Sortir de mon rôle de "Sauveur et aussi de Victime".
Je n'ai pas de mémoire de vie autre que celle que je vie maintenant. Alors je me pose la question suivante "Comment avancer avec ce que je perçois de moi" ?
En novembre 2015 puis janvier 2016 j'ai vécu 3 événements dont je viens seulement aujourd'hui d'en comprendre le sens.
Ces personnes là, je les croise pratiquement tous les jours et j'avais un réel désir d'effacer ce karma qui nous reliait.
Mais comment faire ? Était une question qui me taraudait.
Sur un parcours de golf je me fais agresser par une joueuse que je ne connaissais pas. Très rapidement, elle s'est déchaînée sur moi, elle était hors d'elle.
Nous étions quatre, les autres joueuses ne sont pas intervenues, une seule m'avait dit discrètement " qu'elle n'allait pas bien ".
Je suis restée en état de sidération, je ne comprenais pas ce qui venait de se jouer.
(Alors que je faisais de très belles balles et que quelques instants plus tôt j'exprimais me sentir " très en forme " parce que j'avais bien dormi. Je suis tombée de haut. Peut-être était-ce ma suffisance ?)
Quelques jours plus tard en me saluant le directeur me demande si je vais bien.
Je vais découvrir qu'elle avait donné l'information en expliquant que " ce n'était rien ".
À partir de ce jour je vais quotidiennement harceler le directeur afin qu'il mette en application sa promesse de nous convoquer toutes les deux pour une explication.
Deux mois plus tard enfin l'entretien a eu lieu.
J'attends et espère des excuses. Et bien non, il n'en y aura pas et elle va même nier les faits.
Je suis déçue par elle, son manque de franchise et de transparence et par lui, je trouve qu'il ne fait pas son boulot.
Quelques semaines plus tard c'est le Prof qui se déchaîne sur moi.
Incroyable pour moi, je l'aimais bien, le trouvais sympa, à l'écoute et souvent disposé à rendre les cours plus ludiques.
À l'époque j'avais pris sous mon aile une joueuse de plus de 80 ans. Elle avait assisté à la colère du Prof.
Elle n'aura de cesse de répéter en boucle que ce n'est pas grave, que je fais des histoires pour rien ; ces paroles en rajoute à ma colère, à ma souffrance.
J'attends et espère une autre attitude de sa part.
Ça commence à faire beaucoup je ne vais pas au golf pour me faire maltraiter.
(En 1986 j'avais quitté le monde de l'entreprise et ouvert une boutique bio. Je suis restée tranquille dans ma boutique pendant 20 ans. Alors évidemment je retrouvais dans ce club "le monde" dont je voulais me protéger)
Avec elle, j'ai très vite vu qu'il se jouait les mêmes scènes de ce que je vivais auparavant avec ma mère avec qui j'avais rompu le lien d'attachement en 1993.
Depuis elle est décédée et je ne l'ai jamais revu.
C'était une question de survie, j'étais malade et je pense que je serais morte si je n'avais pas mis un terme à cette relation malsaine.
Je ne me faisais plus pomper mon énergie par elle mais je continuais allègrement mon rôle de Sauveur avec d'autres.
J'avais compris que cette attente de reconnaissance me faisait souffrir. Mais comment faire ?
Aujourd'hui trois années plus tard, des compréhensions émergent et c'est grâce à Vous le Réseau Léo, peut-être aussi le régime Cétogène (depuis 8 mois) et la prise de Silice. Je n'ai pas commencé l'iode mais ça ne saurait tarder.
Pour sortir de ce rôle de Victime et de Sauveur il fallait bien que je vive des expériences douloureuses avec son lot d'émotions.
Merci à mon EN-JE pour cette clairvoyance et pour cette libération.
Merci à mon prédateur et à toutes ces mises en scène pour qu'émerge cette compréhension.
Merci aussi à ceux et celles qui ont servi de canal à la prédation pour faire le sale boulot.
Bien à vous.
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Layla (vendredi, 14 décembre 2018 13:04)
Salut Yannick,
Je souhaite juste rebondir sur le fait "d'être préservé du monde dans un magasin bio".
Pour ma part, j'y rencontre des bons sentiments sur-enjoués, de l'agressivité déguisée et des nombreuses prises énergétiques.
Yannick (mardi, 18 décembre 2018 18:25)
Je comprends Layla, ma boutique n'était pas dans une grande ville et tout le monde se connaissait.
J'ai ouvert en 1986 en tout cas ce n'était pas encore la mode de manger bio.
Ce n'était pas une franchise, je travaillais seule, c'était beaucoup de travail. Je choisissais mes fournisseurs, j'étais indépendante et la clientèle était fidèle et reconnaissante.
J'ai eu des problèmes de santé et quelques unes ( une dizaine environ) à tour de rôle étaient ravie d'ouvrir la boutique pendant mon hospitalisation. Le tout gracieusement, je ne pouvais pas les rémunérer, elles le savaient.
J'ai arrêté il y a 12ans et j'ai gardé beaucoup de contact parmi mes anciennes clientes.
C'était pour moi une période difficile parce que j'étais malade mais très riche d'expériences. Le fait d'être derrière mon comptoir était aussi une protection.