10. La danse des polarités - par Eli et Frans

 

"Cette planète de 3ème densité a été utilisée comme terrain d'expérimentation au processus d'incarnation, puis de rédemption des âmes, pour qu'elles puissent s'offrir de s'extirper des mondes de dualité"

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2012-dialogue-13/

 

Belgo-burundaise née et élevée au milieu d'occidentaux, j'avais été confrontée au fait de ne pas parvenir à embrasser mes deux origines. Ayant hérité de certains codes ou "gènes éth(n)iques" propres à deux lignées à l'évidence radicalement opposées, était-ce alors un hasard si j'avais toujours ressenti une lutte à l'intérieur de moi ?

Comme explicité notamment dans la Chronique 14, mon conflit ne trouvait pas son origine en 3ème densité, mais proviendrait en réalité de guerres entre différentes races galactiques, transposées "ici-bas". Elles s'exprimeraient alors au travers d'affrontements entre peuples, entre individus, comme entre diverses parts de moi-même. 

Ainsi, étant donné que mon génome servait de champ de bataille à mes alter, je fus invitée à enquêter pour en quelque sorte, trouver la "paix intérieure".

 

Ce jeu de piste vit le jour à la suite de réflexions concernant les dents, menées par plusieurs membres de notre groupe LEO. Pour ma part, mes dents ne me faisaient pas spécialement souffrir, par contre, dans le passé, leur non-alignement avait généré un complexe, à la suite duquel j'avais décidé de porter un appareil dentaire. Aujourd'hui, le fil de contention maintenant mes dents serrées, parfaitement alignées les unes à côté des autres, était toujours d'actualité.

 

Lors de mon dernier rendez-vous chez le dentiste, je lui avais d'ailleurs parlé du fait de l'enlever ; mais celui-ci s'y était farouchement opposé ! En parfait miroir, il me renvoyait ma propre fermeture et finalement, me conforta dans mes programmes. "Je ne dois pas y toucher ? Ouf, quelle bonne nouvelle !"

Quelque temps plus tard, le sujet revenant sur le tapis, mon Ange m'invita à remettre en question mes croyances, programmations et autres comportements limitants à cet égard. En sachant ce que signifie le terme "contention", il était clair que malgré mes fortes résistances, je devais "tirer ce fil", tout en me laissant guider en toute confiance.

 

Mes investigations supposant un saut dans mon passé, trois questions s'imposèrent alors :

Pourquoi ma problématique avait-elle concerné mes canines ? Pourquoi étaient-elles trop en avant ? Et finalement, pourquoi avoir été jusqu'à porter un appareil dentaire ? C'est dans le "Dictionnaire du langage de vos dents", que j'obtins quelques informations-clés, précisant ce qui demandait à être conscientisé.

D'abord, "ces dents (les canines) forment une armure, un bouclier qui permet de rester protégé. (…) Elles traduisent l’image que vous aimeriez donner aux autres." Ensuite, concernant leur mal positionnement, "la personne en fait trop pour cacher un manque de confiance en elle".

Et enfin, sur le choix de l'appareil, l'auteure observe que "notre société centrée sur l’apparence incite un nombre croissant de personnes à se faire refaire les dents (…). La restauration de la bouche peut matérialiser une profonde transformation intérieure à condition d’être abordée en conscience, dans l’amour et le respect de soi et non pour masquer des imperfections qui font honte. Auquel cas, la prothèse revient simplement à porter un masque."

 

Effectivement, mon sourire avait souvent fait office de masque et donc, de protection. Je ne voulais surtout pas laisser entrevoir la réalité d'une quelconque souffrance, ainsi, l'image renvoyée était celle d'une jeune femme toujours de bonne humeur et bien dans sa peau ; alors que cette peau, sans en comprendre les raisons profondes, m'inspirait honte et tristesse infinie. Ces états d'âme étant toujours soigneusement dissimulés, pour beaucoup, j'étais un "rayon de soleil" ! Tandis qu'à la maison – où j'essayais d'être le moins possible – souvent contrariée, je me débattais avec les miroirs que ma parentèle me renvoyait.

 

À présent, suite à ces remontées de mémoires – et après avoir beaucoup pleuré – je recherchai l'orthodontiste le plus proche, pour qu'il me libère de ce qui symbolisait l'enfermement, et le déni de certaines parts de moi blessées.

