Question 227 - Claire et Adeline - Comment nous sortir de là ?

 

Ola les léo...

 

Cela fait plusieurs années que nous circulons et revenons dans l’Aude... par laquelle nous sommes attirée.

Nous avons observés de loin vos avancées vers la conscience, informations qui rejoignent ce que nous avons pu constater dans notre parcours et ce que nous voyons autour de nous actuellement.

C’est l’apparition d’un Lion dans la mare de café qui nous a fait comprendre qu’il était temps de vous contacter. On y avait pensé a plusieurs reprises et puis… on osais pas .

Pas simple de savoir par ou commencer pour vous expliquer le comment, le pourquoi de notre situation actuelle.

Nous n’avons plus de domicile fixe depuis juin 2017. Situation qui nous a permit d’évoluer, d’ouvrir nos yeux, d’avancer notre éveil… mais qui sur du long terme est éprouvant, épuisant, déstabilisant et nous freine dans notre élan de vie.

 

Ma fille Adeline a développée une sensibilité aux fréquences électromagnétique, raisons principale de notre difficulté à accéder à un logement durable. Les autres causes étant notre quête de liberté, notre besoin de nature, notre refus de rester asphyxié dans un appartement ou de faire des transactions (monétaire / énergétiques) avec des personnes malhonnêtes , malveillantes , toxiques , qui profitent de notre situation précaire .

Jusqu‘ici nous avons toujours pu trouver des solutions de logement temporaires (location gîte / habitats léger / camping / dormir dans la voiture.. )

 

Depuis Août nous circulons à nouveau dans l’Aude à la recherche d’une location à l’année.

(maison non mitoyenne / hors ou sortie de village/ linky absent ou hors habitat / environnement nature).

On barre les noms, des lieux, sur notre liste : beaucoup de portes qui se ferment, beaucoup de déceptions sur l’humain en général… belles « façades » qui s’effritent rapidement. On fait vite tomber les masques… d’où notre retard à vous contacter. On n’avait pas envie de vous plomber avec nos problèmes de logement. On aurait préféré venir a votre rencontre dans de meilleures conditions.

On a vue sur votre site une liste hébergements temporaires (certains ne sont plus d’actualités / d’autres occupés / ou qui ne peuvent nous convenir a cause des fréquences nocives (linky , wifi , antennes relaies trop proches).

 

Vue l’accélération des événements à venir, notre difficulté qui perdure à trouver un habitat fixe, et notre location temporaire qui se termine début décembre, on se dit que c’est sans aucun doute le moment.

On voulait s’en sortir seules… mais on se rend à l’évidence que nous avons besoin des autres. De  ceux qui savent aussi ce qui est… et qui marchent vers le chemin de la quête de vérité.

Merci de nous répondre dés que possible mais pas trop tard non plus !!

A bientôt    

Claire et Adeline    

 

 

Réponse de l'équipe LEO

 

 

Bonjour Claire et Adeline,

 

En lisant votre témoignage, nous avons eu du mal à comprendre qui nous écrivait.

Qui êtes-vous ? Une mère avec sa fille en bas âge, adolescente ou déjà adulte ? Y a-t-il un homme dans votre histoire ? Tout cela n’est pas bien clair.

 

De toute évidence, votre situation démontre que vous n’avez pas vraiment ouvert les yeux ou avancé dans votre éveil, comme vous voudriez le croire. Il nous semble que vous vous êtes simplement enfermées à double tour dans de solides croyances qui, sans nul doute, entretiennent les barreaux de votre propre prison.

 

Si vous cherchez à éviter tout ce qui constitue la perversion du système dans lequel nous vivons, vous ne trouverez effectivement que des refuges éphémères, mais pas de véritable liberté !

 

Il se trouve précisément que l’ÉCOLEO rassemble des individus qui ont décidé de traverser leur inconfort, leurs peurs, leurs illusions, et qui au sein de leur village vivent avec la WI-FI, le Linky, la 5G et ne sont pas isolés des habitants de la commune.

 

L’avantage de votre situation si inconfortable et insupportable soit-elle, c’est qu’une fois épuisées et au bout du rouleau, vous poser en acceptant le monde qui vous entoure deviendra une nécessité, pour pouvoir regarder en face tout ce qui vous prend réellement votre énergie vitale.

 

Dans votre situation, cela correspondrait à accepter de poser vos “valises”, de les ouvrir et de sortir toutes les croyances, peurs, principes limitants qui s’y cachent ou ce qui y a été enfoui. Là commencera votre véritable travail de transmutation ! Vous mettrez ainsi un terme à ce lent suicide dans lequel vous vous êtes engagées et commencerez à intégrer le monde au sein duquel, à un niveau supérieur, vous avez bel et bien décidé de vivre.

 

Aussi, le fait que vous réagissiez à votre sensibilité aux fréquences électromagnétiques en les fuyant, ne mettrait-il pas simplement en évidence votre nature hypersensible que vous tentez ainsi de fuir ?

Assumer cette sensibilité et faire face aux peurs, serait certainement une issue à cette situation infernale.

 

Étant nous-mêmes depuis plusieurs années engagés dans un travail individuel et collectif, consistant à identifier nos croyances et peurs limitantes, nous avons pu mesurer à quel point il demande de l’implication, notamment dans la communication ; et aussi à quel point nos vies ont évolué.

 

Aujourd’hui nous sommes donc en train de mettre en place des “RDV LEO”, qui consistent à accompagner des groupes ou des individus qui s’interrogent et ressentent le besoin de communiquer. Car mettre le doigt sur des schémas inconscients et limitants s’avère encore plus compliqué lorsque l’on est seul. Ces RDV auront lieu par Skype avec quelques LEOs et seront proposés à prix libre.

