J’ai donc grandi avec la peur de déclarer une leucémie. Cela peut, à mon sens, trouver plusieurs explications :
- comme je l’ai écrit précédemment la mémoire de cette maladie était très fortement inscrite dans ma génétique.
- à l’âge de cinq à six ans, en raison d’une série interminable de maladies infantiles je reste clouée presque une année entière à la maison, coupée de toute vie extérieure.
- je subis plusieurs prises de sang à cette époque qui sont des épisodes très traumatisants car mal exécutés par l’infirmière du village.
Selon Martel encore, le sang est lié à la joie de vivre alors pourquoi sous prétexte de guérison, le système médical me ponctionnait-il « cette essence vitale » ?
- je souffre d’épistaxis (saignements de nez) inopinés et très fréquents difficilement contenus.
Lors d’un de ces épisodes survenu en pleine nuit, le médecin monsieur Serrus* se déplace à mon chevet pour essayer d’endiguer l’hémorragie.
Selon J.Martel : "le saignement de nez me montre que je laisse partir de la joie, de l'amour de la vie hors de mon corps, hors de mon être. J'ai donc une perte de joie par rapport à quelque chose que je ressens".
- et finalement, je déclare une mononucléose infectieuse pour clôturer la série.
Avec cette maladie du système sanguin, "mon système de défense se développe pour compenser les attaques et les limitations que j'ai l'impression de recevoir de la vie" J.Martel.
Aujourd'hui avec du recul et un travail de recherche, je comprends que c'est à ce moment là que mon système immunitaire s'est réveillé, ce qui est sans doute le point de départ du réveil de ma personnalité et donc de ma prédation.
La prédation serait donc venue prêter main forte à l'enfant pour lui permettre de survivre ?
Toutefois, malgré le réveil de cette force de survie qui avait décidé de prendre le dessus, à l’âge où tous les enfants jouent dans l’insouciance et sont « appelés » presque instinctivement par le courant de la vie moi j’étais « apeurée par ce mouvement de la vie ».
Appelé Apeuré une seule lettre qui change tout.
L, aile : la légèreté, l’envol, la liberté, la lumière
R, erre : la tristesse, la solitude, l’enfermement, la quête de sens
Il y a quelques jours, au cours de ce travail d’écriture auquel je m’astreins, qui est certes douloureux mais me permet de dénouer des nœuds et des interrogations qui me traversent depuis fort longtemps sur cette période de mon enfance (5-6 ans), je me suis adressée à ce que j’appelle ma conscience directrice ou mon soi supérieur pour comprendre le sens de tout cela et la réponse fut :
"Lorsque tu es née, tu étais vierge de toutes mémoires personnelles de prédation terrestre d’où ta souffrance extrême et ce refus de vivre. Tu as d’abord subi la prédation familiale et extérieure c’est elle qui te paralysait et t’empêcher de vivre. Tu l’absorbais toute entière sans pouvoir t’en protéger jusqu’à ce que « quelque chose en toi » décide de construire son propre système de protection et de survie via l’activation de son système immunitaire (mononucléose infectieuse)."
A présent, les choses s’éclairent un peu plus davantage et jusqu’à preuve du contraire, je ne peux que valider ce pressentiment que je porte depuis quelques mois et qui me dit que je vis bien ma première incarnation terrestre.
* A propos de monsieur Serrus* le médecin qui se dévouait « corps et âme » (selon les dires de mes parents) auprès de moi durant toute cette année de maladies, il m’est venu depuis peu l’analogie suivante :
Serrus est proche de Sirius²
On parle des mères généticiennes de Sirius.
Se peut-il qu’elles soient intervenues à travers lui pour réveiller mon système immunitaire qu’inconsciemment je refusais d’activer ? La question reste sans réponse pour l’instant mais il y a quelque chose de logique dans cette supposition.
A suivre.
Corinne / Iter Terra (Cénacle - dépt30)
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