Symbolique de la Mandorle ou Vesica Piscis - par Hélène R

Voici une synthèse d’informations complétée par quelques réflexions.

Le terme mandorle provient de l’italien « mandorla » qui signifie tout simplement : amande. Il désigne une forme ovale, obtenue par l’intersection de deux cercles, chacun représentant une polarité. La Mandorle symbolise donc la dynamique d’unification des dualités, ainsi que le produit de cette union : l’Ascension.

À l’intersection de ces deux cercles sont représentés des personnages sacrés (le plus souvent le Christ). La mandorle indique donc la Connaissance christique que l’humain doit intégrer pour parcourir le chemin entre les deux mondes.

L’implantation du Christ dans une mandorle sur le tympan de la porte de l'église révèle le symbolisme du passage des vivants du monde terrestre au monde céleste, ou du monde temporel au monde intemporel. La forme en amande et ovale est donc utilisée pour exprimer un passage, une porte.

Le Christ ainsi représenté est nommé "Christ en gloire". Son corps de gloire nimbé de lumière représente l’humain qui développe son énergie christique et réalise la transition de la fin des temps. Cette symbolique du christianisme eschatologique (la Gnose originelle) s’oppose au Christianisme récent dont le culte judéo-chrétien représente le Christ agonisant sur la croix.

Une autre interprétation de la Mandorle est la représentation imagée du sexe féminin, allégorie de la vie, de la procréation et de la fertilité. C’est la naissance de l’Homme nouveau.

Ce symbole révèle aussi le passage entre les mondes qu’accomplit l’humain qui intègre véritablement sa polarité féminine (aussi représentée par l’énergie de Vie provenant de l’arbre de la Connaissance).

On pourrait aussi s’interroger pour quelle raison, l’amande en tant que fruit, représente-t-elle cette gloire.

Certainement pour signifier à quel point trouver la Connaissance véritable demande à traverser une épaisse coque de protection que seul "celui qui cherche" peut franchir.

Comme nous l’avons vu, la forme de l’amande renvoie à la figure géométrique nommée "Vesica Piscis" définie par Euclide comme l'intersection de deux cercles de même diamètre dont le centre de chacun fait partie de la circonférence de l'autre.

Biologiquement, cette "Vesica Piscis" (vessie de poisson) existe bien, mais ne correspond pas à une vraie vessie (car un poisson n’a pas de vessie !). Elle fait référence à l’organe appelé vessie natatoire qui lui permet de remonter vers la surface ou d’aller plus en profondeur, donc de naviguer entre les mondes !

La forme d’amande est par ailleurs, elle aussi, reliée au poisson par la forme géométrique nommée "Ichthus" représentant le Christ.

Ichthus (du grec ancien ἰχθύς / ichthús, « poisson ») est l'un des symboles majeurs qu'utilisaient les premiers chrétiens en signe de reconnaissance lors des débuts de l’église primitive. En grec, c'est un acronyme pour le Fils de Dieu.

La Vesica Piscis et l’Ichthus s’inscrivent une multitude de fois dans la fleur de vie qui contient justement de nombreuses énigmes concernant la Connaissance cachée.

La Gnose fait fréquemment référence au poisson. Tenterait-elle de révéler que l’Abgal (race humanoïde amphibienne) est porteur du génome Christique ? Le Kiristos.

La croix des Templiers se définit grâce au contour de plusieurs Mandorles. Un indice qui nous confirme que ces initiés – gardiens de l’Arche d’Alliance – auraient, eux aussi, travaillé à développer leur Kiristos.

Pour témoigner de leur quête gnostique, les Templiers ont également représenté une Mandorle au-dessus de l’entrée principale de leur Cathédrale.

Voici quelques exemples de représentation de Mandorles, de Vesica Piscis ou de vulves :

Les photos ont été prises le long de la chaine des Pyrénées dans les églises bâties par les Cagots et dans la nature. Et parmi ces images, l'entrée d’une grotte où les Sorginak (sorcières basques) se réunissaient pour l’Akelarre (leur sabbat).