En attendant que la page des “RDV LEO” soit opérationnelle, si vous en ressentez le besoin contactez-nous par l’adresse contact du Réseau LEO.

 

 

Nous avons inséré ci-dessous les témoignages de deux d’entre nous, afin d’étayer un peu le sens de nos propos.

 

Ton témoignage m’a donné envie de te partager une expérience personnelle toute récente :

Ma fille a bientôt 9 ans, et depuis qu’elle est née j’ai pu constater qu’elle a des besoins différents par rapport à la plupart des enfants. J’ai découvert aussi qu’elle était hypersensible et très réceptive à tout ce qui l’entoure. Jusqu’à présent elle était avec nous, ses parents, en instruction en famille mais aujourd’hui elle va à l’école et elle est ravie.

 

Après tout un processus émotionnel et de prises de conscience, j’ai compris qu’il y avait un temps pour tout ! Oui, elle avait eu besoin d’une période un peu à l’écart des autres pour grandir à son rythme, mais pour continuer d’évoluer, toujours à son rythme, elle a besoin aujourd’hui d’aller vers des aventures et des interactions nouvelles, riches en apprentissages. C’était donc le moment pour elle de sortir du cocon familial.

Mais ma peur m’empêchait jusque-là d’être à l’écoute de ses véritables besoins, qu’elle-même avait du mal à exprimer. J’avais tellement peur ! Peur de sortir de mes croyances, peur des autres (elle qui est si sensible…), peur qu’elle souffre, finalement peur qu’elle grandisse !

Et alors là, si je persistais ainsi, ce n’était plus les autres ou leurs fréquences qui pouvaient être toxiques pour elle, mais bien moi-même, sa mère !

L’évidence était là, j’allais continuer de l’accompagner dans son évolution mais plus comme avant !

 

Elle en était à une autre étape et moi aussi : accepter de grandir et aller vers l’inconnu. Finalement son hypersensibilité n’était plus un obstacle, mais bien une force qu’elle pouvait continuer de développer.

Je croyais en effet que je devais lui créer une bulle de protection pour qu’elle s’épanouisse à son rythme, mais ce que je n’avais pas voulu voir, c’est que son rythme lui aussi avait évolué en même temps qu’elle avait grandi !

 

Margi

 

°°°

 

Salut Claire,

La lecture de ton message me renvoie à ce souvenir.

C’est dimanche soir, mon fils vient de rentrer de chez son père, je suis grave, je baigne toute entière dans un film, je lui dis " Un jour, je te dirais que c’est le moment de partir et nous devrons partir ". Ismaël a 14-15 ans, je suis dans une période de ma vie où je perçois le monde comme une survivaliste. Je suis dans des mémoires, je ne le sais pas. Je pense que c’est bientôt la fin du monde, que le chaos est à mes portes et qu’il va falloir que je fuis avec mon fils pour nous protéger.

Mais si le monde est fou, où pouvais-je fuir ? Pouvais-je espérer trouver un refuge ? (Oui, mais cela s’appelle un rêve, une chimère.)

 

Il me pose quelques questions "Pourquoi devons-nous partir ?", je lui réponds "Violence, attaque, folie du monde, fin de cycle". Je me sens ultra-informée. Notre environnement autour de nous commence à tanguer, les murs bougent, le sol bouge. Il me dit qu’il a l’impression que c’est irréel, il a le tournis. J’ai aussi la même sensation, mais je suis têtue et surtout pleine de cette/ces mémoires où j’ai engrammé un nombre incalculable de peurs avec différents visages, différents corps, différentes formes d’histoires et elles se reproduisaient de nouveau, ici et maintenant, dans cette vie avec la même trame parce que toujours active, parce que non encore vues/comprises comme telles : des mémoires, des peurs qui me menaient par le bout du nez.

 

Ce souvenir me revient de plein fouet en lisant ton message, je suffoque et j’ai le tournis. Quelle folie, le monde de cette mère qui doit/croit protéger son enfant coûte que coûte revient, se réduit puis s’arrête. Arrêtez le monde de cette mère qui croit protéger son enfant et qui l’étouffe. Arrêtez cette mère qui fuit ses peurs en faisant de son enfant un étendard/rempart contre le monde. Arrêtez cette mère qui s’épuise et se meurt, rejouant sans cesse le même scénario. Jusqu’à quand ? Seule contre tous, c’était ma devise.

Chacun de nous portons des bagages que nous devons un jour ouvrir.

 

Dans chaque groupe que tu visiteras, rejoindras, tu y découvriras, apprendras le contenu des bagages que tu transportes.

 

Ici, nous ne sommes pas coupés du monde, je suis venue ici avec mon électrosensibilité, je travaille aujourd’hui avec un téléphone portable, je vais habiter dans une maison équipée d’un compteur Linky, je fais avec. J’apprends petit à petit à me respecter, à faire grandir mon seuil de tolérance et à changer de point de vue. Rien n’est définitif, tout se meut, même nos croyances (écoute du focus 7 de Jenaël pour des informations sur les ondes et plus).

 

Ici personne ne peut te sauver de ton passé, de tes mémoires et de ton karma. C’est impossible ! Ici, est une école ouverte à tous ceux qui souhaitent apprendre à ouvrir leurs yeux sur eux-mêmes. Ici, n’est pas un refuge hors du monde. Nous sommes dans le monde et nous y pénétrons/investissons de plus en plus avec la force du Lion et la sagesse du vieux singe.

 

Layla

 

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