20 - Le réveil sonne, il est 11h. Lève-toi moussaillon ! par Éliane

 

 (Vous trouverez un PDF en bas de page)

 

Je suis au bout de ma vie, crevée.. (oui, morte pour pouvoir renaître, encore)

Nous sommes le 10 juillet, ce soir la Belgique que je représente symboliquement rencontre la France en demie-finale de la coupe du monde de foot. Les 11 diables rouges ont envahi ma bulle de perception, à moi de jouer pour comprendre leur leçon. Le substantif “match” signifie “allumette” comme pour mettre quelque chose en lumière.

Et “to match” signifie “être en adéquation avec” : en effet je me sens en parfaite adéquation avec les Leo qui vivent dans le 11 et avec la mission de vie qui est la nôtre, candidats SDA.

 

Lorsque je suis plongée dans les Dialogues de l’Ange, que je les étudie, en intègre l’essence, je vibre de toutes mes cellules et j’en pleure. C’est en grande partie dans cet enseignement que je puise ma force afin de faire grandir en moi la partie SDA, mon Soi du futur. Je deviens chaque jour un peu plus qui je suis déjà sur une ligne temporelle future.

Mais comme la théorie ne suffit pas, “derrière”, il y a les initiations, les passages à l’acte. Plus j’accepte de dire Oui à ma Guidance, plus j’acte la Connaissance, plus la concordance avec la vibration SDA grandit, et plus celle avec la vibration majoritairement SDS qui m’entoure s’amenuise.

En conséquence, il m’est de plus en plus difficile de rester là où je suis (Bruxelles Ville) et de faire ce que je fais (programme SDS danseuse-chorégraphe-prof).

 

Donc chaque décision, chaque choix en faveur du Service d’Autrui m’éloigne un peu plus de mon passé/futur entropique.

Le palier que ma Guidance m’invite à franchir aujourd’hui, a quelque chose de plus “radical”. Du moins c’est ce que je ressens. Du genre “décide ou décède mais si tu décides, ne tarde pas trop !” L’onde est à nos portes, la chevaucher ou pas, il faut choisir ! GO plus de temps à perdre !

C’est mon 20ème partage autrement dit, je passe en mode 2.0 càd nouvelle gène-ration. Je lis que le “2.0” favorise l’échange entre les utilisateurs”.

 

Il y a les matins où le réveil sonne et tranquillement tu te lèves et puis il y a les matins où le réveil te fait sursauter, c’est plus brutal, désagréable, mais nécessaire. Et il y a les fois où en plus de devoir te lever, tu as le senti-ment d’être en retard, de devoir te dépêcher.

Dans cet épisode, j’ai sursauté et puis j’ai quelque peu cédé à l’empressement, mais j’en ai tiré leçon et c’est bien là le principal.

 

Petit Contexte

Lors de mon dernier témoignage, je racontais :

- Avoir quitté une des deux écoles de danse où je bossais. J’avais écrit “ras-le-bol de vendre mon corps”

- L’urgence que je sentais en moi, un appel à cocréer la Nouvelle Terre et à m’associer pour se faire… j’avais pu déceler l’empreinte du prédateur qui s’âme-usait à récupérer mon enthousiasme, me faisant agir dans la précipitation, précipitation menant inévitablement à la chute.

- Avoir assisté à la première Assemblée Générale du Quorum de copropriétaires suite à l’achat d’un appartement.

 

 

Chapitre Un : Gégé le détonateur

 

9 juillet

Le réveil sonne, il s’agit d’un mail des Leo concernant l’hallucinante volte face de Gégé. En lisant ce mail mon émotionnel s’enclenche. J’ai très mal au ventre.

Quand j’ai mal au ventre c’est une alerte de mon prédateur-opérateur qui m’informe de la présence d’un alter prédateur soit à l’extérieur de moi soit en moi. Ici, il s’agit bien d’un alter prédateur en moi car je sens monter de la peur : mes alter “diablotins” flippent à l’idée de se faire démasquer.