 

L'orthodontiste en question s'appelait Mr Bru. Sachant que je viens de Bru-xelles... La bru ? La belle-fille ? La belle fille... la belle-je ! Et oui, la belge, un ensemble d'alter du passé qui tenaient absolument à sauver les apparences, c'est-à-dire, à (se) mentir.

Quand l'heure du rendez-vous arriva, quelle surprise de découvrir sur les murs de la salle d'attente, des posters de Tintin au Congo ! Dans ma psyché, la célèbre bande dessinée d'Hergé renvoyait bien sûr à la Belgique, mon pays natal, mais aussi à son passé de puissance coloniale.

Au moment de retirer le fameux fil, Mr Bru n'émit aucun commentaire, aucune résistance, signe qu'il en était de même en mon intérieur. Cela étant, assise sur son fauteuil, je me retrouvai à nouveau en larmes, car mine de rien, ce petit fil en inox était en train de soulever un lièvre ! Aussi, je me sentais dériver lentement vers d'importantes révélations.

"Vous voilà libérée, bonne continuation !" Effectivement, le jeu de piste ne faisait que commencer.

 

De retour à la maison, nouvel indice ! En faisant du tri, je fus interpellée par le titre d'un de mes mémoires de fin d'études : "La programmation théâtrale à Bruxelles, en regard de l'identité bruxelloise". Dans cette analyse, j'avais cherché à mettre en lumière la non-représentation des minorités ethniques au théâtre.

Rapportant ma démarche d'alors, à ce que j'avais à résoudre aujourd'hui, je m'interrogeai : qu'en était-il de "mes propres minorités ethniques", parties intégrantes de mon identité – de mon Soi supérieur ? Étaient-elles, elles aussi, sous-représentées ?

Allais-je continuer à "jouer la comédie" ou être "vraie" en laissant s'exprimer ce qui devait l'être – quitte à ce que ce soit douloureux – pour continuer de libérer mon âme de ses mémoires ?

 

Après avoir choisi la seconde option, je vis réapparaître une "mal a dit" liée à la mélanine – le pigment de la peau, du grec μέλας, μέλανος, "noir" – grâce à laquelle au bout du compte, ma conscience allait être projetée sur d'autres lignes temporelles.

 

Ainsi, avec l'arrivée de l'hiver, des taches de dépigmentations refirent leur apparition sur le côté gauche de mon visage, le côté féminin. Depuis l'adolescence, cette sorte d'eczéma apparaissait par poussées, avant de s'estomper grâce à la lumière-information du soleil.

Dans mon passé, j'avais observé que ce symptôme se manifestait lors de phases où je souffrais de dénigrement envers moi-même ; or selon ma grille de lecture actuelle, cette souffrance était incontestablement liée à mon ascendance africaine.

Bien sûr, depuis que je cheminais en vue de me délester de tous mes bagages karmiques, maintes problématiques à ce sujet étaient déjà remontées. Toutefois, par acquit de conscience, je décodai à nouveau l'ensemble des informations biologiques.

À travers celles-ci, le message délivré par mon âme avait trait à l'identité, au besoin de protection, à la peur de l'autre et au conflit d'humiliation ou de souillure. Tout convergeait donc à nouveau vers mes alter noirs, déshumanisés, soumis à la domination d'un oppresseur.

 

Un soir, j'eus l'élan de pratiquer un auto-soin LEO en utilisant mes menstrues, pour soutenir mon processus de réparation cutanée. Je fus donc tout naturellement inspirée à relire la Chronique relative aux cellules souches, et aux "voix de la sagesse primitive". À noter que comme par hasard, il y était également question de minorités opprimées.

 

"Ce n'est seulement qu'à l'arrivée des colons anglais avec leurs idées avant-gardistes, mais mentalement dégénérés, que les aborigènes ont perdu leur souveraineté et leur savoir-faire. La colonisation sans éthique de l'Australie par l'homme blanc a finalisé l'extinction de leur génome originel. Les derniers authentiques aborigènes d'Australie, cette minorité opprimée depuis l'arrivée des Européens il y a deux siècles, ont effectivement quitté votre plan de 3ᵉ densité en 1910.

