Témoignage 365 - Corinne - 1. Préambule : Poser les jalons

 

L’enfant Corinne naît le 19 avril 1964 à Marseille de Monique et de Claude Tartière mes géniteurs humains.

Elle refuse le lait maternel ce que la mère vit comme un rejet d’autant que l’accouchement entraîne un déchirement du périnée. Cela reste un très mauvais souvenir pour la mère qui en parle encore.

 

L’enfant grandit en refusant l’alimentation ou du moins ne se nourrit pas comme les parents et le corps médical le souhaitent. Je reçois de nombreuses piqûres d’eau de mer, des vitamines et mon « nourri-ssage » n’est pas du tout sage. Il est contraint et violent.

L’enfant grandit avec la peur extrême de déclarer une leucémie et plus largement de tomber malade et in fine de mourir.

Elle se pose beaucoup de question sur le sens de l’existence et n’y participe pas aisément. La peur l’empêche d’entrer dans le jeu de la vie.

 

Je me suis longtemps interrogée sur cette peur de mourir et cette phobie de leucémie et plus largement cette incapacité à participer au jeu de la vie.

Grâce au dictionnaire de Jacques Martel j’ai compris depuis peu que, la leucémie chez l’enfant est l’expression d’un refus de participer au jeu de l’incarnation. « Je suis profondément déçu de ce que je vois sur Terre. Je veux repartir, quitter ce corps ».

Je commence peut-être enfin à comprendre...

Se peut-il que l’incarnation qui a précédé celle-ci, je sois morte enfant d’une leucémie ?

Se peut-il que je me sois réincarnée (sans doute peu de temps après) avec le souvenir omniprésent de cette maladie, de la douleur de l’incarnation précédente et de son échec ? Ce qui viendrait apporter une explication au fait que je n’arrive pas à comprendre les règles du jeu de l’incarnation et que je me pose très tôt la question du sens de l’existence (6-7 ans).

 

Au fil des années, tous ces détails me font croire que je n’aurais à mon effectif que deux incarnations terrestres. C’est du moins ce que je ressens tout au fond de moi avec une quasi certitude !

La véritable né-sens sera longue à venir néanmoins ma peur de mourir a été une injonction à vivre malgré tout. Aujourd’hui je comprends qu’une part de moi m’interdisait de vivre un second échec, une mort prématurée.

 

D’autres Indices :

Mon nom de naissance est TARTIERE dont l’anagramme est ITER TERA ce qui en latin (langue que j’ai étudié plusieurs années) signifie : itinéraire terre.

A vrai dire lorsque j’entends ces deux mots « ITER TERA », c’est une injonction que j’entends, une injonction à m’incarner sur cette terre.

TARTIER c’est aussi un amoncellement de pierres, un monticule ! Un morceau de terre en quelque sorte !

Mon prénom est CORINNE soit Cori naît !

 

Les lecteurs seront peut-être surpris de la distance un peu froide, informative que j’utilise pour présenter le tableau de départ. Je le suis aussi mais cet épisode demeure douloureux dans mon souvenir et pour mon âme. L’incarnation terrestre demande un grand courage. J’ai aujourd’hui beaucoup de compassion pour ceux qui désertent « le tableau » par des morts prématurées et des suicides.

Mais en ce qui me concerne l’aventure s’est poursuivi et se poursuit encore et je viens ici pour en témoigner...

 

Corinne / Iter Terra (Cénacle - dépt30)

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Commentaires: 1
  • #1

    Armelle (lundi, 01 octobre 2018 11:50)

    Ou aussi : Corps In