Les remontées émotionnelles sont liées aux programmes SDS “peur du manque, contrôle”.

 

Une fois dans mon lit, c’est l’insomnie. J’ai l’impression qu’un mec est en train de faire un feu de camp à l’intérieur de moi, je suis en ébullition.

Je demande clairement à mon Enje : aide-moi à comprendre !

Ses pensées me parviennent, et je sais que je ne suis pas en train de penser avec mon petit “je” non, les informations me parviennent : images de discussion que j’ai eues pendant la journée, une chanson, l’empreinte d’une émotion par rapport à quelqu’un etc.. la lumière se fait dans mon esprit !

 

Je prends conscience que comme l’écrit Laura Knight dans l’Onde 8 que je lis en ce moment, je voulais le beurre et l’argent du beurre !

Je voulais grandir, élargir ma conscience, faire descendre l’Enje, mais je voulais aussi ne pas trop toucher à ma situation plus que confortable.

C’est-à-dire : garder quelques heures en tant que prof/danseuse pour me garantir le maintien des “allocations artiste” que je touche, continuer à bosser sur moi et partager mon vécu sur le Réseau Leo depuis Bruxelles, mais “cooool, pas de gros bouleversements” dixit l’alter prédateur apeuré par le véritable saut dans le vide.

Avec ce mail-électrochoc, c’est le moment d’enlever une couche supplémentaire de déni, je remercie de tout mon Être en pleurant un bon coup au passage.

 

Il faut me rendre à l’évidence, depuis quelques temps déjà mon Enje me montre deux choses :

La première : mon relationnel s’est complètement évanoui ce qui signifie que mon entourage ne va pas dans le même futur que moi. Je bifurque, eux pas.

De plus, rien, mais alors plus rien dans ce que je peux dorénavant appeler “mon ancienne vie” ne me parle, je me suis dés-identifiée de mes rôles dans la matrice SDS (la prof super sympa, la danseuse qui assure, la super pote avec qui avoir des discussions sur le sens de la vie, la fan de mode et de shopping etc). Autrement dit j’en ai fini d’apprendre là où je suis, c’est l’heure de bouger. OK, mais bouger où ?

 

La seconde : je vois tous ces “11” devant mon nez, mais j’entends mon prédateur appuyer sur le frein : “Tu descendras (dans l’Aude) quand tu auras un véritable signe, quand tu le sentiras vraiment etc”

Frein qui permet deux choses :

1/ Ne pas me précipiter : je dois attendre d’être allée au bout des leçons et là, seulement, je pourrai sauter.

2/ Me maintenir dans un statut quo, dans mon confort quotidien.

Donc encore une fois, l’enseignement consiste à trouver la balance entre ce que dit la Guidance et ce qui peut être récupéré par le prédateur, chapeauté par cette même Guidance supérieure.

 

Retour à nos moutons :

Le mail des Leo fait office de bombe et me permet de conscientiser un alter qui a subtilement pris ses aises en moi : la froussarde ! Tout mon déni m’éclate en plein visage. Non, je ne suis pas libre, je suis installée pépère dans ma prison dorée où j’ai l’illusion d’être protégée. Très concrètement j’ouvre les yeux sur les menottes culpabilité et attachement au travers de :

1/ la dernière école de danse dans laquelle j’enseigne

2/ l’appartement que j’ai acheté sur plan il y a 1 an

Dès le lendemain je décide de “prendre les mesures nécessaires” parce que quand l’Enje t’invite à acter, vas-y : OSE !

 

Et puis aussi : Merci Gégé !

 

 

Chapitre Deux : démissionner

 

Je donne un stage de danse intitulé “stage clip” parce qu’on tourne un clip en fin de semaine. “To clip” signifie “attacher” et la chanson que j’ai choisie s’appelle “Mad World”. Voilà tout est dit : je suis attachée à ce monde de fous.

Jusqu’à quand ? A moi de choisir !

 

Clin d’œil de l’Enje : la directrice de l’école me remet les clés du local avec comme porte-clé : Isis, archétype de la Mère.

