Question 133 - Toscane - Quelle différence entre le NON et le je ne veux pas ?

 

Courriel reçu le 29 septembre 2018 :

 

Bonjour les Leos,

je vous soumets une question, merci de votre réponse. Toscane

 

21 / LE PARADIS NE S'ACHETE PLUS... & QUAND LES MASQUES TOMBENT, LE 13-04-2013 p 346 (Dialogue avec notre Ange n°21)

Quelle est la différence, car il y en a forcément une, entre cette position :

 

Mais cette fois, nous avons VU les rôles de chacun, et osé dire NON à notre propre mécanisme de soumission que nous avions entretenu à travers nos incarnations terrestres.

Nous avons dit NON à l'énergie de l'inquisition, et encore NON au mécanisme de domination parfois inconscient de leurs représentants.

Et celle-ci ?

….

 

En aucune façon, notre cerveau/mental – qui croit tout maîtriser par le "je veux -je ne veux pas" –, n'a d'influence sur les situations que notre âme nous propose.

Ce qui oblige l'ego, au fil des expériences (pour celui qui l'accepte), à un lâcher prise total et une confiance absolue en toutes circonstances.

 

Quelle différence entre dire NON et encore NON et je veux, je ne veux pas ?

 

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Courriel reçu le 11 octobre 2018

 

 

"Nous continuerons donc à encourager le lecteur à faire le pas de rechercher les réponses par lui-même, avant qu'il ne "donne sa langue au LEO"."

 

 

Bonjour les Leos,

 

Il y a 11 jours, je vous posais une question, sincèrement, du moins le pensai-je.

Aujourd’hui, je vous écris pour vous dire que je n’attends pas de réponse, ayant poursuivi ma lecture et compris que :

1- cette question, envoyée sous le coup d’une incompréhension exaspérée, était bien une expression de la prédation, qu’elle n’était donc pas aussi sincère ni intègre que ça… (une question « contente d’elle-même », toute d’impatience, bref…)

2- il m’a suffi d’avancer dans cette lecture pour trouver les éléments qui me permettent d’apporter la réponse, ou un début de réponse, par moi-même.

Maintenant, intégrer, acter…

Je m’y emploie, m’y efforce, j’ai confiance, à vous lire, et je vous remercie. 

 

A bientôt.

Toscane

 

° ° ° ° °

 

L'équipe LEO : 

 

Bonjour Toscane,

 

Bien que nous ayons compris que tu aies finalement trouvé la réponse par toi-même, nous te répondons brièvement.

Le premier NON est un non de positionnement imposé par notre être intérieur par lequel nous réalisons et décidons que l'expérience en cours doit prendre fin. Il s'agit donc d'un NON correspondant à une impulsion de l'âme qui nous informe de l'aboutissement de l'expérience, pour que nous puissions nous extirper du rôle de victime qui lui a donné forme. Et c'est par ce NON que nous outrepassons nos peurs. En l'exprimant nous assumons notre responsabilité dans le jeu de rôle face au bourreau. 

Nous choisissons, pleinement conscient du jeu qui se joue, d'y mettre un terme. Ainsi ce NON n'a rien d'une fuite, mais correspond à un positionnement. Par cette même occasion, nous offrons aussi à l'autre, qui lui aussi joue son rôle, de percevoir et conscientiser son comportement de bourreau.

 

Le je veux/je ne veux pas, c'est l'ego qui est aux commandes. Souvent en mode fuite, l'ego veut ou ne vaut pas, se faisant croire qu'il contrôle la situation. Il s'agit d'une forme de fuite. Cela afin que nous n'ayons pas à traverser des émotions difficiles qui demanderaient à se libérer au travers de l’expérience. Cette décision provient alors spécifiquement du mental, mais s'oppose à l'impulsion de l'âme qui demande à être libérée d'un programme sous-jacent.

 

Ce n'est donc pas parce que l'ego croit maîtriser certaines circonstances, que l’individu ne passera par l'expérience qui doit être vécue. Cette fonction de l'ego, pilotée par le saboteur, essaye de protéger l'entité prédatrice qui a pris possession du psychisme de l'individu, mais qui au final, rallonge son expérience.

 

Dans les prochaines vidéos-partages à venir (Dans la forêt du Rialsesse), tu trouveras certainement des réponses complémentaires.

 

Nous te souhaitons de riches en-quêtes !

