Témoignage 383 - Camille / Aenisuroma - Attendre et se prendre la vague ou s'élancer pour profiter de son énergie ?

 

Dans mon précédent texte, j’évoquais le rôle de guide/réveil joué par mon dos, la mise en évidence d’une opposition en moi à la libération, à priori issue d’un blocage du côté féminin / russe, avec rigidité et contrôle, le côté gauche devenant mon bourreau en quelque sorte. Également la mise en évidence de mémoires d’abus et dissociation / altération de la mémoire, et la nécessité de se reconnecter avec ses alters.

Mon récit reprend « bêtement », pourrait-on dire, quelques jours après la finalisation du précédent texte (problème d'alignement/en décalage). Ce récit suit de fait ici un fil strictement chronologique, sans autre fil conducteur. Il m’est utile ainsi, au moins personnellement ; j’espère néanmoins qu’il servira à d’autres.

 

12/09/2018

Une pancarte à l’entrée d’une pharmacie retient mon attention. Il y est écrit cette phrase assez connue : « Faites en sorte que le rêve dévore votre vie avant que la vie ne dévore votre rêve ». Plutôt incongru a priori pour une entrée de pharmacie, mais qui eut le mérite de m’évoquer deux filles/femmes que j’ai connues, la première, très intellectuelle, qui m’avait indiqué particulièrement aimer cette phrase, tandis que la seconde, beaucoup plus portée sur l’émotionnel (et qui est celle avec qui j’ai vécu une étrange histoire ; évoquée dans mon précédent texte), trouvait particulièrement violent. Deux fonctionnement opposés, deux ressentis aux antipodes ; avec néanmoins comme constat central, que cette phrase suggère que, quoi qu’il arrive, une part de nous se fera dévorer. Et puis après tout, pourquoi rêver et ne pas vivre aussi ? Les deux ne sont pas antinomiques dans la description du monde de Castaneda, où l’art de rêver y trouve une place de 1er choix.

 

Ces notes datent d’il y a plus d’un mois, mais alors que je les reportais au propre hier, ce midi je vois en visionnant la 1ère vidéo de l’Ecoleo qu’un des graffitis qu’on peut apercevoir se trouve être « Rêve ta vie et vie ton rêve » ; confirmant ainsi l’inutilité de l’opposition de ceux deux postures, et l’intérêt de leur insertion dans une boucle sans fin.

 

Plus tard dans la journée du 12/09, en descendant des escaliers, je marche par inadvertance sur un lézard qui se dérobe sous mon pied droit. Est-ce une alerte de plus sur un manque de vigilance et le fait que seul l’intellectuel me permet actuellement de détecter la prédation ? Il semble y avoir nécessité de développer l’intuition et l’attention vigilante.

 

14/09/2018

Le voyant « clé à molette » de la voiture s’est allumé hier, avec le message suivant : « injection à contrôler ». Y a-t-il un problème d’alimentation ou de circulation de l’énergie ? Quoi qu’il en soit, la voiture fonctionne en mode dégradé avec une nette perte de puissance.

Cet incident nous incite à rester au pays basque quelques jours de plus… peut-être quelque chose de non résolu ? Amatxi (grand-mère en basque), la dame âgée qui tient le studio que nous louons m’évoque ma grand-mère russe, tandis que sa belle-fille m’évoque une amie qui se nomme Amélie, et la petite fille prénommée Amaya se trouve être naturellement proche de notre fille, qui la reconnait sur de vieilles photos où elle était enfant, alors qu’elle n’a vu cette jeune femme qu’1 ou 2 fois maximum. Beaucoup de « Am » (âme ?) en tous cas, avec ces personnes a priori fortement ancrées dans le monde rationnel.

 

Mais revenons à la voiture… de fil en aiguille, et de garage débordé en garage plein, j’aboutis au « garage Atlantique »… lien avec les prénoms atlantes type Emilie/amélie/amaya ? A noter aussi que, d’une part, la veille je survolais des posts sur le forum des Cassiopeens concernant Atlantis, les Bermudes et l’Antarctique, d’autre part, notre fille s’est récemment mise à « collectionner » les pierres qu’elle trouve par terre => reconnexion à des mémoires atlantes ? Quoi qu’il en soit, le garagiste pense au premier abord à un carburant de mauvaise qualité, un fond de cuve peut-être, qui bouche le système d’injection, et pas forcément un injecteur d’ailleurs. Sur ses conseils, je me procure un nettoyant injecteur, toxique à souhait, pour nettoyer ça, pour dissoudre et lubrifier. Ai-je des canaux énergétiques obstrués par des déchets qui s’y sont accumulés ? Faut-il lubrifier, c’est-à-dire pleurer ?