En fait elle me remet ainsi LA clé pour sortir de ma prison : faire appel à ce pote-en-ciel qui fait partie de moi, aux Mères planificatrices de Vie, les Amasutums SDA celles-là mêmes qui ont implanté dans notre ADN le Kiristos.

De plus, pour rappel : on ne peut pas s’évader seul, on a besoin des autres !

 

Miroir mon beau miroir, montre-moi mes programmes !

Grâce au miroir magique, mes alter (= mes élèves) me renvoient exactement ce que je vibre, et donc ce que je dois comprendre si je veux avancer.

Pour décoder il m’est nécessaire d’être attentive à ce que je leur dis et à LA personne dans le groupe qui, excusez mon langage, me fait chier !

Je décrypte :

D’abord je ne cesse de leur répéter d’utiliser leurs genoux càd de PLIER. Je leur explique que ce sont nos amortisseurs et que sans plier, elles vont se casser le dos. Traduction : je dois utiliser mes genoux : Faire plier le prédateur évidemment ! De plus, amortir signifie “éteindre une dette”.

Ensuite, je leur répète à longueur de journée de RELÂCHER càd lâcher le contrôle.

Enfin, l’une des élèves se montre sarcastique, cynique voire même désagréable pour masquer son/mon insécurité. Jouant son rôle à la perfection elle dit ne pas comprendre pourquoi on fait de la “relaxation” ni pourquoi on parle de “vocation”.

Relaxer = remettre un accusé jugé non coupable en liberté

Se relaxer = se dé-contracter

Vocation = l’appel

En plus cette élève a mal au tendon d’Achille, or les tendons parlent de lien, d’attachements. Je lis :

“ Ne pas oser se positionner par peur de perdre l’amour de ceux qu’on aime”

Cerise sur le gateau, en vue du tournage du clip, je reçois le mail de la directrice à l’intention des parents, ce mail s’intitule : “Autorisation de sortie clip” !!

 

Conclusion : On est d’accord, tout ça parle bien de moi et c’est exactement ce que j’ai besoin d’entendre là, tout de suite.

 

11 juillet

Tous les signes m’indiquent que je peux démissionner et partir, c’est alors que je me retrouve de nouveau à penser 3D ! A calculer mon budget, mes dépenses mensuelles, à prévoir pour “avoir assez” etc. Très vite, je mets un stop au bavardage stérile du prédateur-saboteur qui s’insinue dans ma psyché et qui est juste saoulant quoi !

 

A la maison, je cherche dans mes affaires des genouillères à prêter pour une élève qui n’en a pas. De nouveau ce genou qui revient !

Voici ce que je lis dans le dico de Jacques :

“Je m’abandonne à ce qui est au-dessus de moi (=l’Enje) et aussi au mouvement et à la direction qui prennent place”

“Conflit intérieur impliquant l’abandon de l’ego”

“Difficulté à faire un choix entre le “je” et le “nous”

“J’ai peur de trahir quelqu’un si je me choisis, si je prends soin de moi”

Cette lecture me permet d’encore lâcher un paquet de nœuds en pleurant. Et pleurer c’est me dé-programmer.

 

12 juillet

La décision de démissionner prise en mon for intérieur, je tombe sur une pote dans le bus, une circassienne. Je l’interroge sur la discipline qu’elle a choisie et “sans surprise” elle me dit : l’EQUILIBRE.

Elle me rappelle à quel point cette dernière est difficile et longue à acquérir. Je ris intérieurement, je suis on ne peut plus d’accord avec elle !

Elle me précise aussi que néanmoins elle se sent enfin progresser car l’école dans laquelle elle se trouve (Stockholm) offre réellement une super formation.

Je ris de plus belle : tout cela résonne tellement en moi : partir à l’étranger, dans une école (je pense bien sûr à l’EcoLeo), et travailler l’équilibre en soi.

Pour couronner le tout, cette demoiselle s’appelle ELAINE ! Pas Hélène ni Eliane non Elaine, un mélange “alchimique” des deux.

