Témoignage 342 - Muriel S - Traverser la culpabilité colossale qui me rongeait

 

Témoignage reçu suite à la Question 126 - Omayo - L'inflammation : résistance intérieure ?

 

Bonjour Omayo,


Ta question m'a ramenée à un vécu pas très lointain dont j'avais témoigné ("Cela en vaut véritablement la peine"). Pendant toute la période où j'ai résisté à ce qui remontait en moi, donc pendant plus de 7 mois, j'ai vécu plusieurs désordres physiques que j'avais mis sur le compte d'un virus, de l'automne, puis de l'hiver, de la crise que nous traversions Georges et moi.
J'avais tous les jours des selles liquides, sans douleurs abdominales, et quels que soient les aliments ingérés. Au bout de quelques semaines j'ai entamé une cure de charbon végétal en me disant que s'il y avait un virus, le charbon finirait par le déloger. La seule chose qui a changé c'est la couleur... j'avais des selles liquides noires c'est tout !


A la même période j'ai ressenti une masse compacte au niveau du foie, pas d'excroissance, pas de douleur non plus, mais une gêne permanente. Ce n'est pas que je ne savais pas ce qu'il se passait. Je voyais de loin des mémoires de bourreaux remonter mais je n'en voulais pas, donc je résistais de toute mes forces. Et puis au printemps j'ai eu un rhume "épais" on va dire (je mouchais "jaune") qui a duré plus d'un mois, avec des courbatures, de la fatigue et de temps en temps le soir des pointes de fièvre qui disparaissaient le lendemain matin.


Le lâcher prise s'est effectué en deux temps, un déversement de larmes quand j'ai accepté de "voir" l'ensemble des indices, et, quelques jours plus tard, une journée inconfortable au possible quand j'ai décidé de tout écrire, ou plutôt re-écrire dans l'ordre. Ça m'a pris la journée, avec son lot de larmes, de colère, de rébellion (mon ordi a eu beaucoup de chance de ne pas rencontrer le carrelage ou un mur !). Le soir j'étais KO mais légère.


A partir de ce jour, les désordres que j'ai évoqué ont disparu. Du jour au lendemain, mes selles sont redevenues normales, et au bout de deux jours je ne ressentais plus de masse au foie, et plus de rhume. Ce que j'ai compris c'est qu'il me fallait traverser la culpabilité colossale qui me rongeait, et tant que je freinais, me rebellais, avais peur, mon corps en faisait les frais.
Et c'est, si j'ai bien compris ce que veut dire le réseau Léo quand il te répond:


"Autrement dit, l'inflammation est due à la résistance des programmes SDS (peur, incertitude, rébellion...) qui luttent pour leur survie. C'est pourquoi lorsqu'il y a lâcher prise (exprimées par des fatigues intenses), il n'y a plus de lutte intérieure (le fameux point zéro). Il en découle alors automatiquement une transformation génétique puisqu'il y a acceptation puis intégration des nouveaux codes génétiques. "


Et pour conclure, j'ai commencé à prendre de l'iode seulement depuis trois semaines, et à défaut de silice pour le moment, Georges et moi buvons de l'eau argileuse (argile Montmorillonite, la plus chargée en silice), je la filtre avec des filtres à café non blanchis au chlore, donc ça ressemble à de l'eau « boueuse » mais très bonne à boire. J’apprivoise doucement les peurs du prédateur. Avant j'avais carrément des attaques de panique chaque fois que j'étais sur le point de commander l'iode, j'allais détester le goût, avoir des symptômes de ceci et de cela, tomber dans les pommes... et autres cris d'alerte du prédateur et des alters. Donc je remettais à plus tard, j'y pensais et « j'oubliais »... pendant plus de deux ans...


Aujourd'hui j'en prends très progressivement, le goût ne me gêne pas, je ne suis tombée ni dans les choux, ni dans les pommes. Les deux premiers jours par contre j'ai été d'une humeur massacrante avec tout le monde dès le matin sans aucune raison extérieure, c'est Georges qui a mis le doigt dessus et m'a aidée à faire le lien. Lui n'a pas encore envie de s'y mettre pour l'instant, ok .


Je ne sais pas si c'est lié à l'iode mais nous avons vécu récemment ce que j'ai clairement identifié comme une attaque transdimentionnelle contre le binôme Georges-Muriel qui est passée par des circonstances dans la vie de Léo, et m'a incitée sur-le-champ à court circuiter l'alter maman-poule dans tous ses états (la faille de l'attachement parents/enfant).

 

Et je me suis observée traverser tout cela avec un recul et un calme qui m'a épaté après coup, en pouvant expliquer à Léo ce qu'étaient la prédation et les portails organiques, et à Georges ce que j'avais compris de cette attaque sans frémir ni pleurer sur des projections de peurs ( "et si ceci, et si cela").

Voilà, je ne sais pas si tout ce que je viens d'écrire te parlera.

Bonne traversée de tout ce que tu as à expérimenter. Et bonne quête à tous.
Muriel S

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