Bonsoir les LEO,
En relisant mes anciens partages, je m’aperçois qu’il y a un thème que je n’ai pas abordé et qui pourtant se révèle crucial en ce qui concerne mon expérience de “parasitisme entitaire”, en plus de l’odieuse séquestration dont j’ai fait l’objet pendant des années et dont je ne me suis aperçu qu’il y a peu de temps (fin 2018).
Par où commencer ? Étant titulaire de deux licences : une de mathématiques et une d’anglais, j’ai eu l’occasion d’expérimenter grâce au système universitaire plusieurs autres domaines en dehors des cours, notamment l’écriture. En vérité, cela fait depuis l’âge de huit ans que j’essaie, désespérément, d’écrire des romans. Jusqu’ici, je trouvais normal de tant vouloir accoucher d’un vrai livre, de terminer une histoire sans me décourager en plein milieu, de pouvoir tenir la distance entre le début et la fin d’un ouvrage. Mais votre conception du monde, que j’ai découverte l’année dernière, a tout chamboulé dans ma manière de comprendre les choses et de voir mon “univers imaginaire” et m’a bien fait comprendre que les entités involutives tiraient les ficelles depuis fort longtemps, tout en me faisant croire que j’avais mon libre-arbitre et que toute cette création morbide que j’ai fait gonfler avec les années était entièrement ma création.
Le souci principal, c’est que la prédation interfère considérablement avec mon imagination, notamment l’univers que je me suis créé depuis que j’ai commencé à écrire de façon plus régulière. Ainsi en 2011, lorsque j’ai décidé d’abandonner mon cursus en classe préparatoire, je me suis également mis en tête pour reprendre l’écriture… sauf que la prédation entitaire s’en est bien évidemment mêlé. C’est ce qui explique que mes sources d’inspirations soient devenues de plus en plus artificielles et extérieures : au lieu d’aller chercher en moi pour m’exprimer, j’ai fini par céder aux caprices incessants et destructeurs de mon mental et par intégrer dans ce monde que je m’étais créé des “erreurs”, des “sources d’inspirations” qui n’auraient pas dû être, notamment des stars américaines — au moins comme modèle physique, mais cela ne rend pas le geste moins inoffensif car la “vibration” de ces personnes reste mauvaise. Ces personnages “starifiés” sont devenus de nouveaux “personnages référents”, les nouvelles briques de base viciées qui ont permis à la prédation de faire dévier lentement mais sûrement mon ancien univers vers un autre, plus morbide, plus involutif — il se termine systématiquement par une “apocalypse” à la hollywoodienne, comme la quarantaine que l’on vit aujourd’hui avec le Coronavirus mais sans virus. Rien que les images que j’ai pu entretenir pendant des années me suffisent pour comprendre que c’est là leur œuvre manipulatrice, le futur qu’ils me promettent et vers lequel ils veulent à tout prix que je m’achemine sans discuter, voire avec le sourire aux lèvres.
Le phénomène s’est amplifié avec les études d’anglais que j’ai entamées en 2013 après avoir décroché ma licence de mathématiques. Mes histoires sont devenues de plus en plus sombres, voire de plus en plus perverses, dérivant vers une forme d’horreur dont certaines scènes m’apparaissent aujourd’hui comme inconcevables, pour ne pas dire irréelles. Ainsi à l’époque, ma création “sortie de nulle part” d’un personnage nommé Amsi représentant le mal absolu — ou Satan dans le référentiel judéo-chrétien —, dont rien que les descriptions que j’en ai laissé me laissent malade : destructeur, hématophile (oui, oui ! Il boit du sang ! C’est bien le signe de sa bestialité qui m’a alerté), railleur, malveillant, pour ne pas dire… satanique tout court — contrairement à Lucifer, il n’apporte aucune lumière, pas même la fausse ! C’est drôle également à quel point sa contrepartie, Amti, qui représentait le bien était absent, peu présent, “inconsciemment” éclipsé. Les autres personnages étaient souvent des archétypes d’hommes machos, responsables de brutalités policières et traitant la femme comme un objet sexuel. Le pire avec ces visions est que je me répétais souvent les mêmes arguments : “Oui, c’est horrible mais il faut bien que j’explore cette noirceur pour pouvoir en sortir, non ?”, arguments que je ne comprends qu’aujourd’hui avec vos écrits et mon expérience de vie plus ou moins digérée.
Je décrivais également des romans inspirés des théories complotistes — vraies ou non — où des gens étaient confinés dans les sous-sols d’un laboratoire qui testait sur eux une nouvelle méthode d’apprentissage linguistique… laquelle consiste à fragmenter la personnalité, à l’éclater en autant de parties que de langues afin de créer des “noyaux linguistiques autonomes” entre lesquels tout un jeu de transitions se met en place. Cette période coïncidait également avec mon début d’approfondissement des langues étrangères — notamment l’anglais mais aussi, curieusement, d’autres avec lesquelles j’avais plus de difficultés comme l’italien et l’allemand. C’est à cette période que j’ai compris que la prédation passait aussi par la langue et que, malheureusement, le plurilinguisme n’arrangeait pas forcément les choses mais ne faisait que déplacer le problème. La prédation savait que j’apprenais vite à manier une autre langue et s’est hâtée de traduire ses mécanismes pour qu’ils agissent même lorsque je ne pensais, ne parlais ou n’écrivais pas français. Je n’étais en sécurité nulle part.
Avec le recul, je me demande dans quel état de conscience j’ai pu écrire toutes ces horreurs, vivre autant dans un état d’hébétude du soir au matin, car c’est là vraiment ce que je vivais à l’époque : une sorte de demi-cauchemar éveillé où je voyais mes personnages dans ma tête, comme s’ils étaient réels, où j’avais même l’impression de vivre avec eux dans une vie un poil meilleur que celle ici-bas (en gros une cage dorée). Pire que cela, je vivais également des moments où je “devenais” eux, je parlais avec leur voix, j’avais accès à leur personnalité, et ce, de façon imprévisible. En fait, je soupçonne l’écriture — automatique ou non — d’être une sorte de canal astral, de porte dérobée facile d’accès pour tout et n’importe quoi sur le plan entitaire, voire tout simplement de créer des alters ou de faire ressortir ceux existants. Je ne sais pas pourquoi je vis cela. Je cherche encore le lien karmique qui me maintient prisonnier dans l’écriture, qui fait que je ne peux pas m’empêcher d’avoir la frénésie de l’écriture, quand bien même le prédateur me pompe toute mon énergie pour m’empêcher de le faire (typique de leur “chantage énergétique”). En fait, j’ai surtout la sensation d’avoir joué avec le feu depuis tout petit sans que personne ne me prévienne que c’était dangereux — ça les arrange, le cortège SdS, car ce sont eux qui vendent les pansements ou plutôt les “panse ment".
Je vous prie de m’excuser pour ce message plus décousu que d’habitude mais je ne parviens pas à trouver les mots justes pour parler de ce “complot personnagier” facilement. À vrai dire, je pensais publier sur ce thème en plusieurs fois mais je ne souhaite pas non plus alourdir votre site avec du contenu dupliqué. Je préfère en rester là et vous remercier d’avance de votre attention,
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