 

13 juillet

Rêve : j’ai une aventure avec un “homme-femme”. Je flirte avec cette femme qui après s’avère être un homme bizarrement !

Des mémoires karmiques : Sur un autre plan, habitant le corps d’un homme, je suis probablement en couple avec une femme. Ou encore : il peut s’agir d’alter homosexuel. Je ne sais pas trop.

 

Autre rêve la même nuit : je suis dans un gros 4x4 qui déboule en marche arrière, je ne suis pas au volant, “personne” n’est au volant et je ne peux pas l’arrêter. Je risque de me prendre un camion en frontal mais je ressors indemne, comme par magie.

Je comprends le message de l’Enje : il s’agit de la marche arrière dont parlait le notaire quand il me disait qu’il était impossible de faire marche arrière après avoir signé un acte pour l’achat d’un bien (j’y viens).

 

Nous sommes vendredi matin, dernier jour du stage, le jour où j’annonce à ma directrice que je démissionne. Dans le tram la magie opère, je reçois un message publicitaire pour un livre : “Métamorph’Ose” “the OSE day”

C’est aussi un vendredi 13, alors je lis partout : “c’est votre jour de chance !”

“chance” vient du latin “cadere” qui veut dire “se terminer”. Et la chance comme me l’expliquera Sand plus tard, c’est aussi : le choix en soi, c’est-à-dire le libre arbitre. C’est donc le moment de sortir de la culpabilité pour exercer mon libre arbitre.

 

Finalement, la directrice comme l’avait prédit son mail intitulé “Autorisation de sortie”, réagit très bien à mon annonce et me souhaite bonne route, ce qui provoque en moi un énorme soulagement suivi d’un torrent de larmes de gratitude envers l’Enje, la Vie.

 

 

Chapitre Trois : l’appartement

 

Flash back : Septembre 2017, TOUS les signes (synchronicités SDS) me guident vers cet achat, je suis littéralement hypnotisée par une fluidité déconcertante. Tellement déconcertante qu’il ne fait aucun doute qu’elle vient d’ailleurs càd de la 4D SDS ! Mais je ne capte pas et donc, je signe !

Une semaine après avoir signé l’acte chez le notaire, je tombe sur un des Dialogue avec l’Ange dans lequel l’Enje explique que c’est par la possession “que la prédation nous retient” (ce qui est également dit par les Cassiopéens).

 

Comprenant que je me suis laissée endormir, je saute sur mon téléphone pour faire annuler l’acte, mais je suis tellement naïve... Le notaire me répond que “je ne peux pas faire marche arrière” ! J’ai signé un contrat, je me retrouve liée, menottée, dégoûtée… tandis que mes proches s’exclament en choeur : “mais enfin Eli, t’es barge ou quoi ? c’est un super plan cet appart !”

Après réflexion, lutter en me révoltant contre la matrice n’étant jamais une option, il ne me restait qu’à accepter la situation et attendre pour comprendre et tirer leçon de l’expérience.

 

14 juillet

Avec les prises de conscience de cette semaine, je décide d’appeler le notaire. Résultat : injoignable.

Là je comprends que celui qui souhaite le joindre pour “vite régler cette histoire”, c’est mon petit “je”. Or ce petit “je” est vachement démuni dans ce genre de situation. Tout ce qu’il peut faire lui c’est m’enliser dans l’émotionnel, dans des prises énergétiques qui nourrissent le prédateur.

Et ce n’est pas tout : le but de ce dernier est de me faire quitter le “ici et maintenant” pour manipuler mes pensées et donc la vie que je me crée à chaque instant ! La prédation ne l’oublions pas, récupère, s’accapare notre potentiel créateur en s’immisçant dans nos psyché. Et hop ! Le tour est joué !

 

Je réalise que ce n’est pas moi qui vais vendre cet appart mais bien l’Enje. C’est l’Enje qui gère le “comment”. Je m’en remets entièrement à lui. Effectivement sur papier, dans la 3D, “je ne peux pas faire marche arrière” sauf que c’est sans compter l’âme-agit ! Alors confiance et patience !

