Témoignage 208 - Frédéric D - Rapport entre la prise énergétique et le point mort

Bonjour à tous les chercheurs de Connaissance,

 

L'expérience du jour porte sur le "rapport entre la prise énergétique et le point mort". Dans mes expériences passées, j'avais remarqué que lors de situations conflictuelles nous disposions d'un minuscule temps de présence à soi pour choisir de rester au point mort et ainsi éviter l'embrasement émotionnel, à l'image de l'allumette qui s'éteint facilement contrairement au feu installé que plus rien n'arrête. Ce qui me faisait entrer dans le conflit, c'était de vouloir "prouver" que j'avais raison parce que je croyais perdre quelque chose dans le cas contraire. Au fil du temps, je voyais que ma vérité d'hier n'étais plus du tout celle du lendemain. Et que ce que j'avais défendu bec et ongle hier, m'apparaissait aujourd'hui comme puéril et désuet. Qu'en était-il alors de la "légitimité" du conflit ? A quoi au final cela avait servi ? Juste à générer du malaise en moi et alentour, à renforcer la culpabilité au grand bonheur de l'égo dont c'est le carburant principal. C'était l'attachement à mes idées, à mes valeurs qui m'avait conduit à ce piège. Comme le Réseau Léo l'avait d'ailleurs très justement pointé dans un dialogue, l'attachement et la culpabilité sont les 2 menottes de la matrice égo.

 

Ce monde de la perception, l'irréel, le rêve, est simplement le monde du temps, du changement, du commencement et des fins. Il est basé sur l'interprétation et non sur des faits. C'est un monde fondé sur la croyance dans le manque, la perte, la séparation et la mort. Il est sélectif dans ses perceptions, instable dans son fonctionnement et inexact dans ses interprétations. Et c'est ce monde là que je défendais, lorsque je voulais prouver que j'avais raison. Autant dire, défendre la solidité de châteaux de sable !!! La conclusion évidente s'imposait alors à moi : ne plus me fier à  mes perceptions, les 5 sens de mon corps. En fait toute la valeur de la perception juste résidait dans l'inévitable prise de conscience que toute perception est non nécessaire. C'est ce qui enlèverait le blocage entièrement et ouvrirait la porte de la Connaissance. Ce qu'un Soutra indien traduit par : "Lorsque l'esprit ne demeure sur rien, le véritable esprit apparaît".

 

C'était la fameux point mort, l'état d'équilibre qui ne peut s'envisager que lorsqu'on a réalisé qu'il n'y a rien à perdre et rien à gagner dans la matrice. Aucun enjeu, aucune augmentation ou diminution de ce que l'on est. La réalisation que c'est précisément notre investissement dans la croyance "amour, gloire et beauté version Hollywood" qui nous maintient dans la toile d'araignée et nous coupe de la voie du salut. Dès lors, tout devenait clair, conscientiser que tout désir, toute attente, tout espoir, tout auto-jugement, toute comparaison étaient voies de perdition, voies SDS. Et que le véritable cheminement SDA ne pouvait débuter qu'au moment où cessait tout investissement dans la croyance au gain personnel, à la perte, à la limite, au manque et à la peur. Cette voie est la voie de la Foi, la réalisation que nous faisons partie de l'identité du Champ unifié, de la Source, de l'Un. Et que cette identité ne peut ni être augmentée, ni diminuée (sauf dans le délire de l'égo). Elle doit juste être reconnue, retrouvée et ça c'est le grand oeuvre de toute notre vie !!!

En fraternité.

 

Frédéric D. (inscrit au cénacle dépt 33)

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