Une pièce qui se rejoue (1er acte) - par KarPhil (Karine et Philippe)

 

Rêve du 03 mars :

Je me trouve avec une femme et sa famille, elle m’enlace, je ne distingue personne mais ressens une emprise comme si je n’avais pas le choix et au plus profond de moi il me manque quelqu’un, à savoir Karine mon Binôme. C’est alors que je transmets un texto à Karine mais pas de réponse. Je me déplace et je change la puce de mon portable. Je m’aperçois alors que le réseau s’appelle « SLFR » (elle sait le faire). J’essai à nouveau, mais j’ai des difficultés à voir et à taper les lettres. Finalement j’arrive à l’envoyer, mais un grand vide en moi se fait ressentir car Karine me manque ; c’est alors que je me réveille et constate que ce n’était qu’un rêve : là, je me sens à nouveau entier, complet.

 

Ce rêve prend toute son importance par rapport au 1er mars :

En effet nous échangeons avec Christelle M une fois par mois. Elle nous contacte le 28 février, et nous convenons d’un rendez-vous pour le lendemain. Je suis surpris qu’elle nous demande de la rencontrer si vite alors que nous avions échangé il y a quinze jours. Je me dis qu’il y a sûrement du mouvement dans son cheminement.

 

1er Mars :

Nous voilà donc chez Christelle (en effet elle a bien avancé et le chemin commence à se débroussailler) et échangeons quand soudain elle nous fait part de son envie de former un Trinôme avec nous et nous sentons que ceci lui tient à cœur (en me repassant la scène je vois une émanation se dégager, comme un souffle en notre direction). Son annonce fait résonnance avec moi car le 26 février, lors d’une balade, je pensais à l’équipe Léo et me dis que si nous trouvons un logement trop grand sur place nous pourrions y faire une collocation avec une autre personne cheminant en SDA et former par conséquent un Trinôme.

Je fis part à Christelle de cette pensée en lui disant que je n’en n’avais pas parlé à Karine mais que la possibilité pouvait être envisagée si nous trouvions un logement trop grand.

 

En rentrant le soir à la maison, Karine me fait part de son constat que nous avions fait nos petites affaires avec Christelle sans la concerter : en effet, au moment où Christelle a émis la possibilité de « vivre ensemble » et que ça permettrait de « casser » notre couple (c’est bien le verbe que Christelle a utilisé) sous-entendu pour mieux travailler, Karine a bien compris ce qu’elle voulait dire mais a ressenti un malaise comme s’il y avait anguille sous roche. Mais elle ne nous en a pas fait part à ce moment-là.

 

Je lui réponds alors que cela n’est qu’une possibilité afin d’avoir un logement mais que nous ne devions faire aucune projection, et que nous verrions ce qui doit se passer.

 

1ère couche pour Karine : c’est à ce moment là que toutes ses peurs sont ressorties : couper notre cellule familiale, changement d’habitudes de vie ….. Je lui dis stop en mettant le doigt sur tous ses programmes qui se présentent à ce moment.

Je lui rappelle que cela reste une possibilité pour rejoindre les Léos, mais nous avons avant tout à vivre le moment présent et nous laisser guider.

 

2ème couche : Karine m’explique qu’elle a ressenti une peur d’être séparés au niveau de notre couple (cela s’est en effet produit dans cette vie). Comme si une mémoire se rejouait.

Mon rêve me fait écho dans les peurs de Karine d’être séparée de moi et que l’énergie représentée par Christelle prenne sa place.

 

Partant du constat que tous les deux ressentons la même chose il doit bien se jouer quelque chose. Nous devons dénouer un lien Karmique avec Christelle. Nous n’avons pas encore toutes les données mais quelques indices :

- Dans notre vie de couple sur cette ligne temporelle on a essayé de nous séparer.

- Depuis notre mariage, ma mère a coupé les ponts avec moi (même pas émis le souhait de connaître sa petite fille).

- Je lui ai envoyé ma lettre de libération du rôle de fils (octobre 2018).

- Suite à nos 1ers écrits sur le réseau Léo (novembre 2018) Christelle nous a contactés pour une demande d’échange.

- En recherchant le pourquoi de ce contact, j’ai demandé à mon ange 2 choses :

La 1ère : qui était Karine pour moi. Réponse : « concubine »

La 2ème : qui était Christelle pour moi. Réponse : « maman ».

Confirmation par des pleurs pour les deux réponses.

- Lors de notre avant-dernière rencontre, Christelle m’a avoué qu’elle s’est sentie « trahie » lorsqu’elle a découvert nos photos sur le site Léo : la trahison d’être partis sans elle à Albières.

- Une remontée de mémoire de volonté extérieure de séparation de notre couple pour Karine.

 

Pour l’instant Christelle n’a pas de ressenti particulier quant au mot « maman » par rapport à moi. Mais une mémoire de trahison est bien remontée.

 

3 Mars :

Nous transmettons l’écrit ci-dessus à Christelle et le lendemain recevons sa réponse :

(une partie du dénouement)

 

1er mail :

« Les mémoires remontent, c’est ce qu’on a besoin.

Je n’ai pas utilisé le mot « casser » votre couple par hasard, c’est sorti inconsciemment, c’est probablement, comme vous le sentez, un de mes alter qui n’accepte pas votre union. En lisant le témoignage, j’ai pleuré sur l’évocation de mon sentiment de trahison. C’est ok.

J’ai senti le malaise de Karine concernant l’idée du trinôme et mon prédateur me fait croire que je fais de l’intrusion dans votre binôme. C’est clair qu’il n’y a rien à projeter mais nos prédateurs savent aussi le potentiel d’évolution de vivre à plusieurs. Donc, gardons l’esprit ouvert ! »

 

2ème mail :

« Suite à notre échange par mail, j’ai cogité et j’ai vu une belle anguille sous roche, concernant nos échanges, induite par mon prédateur. En effet, il me manipule par les non-dits :

- Concernant Philippe, c’est plutôt un lien « amoureux » karmique d’un alter que je sens. Je ne l’ai pas exprimé par honte mais surtout par culpabilité envers Karine, la culpabilité qu’elle se sente rejetée (et s’est probablement ce qui arrive). Donc avec cela et le rêve de Philippe, dans nos jeux d’alter, je pense que : un de mes alter est comme la femme de Philippe ou une mère possessive « amoureuse » de son fils qui se sent trahie parce que l’alter de Philippe part avec l’alter de Karine. Donc, ça fait remonter chez chacun des émotions.

- Lors des 2 dernières rencontres, quand vous vous exprimiez, j’ai senti les prédateurs : je décrochais et me sentais comme anesthésiée par le sommeil. Encore une fois, je ne l’ai pas exprimé sur le coup par culpabilité : « tu juges », « tu vas les vexer et les faire fuir » ou encore « c’est normal, la prédation est tout le temps présente ». Donc, quand je détecte la prédation, je dois apprendre la juste façon de l’exprimer. Quand je n’exprime pas mes ressentis, je suis dans le déni de la prédation, donc nos échanges sont faussés.

Tout cela est très rusé, mais c’est vu et c’est dit pour que j’arrête de jouer à leur jeu de mensonge. »

 

En effet sur une autre ligne temporelle Christelle devait être ma mère. Car celle actuelle est une personne possessive et prête à tout pour conserver ses enfants (même son petit fils).

 

Comme le souligne si justement Christelle il est important d’exprimer dès que l’on ressent la prédation se présenter. Lorsqu’on y arrivera nous serons plus forts et avancerons mieux. C’est bien le travail de groupe qui permet tout ceci.

 

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