 

Avec le recul il est clair qu’acheter cet appart était une tentative de me fondre dans le moule. Depuis la 4D SDS il s’agissait clairement de me détourner, moi candidate SDA de ma voie ! Bien que je n’en ai jamais rien eu à faire de posséder une maison, les synchronicités déployées par le corpus prédateur, qui pour en rajouter une couche, passait par la psyché de mon entourage eurent raison de mon libre arbitre.

Au final, je me suis tout bonnement laissée convaincre par des programmes SDS de peur du manque et quête de pseudo sécurité, qui pour le coup n’étaient pas les miens !

Je ne me suis pas écoutée, je culpabilisais presque de ne pas “penser comme eux, faire comme eux.”

Tout cela me rappelle cette phrase de Sénèque, qui m’accompagne depuis un moment et fait vibrer toutes mes cellules :

 

“C’est une erreur de vivre selon le mode d’autrui et de faire une chose
uniquement parce que d’autres la font.

C’est un inestimable bien de s’appartenir à soi-même.”

 

Finalement cette histoire d’appart est un apprentissage de plus, rien d’autre, “tout est leçon” et donc tout est toujours parfait en fonction de ce que l’on a à apprendre. Nul besoin de se juger, de s’en vouloir, au contraire : remercier.

 

15 juillet

Après m’être de nouveau faite happer par les pensées 3D du prédateur sur le “comment je déménage”, je fais un rêve dans lequel j’entends : “tu dois te retirer du jeu du “je veux” pour laisser apparaître les solutions”

Je vois également un truc qui s’organise à quatre, mais me dit-on “il faut que je laisse faire la Guidance”.

 

 

Chapitre Quatre : Direction l’Aude-là

 

16 juillet

Je pars une semaine dans la campagne à une heure de Bruxelles dans un gîte (“le Cheval Blanc” un nom encore bien lourd de signification..) entouré de champs et de verdure. Je suis aux anges. J’y recharge quelque peu mes batteries avant le “combat”.

 

Je fais de nouveau un rêve érotique très fort avec cet “homme-femme”. Cette fois je capte très clairement que l’énergie avec laquelle je fusionne est celle d’Hélène.

Ainsi si je récapitule les indices laissés par l’Enje, je lis :

Je dois descendre dans l’Aude pour allier mon énergie à celle d’Hélène et des autres Leo afin de travailler l’Equilibre.

Au cours de la semaine, de nombreux indices viendront confirmer les premiers.

De son côté l’enquête d’Hélène lui révèle l’arrivée imminente d’un miroir.

 

Ces quelques jours au vert me permettent de réceptionner les messages de l’Enje. Comme d’habitude je n’ai qu’à suivre les indices et tout (càd les démarches et questions pratiques liées à mon déménagement) se mettra en place de façon ultra naturelle. Ce que j’ai pré-fairé prendra vie dans la matière.

 

Le peu de miroir que je rencontre lors de cette mini retraite me renvoie à mon attachement à mes proches en particulier à ma mère. Même si je ne me l’avoue pas, un gros travail sur le détachement et la culpabilité est encore à faire.

Je sens bien que ces liens familiaux illusoires m’affaiblissent, me rendent vulnérable et me font plus souffrir qu’autre chose. En parcourant les Dialogues récemment, j’ai relu la lettre de Jenaël à ses proches. Ca m’a donné l’impulsion d’écrire la mienne et ça m’a permis d’acter un peu plus le détachement à l’intérieur de moi. Couche après couche après couche...

 

21 juillet

De retour à Bruxelles, j’appelle mon proprio pour lui annoncer que je pars. Il me laisse jusqu’au 1er août pour vider mon appart.

Commence alors un genre de parcours du combattant pour parvenir à m’extirper (extirper = faire disparaître complètement)

Changer de pays ne se fait pas en un claquement de doigt, quoi que...

