Réunifier mes parts féminine et masculine - par Danièle A

 

Quelle aventure ! Je décide en janvier de partir dans l'Aude à la rencontre des LEOs. Je loue un logement à Arques sans aucune difficulté. Je propose ce voyage à une amie avec qui je partage mon travail et à mon compagnon. L'un comme l'autre ne se prononcent pas. Pour ma part, je souhaite partir et qui le veut vient. Mon compagnon, arrive à avoir 1 semaine de congé et mon amie ne se sent pas prête.

15 jours avant le départ, Christophe me dit qu'il souhaiterai faire un jeûne pendant ces 8 jours. Pour lui cela sera le 3eme et moi depuis 4 ans je fais un jeûne de 8jours tous les ans. A chaque fois c'est différent car je le fait dans des conditions différente (groupe,non préparée, travaillant, faisant repas pour famille etc).

La toute 1ere fois ,c'était pour me libérer de la peur de mourir de faim car mes parents me répétaient cela régulièrement. Je voulais apprendre, comprendre expérimenter. Je me suis libérer de cette peur et aujourd'hui, je sais qu'il y a abondance en nourriture autour de nous. Mais le jeûne soulève d'autres choses. Et un autre jeûne m'a fait ressentir combien nous vivons en accéléré et que si nous mangions moins, notre rythme de vie serai bien plus posé et à l'écoute de notre corps, esprit, âme. Qui sont à un rythme relié à la nature.

J'ai réalisé qu'en changeant notre rythme, notre alimentation, nous changerions le monde. C'était une première découverte.

 

Revenons à ce dernier jeûne !

J'étais heureuse de partager cette aventure avec mon compagnon de route car d'habitude je les faisais seule.

Nous partions ravi, en jeûne pour 500kms. j'envoyai un mail aux leos comme quoi, nous étions arrivés.

Rdv le lundi à Albiéres. Nous passons plusieurs heures à échanges sur nous, le pourquoi du jeûne et Jenael me demande si j'en avais vraiment besoin de se jeûne car étant en paleo/ceto cela n'est pas nécessaire. Je m'entends faire une réponse, bidon ! Car en effet ,j'en avais pas besoin, c'est un alter masculin qui en avait besoin. Hélène arrive en béquille et nous partageons son analyse face à cette crise (que je lui laisserai raconter si tel est son souhait). Je me rend compte du miroir face à son rapport à l'eau et de la nécessité de lâcher sa part abgal pour retrouver ses jambes pour avancer. Pour ma part je réalise mon rapport aussi à l'eau.

A 8 ans j'apprends à nager seule le samedi, le dimanche je passe mon certificat de 50m. J'allais à la piscine. Un combat de 12 ans pour avoir une piscine. Pratique de plongée sous-marine etc,etc... et surtout une prise de conscience 3 semaines au paravent après avoir visionné une vidéo de ma petite fille de 3 mois endormie flottant dans la baignoire. Tout cela a résonné en moi ce jour là.

 

De retour, à Arques, je commence à avoir des douleurs horribles aux jambes et je me trouve comme à chaque fois en jeûne, réglée en hémorragie. le nettoyage se faisait en profondeur.

Je vois le miroir, faut il aussi que je lâche mes nageoires ? J'ai le sentiment que cela est plus profond que cela. Le mercredi, Sand nous propose de les retrouver au jardin à Albieres et pour ma part tellement mal, je propose d'y aller plus tardivement. Après 1h assis sur la nacelle, au soleil dans ce petit coin de jardin , sentant les cathares et la nature dans ce petit village au milieu des rochers, Hélène nous invite à aller échanger avec elle.

 

Ouha! Elle me fais prendre conscience en résonance avec elle, mon rapport au masculin ...aucune place. Son observation sur ma place et celle de Christophe au milieu du groupe ne laisse pas de doute. Je ne laisse aucune place au masculin donc à ce masculin en moi.

