Témoignage 548 - Fabienne B - Les centres commerciaux sont devenus éprouvants

Bonjour tous deux,

Merci pour ce dernier partage (Chronique d'un nouveau monde n°2). Dans cette période à la fois trouble et passionnante, vos communications viennent étayer et éclairer mon intuition. 

Comme vous et dans le même département je vis proche de la nature. Une phrase m'a interpellée : "Peu à peu, les oiseaux et les animaux osaient se rapprocher des humains. Et subitement, comme jadis, la nature, dans sa simplicité et sa fragilité, à nouveau nous parlait, et elle nous parlait de nous !"

Comment n'ai-je pas fait le rapprochement entre paix du confinement et cette nouvelle proximité avec les animaux ! Les écureuils à mes pieds, un hérisson est venu deux soirs de suite gratter à la porte et se laisser approcher sans se mettre en boule, même un moineau noctambule a toqué à une vitre à 2 h du matin !

Tout semble identique et pourtant tout est impacté par ce changement subtil et fort à la fois. 

Un bémol toutefois : lorsque je me rends au Centre Leclerc de Limoux, c'est devenu éprouvant. J'ai mal aux oreilles, comme un début d'otite, et je me sens épuisée. La dernière fois, il y a quelques jours, j'y étais avec ma fille et une amie. En rentrant nous étions très lasses toutes les  trois. Ma fille est allée s'allonger, elle a dormi. 

J'avoue que je n'ai pas trouvé la parade pour échapper au syndrome de la leclerite.

Bonne route.

Fabienne B

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Réponse de l'équipe LEO :

Bonjour Fabienne,

Nous aussi lorsque nous allons au Leclerc à Limoux, nous sommes épuisés et ahuris par la stupidité humaine, dont le commerce Leclerc en est la parfaite vitrine. C'est pourquoi nous limitons nos sorties "courses" dans ce type de centre commercial, à une fois par mois et sans y trainer !

Et très souvent, tout comme ta fille, à notre retour nous sommes obligés de nous coucher pour nous recharger en énergie ou nous reposer dans la nature. Nous sommes simplement hyper électro-sensibles et empathes, ce que les "zombies" fréquentant ces centres commerciaux, ne sont pas. Donc, pour nous préserver, nous réduisons au maximum notre présence en ces lieux.

À bientôt !