Voilà plusieurs années que je vis en itinérance avec ma voiture et mon matériel de camping. Ce n'est pas un choix par contrainte, c'est un choix délibéré (1).
J'aurais pu acheter un camion aménagé ou un camping-car. Mais j'aime dormir en pleine nature, et dormir enfermé dans un camion est un peu paradoxal dans ce sens.
De plus si j'avais acheté un camion, je n'aurais pas eu à rechercher le contact des humains aussi souvent (2), et je n'aurais pas vécu le quart des expériences humaines que j'ai vécu au cours de ces dernières années.
Il est facile de vivre enfermée dans la solitude de sa bulle confortable (3), qu'elle prenne la forme d'un appartement ou d'un camion. On peut très bien y tourner en boucle pendant des années durant, à se préoccuper de rester en bonne santé et d'apprécier la vie en itinérance.
Jusqu'au jour où l'Âme se réveille pour trouver un moyen d'être utile à autrui, sans tomber dans la ruse du prédateur "je me rends utile pour prendre ce dont j'ai besoin chez l'autre au lieu de nourrir mon Âme en pratiquant l'art de donner".
Il a parfois été très difficile de cerner lorsque mes idées n'étaient en réalité que du SDS déguisé en SDA (4). Et souvent je n'ai pu m'en rendre compte que grâce aux personnes qui ont su me faire miroir, parfois inconsciemment.
Plutôt que de détailler les péripéties de cette recherche intérieure alliant confusion et apprentissage, je préfère expliquer où j'en suis maintenant, et peut-être que ça me permettra de déceler l'influence de mon prédateur une fois de plus.
Un peu de contexte avant cela, car je suis tombé malade en septembre 2019. Une éruption cutanée progressive et intégrale, en commençant par la tête jusqu'aux pieds. Ceci m'a valu une période de convalescence ainsi qu'une visite chez ma mère, que je n'avais pas vu depuis Décembre 2018, jusqu'à ce que je puisse repartir de chez elle en octobre pour aller donner des nouvelles à un ami tombé également gravement malade début 2019 et que je n'avais pas vu depuis avril 2018.
De octobre à janvier nos échanges sur le sujet de la maladie, de l'alimentation, etc, ont été une aide considérable pour que chacun retrouve la voie de l'auto-guérison.
Vis à vis de mon mode de vie j'aurais pu mettre ma tente dans le jardin, et peut-être ne rien apprendre de nouveau.
Vu que mon ami habite dans le gite de son père, j'aurais pu faire un contrat de location avec son père ou tout simplement mettre ma tente dans le jardin.
Mais il se trouvait que son père avait besoin d'un site internet, alors plutôt que de choisir le modèle locatif du capitalisme, nous avons choisi le modèle du don mutuel. Je lui donne un site internet, et lui me donne l'accès au gite.
Etant donné que je ne peux pas donner de site internet sans électricité, et sans espace pour mettre mon ordinateur, ces contraintes nous ont donné beaucoup à apprendre de nous-mêmes.
De mon côté, j'avais envie d'expérimenter l'art de donner, alors je m'en suis sorti en restant fidèle à ce principe : son père me demande de l'argent pour quelque chose dont je suis dépendant => je donne de l'argent tout en lui exprimant que je lui fais confiance pour donner à son tour s'il ressent le besoin d'équilibrer la balance énergétique. J'aimerais pouvoir vous expliquer à quel point ça l'a perturbé dans ses schémas habituels... Et à quel point ça m'a demandé d'outrepasser la peur que l'on profite de moi, la peur d'être une proie.
Voilà pour ce premier partage après celui de mon introduction au cénacle, je sais qu'il ne foisonne pas des enseignements suite aux expériences que m'a fait vivre mon prédateur, mais poser le contexte est une étape nécessaire pour que je puisse le faire.
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Réponse de l'équipe LEO :
Bonjour Romain,
Dans ton texte, le prédateur se dévoile à nouveau, puisqu'il te fait confondre l'art du don et l’échange (voir plus bas, la proposition de Romain que nous avions déclinée quelques jours plus tôt).