 

La nuit suivante, je rêve que je pleure face au désarroi d’un collègue qui allait perdre son enfant atteint d’un cancer dès la naissance (dans le rêve). Le traitement était inefficace et des métastases apparaissaient. J’avais la volonté dans le rêve de me détacher de ça, mais l’empathie a été trop forte et m’a fait pleurer. Peut-être aussi car l’enfant s’appelait Noah…perte du guide et sauveur ? Une opportunité de survie qui s’échappe ?

 

Le midi, l’éclairage de la hotte aspiratrice saute lorsque je l’allume… une surtension ? une énergie soudainement libérée ? Avec pour résultat d’assombrir la zone des plaques de cuisson… la surveillance de la nourriture ne serait pas si importante… du moins pas si la distribution de l’énergie se fait mal ? De fait, comme lu la veille sur le site des Cassiopéens, une voiture avec le plein d’essence ne sert à rien si on ne la démarre pas et ne la fait pas rouler. Je comprends qu’il devient donc vital de désobstruer certains canaux, a priori par les larmes… du moins celles-ci semblent pouvoir aider à y parvenir. Notre fille me le met d’ailleurs sous les yeux car elle pleure beaucoup, sans forte raison, depuis quelques jours. Autres indices : la veille, je rêvais m’observer dans un miroir étant une fille, comme si mon côté féminin cherchait à s’exprimer ; et au matin, j’avais ressenti une forte sensation de froid, indiquant une énergie qui ne circulait pas.

 

15/09/18

Nous avons droit à un tour gratuit en chaloupe biscayenne au départ de St-Jean-de-Luz, suite au désistement de deux personnes et à notre présence fortuite au lieu d’embarquement. La chaloupe emprunte le chenal d’accès au port. Les canaux se débouchent-ils ? De fait, pas de signal « défaut d’injection » aujourd’hui. Néanmoins, une prune suite à un stationnement en dehors de l’espace balisé nous rappelle au fait qu’il y a toujours des règles à respecter tant qu’on reste dans ce monde 3D SDS.

 

Ces réflexions me rappellent de fil en aiguille au fait que mon « 1er amour de vacances », survenu au bon moment, à l’adolescence, pour me rassurer sur ma valeur, s’appelait K. Engel, un Ange donc ; habitant au 7 d’une rue d’une ville dont certaines parties du nom pourraient vouloir signifier « haie de tiges » ou « refuge » ou « vieilles sorcières ». Elle m’avait effectivement comme ensorcelé.

 

16-17/09/18

Un moustique et deux limaces viennent nous rendre visite dans la nuit (les limaces étant vues une fois réveillé par le moustique), tandis qu’une araignée morte est retrouvée sur le pas de la porte.

Une recherche sur internet me renvoie les informations suivantes :

 

• le moustique « symbolise l’agressivité et cherche obstinément à violer la vie intime de sa victime et se nourrit de son sang ». Notons par ailleurs que ce sont les femelles qui viennent se nourrir de notre sang/énergie.

 

• La limace serait symbole de la désinvolture vulnérable, du refus de transiger sur son mode d’être, d’un mépris des biens matériels, d’un nomadisme décomplexé, d’une vie en marge de la frénésie capitaliste […]. La limace est précaire et disponible, réceptive-passive.

 

• L’araignée représente la connaissance, la manière de transmettre la connaissance, et la femme […] L’araignée est également un symbole de l’initiation qui nous emmène vers le retour au divin en nous. Symbole des possibilités infinies de la création ; ses huit pattes représentent les 4 vents du changement et les 4 directions de la Roue de la Médecine. De manière plus générale, l’araignée est associée à des significations symboliques qui combinent l’ombre et la lumière. Enfin, chez les peuples altaïques d’Asie centrale et de Sibérie, notamment, l’araignée représente l’âme libérée du corps => est-ce la mort dans l’âme, si l’araignée est retrouvée morte ? L’araignée serait aussi associée aux cycles, au passage du temps et à l’évolution => fin d’un cycle ?

