Témoignage 479 - Marc-André G - Quand le vizir pointe son nez

Salutations à l'équipe du réseau LÉO,

 

Je vous transmets ce témoignage d'une expérience de vie. Avant d'écrire ce courriel, j'ai eu à prendre conscience des multiples tentatives pour détourner mon attention de l'écriture de ce texte. J'ai eu à ramener mon attention sur ce qui est à être présentement. Le détournement de mon attention se manifestait par l'exercice physique, le ménage, aller me promener en voiture, le visionnement de vidéo sur le web et la lecture. C'est assez ! Je ne veux plus tourner en rond. Je veux progresser et aller de l'avant. En plus, j'ai une difficulté à partager mon intimité aux autres. Je dois aller au-delà de cette peur. Je peux même la ressentir dans mon corps physique présentement. Elle se manifeste par des sensations au niveau de l'anus. Après des recherches sur le symbolisme, j'en suis venu à la conclusion que ça représentait mon intimité.

 

 

Quand le vizir pointe son nez

 

J'étais au boulot et j'écrivais des courriels pour réponde à des clients qui m'envoyaient des demandes diverses reliées au métier que j'occupe présentement. Dans mes courriels, je devais écrire le mot vessie tout simplement. Pendant une bonne partie de la journée, je ne cessais de faire une erreur d'orthographe avec le mot vessie. J'écrivais continuellement vessire. Mon attention se dirigeait sur cette erreur de plus en plus. Je me disais cela n'est pas habituel. J'ai fais l'exercice de prononcer le mot à voix haute en le déformant un peu pour voir si il n'y avait pas un autre sens à donner à ce mot. Avec l'aide de ma guidance, j'en suis arrivé à faire une recherche avec le mot vizir.

 

Voici la définition donnée sur wikipédia :

Le mot arabe vizir (وزیر en arabe et en persan, parfois transcrit en vizir, vazir, wasîr, wesir ou encore wezir), désigne un fonctionnaire de haut rang, ayant un rôle de conseiller ou de ministre auprès des dirigeants musulmans (califes, émirs, maliks, padishah ou sultans).

Par analogie, mais de façon anachronique, ce terme est aussi utilisé par les historiens pour désigner, dans l'Égypte antique, le second personnage après le pharaon, le tjaty en égyptien.

Selon le Lisân al-'arab, le mot wazîr a la même racine que le verbe arabe wazara/yaziru qui signifie « porter ce qui alourdit son dos ». On appelle le vizir du sultan wazîr parce qu’il porte pour le sultan les charges qui lui ont été assignées dans la gestion du Royaume

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vizir

 

Pour vous mettre en contexte, mon rôle est d'être conseiller. J'ai réalisé mon identification à cet alter vizir par cette erreur d'orthographe. Le texte sur wikipedia m'a aidé à voir plus clairement ce que je vivais. À mon boulot, j'étais souvent dans la recherche d'améliorer les structures de la compagnie. Les autres avec qui je travaillais venait continuellement me consulter alors que je ne suis pas le patron (le sultant). C'est à lui de donner les directives et les outils à ces employés pour le bon fonctionnement de son entreprise (son royaume). La personne à qui appartient la compagnie était le sultan et moi le vizir. Ce sultan (le patron) ne faisait rien pour améliorer son royaume (sa compagnie). Le sultant (le patron) était dans l'amusement au lieu de s'occuper de son royaume (sa compagnie). J'ai vu que je jouais encore le rôle de ce vizir dû à mon identification. Je ressentais une colère d'avoir à faire toutes ces tâches. J'étais fatigué. Mon dos était lourd. Je penchais vers l'avant.

Selon le Lisân al-'arab, le mot wazîr a la même racine que le verbe arabe wazara/yaziru qui signifie « porter ce qui alourdit son dos ».

 

Mon alter vizir n'est pas responsable de la gestion du royaume de ce sultant. Ce qui arrivera à ce royaume ne le regarde plus. Il peut vivre autrement et s'accorder la vie qu'il désire. Le sultant devra faire la gestion de son royaume lui-même. C'est ce que je disais à mon alter tout en l'intégrant entièrement selon la volonté de mon Soi Supérieur.

 

Pendant cette prise de conscience, le sultant (le patron) a eu un mal de dos pendant quelques jours. Je ressens qu'il y a eu un transfert entre moi et mon patron à ce moment. À cause de mon identifiation à mon alter vizir, je me comportais comme lui et mon dos souffrait. Je ressens que la désidentification de cet alter a provoqué la libération des responsabilités que je m'imposais qui en fait n'étaient pas les miennes. 

Présentement, j'acte le départ de cette compagnie / royaume.

 

Bonne continuation.

Marc-André G. (cen. Québec)

 

* * *

 

Je vous partage ce clin d'œil de ma SupraConscience. Par expérience, je sais que les signes ou les synchronicités peuvent être une fausse piste par moment et même dans nos rêves mais pas celui-ci.

Cette affiche publicitaire est un signe évident pour moi de continuer mon travail quotidien.

 

 

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