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Toscane (mardi, 23 octobre 2018 15:26)

    Pour ce qui est de riches en-quêtes, je peux dire que je suis servie : entre votre réponse éclairant encore mieux ma demande, merci, la nouvelle vidéo que j'ai "absorbée" comme peut-être aucune autre avant, (sauf la 6 de Graulhet, la première fois où je me suis dit que j'aurais vraiment aimé être autour de cette table avec vous) et la replongée immédiate dans les écrits de Galline... pour découvrir, il y a quelques minutes, la publication d'un extrait de son journal en prolongement à cette même question que je posais. Pas de temps mort, ça dépote ! ;-) ça bouge, ça bouge et c'est bien comme ça, je me sens accompagnée, avec ce mot à l'esprit : gratitude ! A bientôt les Léos. Toscane

  • #2

    Galline (mercredi, 24 octobre 2018 09:29)

    Ça me fait vraiment plaisir car je mets tout mon cœur à la tâche : acter, retranscrire, partager. Pour moi aussi aucun temps mort.
    Et je sais combien j'ai subi des attaques de doutes après avoir écrit ce texte. Gratitude à toi Toscane aussi de partager ton ressenti.

  • #3

    Florian R (lundi, 23 mars 2020 10:51)

    Bonjour,

    Je souhaite remercier Toscane pour son partage sur cette question d'apparence simple mais pourtant compliquée quant à sa réalisation, surtout quand la prédation s'en mêle. À titre personnel, j'éprouve beaucoup de difficultés à exprimer le refus de mon âme, ayant été habitué par plusieurs de mes vies - notamment en tant qu'esclave, bien ou maltraité - à dire OUI à tout par défaut (le "consentement par défaut", dont je parle dans un de mes partages La soumission à l'autorité). J'en étais même venu il y a quelques années à dire qu'il est "normal de tout accepter", "normal que tout prendre pour/sur soi", que je n'avais pas le choix et que j'étais un "robot programmable attendant ses ordres d'autrui" [sic !]

    Il n'est pas toujours facile pour moi de savoir quand l'expérience doit prendre fin, sans compter que la prédation fait tout pour qu'elle dure. Il m'arrive même qu'elle m'exhorte à l'écourter mais en général, c'est qu'elle a trouvé un autre piège dans lequel elle sait que j'ai de fortes chances de tomber.

    Par exemple, je sais que la famille est un relais prédateur que le corpus SDS manipule notamment pour me jouer la partition des "beaux sentiments", du pseudo-amour inconditionnel avec les violons, à plus forte raison que je suis né avec un "handicap" (syndrome d'Asperger). En ce moment, je suis coincé chez mes parents (ou plutôt "géniteurs") à cause de la crise sanitaire (COVID-19 ou plutôt "con vide/vidé 19") et la prédation est ravie de me voir en colère intérieure face à cet environnement SDS que je condamne, auquel je balance des NON à longueur de journée : je suis la poupée de Polnareff... mais littéralement ! Mes NON sont ceux de mon égo, celui qui méprise les SDS car ils ne sont pas sur une quête spirituelle, qui ne comprend pas - ou ne veut pas comprendre ? - qu'ils sont sur un chemin d'évolution par défaut, qui ne prend pas de risque, et que c'est tout à fait acceptable de leur côté. Parfois, le prédateur "me la fait à l'envers" en mode : "Vas-y ! Vas-y ! Accepte ton entourage SDS, intègre-toi chez eux, tu vas voir combien ça fait mal et tu reviendras en rampant chez les SDA" [sic pour le ton !]

    Le terme "attaques de doute" de Galline me rappelle également combien la prédation joue sur ce mécanisme psychique. J'en ai parlé dans Une entité interfère avec mes processus mentaux mais il n'y a pas que l'hébétation qui entre en jeu. La prédation m'instille aussi le doute quand je n'en ai pas besoin et me l'étouffe quand j'en ai besoin. Quand j'étais en prépa, j'aurais dû me douter que la prédation refusait que je continue : la violence du système était telle que j'aurais forcément fini par remarquer que quelque chose clochait dans la société. Mais elle a tout fait pour me faire choisir des distractions pour fuir et oublier que j'allais à l'abattoir, le sien. A contrario, une fois entré à l'université, j'ai toujours su que je devais partir tant que je le pouvais car je ne faisais que moisir dans ce milieu scolaire hypocrite mais la prédation me bombardait d'excuses auxquelles je ne parviens pas à résister encore aujourd'hui.

    Voilà pour tout ce que m'inspire cette question et les commentaires de Toscane et Galline. Désolé d'être aussi bavard et encore merci aux LEO de permettre ces riches enquêtes et partages,

    Florian.