 

Le moustique est agressif et prend de notre énergie, mais finalement c’est cette part féminine, pas la plus agréable, qui permet aussi de nous réveiller et nous inviter à nous mettre à nu et évoluer plus dans le présent que dans des projections ou des souvenirs. Accepter d’évoluer vers un mode de vie qui répugne à beaucoup, qui parait contre nature, serait indispensable pour changer de cycle et libérer l’âme.

 

27/09/18

Quelques jours plus tard, sur le retour vers Montpellier, le signal « injection » s’étant rallumé, nous emmenons la voiture pour un diagnostic de la voiture. La vanne EGR, qui permet de brûler une partie des gaz d’échappement, pourrait être bloquée car encrassée ou défectueuse. Cet encrassage fait écho au commentaire reçu suite à mon 1er texte, et qui évoquait la possibilité d’un « foie encrassé ». Aurais-je vraiment une partie de mon corps qui serait encrassée et donc à l’origine d’une parte de capacités et d’énergie ? Je remarque que foie est orthographié « foi » dans le commentaire… faut-il y voir un problème de conviction ?

 

Quoi qu’il en soit, ces réparations, ajoutées à la prune reçue, et au fait que nous décidons de louer une voiture pour rejoindre des amis que nous avions prévu de voir de longue date, mettent bien en évidence un gaspi d’énergie, qui me vide littéralement. Je suis un peu perplexe, sonné ; sentiment que quelque chose ne tourne pas rond. D’autant que cela arrive le jour où je m’étais alloué une journée dédiée à reprendre posément mes notes et creuser les sujets qui commencent à être mis à jour. Et puis il y a ce satané frigo qui de plus en plus régulièrement n’arrive plus à évacuer l’eau de dégivrage, qui s’accumule en gelant et bouche l’évacuation… une forme d’encrassage encore…

Mes pensées reviennent à ce commentaire parlant de dos encrassé et d’addictions, au chocolat notamment, en lien notamment à un possible manque d’affection… une addiction qui encrasse ? Nécessité de mettre à jour, de mettre en évidence ces addictions et de s’en défaire, car sinon il y a trop de perte d’énergie ? L’addiction est de fait une forme d’attachement.

Enfin, encrassement et le fait que quelque chose ne semble pas tourner rond me rappellent au solex que j’avais chez mon père, et dont il fallait parfois nettoyer le gicleur lorsqu’il se bouchait… et solex me rappelle au silex, donc silicium => nouvelle cure à entreprendre ?

 

28/09/2018

Le rêve de la nuit se passait en temps de guerre. Je suis dans le camp qui perd. Je suis en fuite, traqué, et passe une première fois au Canada en nageant en mer je crois. Une seconde fois, je fuis par la terre, en me cachant et tuant même quelques fois des personnes qui elles-mêmes voulaient me tuer. La technologie ambiante était à la fois vieillote et futuriste… une dimension parallèle ? Il y avait en tous cas une atmosphère de fin de civilisation, avec une élite ayant toujours de gros moyens, et une masse apeurée. La guerre était entre deux entités proches d’une situation USA vs Allemagne, et j’étais je crois côté allemand, du moins ce qui s’en apparentait. Et l’histoire du vaincu, comme souvent, était vite déformée. […]

 

21/10/2018

Le problème de distribution de l’énergie (injection), qui se fait sentir depuis maintenant plusieurs jours/semaines pourrait en fait être plus proche d’un problème de connexion : l’injection de la voiture se ferait finalement mal, notamment à cause de connecteurs encrassés. A cela s’ajoutent les lampes des wc qui grésillent, tant à la location au pays basque que chez nous de retour à Montpellier (quelque chose en lien avec des choses/émotions à évacuer ?), une perte de cheveux qui semble s’accélérer (les cheveux représentant une connexion à l’invisible), et une perte de réseau internet de quelques jours en changeant d’opérateur mobile. Tout cela est-il bien là pour mettre en avant le défaut de reconnexion à mon Soi supérieur et/ou à des alters ?