Il en est à peu près de même pour cette autre minorité opprimée que sont les pygmées africains. Leur génome originel s'étant éteint de la 3ᵉ densité, dans les années 1960".

https://unfuturdifferent.jimdofree.com/chronique-13-sand-jenael/

 

"Des pygmées", "dé-pigmen-tation" ! Le son me percuta et d'emblée, j'éclatai en sanglots ! Intriguée par ce peuple auquel je me sentais soudainement appartenir, je décidai ensuite de regarder un documentaire à son sujet, et découvris la tribu "BAKA".

Étonnamment, ce nom ne m'était pas inconnu ; il me rappelait le patronyme d'une chorégraphe avec laquelle j'avais travaillé sur l'histoire du Congo belge. C'était donc la deuxième fois que ce pays et l'épisode marquant de sa colonisation, faisait irruption dans mon jeu de piste.

 

La nuit suivante, à travers un rêve, le mot "Kémite" ou "Kamite" me fut révélé. Très proche de "sémite", ces deux termes désigneraient-ils des individus issus d'une même lignée génétique ? Au vu de la définition qui suit, c'est fort probable.

"Un KAMITE n’est pas une personne à la peau noire, mais un fils de DIEU.

Pétri de matière noire et énergie noire, il a le cœur plus léger qu’une plume. Éclairé par la lumière cosmique, il suit le chemin de la MAÂT, ayant comme seule et unique arme la connaissance, il n’a pas d’autre ami que la VÉRITÉ et vit en PAIX avec lui-même et avec les autres. Un Kamite reste debout malgré les vicissitudes du temps (…) car il a compris les lois de l’univers".

https://afrikhepri.org/quest-ce-quun-veritable-kamite/

 

Ainsi, Pygmées et Kémites me mirent sur la piste de la lignée "sémite", en perpétuel conflit avec la lignée "aryenne".

Or, cette première lignée constamment ciblée, devait l'être pour une raison particulière. Représentant visiblement un danger pour le camp adverse, le "K" de "kémite" m'y renvoyait, il pouvait s'agir du Kiristos. Cette particule destinée à être réveillée en cette fin de cycle par les virus cométaires, "a été insérée par les "mères divines" porteuses de vie – les généticiennes planificatrices – dans le génome mitochondrial humain. Cette séquence génétique spécifique provenant de l'ADN éthérique de 6ème densité SDA de certaines créatures Abgal, était transportée par l'ADN mitochondrial des lignées de femmes sémites".

https://unfuturdifferent.jimdofree.com/cahier-10-le-nouvel-humain-la-nouvelle-terre-l-humanite-future/

 

Pourquoi l'avoir implantée dans le génome humain ? "En vue de résoudre un conflit terrestre d'expériences de dualité complètement disproportionnées."

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2012-dialogue-13/

 

À ce propos et à titre d'exemple de conflit terrestre entre ces deux lignées, dans l'extrait ci-dessous, Laura Knight-Jadczyk interroge les Cassiopéens sur l'animosité d'Hitler envers les Juifs.

D'après ces informations, il s'avère évident qu'aryens et sémites, sous différents costumes au fil des incarnations, se prêtent inlassablement au même jeu ; les Cassiopéens en donneraient d'ailleurs ici la raison.

 

Q : (L) Alors quels étaient les objectifs des forces SDS qui contrôlaient Hitler et qui lui faisaient désirer l’extermination de tout un groupe de gens ?

R : Créer un « terrain fertile » adéquat pour la réintroduction des Nephalim, dans le but d’exercer un contrôle total sur la Terre de 3e densité avant l’élévation en 4e densité où une telle conquête est plus difficile et moins assurée !

Q : (L) Vous voulez dire « fertile » au sens génétique du terme ?

R : Oui. Troisième densité.


Q : (L) Ont-ils atteint ce but ?


R : Non.

Q : (L) Donc, c’était cela qu’ils recherchaient : la création de la « race supérieure » germanique pour créer ce « terrain fertile » ?

R : Oui.

Q : (L) Et il était important de se débarrasser des Juifs ? N’était-il pas possible de créer une race supérieure germanique sans anéantir un autre groupe ?

R : Non.


Q : Pourquoi ?