Ce dont tu parles reste très loin d'être un don de soi. Il n'est question que d'échange, mais ce qui est le plus frappant, c'est la prise énergétique qui se dissimule derrière le prétexte de l'échange.
Pour te donner quelques pistes, nous avons coloré les phrases qui nous ont mis la puce à l'oreille et avons mis des annotations. Pour le reste, c'est à toi de faire le travail. Nous ne le ferons pas à ta place.
1- Qui te fait penser que ton choix de vivre dans ta voiture pour te laisser croire à un semblant de liberté, est délibéré ?
2- Évidemment ! Le prédateur a besoin de se nourrir de l’énergie des relations humaines !
3- Effectivement, il est très facile de vivre dans la solitude de sa bulle, parce que nous nous sentons préservé de l'extérieur.
Mais c'est à ce moment-là (que tu sois dans un tente, une voiture, un camion ou un appartement) que l'entité prédatrice, tapie dans ton cocon, reprend de la force pour pouvoir mieux soutirer de l'énergie à autrui lorsque tu sors de ta bulle.
4- Aucune de tes idées n'est déguisée en Service à Autrui. Elles sont toutes SDS !
5-6-7-8..., à toi de découvrir la suite.
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Email de proposition de service que nous avait écrit Romain quelques jours au préalable :
Bonjour l'équipe,
Que pensez-vous de mettre en place l'accès un à un "chat" de type IRC https://fr.wikipedia.org/wiki/Internet_Relay_Chat ou autre ?
Je peux également programmer quelque chose de personnalisé et d'accessible sans devoir sortir du site reseauleo.com grâce à mes compétences (éprouvées depuis plus de 10 ans) en matière de développement web.
Je trouve que ça serait un bon complément d'avoir la possibilité d'une conversation instantanée avec les membres du Réseau, et de pouvoir s'exprimer de manière un peu plus décontractée que par la rédaction d'un témoignage, question, et autres. C'est en tout cas une façon de partager l'information qui a de la valeur à mes yeux et qui pourrait fluidifier la communication entre les membres du Réseau.
C'est évident mais je ne demande aucune contrepartie pour ce service et je pense que le fait que j'ai contribué à l'Ecoleo il y a plusieurs mois par une somme assez conséquente sans demander quoi que ce soit en retour depuis est une preuve suffisante que j'ai bien intégré la substance intrinsèque des enseignements du service d'autrui, et cela se reflète également dans ma vie quotidienne, bien que je ne vive pas avec des individus ayant intégré cet enseignement, je fais en sorte de ne pas transiger avec eux lorsqu'il s'agit de leur communiquer que dans mon monde les échanges sont basés sur le don volontaire.
Je n'ai également aucune contrainte de temps par rapport à la réalisation de ce projet, donc sentez-vous libres de me donner cette opportunité de contribuer quand vous serez prêts. Ca m'est aussi égal si vous choisissez une autre personne pour implémenter cette fonctionnalité, car je me contente déjà d'avoir pu vous donner l'idée de par ce message.
Merci de votre lecture.
Romain S
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Réponse de l'équipe LEO :
Romain,
Nous devons intervenir immédiatement et dire stop au prédateur qui se dissimule derrière ton désir d'apporter une prétendue aide ! Nous t'avions déjà répondu à ce sujet et t'avions fait le retour que si nous avions besoin de tes compétences, nous te le ferions savoir.
Le site, tel qu'il est configuré, est un choix mûrement réfléchi qui permet justement de filtrer les attaques transdimensionnelles qui passent à travers les uns et les autres. Donc c'est non ! Nous n'acceptons pas ta proposition. De surcroît ton prédateur a pointé son nez, car avec ce mail tu signes son attaque en règle.
Même si tu nous as fait un don conséquent, au final ce n'en était pas un. Il était intéressé et non pas gratuit, car il dissimulait un énorme besoin de reconnaissance qui s'est révélé au travers de ton mail.
Nous te conseillons d'ailleurs à ce propos de relire posément, lentement et avec objectivité, le cahier n°24 intitulé : "De donner naît le don". Car visiblement tu n'as pas encore intégré l'enseignement profond du don.
Si tu veux avancer, il est important que tu traques cette partie de toi qui te manipule et qui de plus, cherche à s'introduire chez autrui.
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