Moi, qui ai 3 garçons,1 fille, mon deuxième mari avez 5 garçons d'une autre union ,j'etais entouré par la masculinité, comment ne pas laisser cette place en moi ?

 

Je suis fille dans mon corps, mais je suis aussi garçons et cela je lai refusé du jour où j'ai eu mes 1ere règles. D'ailleurs elles sont arrivés au milieu d'une varicelle (vari celle).

Mon père voulais un garçon et cette part je les mise en avant pour plaire à ce prédateur. On me traitait de garçon manqué. C'était pas garçon, qui me blessait mais "manqué". Comme si, il me manquait quelque chose en tant que fille. Et bien oui ! cette part masculine pour mon évolution en équilibre. Plus j'avançais en âge plus je me raccrochais à ma féminité et en même temps ces derniers mois je sentais un combat. Depuis toujours, je me suis débrouillé pour avoir les cheveux long et pourtant môches et bons qu'à être courts. En janvier, je les fais couper très courts et là, que du bonheur ! Mais à côté, moi qui n'ai jamais pu porter des talons, j'achète des vernis à hauts talons. Je comprends pas ce besoin sur le coup et puis je realise ce Combat entre mon masculin et mon feminin.

 

Depuis ,15 ans je n'ai pas un pantalon... bien sûr, l'excuse est "ce n'est pas assez feminin". Depuis 2 mois , j'entends dans ma tête " va t'acheter un pantalon " et d'entendre "non Tu es une fille...". Alors je suis rentrée dans un magasin, j'en ai essayé 6, et bien sûr, rien ne m'allait. Après ce voyage et prise de conscience , jy retourne avec mon compagnon ( ma part exprimé symbolique de mon masculin ). Je recommence mes essayage. Mon masculin était dans le magasin de son côté et décide de sortir et de m'attendre. Je regarde se départ comme le signe de mon rejet et le prédateur s'enmêle "tu n'as pas honte de le faire attendre ?". Il me rend service.Cette fois ,j'insiste et je refuse la culpabilité et trouve enfin des pantalons mais repars tout de même avec 1 robe.

 

Ce jeûne m'a brassé c'est là, que j'ai compris qu'il fallait stopper se refu de mon masculin et donc l'accueillir. Mais quel combat ! En fasse de moi j'ai mes fils ,surtout celui de 18ans qui me renvoie se masculin en pleine fasse en me rappelant sans arrêt ma féminité.

Je fais de la maçonnerie (construction bac permaculture et murs en pierres) et j'entend "quelle femme !" Le combat reprend entre eux.

 

Puis tout s'accélère. Plusieurs amies avec qui j'échange sur se travail de reconnection par l'effet mirroir des uns et des autres et ma prise de conscient de mon rejet de ma part masculine, je me retrouve face à trois femmes en proie à leur rejet de leur part féminine qui s'exprime fortement. Et en partageant mes prises de conscience, elles realisent et comprennent certaines choses dans leur histoire de vie... pour ma part ce miroir me met en évidence des multitudes d'indices et m'explique une réflexion de mon compagnon d'aujourd'hui, qu'il s'était faite quand il m'a rencontré pour la première fois... révélé plus tard. Il était persuadé que j'aimais que les femmes. Cela m'avais fait beaucoup fait rire, moi, dépendante des hommes.

 

Dans notre quotidien la part féminine et masculine se présentent symboliquement (Robe, maçonnerie...). Des indices sur la route de la connaissance.

Je suis bien femme par le sexe .

Dans un cheminement SDA (Si j'ai bien compri) on tend à ne plus se représenter comme un sexe mais l'unité des deux (et de tous ses altère sur tous les plans), puisque je possède les 2 parts. Dans cette 3d je suis identifié par la part dominante visible et établi. Mais pour un véritable équilibre je dois accepter ces parts d'altères masculines. Alors je m'y atèle. Le maçon est en moi (mon 2eme époux était maçon).

J'avance à petits pas. la route est longue mais si passionnante.

 

Bonne en-quête à tous

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0