R : À cause du profil de mission prédestiné de 4e densité précédemment encodé.

Q : (L) Qu’est-ce que ça veut dire ?

R : Cela désigne un encodage devant s’activer après l’élévation en 4e densité qui, s’il n’est pas éliminé, remet en cause la domination et l’intégration des Nephalim. Les Juifs ont été auparavant encodés à mener à bien cette mission après la conversion, quoique sur une base individuelle.

https://cassiopaea.org/forum/threads/seance-du-24-septembre-1995.46986/

 

Par la suite, je me plongeai dans le texte de Margi (https://www.reseauleo.com/15-etre-mere-par-margi/) lequel, en abordant le fonctionnement des sociétés de 4ème densité SDS, me ramena à la genèse du genre humain. Je lis :

 

"Les Ugubi (singes) représentaient la principale ressource des Kingû en terme de chaîne alimentaire et les différents Ukubi (genreHomo) une main d'œuvre de premier choix. Ils n'étaient rien d'autre que du Mâsanse (bétail)". Adam Genesis de Anton Parks, p. 70

 

"Mâsanse" ?! Ce mot me renvoya instantanément à mon nom de famille ! "La lignée de mon père, rien d'autre que du bétail ?!" Sidérée, dissociée suite au choc que cette information venait de provoquer, un tsunami émotionnel mêlant tristesse et rage émergea ensuite de mes profondeurs.

Ne pouvant en rester là, j'effectuai alors d'autres recherches sur mon patronyme et tombai avec stupéfaction sur "Elie Nsanzimana", quasiment mon homonyme ! Ce jeune rwandais atteint de microcéphalie étant lourdement handicapé, son allure ressemblait à celle des premiers spécimens du genre Homo ; ce qui m'ébranla à nouveau fortement.

 

 

 

"La notion de microcéphalie désigne toutes les formes de croissance anormalement faible de la boîte crânienne et du cerveau. ".

https://fr.wikipedia.org/wiki/Microcéphalie

 

Dans la foulée, j'ouvris "Adam Genesis" sur le passage où Enki et Nammu travaillent ensemble à la création d'une main d’œuvre, "grande lignée à venir", pour remplacer les Nungal. 

 

"Enki : An m'a prié de spécifier le matériel génétique que je souhaitais utiliser pour créer ces Adam (animaux).

Je lui ai répondu que je comptais me servir des gènes Ukubi'im (Homo Neanderthalensis) mélangés à du matériel Gina'abul. Mon créateur était soucieux :

"Ces spécimens ne sont-ils pas en affinité génétique avec ces fâcheux Namlu'u des Kadistu (planificateurs) ?" Il semblerait effectivement que nos femelles aient utilisé des gènes Namlu'u pour améliorer le genre Ukubi (Homo).

(…)

Ansar, le père de mon créateur, m'a alors demandé de quel matériau génétique de notre famille je pensais me servir. Je lui ai répondu que j'avais réalisé quelques essais avec des gènes Ama'argi.

(...)

J'introduisis dans la salle le spécimen que j'avais assemblé. L'assistance fut totalement stupéfaite ! L'Adab (serviteur) que j'ai produit est sombre de peau comme ses frères de Kankala (L'Afrique). C'est un sang-mêlé, un prototype asexué, ce qui le rend très docile. (...)

Mon créateur (An) s'approcha de lui. Son verdict résonna dans toute la salle :

"Nous avons besoin d'une main d’œuvre sans trop d'entendement, Enki. Ton Adab (serviteur) est robuste, il pourra soulever des charges mais il me paraît rusé et trop habile.

Quelque chose ne me convient pas dans son regard ! J'ai l'impression de voir ta mère, Nammu… je le scrute avec le Niama et ce que je discerne n'est pas favorable. (..) Nous ne célèbrerons pas ce spécimen, nous avons plutôt besoin d'Adam (animaux).

Ton Alagni (clone) est trop éveillé pour nos desseins, sa boîte crânienne est trop volumineuse, tu dois la réduire un peu !"