 

Ma sœur est par ailleurs dans une situation où elle a du mal à joindre les deux bouts… miroir de ce problème de connexion ? Peu de temps après avoir noté ça, je m’entends dire à quelqu’un au boulot que « mes neurones n’étaient pas encore tous reconnectés suite aux vacances »… et un de mes lacets de chaussure s’est rompu peu de temps après sur une zone déjà raboutée… perte de connexion à nouveau… bon, je raboute à nouveau… Indices pour montrer qu’il faut que je persévère à chercher une reconnexion à mon ange et/ou alters ?

Le 17/10, un mail reçu tend à confirmer cette dernière hypothèse. Je reçois « par erreur » un mail de relance pour un retard à la restitution de médias que j’aurais empruntés. Ce n’est pas le premier mail, et j’avais déjà expliqué que ce n’était pas moi qui les avait empruntés. L’affaire était entendue, mais apparemment la personne concernée n’avait toujours pas restitué les médias, 3 BD. Je supprime donc machinalement le mail, quand une intuition me pousse à le récupérer. Je prends alors le temps de lire les titres concernés. Une des BD est intitulée « Aâma », et les deux autres sont les deux premiers épisodes d’une série intitulée « Klaw », parlant d’un garçon prénommé « Ange », qui se découvre avoir une entité Tigre en lui… ces deux tomes s’intitulant par ailleurs « Eveil » et « Tabula rasa »… bref un petit (r)appel/réveil au fait de se remettre au travail (de restitution/récapitulation notamment) difficilement plus explicite.

 

Aujourd’hui, après avoir démarré un travail de récapitulation, je change de fréquence sur la radio de la cuisine, depuis 2 ans bloquée sur nova, et tombe sur la chanson « je rêvais d’un nouveau monde / d’une autre Terre » de Téléphone… et moins de 30min plus tard, je rechange de fréquence vers le haut, et rebelotte la même chanson qui passe… message reçu, il est important de s’atteler à changer de fréquence et rêver la nouvelle Terre.

Mon ventre réagit beaucoup aujourd’hui alors que je me remets à l’écriture… il y a des choses qui doivent être évacuées a priori.

 

Cette nuit j’ai rêvé de mon grand-père polonais, théoriquement encore vivant, mais dont nous n’avons plus de nouvelles, qui m’apparaissait franchement plus jeune, avec plus de cheveux, semblant zen, et de visage différent (mais c’était bien son énergie il m’a semblé), vivant dans un lieu reculé et très vert des Pyrénées, près de la frontière espagnole, avec ma grand-mère qui, elle, est décédée, et n’apparaissait pas dans le rêve (mais était par-là). Le lieu était très calme et verdoyant (beaucoup de végétation assez haute).

Il mange des myrtilles et me dit que ça se prononce morango ou un truc comme ça (que je découvre signifier Fraise en portugais… une baie en tous cas). J'explique tant bien que mal qu'on a pu en trouver plein à la montagne aussi, dans les Pyrénées le mois dernier. Ils ont une petite plate-bande avec plein de plantes grimpantes et qui font des baies diverses, dont des myrtilles et framboises. Il boit une bière et m’en propose une, que je décline.

Il me montre aussi des affaires de camping ou pêche qu’il a dans sa voiture, ainsi qu’un sabre télescopique/rétractable, en m’expliquant que je peux venir autant que je veux, et pourrai apprendre à manier le sabre. Je pense à ce moment (dans le rêve) que j’ai aussi retrouvé il y a peu un sabre dans son fourreau, chez moi. Néanmoins ça fait un peu loin de Montpellier (pour venir s’entrainer) et je lui parle des problèmes de la voiture. Pour lui c’est normal vu l’âge et le kilométrage de la voiture.

 

Au réveil, c’est surtout l’histoire du fourreau qui m’a interpellé, car le nom de famille de mon côté polonais signifie en quelque sorte « celui qui manie le sabre », tandis que du côté russe, de ma grand-mère qui ne se montrait pas, cela serait plutôt « celui qui raisonne » ou le « sage ».

