Voir l'alter peureux - par Anam

 

Traduit de L'italien au français par Loredana et Margi

 

J'essaie de mettre en pratique ce que suggère Loredana par rapport à l’observation et à l’acceptation des alter en me rappelant que JE NE SUIS PAS L’ALTER.

C’est seulement une fractale de l’âme qui demande à être vue, reconnue, accueillie pour être transmutée et se rejoindre à elle.

 

Je centre mon attention avec mon troisième œil, vers l’alter qui a peur et qui présente des manifestations physiques : c’est comme un poids, une nuisance, une douleur, une tension près du diaphragme qui pique ou s'élargit dans les entrailles, dans la cage thoracique, en alourdissant ma respiration et en provoquant des nausées.

 

Mais, les sensations physiques ainsi que les émotions de cet alter, ne sont pas toujours les mêmes, elles changent en fonction des pensées que m’insuffle mon prédateur et donc voilà l’inquiétude, l’anxiété, l’angoisse, la tristesse et encore plus du peur. J'essaie d'être conscient de ce qui se passe en moi. Je tourne mon attention sur cette peur qui habite en moi, avant de me lancer éperdument dans mon travail, pendant les pauses et aussi souvent que je peux.

 

Mais mon prédateur détourne mon attention, il pousse en me faisant croire que mon job ne peut pas attendre et tout est urgent, ça me fait foncer et avoir plus peur. J'ai toujours agi indépendamment de cette identité redoutable, sans considérer sa souffrance, mais plutôt en essayant de la chasser, de m’en débarrasser car elle n’était, pour moi, qu’un poids qui me rendait peu efficace.

 

A l’intérieur de moi il y a un conflit : une partie de moi veut que je fasse des actions, en me faisant croire que le fait de ne pas agir entraînera de terribles conséquences et donc voilà la peur, le sens du devoir et la culpabilité.

Une autre partie ne veut pas agir pour la peur de faire des erreurs, de se sentir mal à l'aise et inadéquate. Dans tous les cas, que je choisisse l'une ou l'autre il y a toujours la peur. J'en déduis que la meilleure chose à faire est de regarder cet alter qui a peur et d'en faire ma méditation.

Le prédateur d'un de mes collègues se réfère à son ego, mais le mien se sent blessé.

Je pense à l'effet miroir. En ce cas, mon ego est-il utilisé par le prédateur de quelqu'un d'autre ? Ou ai-je simplement quelque chose à découvrir ?

 

Je réfléchis à l'échange que j’ai eu avec lui et à ce qui peut m'avoir blessé.

Je vais sur le Réseau LEO chercher une définition de l'ego et je lis : " l'ego est un implant du prédateur “. Dans le témoignage 191 il est écrit : “Plus nous apprenons à détecter et à déchiffrer le fonctionnement du corpus prédateur, plus il perd le contrôle de notre psyché."

Donc, dans l'épisode avec mon collègue, pour déchiffrer l'action de mon prédateur, j'essaie de mettre en lumière les pensées cachées, celles du fond et je découvre qu'il y a de l'attachement.

 

Intellectuellement, je sais que ce qui se passe dans ma vie c'est le meilleur que je puisse avoir, mais y croire vraiment en fond de moi, c’est un autre chose !

Ce matin-ci j’ai ressenti d’accepter à niveau profond cette vérité et alors, je vis dans un état idéal, j’ai tout ce dont j'ai besoin : travail, argent et relations. Sous ce point de vue ça n’a aucun sens de lutter ou de s’essouffler en essayant de changer ma réalité.

Quand je me couche la nuit, l’anxiété et la peur me submergent tout à coup. Apparemment, c’est à cause d’un problème de mon job qui me hante.

 

Je fais un rêve : Je suis étendu sur un canapé et avec moi il y a une jeune femme très mince et belle. Ses épaules et ses bras sont presque squelettiques, comme les miens. Elle me parle d'un travail que nous devrions faire ensemble, comme ouvrir un magasin ou quelque chose du genre. Je lui dis que j'aimerais bien, mais d'abord j'avais un gros problème à résoudre. Nous restons embrassés et nous nous embrassons langoureusement sans aucune excitation sexuelle, mais seulement avec tendresse. Nous ne sommes pas seuls, il y a la famille aussi (peut-être la mienne et la sienne).

Je me réveille.

 

J'identifie cette figure féminine comme l'entité qui a peur. Je pense que ce qui nous unit pourrait être le fait d'être ensemble embrassé et aussi la maigreur mutuelle. Tandis que ce qui nous divise, sont mes inquiétudes et mes pensées. Je pense que si j'étais en situation de sécurité et de confiance, notre union serait parfaite et complète.

 

Pendant la journée, la peur qui imprègne mes nuits, s’efface.

Je vais lire l’écrit : « Quand le Kingù manœuvre - par Sand & Jenaël ».

Je ne dois pas oublier que toutes mes pensées sont les pensées du prédateur !

L’angoisse et la tristesse m'envahissent car je crois que je ne ferai jamais ce qu’a fait Yakout.

Si mes pensées sont celles du prédateur et que j'agis sur la base de ce que je pense, cela signifie que je fais ce que le prédateur veut !