Adam Genesis de Anton Parks p 203-206

 

L'image du jeune Elie en tête, dire que j'étais effondrée serait un doux euphémisme. En réalité, cette dernière phrase "m'acheva" ; tout comme elle signa mon arrêt de mort sur cet autre espace-temps ! Le diamètre de "ma" boîte crânienne devant être revu, en tant que modèle raté, j'allais probablement être éliminé d'un coup de "Zirzi"(destructeur de vie), simple formalité. N'étant rien d'autre que du bétail, mon sort dépendait purement et simplement du bon vouloir de mes "créateurs". Noyée dans les émotions, il me fallut un temps avant de pouvoir reprendre mes esprits, et revenir dans mon présent.

 

Au travers de cet extrait, je relevai également, d'une part, l'idée du mélange de matériel génétique lors de l'assemblage d'un prototype ; et d'autre part, à nouveau, le conflit éthique entre Prédateurs et Planificateurs, représentés ici par An et Nammu.

 

Reprenant alors le fil de mon enquête, de toute évidence, j'étais amenée à observer ces deux polarités en moi, par le biais des différents alter qui étaient en train de remonter à ma conscience. Parmi ceux-ci, se présenta bientôt dans ma bulle de perception, le "pharaon".

 

En glanant d'autres informations au sujet des sémites et de cet "encodage lié à un profil de mission", le fragment suivant attira mon attention :

"Succinctement, les Hébreux, réduits en esclavage depuis des siècles par l'Égypte et ayant fuit la dictature du pharaon, s'en émancipent. Ils affrontent le désert, guidés par "l'esprit de dieu", pour après quarante ans de pénitence, poser pieds sur la terre promise. (...)

Les hébreux représentent ceux qui perçoivent la manipulation de leur pharaon – les chercheurs de vérité – et recherchent le moyen de se libérer de son emprise.

Le pharaon représente le ou les gouvernements dont les chercheurs de vérité veulent se libérer ! Mais parmi eux, le vrai peuple d'Israël (les sémites), capable de s'unir à la conscience créatrice de l'Univers, a découvert le moyen de retrouver sa liberté, la Terre promise ou la 4e densité SDA. Le désert figure le vide intérieur, la transition.

Quarante ans, correspond à une "quarantaine". Le temps de leur mise à l'écart et de la guérison de leurs mémoires traumatisées d'esclaves".

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2016-dialogue-43/

 

Pas plus tard que le lendemain, en nous baladant dans le village, Frans et moi fûmes mis face à notre "phare à on" ! "On" faisant ici référence aux parts de nous-mêmes, révélées grâce au miroir quantique.

Voilà que ce représentant du patriarcat se mit à nous donner son avis sur notre manière de vivre ! En insistant passablement, il avoua nous reprocher deux choses : d'une part, le fait de ne pas nous mélanger avec les autres villageois, et d'autre part, de profiter du système, en refusant le travail conventionnel autrement dit, l'esclavage moderne.

 

Le parallèle entre ses deux remarques et l'histoire des Hébreux relatée plus haut, frappa mon esprit. L'homme s'adressait manifestement à ma part sémite, part qui ne put d'ailleurs pas s'empêcher de réagir à ce qu'elle considérait comme des remontrances injustifiées.

L'alter-cation passée, il me fallait en tirer leçons et aller au-delà du premier niveau de lecture. D'abord, il avait été question de prendre conscience de mon bagage émotionnel non résolu (rébellion et colère envers l'autorité patriarcale), et de le pleurer. Tout en sachant qu'effectivement, "m'identifier à une victime n'est qu'une puissante programmation provenant d'implants reptiliens", comme l'expliquait Sand dans le dialogue 45. https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2016-dialogue-45/

 

Ensuite, pour certains LEO, j'avais reçu l'opportunité de transmettre une information d'âme à âme et aussi, de m'affirmer en exprimant ma vérité. Enfin, il fut soulevé que "l'injonction" de devoir se mélanger aux autres, ne renvoyait peut-être pas aux villageois, mais à un processus alchimique à réaliser en soi-même.

 

Cette dernière donnée me permit de comprendre l'essentiel : mon "pharaon intérieur" m'invitait à la réconciliation et à l'ouverture ! Porteuse de la génétique aryenne, il était temps de me libérer du rejet et du jugement que j'éprouvais envers moi-même, pour que cet alliage entre sémite et aryen, puisse s'opérer. Car ce travail m'incombait ! Donc, en refusant de faire ce pour quoi mon âme s'est incarnée, effectivement, je "profitais du système".