Peut-être faut-il y voir une nécessité de laisser un peu de côté le mental, et de se consacrer plus avant à un apprentissage pour être plus incisif et séparer le vrai du faux, ou se défaire de liens / canaux de prédation qu’il faut désormais trancher pour s’ancrer et s’orienter vers les Pyrénées.

 

J’avoue avoir été assez étonné de cette intervention dans mon rêve dans la mesure où ce gd père ne se manifeste plus depuis plusieurs années, ayant développé une sorte de paranoïa vis-à-vis de sa famille, pensant que tout le monde en veut après son argent. Par ailleurs, après question à ma mère, il se trouve qu’elle aussi, a vu son père et sa mère dans son rêve, cette même nuit, tous deux plus jeunes et attendant en bas de son immeuble. Il s’est donc passé qq chose de notable.

A noter aussi que si je suis capable de m’exprimer en polonais, ce n’est pas le cas pour le russe. Est-ce pour cette raison que c’est le sabre qui est apparu ? Quoi qu’il en soit, l’envie récurrente d’apprendre le russe est de plus en plus présente.

 

Dans la journée, je repense à la perte de cheveux (et à la chevelure de mon grand-père dans le rêve). Le dictionnaire de J. Martel parle de perte d’énergie, de pouvoir, et de balance orientée vers le rationnel plutôt que le spirituel, d’éloignement du divin en moi. A y réfléchir, il me semble que beaucoup de personnes bercées dans le spirituel finissent chauves malgré tout, et inversement certaines personnes très matérialistes conservent une chevelure pleine de vitalité. Alors que penser ? Que les apparences sont trompeuses ? Il est vrai toutefois que les femmes sont rarement chauves. Il y aurait donc un besoin de reconnexion à mon féminin qui s’exprime de nouveau, cette fois par mes cheveux. OK, mais que dois-je faire ? J’accepte sincèrement de me laisser aller à moins de contrôle et plus d’attention sur mes ressentis et mon émotionnel ; mais je ne sais pas s’il suffit de l’accepter et/ou de l’écrire. Je l’espère, car s’il y a bien qq chose que je préfèrerais, c’est la liberté.

 

27/10/2018

Dernièrement j’ai surtout passé du temps à dresser une liste de noms des personnes rencontrées, comme le recommande Don Juan Matus pour entamer le travail de récapitulation. Même si cela semble important, il me semble que mon esprit était content de trouver une excuse une fois de plus (une « bonne » en plus cette fois) pour ne pas plonger dans le lac intérieur, qui semble si sombre et froid tant qu’on ne s’y met pas franchement. Résultat, de nouveau une sensation bizarre dans le bas du dos, fesse droite exactement, comme un bleu sans m’être cogné. La sensation apparue en début de semaine, perdure et se développe un peu dans les jours qui suivent. Jusqu’à redisparaitre aujourd’hui alors que je m’étais remis à analyser le jeu de piste qui doit me mener à une reconnexion avec moi-même.

Ça a le mérite d’être encourageant, bien qu’un peu affolant… Mais est-ce que cette dernière qualification (affolant) ne mettrait pas justement en évidence ce(tte) « foi encrassé(e) » concernant notre pouvoir de compréhension et connexion à des dimensions et densités ne fonctionnant pas aussi linéairement que le monde 3D SDS que nous percevons ?

A noter également qu’en faisant les courses, je suis tombé sur un sachet de moringa en poudre. Je ne connaissais pas, mais l’ai acheté, car peut-être n’était-ce pas « morango » mais bien « moringa » dans mon rêve… d’autant que le moringa semble être une plante assez haute, à l’instar de ce que je percevais de l’environnement de mon rêve. Par ailleurs, cette plante porte aussi le nom de néverdier en français, qui viendrait de « never die » en anglais, signifiant « ne meurt jamais », venant de la capacité de cette plante à reverdir dès les premières pluies.