 

J'ai un problème sur le toit de ma maison. Le coin sud-ouest de la cheminée tombe dans la cheminée (carrée), je dois donc le récupérer. Un ami m'aide à résoudre cet inconvénient.

J'ai une chute d'esprit et je suis envahi par une anxiété qui s'estompe au bout de quelques heures.

En observant cet épisode, je remarque que le chiffre 4 est dominant : les points cardinaux, la cheminée carrée, la taille du côté est de 24 cm, il y a 4 montées et descentes sur le toit (2 montées, 2 descentes). Le nombre 4 est la perfection... comme la croix.

 

« Permettre à l'identité (ou l'alter ) en toi qui a peur, qui se sent frustré, qui a l'angoisse, qui se dévalorise, de traverser ton corps, ta psyché, ton émotionnel » (par Loredana)

Il faut seulement permettre ? Ne devrait-on pas aller plus loin en acceptant ? En acceptant cet alter qui me semble être la cause de ma souffrance ?

Mon prédateur m’instille des pensées de peur non seulement pour se nourrir immédiatement, mais aussi pour planifier son avenir et s'assurer qu'il se nourrisse au fil du temps. C’est pour ça que ces pensées me détournent de mes intentions de consacrer du temps à l’étude, au chemin de l’éveil.

Avant d’écrire ces concepts, je les ai pensés, alors je doute que même ces pensées sont du prédateur !

 

L’alter qui a peur revient ! J'espérais, je priais pour que ça n'arrive pas. Mais c’est arrivé !

Souffrance puissante, forte émotivité. L’alter qui a peur est terrifié par les conséquences possibles.

L'ego n'a aucune envie de souffrir. Je dis : "Que ta volonté soit faite".

On se propose « d'accepter l'inacceptable " !

Si ces situations qui me provoquent de fortes émotions, sous la forme de peur et parfois de terreur, se présentent, cela signifie qu'il y a une leçon que je n’arrive pas encore à apprendre. Quelle est-elle ? Toujours la même : apprendre à accepter l'identité en moi qui a peur.

 

Je fais trois jours de régime strict, sans glucides (j'essaie généralement de rester moins de 50 g par jour). Je prends 8 gouttes d'iode à 5%. Compte tenu de mon poids, cela devrait être la dose maximale.

J'ai une peur étrange, différente de l'habituelle, comme une peur de mourir. Je ne peux pas mieux la décrire. Je suspends l'iode pendant une journée, puis je passe à une dose d'entretien : 2 gouttes.

Je me sens mieux, j'ai de l'énergie grâce au régime alimentaire, à des suppléments et à l'iode.

 

Aujourd'hui, la peur est subtile, presque cachée. Jusqu'à présent, j'ai trop travaillé et désormais je me consacre à elle. Je veux acheter de la viande de mouton, mais malgré les tentatives dans différents lieux et jours, je ne la trouve pas.

Que symbolise le mouton que je ne trouve pas ?

Suite à mes enquêtes, je découvre que le mouton symbolise le pouvoir, la dignité et l’autorité personnelle.

Mon régime céto et iode, qui sont ma fourniture physique, me donnent plus d’énergie et si je l’utilise au mieux, pas seulement pour bosser, cela me permettrait d'avoir un avantage du point de vue de la croissance spirituelle.

 

Je lis le cahier 5 : “ Vous ne devez pas vous laisser distraire par une nouvelle illusion. Vous devez préserver absolument votre énergie et l'augmenter pour la transition ! "

Comment puis-je diriger mon énergie dans une autre direction ? Je me rends compte que si je cherche une solution avec mes pensées, je fais confiance à mon prédateur et donc, je ne trouverai jamais la bonne !

 

La semaine dernière, la peur a été moins intrusive. Quand c’est ainsi, j’écris moins.

Je pense au rêve de la femme : elle m'a invité mais je ne me suis pas donné inconditionnellement. Mon mental calculateur me bloque !

... " c’est comme si l’alter demande à être vu et donc il demande de l’aide..., l’aide pour revenir à rejoindre ton Essence ... " (par Loredana)

L’alter demande mon attention, mais la lui donner est douloureux pour moi.

 

La semaine passée je devais partir quelques jours à la mer, mais j’ai eu un événement inattendu, donc je n'ai pas pu partir. Je réessaye cette semaine... encore un autre imprévu, je ne peux partir.

Pas de problème, mais je ressens qu’il y a quelque chose d’autre... j’ai un malaise au point que je ne peux pas respirer.

Je lis les témoignages sur le Réseau LEO. Je n’arrive pas bien à comprendre le langage, il y a des références à des livres que je ne peux pas lire. Je me sens exclu, il est inutile de lire et d’écrire, j’ai la sensation d’étouffer et de me noyer.

Pour la troisième fois, j'essaie de partir, mais encore je n’y arrive pas.

 

Je suis en train de vivre une période de tranquillité émotionnelle. Je porte attention à l’alter qui a peur et j’observe la souffrance qui arrive de lui. Je demande à l’alter : “De quoi as-tu peur ? »

Je m’appelle avec « mon ancien prénom » (Massimo).

Je reste dans le moment présent en écoutant ma respiration et la souffrance.

 

Anam (cen. Italie)

 

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