Question 127 - Richard H - Ne pas avoir le courage de tuer un animal alors que je mange de la viande, est-ce faux cul ?

 

Bonjour au lecteurs LEO,

 

Je suis une ancien professionnel de la santé de près de 82 ans.

Pendant ma carrière professionnelle en transfusion sanguine il m'est arrivé d'avoir accès aux abattoirs pour récolter du sang d'animaux nécessaires à quelques analyses sanguines pour l'humain. Je ne vais pas expliquer ici l'horreur qui s'y passe. le plus cruel est certainement l'abattage rituel par égorgement. On qualifie souvent les bouchers d'êtres insensibles ce qui et souvent le cas car avec le temps "tuer" devient un geste habituel. Par contre je peux témoigner que certains ne se sentent pas du tout à l'aise dans leur métier.

 

Etant un petit carnivore je me sens comme un faux cul car tuer me pose une grande question existentielle depuis pas mal de temps. Le végétarisme / végétalisme est-ce la solution pour tous ??

 

Ma réflexion est la suivante. Pour rester en bonne santé ou la retrouver, un végétarien mais surtout un végétalien, à plus ou moins longue période est obligé se complémenter en Vit. B12, d'acide folique et d'autres éléments. Une absence sur le long terme de vit. B12 etc.. peut même devenir mortel. Je sais que les végétariens / végétaliens vont me contredire mais c'est pourtant la réalité pour un grand nombre. N'est-ce pas aussi aller contre mère nature de devoir consommer des produits artificiels ??

 

La deuxième remarque que je fais est la suivante. Un animal (de l'insecte au grand mammifère) ne se sacrifie-t-il pas pour nous permettre de vivre en bonne santé ?? Si on respecte l'animal en lui accordant notre amour et une mort douce et respectable est-ce mal ou non ??

 

A ce jour je n'ai pas résolu mon problème. Il est clair qu'à mon âge je vais plus changer ma façon de s'alimenter mais si ma vie était à refaire, quel serait le bon choix ??

 

J'ai une adorable épouse et une petite chienne "Luna" que nous adorons. Cet amour nous le partageons avec vous autres lecteurs du réseau LEO.

 

Richard.

 

° ° ° ° °

 

 

Réponse de l'équipe LEO :

 

Bonjour Richard,

 

Nous pouvons tout d'abord te témoigner, par nos expériences nous poussant au-delà de toute notion de temps linéaire, que la vie n'est pas à refaire, elle est à faire maintenant !

 

Et ton vécu et tes observations objectives t'ont mis sur la bonne voie. Il est effectivement contre nature que de se priver d'une source d'énergie animale vitale pour notre organisme et notre conscience en contrecarrant ce manque par des composés de synthèse.

 

Tous les peuples autochtones le savent. Chaque règne a besoin de se nourrir du règne inférieur au sien pour vivifier sa génétique et sa conscience et pouvoir ainsi gravir un prochain échelon de conscience.

 

Bien entendu peu de personnes ont actuellement les compétences de chasser ou élever, puis la force de tuer l'animal dont il vont se nourrir. C'est donc important de ne pas se leurrer, car nous sommes dans une société dont le Service de soi surdimensionné par rapport à l'empathie nous oblige à faire face à cette culpabilité : l'animal dans notre assiette a quasi systématiquement fini sa vie dans un abattoir (mais cela n'empêche pas qu'un cochon tué à la ferme soit parfois bien plus malmené qu'un cochon tué dans un abattoir...).  

 

Et justement, remplacer cette culpabilité par la responsabilité est notre défi actuel. Car il n'en reste pas moins que l'acte individuel de prédation donc manger de la viande et assumer de nourrir son propre prédateur – lorsqu’il est pleinement assumé, devient alors un acte évolutif et non involutif.

 

L'animal, (étymologiquement "l'être animé d'une âme") fait don de sa chair pour permettre à l'humain d'élever sa conscience vers une réalité au Service d'autrui. Mais l'échange est à double sens car l'humain ingérant l'animal avec reconnaissance (et non culpabilité !) permet également à l'âme de ce dernier d'évoluer.

 

Tu trouveras davantage d'informations à ce sujet dans :

 

Nous te souhaitons une bonne digestion de la Connaissance !

 

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Commentaires: 1
  • #1

    mohamed (jeudi, 02 août 2018 19:37)

    je partage mon expérience passé, a l'époque j'étais musulman et il me fallait mangé halal ou casher, donc il fallait pour manger de la viande que l'on sacrifie par un rite religieux un animal donc mouton, veau, bœuf, poulet, a l'époque je me déplacer a la ferme, depuis tout jeune c'était mon père qui tuer l'animal, et avec le temps a un age beaucoup plus mure je tuer les animaux moi même, souvent c'était le fermier qui nous demander de choisir l'animal et n'avait aucun respect en rudoyant l'animal qui se débattait, avec le temps je ne le laissais plus faire personne a ma place et j'ai fait un jour une chose qui ébahi ma famille et le fermier qui était autour, je me suis avancé et j'ai tendu ma main vers l'enclot et je demandais a ceux qui voulait bien venir vers moi et puis un mouton s'avance vers moi et ce qui est incroyable avant de le tuer je l'ai caressé et il s'est allongé je mis ma main sur ces yeux et je le tua, depuis environ 6 ans je n'ai pas tuer d'animal parce que je mange tout aujourd’hui et aussi que mes croyances ont changé, voila je ne sais pas si ça peut vous aidez a comprendre mais l'animal il faut communiquer avec lui quand a la chasse c'est autre chose, bonne continuation dans votre recherche