 

29/10/2018

Problème d’installation d’un logiciel au boulot. Ce logiciel sous licence fonctionne avec une clé usb, qui ne parvient pas, cependant, à être reconnue par mon PC. Cette clé, utilisant un système dit « Sentinel », est là mais n’est pas détectée, et n’arrive donc pas à être utilisée. Système sentinel => problème de vigilance / manque d’observation ? Les interventions répétées d’un spécialiste m’empêchent par ailleurs d’avancer sur d’autres sujets, sur mes projets en cours ; il s’agit d’un point d’attention important. On me dit qu’il pourrait y avoir un problème de driver => un problème de guide qui ne parvient pas à communiquer avec le nouveau système d’exploitation du PC ? Une adaptation au changement à entreprendre/poursuivre en maintenant un état de vigilance / d’attention suffisant.

 

30/10/2018

Rêve de fin du monde, à « l’abri » dans une maison, attendant résignés l’arrivée d’un mur d’eau gigantesque qu’on voit avancer au loin. Il ne semblait pas y avoir grand-chose à faire d’autre que d’attendre, et espérer bénéficier de remous inattendus qui viendraient nous garder la tête hors de l’eau après le choc (onde de choc ?). Une autre partie du rêve, peut-être après l’arrivée de l’onde, se situait sur un plateau en altitude, très vert au sol, sur lequel se détendaient de nombreux êtres plutôt verts avec des crânes qui semblent partiellement ouverts, en tous cas pas sphériques… des alters à rencontrer ou en passe de fusionner au passage de l’onde ?

 

31/10/2018

Je commence à visionner aujourd’hui le 2nd épisode des Léo dans la forêt du Rialsesse. Un des thèmes est la psychopathie et le fait que nous ayons forcément ça en nous, de manière plus ou moins prononcée. Hors hier et aujourd’hui encore, je me vois reproché par ma conjointe de ne pas assez tenir compte de ses idées, de ses envies, de ses arguments, lorsqu’un changement venant d’elle pourrait être entrepris. Une forme d’égoïsme ? Un manque d’empathie possible aussi. Ma part psychopathe qui remonte du fait d’un contrôle trop accentué des émotions qui circulent ? Ce contrôle peut donner l’impression d’une perte de spontanéité et de joie de vivre, et tend à s’imposer à l’entourage pour éviter des changements non désirés. Je me ferme de fait à des expériences de changement potentiels, susceptibles de m’aider à avancer, susceptibles de m’apprendre à lever la tête, regarder autour de moi, et me lancer pour prendre la vague, en profitant de son énergie, plutôt que d’attendre résigné que le mur avance en espérant juste y réchapper par un bon positionnement statique, et être catapulté au meilleur endroit possible.

 

01/11/2018

Pas de souvenirs bien précis du rêve de la nuit, à part qu’il y avait une histoire de tests/examens à passer. Dans la matinée, je me rappelle que 2-3 jours plus tôt, la douille de sécurité de mon opinel s’est brisée en 2 sans vraiment crier gare. Outre le fait que je ne pensais pas que cela puisse arriver, cela me renvoie à quelque chose qui me pousse à évoluer avec moins de sécurité. Après tout, la connaissance protège (j’allais écrire « parait-il »... signe d’un manque de « foi » à nouveau ?).

Encore faut-il rester vigilant… car à peine quelques heures après, me voilà à me couper le doigt (l’index gauche) en lavant ce couteau qui se replie sous le poids de l’éponge… Ceux qui font de l’escalade en libre intégral ont généralement grimpé assuré au préalable, pour acquérir une confiance et développer une vigilance de tous les instants, avant d’oser se lancer sans sécurité à l’assaut des parois vertigineuses. Il est urgent de ne pas se précipiter (dans le vide ?) ! Ce rappel à la vigilance fait par ailleurs écho au problème informatique rencontré 3 jours plus tôt.

Outre le fait que c’est de nouveau le côté gauche qui souffre, qui est atteint, l’index est par ailleurs relié à des peurs ou à ma personnalité (ego) ou à mon odorat, d’après le grand dictionnaire des maladies. Avec en guise de conclusion une invitation de plus, s’il en fallait (apparemment il en faut plusieurs pour que je l’intègre), d’accepter les différentes émotions qui m’habitent.