C'est ainsi que quelques jours plus tard, appelée à "incarner" la lignée rédemptrice à laquelle j'appartiens, je fus mise face à mes responsabilités.

 

Frans ayant besoin d'un nouveau pantalon, nous voilà partis pour la friperie. Alors que j'essayais une robe puis, lui demandai son avis, il me répondit le plus naturellement du monde :

"Je n'aime pas les couleurs, elles me rappellent le Congo !"

Provenant visiblement d'ailleurs, cette réponse était tout bonnement incroyable ! Je ne comprenais rien, mais cette fois, j'avais entendu ! En me penchant enfin sur le Congo et son histoire, plusieurs articles au sujet du roi Leopold II de Belgique - instigateur mégalomane de cette conquête coloniale -, vinrent "effectivement" me rafraîchir la mémoire.

 

Car une fois mes pensées dirigées vers ce roi, le King-ú Babbar fit subitement irruption dans ma psyché ! Manifestement cherchait-il à communiquer avec moi ! (Voir à ce sujet mon enquête : https://www.reseauleo.com/15-v-comme-visitee-vaincre-son-demon-et-vers-l-amour/)

 

Il faut savoir que cet alter de 4ème densité SDS appartenant à la caste prédatrice des "Royaux", est réputé pour être de type aryen. Il représentait donc la lignée de ma mère, mes aïeuls à la peau blanche. Or, comme l'extrait issu du texte de Margi le relevait déjà : les Kingú utilisaient les Ukubi (genre Homo) comme main d'œuvre, voire comme du "Mâsanse" (bétail) !

Cela m'indiquait clairement les rôles antinomiques que jouaient deux fractales de mon âme : à un pôle, le Kingú et à l'autre, le Mâsanse.

 

À l'époque des visites du Kingú dans ma réalité, celui-ci m'avait fait parvenir un message évoquant à la fois la rédemption (rachat), et l'humaine LEO que je suis déjà dans le futur. En effet, une invitation Facebook d'un certain "Rasha Elione", m'avait été adressée ; invitation à devenir "ami" donc, à mettre fin à un conflit. En 2018, je n'avais pas du tout pu saisir la portée de ce message, mais à présent, j'étais apparemment prête.

 

C'est ainsi qu'un matin, une dispute avec Frans fit rejaillir un sentiment d'humiliation, puis de la violence envers celui qui représentait mon oppresseur. Peu à peu envahie d'une haine venue d'un autre espace-temps, le programme "oeil pour œil, dent pour dent" se mit en route.

Le lendemain, en récapitulant, je pris conscience d'avoir finalement été aussi "cruelle" que mon bourreau. C'est alors que, pleurant mon propre comportement, l'évidence m'apparut : au-delà de reconnaître le bourreau en moi, il m'était demandé de lui/me pardonner ses/mes actes !

D'où, "Rachat Elione" ! C'était clair à présent !

S'ensuivit alors une bataille intérieure phénoménale - non pas entre la victime et son bourreau, puisque celui-ci recherchait le pardon - mais entre mes polarités SDS et SDA.

 

Tandis que je pleurais à chaudes larmes, retentissaient dans ma psyché les voix de tous mes alter et ego blessés ; tous ceux envers qui les marques de mépris, les injustices, persécutions, lynchages ou autres génocides, avaient été perpétrés au fil des âges. En outre, un tas de programmes sclérosants parmi lesquels la rébellion, la vengeance ou l'orgueil, venaient se greffer à la programmation et au concept de "victime", intensifiant l'émotionnel destiné à alimenter le système matriciel.

Ces parts de moi avaient incontestablement énormément souffert, mais en s'accrochant à leur "statut de victime" et à leur rancœur, elles ne faisaient que faire perdurer le programme et entretenir les murs de leur prison ! Prises à leur propre piège, pardonner leur était tout simplement inenvisageable.

 

De l'autre côté, ayant expressément été dotée du Kiristos à cet effet, mon humanité était appelée à se développer ! Transcender cette puissante programmation requérait de trouver en moi la compassion pour le bourreau, et ainsi, parvenir à m'extraire "moi et mes alter", de ces jeux duels de 3ème densité.

