Question 106 - Marie-Jeanne - Faut-il faire appel à un chaman pour se libérer de la possession de nos alter ?

Alexandre Lebreton dit que, d'après ses recherches, pour aller retrouver et ramener une de nos fractales d'âmes, surtout si elle est piégée par un démon, cela nécessite l'intervention d'un chaman (il cite d'ailleurs les endroits du monde où l'on trouve des chamans qui font cela) et souvent un exorcisme.

De votre côté vous pensez que l'on peut arriver seul ?

 

Un très grand merci à toi, Ikam, d'oser ce partage (Question 99 - iKam - Oser voir son prédateur sexuel sans pour autant lui déclarer la guerre). Je pense qu'il aidera beaucoup de lecteurs. Vraiment "chapeau" !

 

Marie-Jeanne


 

Réponse de l'équipe LEO :

 

Effectivement les cas de possession peuvent nécessiter l'intervention d'un "véritable chaman" qui acquiert ses compétences par un profond travail intérieur. Nous parlerions donc plutôt d'un processus chamanique qui vise à approcher les entités évoluant sur les plans d'autres réalités psychiques.

 

Cette faculté chamanique nous habilite à nous "approprier" le rôle de miroir par rapport à l'entité en question. C'est précisément cette fonction, que nous remplissons à travers certains de nos partages, dans le groupe LEO.

 

Se libérer des entités parasites (les prédateurs) consiste à discerner leurs rôles et comprendre ce qu'ils nous enseignent. Et effectivement il est souvent très difficile d'y parvenir seul, surtout pour celui qui n'a pas d'expérience en la matière.

 

Un profond travail "en" Soi permet d'élever notre fréquence de résonance qui automatiquement éloigne les entités parasites. Et la discipline du chaman nous aide en ce sens.

Mais un véritable chaman SDA n'intervient jamais sans le consentement explicite de la personne, et ne se supplée pas au travail qui revient au demandeur. Le chaman reste donc un accompagnant, non un soignant ou un sauveur.

 

Donc oui Marie-Jeanne, nous pouvons te confirmer qu'il est possible de réintégrer par soi-même une fractale d'âme, puisque chacun de nous à son niveau le vivait déjà lors de notre expérimentation des mémoires d'inquisition au Bézu par exemple (voir L'appel du pays Cathare de Sand et Jenaël et Quand le sceau de l'inquisition devient un outil de déprogrammation de Hélène), et le vit maintenant beaucoup plus consciemment.

 

Nul besoin de partir en quête d'un exorciste ou d'un chaman au fin fond de la Sibérie ou de l'Amazonie et encore moins de payer le premier pseudo-thérapeute-chaman qui se présente. Le meilleur cadeau que nous puissions offrir à notre âme pour qu'elle sorte de son état amnésique imprimé dans son ADN et retrouve son plein potentiel, c'est justement devenir soi-même ce chaman que l'on cherche à l'extérieur.

Et quel est le moyen pour y arriver ? Et bien déjà, comme tu le fais, s'informer sur le phénomène de scission de l'âme en plusieurs fractales ainsi que sur la prédation hyperdimensionnelle qui prend possession de celles-ci.

 

Puis, étape importante, apprendre à détecter chez soi par quels stimuli un alter (et son prédateur) parvient à prendre toute la place dans notre psyché. Il peut être identifié en fonction de la nature de l'émotionnel qui se présente. Par exemple, ça peut être l'alter qui a peur de se dévoiler, celui qui est dépendant au sucre ou à la sexualité, celui qui se veut fidèle aux concepts familiaux et sociétal, ou encore celui qui voit la mort à chaque coin de rue…

C'est très important de s'appliquer à les reconnaître, car c'est à ce moment-là que l'on fait passer leur emprise de l'inconscient au conscient.

 

Puis, vient l'étape cruciale qui se renouvellera jusqu'à intégration totale : la traversée du programme SDS de cet alter, autrement dit le face à face avec le démon qui le possède. Et c'est là que nous nous plongeons dans l'apprentissage chamanique, celui où il n'y a pas besoin de tambours, de mantras et de guérisseurs extérieurs…

C'est en mettant toute notre énergie à conscientiser, dès l'apparition des symptômes, que l'émotionnel qui nous envahi n'est autre qu'un programme démoniaque actionné depuis la 4ème densité, que nous commençons à nous extirper de son emprise.

 

Et grâce à cette discipline du chaman, donc l'extrême vigilance vis à vis de l'émotionnel qui handicape notre alter, il devient possible de transformer la charge SDS de ce dernier. Le démon ne subit pas d'exorcisme avec des mots magiques qui le poussent à s'extraire du corps, mais il vit une transformation totale qui l'appelle à mettre ses facultés de 4ème densité au service de l'évolution de l'âme.

 

Pourquoi partir en quête d'un chaman pour se libérer, alors que le cadeau qui se dissimule derrière l'appel à l'aide de nos alter possédés, est justement l'apprentissage chamanique, donc la véritable libération !

 

Nous mettons d'ailleurs en garde les lecteurs ou futurs lecteurs, du livre MK d'Alexandre Lebreton. Il comporte de nombreuses informations précieuses pour approfondir l'univers de la prédation, mais il est important de continuer à exercer son discernement notamment par rapport à la thérapie. Celle-ci – malgré l'aide qu'elle peut apporter à un certain niveau de conscience –, devient une impasse lorsque l'on veut vraiment se libérer de l'emprise SDS.

 

Autre chose : lorsque des aspects de la prédation de 3ème densité sont décortiqués, il est important de prendre soin de faire soi-même le lien avec la prédation hyperdimensionnelle.

 

Dernier élément de taille à prendre en considération : lors de la lecture, un mécanisme inconscient peut se mettre en action (notamment chez les femmes porteuses de mémoires d'abus), réveillant alors certains alter qui amplifient l'interprétation de la réalité à travers le prisme de la victimisation. Hélène l'a expérimenté. Son alter "victime" ayant pris les devant laissa l'alter "bourreau" non conscientisé jouer de ses talents !

 

Donc prudence, car s'il y a victime, c'est qu'il y a forcement un bourreau quelque part... Cette vigilance accompagne nécessairement le processus de formation du chaman en soi !

 

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