 

"L’index est le doigt du jugement et de la connaissance et correspond à l’odorat. Il représente l’ego sous tous ces aspects : autorité, orgueil, suffisance... Dans mes comportements non verbaux, lorsque j’active mon index en le pointant souvent, lorsque je montre « le doigt » ou « du doigt », cela indique un rejet d'autorité, qu’elle soit parentale ou autre. J’essaie d’exprimer l’autorité de façon « réactive », c’est-à-dire en réaction avec les différentes formes d’autorité présentes. Ma peur de l’autorité peut même me causer des troubles de digestion. J’ai peur d’être pris au piège, de ne pas être reconnu à ma juste valeur. J’ai peur de l’autorité et je n’accepte ↓♥ pas qu’elle soit présente dans ma vie. Je veux faire valoir mon point de vue à tout prix ! Lorsque j’utilise mon index pour imposer mes idées d’une manière assez autoritaire, c’est ma façon d’affirmer mon « pouvoir personnel » et cacher mon sentiment d’impuissance. Je prends conscience que souvent, ce sont mes peurs qui me font agir de la sorte. J’ai une grande sensibilité émotionnelle et j’ai besoin de me sentir en sécurité dans la vie. J’ai peur du jugement des autres, qu’ils reconsidèrent leur relation avec moi, soit d’amitié, d’affaire soit amoureuse. Je réalise que d’accuser l’autre ou vouloir avoir raison pour un tout ou un rien ne mène nulle part. Je conserve mes énergies pour les choses importantes. Est-ce l’autorité qui me dérange vraiment ? Il s’agit peut-être d’un sentiment d’impuissance ou d’insécurité remontant à mon enfance par rapport à l’autorité parentale. Si je me dévalorise, je peux avoir l’impression que les autres m’ignorent ou qu’ils veulent me dominer. J’aimerais donc occuper la première place mais ce n’est pas le cas. Je suis désappointé par moi mais par les autres aussi. Une fracture à l’index m’indique que je me cramponne trop à certaines personnes ou situations : si je ne suis plus capable de me contrôler, que risque-t-il d’arriver ? Je suis anxieux, paniqué même car au lieu d’utiliser mon vrai pouvoir intérieur, je préfère utiliser d’autres astuces pour m’amener à avoir ce que je veux. À partir de maintenant, j’accepte ↓♥ les formes d’autorité qui me dérangent en sachant qu’elles sont là pour me faire évoluer positivement. Au lieu de vivre de la frustration par rapport à cette autorité, je cherche mon vrai pouvoir intérieur. Au lieu de vivre dans ma tête, J’accepte ↓♥ de vivre dans mon coeur♥, acceptant ↓♥ les différentes émotions qui m’habitent. J’ouvre mon esprit et, au lieu de pointer du doigt les autres, j’ose me regarder dans le miroir et me prendre en mains."

 

04/11/18

Cette nuit, Jenaël était dans mon rêve, dans une pièce assez sombre. Je dois faire une sorte de soin qui ressemble à une échographie sur le ventre d’une femme d’environ 50 ans (je mets une sorte de gel et passe ensuite un appareil que je sais émettre des ultrasons. Il ne s’agit pas, cependant, de sonder son ventre mais d’induire une certaine réaction avec le gel). Je ne suis pas agile à faire ça ; c’est la première fois. Vers la fin, Jenael me dit de m’informer sur les Cathares. Au réveil, ce point me rappelle le fait d’avoir entendu récemment, dans un magasin, quelqu’un demander où trouver des pots en verre du type « Le Parfait ». Ce terme, faisant référence aux Cathares, m’avait déjà interpellé. Il y a peut-être quelque chose à creuser en lien avec des soins Cathares.

 

07/11/18

Un rêve assez étrange cette nuit, avec des notions de transferts entre dimensions, avec notamment un objet dont le nom est proche de « bobine de cantefrerie », qui permettait de faire le lien entre 2 dimensions (ou densités ?) si on restait positionné assez longtemps dessus. L’objet était orange, fin sur la tranche (disons une trentaine de centimètres) et assez grand en hauteur et largeur, environ une taille humaine ou un peu moins, ce qui permettait de monter dessus si besoin. L’objet avait une apparence un peu « virtuelle », un peu lumineuse mais solide (un peu comme les bolides dans le film Tron). J’ai un peu cherché ce que pouvait évoquer ce terme de cantefrerie, mais n’ai rien trouvé pour le moment ; cela viendra peut-être plus tard.

