Témoignage 345 - Geneviève M - Quand le Prédateur rentre dans l'arène... c'est la corrida !

 

Lundi 30 juillet

Je lis la dernière mise à jour de la LEO News.

Et immédiatement le texte de Galline (Chapitre 1, 1ère partie - Initiatrice ou le besoin d'autrui) me fait bondir : je me dis voilà un texte qui a du culot et je ne cache pas une certaine satisfaction.

La nuit a été très agitée.... et j'aurais du me méfier, car cela faisait 2 jours que j'avais un mal de tête atroce, comme si un étau enserrait le haut de mon crâne... quelque chose était en train de bouillir dans le chaudron, et je ne le savais pas.

 

Mardi 31 juillet 

Au matin, je reprends le texte de Galline, car j'avais bien l'intention de laisser un commentaire.

Et à ce moment, tout a commencé à partir en vrille.

Immédiatement, je me suis sentie gonflée, lourde, comme si j'avais pris 20 kg d'un coup.

J'avais l'impression qu'un autre être était venu cohabiter avec moi, dans le même corps, un être grimaçant, vociférant et capricieux : mon Prédateur venait de rentrer dans l'arène, les naseaux fumants.

 

Il a commencé par se frotter les mains : "chouette, voilà un texte qui dit tout haut ce que je pense tout bas, il fait tout le job à ma place, moi je peux rester planqué, je n'en prendrai pas plein la tronche... c'est tout bénef ! (eh oui le Prédateur parle comme ça, sans effet littéraire !).

Et puis il s'est mis à jouer le Grand Sage, le donneur de leçon, celui qui sait tout : "oh pour ne pas tomber dans le piège de la prédation, il suffit de faire un pas de côté, de s’observer et puis de s'avancer alors avec vigilance et sincérité..."

Mais oui bien sur, y a qu'a.. faut qu'on... yaka, faux con !

 

Et puis le Prédateur a voulu se faire les cornes sur la réponse LEO : au lieu de lire "le cercle encore très restreint des Enquêteurs LEO", il a lu "le cercle trop restreint...

Et du coup , il réagit : "mais quoi alors, il n'y a pas que les Enquêteurs LEO qui ont fait leurs preuves... et toutes les personnes qui envoient témoignages, expériences de vie... elles comptent pour du beurre ; n'ont-elles pas fait leurs preuves, elles aussi de leur quête, en communiquant  leurs avancées, leurs souffrances... et nous et nous... et moi et moi et moi... y aurait-il une élite et après les soldats de 2ème classe ?

Et comme cela ne suffisait pas, coup de corne également sur l'expression "équipe LEO" : "les 3 personnes qui gèrent le Réseau, c'est un comité de direction, un comité de pilotage, l'équipe c'est l'ensemble constitué par le comité et tous ceux et celles qui s’impliquent dans le Réseau".

 

Toute la journée, le ton a monté, le Prédateur se nourrissait de sa propre colère, devant tous les programmes de rejet et de dévalorisation débusqués et mis au grand jour.

En fin d'après midi, une sorte d'apaisement est arrivée, car la décision était prise : fini de "se mettre la rate au court bouillon", fini de "se faire des nœuds" au ventre et à la tête. J'arrête de participer au Réseau LEO, je reprends mon train train bien rassurant, tous mes mécanismes d’illusion, d'apparence, je retombe dans la somnolence et l'indolence.

 

Le soir  venu, en regardant mes mails, je vois que la news LEO est arrivée avec la partie 6 des Retrouvailles de Graulhet... Normalement je me précipite sur les vidéos partage, mais là j'hésite, je me "tâte "... et puis j'y vais, j'ouvre en me disant que si ça me gonfle, il suffit de fermer l'ordi.

Heureusement que j'ai ouvert la vidéo !

 

Quel temps de partage, où en "live", le Prédateur a été décortiqué sans concession mais avec respect, voire compassion !

Tout ceci m'a permis, à l'instar de Yakout, de digérer complètement tous les programmes dévastateurs, remontés à la surface.

Ouf, j'ai reperdu immédiatement les 20 kg pris en début de journée !

 

Je dois reconnaître cependant qu'un sentiment d'humiliation et de honte a pris la place de la fureur (FÜHRER ?) : humiliation sans doute ressentie par ma partie prédatrice, percée à jour avec ses facettes sombres et étroites, honte de Geneviève qui a consommé en excès pain et Porto.

 

Pour terminer, en guise de dessert, une petite douceur pour l'Ame : j'ai été très touchée par le geste de Yakout, qui après avoir" digéré un gros morceau", a posé délicatement son bras sur le dos de Fred, qui lui, s'est retourné vers elle, le visage tout ouvert et radieux.... instant furtif de 2 âmes qui se re-trouvent avec tendresse ; cela a sans doute pansé une plaie en moi, car je n'ai jamais connu de tels instants, que ce soit chez mes parents et chez mes propres compagnons.

 

J'ai des larmes plein la gorge...

Alors, merci pour le moment !

 

Geneviève M (56)

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