Témoignage 321 - Johannes - Les effets du sucre

 

Les sucres désignent dans ce texte tous les glucides (simples et complexes), sauf les fibres.

Hormis les effets dus aux excès de consommation de sucre qui provoquent du stress oxydatif (excès de radicaux libres), le mécanisme de la glycation, celui de l’inflammation, du vieillissement, de la résistance à l’insuline, bref des effets potentiellement pathologiques en général, il y a autre chose dont peu de personne ne parle à ma connaissance et qui est pourtant tout autant intéressant.

Il s’agit de son effet sur la conscience.

 

On sait que les sucres ont une action antalgique et narcotique. D’ailleurs, lorsque je ressens un inconfort, ou un p’tit coup de déprime, j’ai tendance à chercher à le camoufler en consommant du sucre.  Ne donne-t-on pas parfois, au sommet de la manipulation, un « petit sirop » à l’enfant que l’on s’apprête à vacciner pour « adoucir » sa douleur ?

 

Le sucre réduit donc la perception sensorielle et amoindrit notre vivacité d’esprit. Cela a des conséquences. Voici un extrait du discours sur la programmation mental de Dr. D.C. Hammond donnée en 1992. 

 

« Il peut y avoir une isolation sensorielle, dont nous savons qu’elle accroît la suggestibilité chez tout le monde. » 

 

Le sucre a pour effet de nous rendre plus facilement manipulables. 

 

D’autre part, le sucre est très addictif. Il a un effet très puissant à ne pas sous-estimer ! En ce sens, il est carrément comparé à de la cocaïne ! Notre société semble être accro aux sucres. 

 

Et nos petits enfants seraient-ils déjà drogués ? Observons-les. Et observons-nous lorsque nous débutons un régime cétogène ! De vrais symptômes de manque apparaissent. 

 

Hormis ces effets, nous savons que lorsque le sucre entre dans l’organisme, le pancréas excrète aussitôt de l’insuline. Et quelle est le rôle de l’insuline ?

« Outre le signal de faire pénétrer le sucre dans les cellules, son rôle est de contrôler le stockage de nutriment pour permettre à l’organisme de faire des réserves pendant les périodes d’abondance et les utiliser pendant les périodes de privation. 

 

Et quand l’organisme perçoit que la nourriture est abondante, l’insuline portera le message de reproduction et de stimulation de tous les processus liés à la création d’une nouvelle vie. Inversement, en période de restriction, les mécanismes de protection et de régénération sont activés. » Extrait de la traduction de l’ouvrage du Dr Mercola  (voir Résumé et traduction du livre « Fat For Fuel »).

 

L’insuline est une hormone liée au période d’abondance. Et lorsque cette période dure, elle engendre l’excès.

A ce propos, avant que j’opte pour une diète cétogène, je me retrouvais « débordé » d’émotions, de réactivité, d’envies à assouvir, de désirs sexuels et plaisir en tout genre. J’étais ivre et ne le savais pas ! J’étais habité par des aspirations et toutes sortes de rêves quelques peu étrangers et surtout accessoires. Je me sentais aussi beaucoup moins centré. En d’autres termes, j’observe que mon esprit était plus endormi et que le corps de désir était renforcé. Désir de créer, de procréer, de vouloir quelque chose ? Et à qui cela profite-il ? Avec ma compagne, notre réponse se trouve dans l’« Essai sur l’enjeu de l’orientation de la conscience ». Pour ceux qui ne l’ont pas lu, je rappelle simplement que le désir est l’essence du service de soi.

 

Voilà pourquoi il y a un tel enjeu autour de la consommation de sucre. Manger « trop » de sucre péjore ma qualité de présence, mon discernement et ma force de volonté. Il devient dans ce cas un somnifère de l’esprit. Et quand, par un quelconque miracle, j’essaie malgré tout de me réveiller de ce sommeil induit, je ne fais que continuer de réagir au quart de tour à n’importe quelles situations non-désirée. Pour finir, je récolte la honte, la colère, la peur, voire des états dépressifs, me charge d’angoisse, réduisant ainsi le peu d’espoir d’évolution et de communication avec ma supraconscience quasiment à néant. Dans cet état, seule la volonté égocentrique et mécanique me permet d’agir. 

 

Nous pouvons tous contempler le résultat ! Quel handicape et bonjour les drames ! Sous son effet, la prédation a d’autant plus d’emprise sur moi, qu’en temps « normal » et peut encore mieux me manipuler, comme si ma condition humaine de base ne suffisait pas. La prédation en voudra toujours plus !

En résumer, plus on mange du sucre, plus on en a envie, plus on perd notre vigilance, plus en réagit mécaniquement, plus on provoque des drames,… donc, plus on en mange, plus on est mangé !!!

 

Voici ce que disent les Cassiopéens :

« Les restrictions alimentaires dont vous parlez [référence à celles des Juifs] ont à voir avec le fait de rendre la chimie du corps moins attirante à la consommation. »

 

Alors quand je diminue ma consommation de sucre suffisamment pour produire des cétones, mes désirs perdent leur virulence. Pour mon organisme, cela correspond à une période de restriction alimentaire. Au même titre que le jeûne, cela accélère les processus de détoxification et de régénération de l’organisme. A ce moment, ma lucidité d’esprit, ma force de volonté, mon discernement augmentent. Je deviens moins manipulable. Cette condition me permet de me donner plus de chance de répondre à ce que je vis plutôt que d’y réagir (voir « Présentation du « Processus de la Présence » et « Petit retour sur soi avec Soi (…) ») Par conséquent, les chances d’évoluer et de faire des choix plus en harmonie avec « ma vérité profonde » sont augmentées ! L’enjeu en vaut la chandelle, non ?

 

En cherchant la connaissance puis en l’expérimentant, on obtient des connaissances utiles. A chacun d’en ajuster son comportement et de trouver son équilibre. (Lire à ce propos « Une diète, un  dogme ».)

 

Johannes (inscrit au cénacle - Suisse)

 

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