 

14/11/18

Dans mon rêve, j’écoutais une conversation chez un couple d’ami des parents d’une connaissance. Le mari de ce couple pose soudain le mot SDS dans une phrase. Je lui demande ce qu’il entend par là, et il précise Service De Soi.

Je vais un peu plus loin dans l’échange et comprends qu’ils sont dans le réseau Léo. Une réunion est organisée un peu plus tard, et je vois arriver leur fils, venu par curiosité ; il s’agit d’Arnaud S. J’explique que je suis étonné car je lui avais parlé de mon alimentation et il n’avait pas dit connaître d’autres personnes suivant ce type de régime, alors que ses parents suivent un régime cétogène. Je précise que ce sont les premières personnes que je rencontre qui suivent cette alimentation, et le dis à Anne M. qui est là, pour dire qu’il y a bien d’autres gens qui suivent ça.

Il y pas mal de monde à cette réunion, dont Sand et Jenael. On est à l’extérieur. Je suis assis à un moment à côté de Sand et, avec le brouhaha ambiant, on n’entend pas très bien Jenael qui parle à des personnes placées devant lui. Sand me dit que c’est parce qu’ils ont commencé à migrer (elle et Jenael). J’indique pour plaisanter qu’en ce qui me concerne c’est ma mère qui l’a fait pour moi en venant en France. Je dois réexpliquer, pour qu’elle comprenne qu’il s’agissait d’une plaisanterie, que j’avais bien compris le sens de ce qu’elle avait dit. Je la sens assez proche de moi, ce qui me gêne un peu. On décide finalement de revenir à l’intérieur de la maison pour que tout le monde s’entende mieux.

Je me retrouve encore à l’extérieur avec un couteau à la main, assez gros, a priori pour cuisiner (peut-être lié à la lecture la veille d’un « fait divers » concernant un jeune poignardé en ville).

Je vais pour discuter avec Arnaud S. mais il est un peu fuyant et se mélange un peu (physiquement) avec Stéphane B., les deux étant grands, blonds, au caractère d’habitude très assuré, même si aucun ne semblait à l’aise dans le rêve. A l’intérieur je cherche à aller aux WC (comme souvent), sauf que la cuvette est cassée en partie, ce qui complique un peu mon installation (pas à l’aise pour évacuer ?).

Le couple avait la cinquantaine, mais je ne les connais pas a priori. Lui devait faire environ 1.75/1.80m, les cheveux mi long grisonnant, et en bonne forme, souple. Peu de souvenirs de la femme, mais a priori cheveux plutôt courts je crois, bruns/roux je pense, et mince.

 

L’apparition d’un couteau dans le rêve, en dehors du fait qu’elle a pu être inspirée par un fait divers, m’indique qu’il y a certainement quelque chose à trancher, et me rappelle à mon dos. De fait, j’ai pendant longtemps ressenti des sortes de pulsions meurtrières, lorsque parfois je me trouvais à tenir un couteau à la main avec quelqu’un me tournant le dos (enfant ou adulte). Et outre le fait que j’ai plusieurs fois été poignardé en rêve dans le dos, ou coupé en deux par un ascenseur, en Inde il y a 3 ans, une magnétiseuse m’a dit ressentir comme un coup de poignard en passant une 1ère fois sa main au milieu de mon dos. Ces pulsions, contrôlables mais très dérangeantes, ont fini par disparaitre en les acceptant comme une possible part sombre de mon être, un alter blessé et vengeur qui souhaitait certainement être entendu et compris.

 

A noter que les derniers passages relatent essentiellement des rêves. Je traverse ces derniers temps une période où il m’est plus difficile de me poser et observer ce qu’il se passe en journée/veille. En s’intensifiant ces derniers temps, les rêves, par un étrange mécanisme, semblent me servir de réveil au fait qu’on est « que » en route vers la suite, et qu’il s’agit aussi de ne pas s’endormir dans le train.

 

 

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    marieodilecolombe@tlive.fr (vendredi, 30 novembre 2018 09:14)

    Bonjour Camille et merci pour ce beau témoignage qui m'a fait pointer du doigt (!) mon problème avec l'autorité. Ta bobine de cantrerie m'a fait penser à une confrérie qui chante...
    Bonjour à tous les Léos et bonne route à nous.