 

"Ces ultimes « épreuves initiatiques » de cette fin de cycle sont foncièrement très inconfortables pour l'ego. Elles sont destinées à vous amener à un réel état de compassion, vous permettant d'accéder à LA VIBRATION DU PARDON.

Le pardon étant pour ainsi dire une « propriété vibratoire » de la psyché. Celle-ci acceptant "l'inacceptable" permet sur un plan quantique à l'ego, d'inverser complètement les polarités de son champ magnétique."

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2013-dialogue-24/

 

J'avais le choix : rester (en)fermée ou m'ouvrir ? Lorsqu'enfin je décidai de m'ouvrir au Kingú, je l'entendis demander avec sincérité la rédemption de son âme. Indescriptible, ce dialogue avec moi-même déclencha des pleurs incommensurables qui en réalité, étaient en train de me libérer de mon propre karma transdimensionnel !

 

"Il ne faut pas oublier que les archontes sont vos frères et sœurs d'incarnation. En leur pardonnant et en ayant de la compassion pour eux, vous leur permettrez de vous rejoindre dans le grand plan de l'Évolution. En réalité, vous vous pardonnerez d'avoir été peut-être vous-même ces Archontes dans certains plans de la création". https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2011-dialogue-3/

 

Mon ego, qui jusque-là m'avait maintenue dans une lutte acharnée, lâcha prise ; et tout jugement envers moi/autrui s'évanouit. Les larmes coulaient sans discontinuer, jusqu'à me retrouver dans un état d'abandon et d'acceptation jusqu'alors inconnu.

 

À un moment donné, une fréquence que je ressentais pour la première fois et que je n'ai d'ailleurs plus ressenti depuis, m'inonda. J'eus alors la sensation que les limites de mon corps physique n'existaient plus, puis, de littéralement me fondre avec cet "autre aspect de qui je suis".

 

Dans un espèce d'immense apaisement, je restai un bon moment "suspendue". Tous les conflits raciaux endurés au cours de mes multiples incarnations, apparurent alors à ma conscience comme une seule et même expérience, dont le véritable sens venait de m'être révélé.

Dès lors, je n'éprouvais plus que reconnaissance envers cet être qui, en m'invitant à lui/me pardonner, autrement dit à "donner ma part", me permit d'expérimenter le "don de Soi" ou Service d'Autrui, de la manière la plus inattendue qui soit pour mon ego.

 

À priori imperceptible, l'échange d'informations vibratoires entre le Kingú et moi, m'ouvrait pourtant "déjà" à de nouveaux potentiels de futur.

Ainsi, quelques jours plus tard, nous recroisâmes notre "pharaon" ! À peine sa voiture était-elle en train de ralentir à notre hauteur, qu'une émotion me gagna. Tout ce que je venais de traverser me revenant à l'esprit, je dus retenir mes larmes et faire un effort pour être présente. Je constatai alors agréablement qu'une énergie diamétralement opposée à celle de notre dernière rencontre, émanait de sa personne.

"Je ne vous juge pas ! Vous avez les mêmes droits que tous les villageois." nous assura-t-il.

Puis, il m'annonça que la clé de la salle de danse du village était à ma disposition. Ayant formulé cette demande au nom de notre association, il y a plusieurs mois déjà, j'étais à mille lieues de m'attendre à cette nouvelle !

"C'est entendu, merci !" répondis-je un peu sonnée. Au cas où l'envie de danser se faisait ressentir, il se joindrait peut-être à nous, ajouta-t-il en souriant.

 

Et me voilà sur le chemin du retour, à nouveau bouleversée par le processus de métamorphose de l'âme, et la magie qui en découle.

 

"Tant que l'humain juge l'autre, il se juge lui-même. Il ne s'agit donc pas de juger quoi que ce soit, ni qui que ce soit, mais d'oser regarder avec discernement le cycle que chacun joue, qu'il ait été du "côté lumière" ou du "côté lumière sombre".

Peu importe les polarités. Elles ne sont pas en opposition mais sont complémentaires pour permettre l'évolution. N'oubliez pas que l'univers s'expanse par sa diversité et évolue par la danse de ses polarités".

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2013-dialogue-22/

 

Eli & Frans

 

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