Témoignage 186 - Marion - Connexion-compréhension de mes autres moi

Bonjour,

Je souhaitais partager une perception. Mon mari ostéopathe (mon moi sauveur) a été appelé pour se déplacer pour aller soigner un monsieur à son domicile à 12 min de chez nous. (Symbolique du 12 est le questionnement d'où viens tu ? qui es tu ? Ou vas tu ?).

 

Il est arrivé en moto dans une cité gardée par quatre jeunes garçons dans une voiture. Le jeune homme lui a demandé qui il était : il lui a répondu par sécurité je suis médecin, je viens soigner mr. qui ne peut pas se déplacer. Ok vas y on veille sur ta bécane (béquille ? Et si il-moi allait voir mon moi infirm ?).

 

Il a pris l'ascenseur, deux jeunes femmes voilées étaient avec lui et portaient des packs de coca cola, de yaourts (l'archétype pour lui/moi de l'empoisonnement par l'alimentation). Moi-Il tenta de dire bonjour et de discuter, aucun son ni réponse de leur part (le voile était physique et peut-être au-delà il n'était pas entendu semble t-il ?)

 

Moi-Il arriva chez le patient exténué, à l'étage 6 (6 symbolise : trouver du discernement à l'égard de son pouvoir, son orgueil... orgueil de sauveur ?). Moi-Il s'avéra que la personne présentait des troubles majeurs. La personne me-lui demanda s'il moi-lui conseillait de faire des séances de kinésithérapie comme prescrit par son médecin ?

 

Pour la première fois, je-il dit que je-il ne pouvait rien faire pour lui. C'était la première fois que je-il réussissait à ne pas sauver. Mon mari rentra et me raconta l'histoire. Il-moi était boulversé par la déchéance de cet endroit, sa violence. Il-moi avait pour la première fois ressenti le caractère irrécupérable "même avec de l'énergie, de l'amour, de l'ostheopatie ou tout autre chose...".

 

Je lui-me fis remarquer que cette violence maintenait un niveau vibratoire spécifiquement bas auxquels les gens qui y habitaient, étaient habitués. Peut-être que sans cette violence maintenue volontairement par ces gardiens de seuil (4 jeunes), les personnes ne pourraient pas rester. Et ainsi leur alimentation correspondait et entretenait leur niveau vibratoire.

J'ai perçue une liaison : lieu de vie, événements et nourriture. Ce qui m'est venu alors est qu'imposer la paix ou une autre alimentation ou autre serait leur imposer un choix et déstabiliser leur équilibre (savamment maintenu à un niveau vibratoire).

Pour la première fois cela m'est apparu comme contraire au libre arbitre. C'était à eux de trouver cette "paix" de l'intérieur, en eux et non à moi-lui de l'imposer de l'extérieur par manipulation (clin d'œil à la manipulation Osteopatique).

 

J'acceptai de les laisser à leur sort et de me laisser au mien et de faire face à mon sentiment de culpabilité, d'abandon qui finit de s'étioler quand j'ai eu cette image : ce lieu, une autre fréquence vibratoire, un autre temps, un autre moi (dans une cité que j'appelle cage, cage SDS), une autre terre, comme si en revenant il-moi avait traversé un rideau transparent pour arriver chez nous (un bout de campagne dans la ville, dans une petite maison de poupée aux murs épais) où la fréquence est différente (on l'entend en ce moment par un assourdissant bruit de cigales qui vibrent nuit et jour dans nos oreilles).

 

Je venais et viens de percevoir la dissociation (symboliques) des deux mondes/voies. L'une paraît plus SDS et l'autre pourrait s'orienter vers un chemin SDA. Je sens cependant que ce chemin est comme passer dans le trou d'un terrier. Inconnu et étroit.

 

Je ressens que quand je partage mes expériences, s'insère facilement un "je d'autosatisfaction", un sentiment galvanisant de héros, mon moi prédateur, "je t'ai eu toi qui ne veut pas être dans ton rôle sauveur ! Tu y es et c'est délicieux on t'écoule (écoute) et je me régale !"

 

Quand j'ai compris que mon mari est un autre moi alors j'ai pu raconter mon histoire même si c'est lui ou à travers lui que je l'ai vécu. C'est pour ça que j'ai rajouté ce "moi-il".

 

Pour l'anecdote, il a un physique de héros (ancien militaire qui n'a jamais tué "le gentil de l'histoire"). Je revisite, je pense, mon "moi sauveur" avec lui et par la même occasion la frêle jeune femme que je suis, incarne le moi victime.

 

Ce partage me permet de confirmer mon sentiment qu'il n'y a aucune victime à sauver (aucune lutte du bien à mener) mais des lignes temporelles, des autres moi.

 

(Détail supplémentaire : Il y a quelques mois j'étais "thérapeute", l'expérience s'est achevée (non de mon fait mais par l'intermédiaire d'un autre finalement que je remercie, n'ayant pas recommencé à utiliser mon don avec les autres par crainte (une part de moi devait ressentir la prédation), je pense que j'ai transposée la suite de l'expérimentation à travers mon mari.

 

Peut-être voyez vous un élément qui m'échappe ? Merci 

Marion

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