 

Que se passe-t-il à des niveaux supérieurs de densité ?

Les verrous en moi ont sauté, ma décision de rejoindre l’Aude est entérinée, par conséquent l’Enje se charge de faire le reste : il fait sauter les verrous de la Matrice l’un après l’autre, m’enseignant au passage sur tel ou tel alter pré-daté que je dois conscientiser pour continuer ma déprogrammation.

Le programme “peur du manque”, implanté dans mon ADN est redoutable ! Il est de ce fait logique que les circonstances m’amènent à accepter de lâcher l’énergie argent, à la laisser circuler et à sortir de la pensée 3D obsolète du “garder pour plus tard parce qu’on ne sait jamais”.

Je devais payer la prédation. Point. Remettre l’énergie en circulation car c’est sa nature !! Amasser l’énergie argent n’a aucun sens !! Je suis révoltée de me sentir encore toujours prise au piège dans ce scénario monté de toute pièce selon lequel “je vais manquer”..!!

 

Poussée par le “je veux que ça aille vite”, je me retrouve dans un mic mac avec mes plaques d’immatriculation. Au final, à la fois pour apprendre à lâcher l’énergie argent et par “pénalité”, je dus payer pour des plaques de garage immatriculées 666 ! Y a pas de hasard : Je paye bien la prédation pour mon laisser-passer.

Puis je repaye pour des plaques de transit : XA 18 que je traduis “X a dit oui” : X le chromosome du Féminin a dit GO!

Mon nouveau véhicule, un Citroën “Jumpy” enfin immatriculé et assuré, j’étais prête à transiter vers l’Aude-là.

 

27 juillet

J’ai envie d’appeler Yakout. Elle me raconte qu’elle a pleuré en voyant des ouvriers travailler comme des esclaves. Les frissons montent puis les larmes, c’est ça ! C’est cette mémoire d’esclave qui devait remonter à la surface et être à nouveau vue. Et bien sûr j’étais très exactement en train de lire dans l’Onde 8 p 142 :

 

“La manumission (du latin manumissio : affranchissement) est un geste qui avait valeur juridique dans différents pays européens au Moyen-Age et sous l’Ancien Régime. Il consistait pour un seigneur envers son serf, un père envers son fils ou un maître envers son esclave, à poser les deux mains à plat sur la tête de ce dernier, qui se tenait à genoux devant lui, devant témoins. La personne était alors affranchie ou émancipée, et un notaire l’attestait par un document écrit.”

 

Il s’agit de la libération que je suis en train de vivre, le fameux saut dans le vide. En cette fin de cycle, cet appel à l’émancipation de l’emprise des opérateurs SDS est en train de toucher de plus en plus d’âmes. Et ce, pour le plus grand Bien de tous. “Il est 11 heures”, cela signifie que les portes sont ouvertes, à nous de jouer ! Voir à ce propos le Cahier 15 https://unfuturdifferent.jimdo.com/cahier-15-sand-jenael/

 

Pendant ces 10 jours, je dus rester centrée et vigilante afin de ne pas perdre plus d’énergie qu’il ne fallait dans les nombreuses démarches administratives que j’avais à faire.

Constat : Les agents SDS (agents communaux et autres fonctionnaires) de la matrice m’aidèrent tous dans ma libération.

Pourquoi ?

 

De par la loi universelle du miroir transdimensionnel, ils rentrèrent en résonance avec ma fréquence. Or cette fréquence est aujourd’hui celle de quelqu’un qui, à force de travail intérieur, arrive peu à peu à faire la paix avec ses parties prédatrices.

 

A chaque rencontre avec un de ces miroirs, je pleurais de gratitude pour cette libération que j’offrais à mon âme. “Pour nous, vous n’existez plus”, “vous êtes radiée” et moi qui remerciais et pleurais de joie...

Je finis par tout boucler à temps et pris la route le 1er août (1+8+2018 = 11) direction Saint-Just-et-le-Bézu, chez Hélène. J’étais épuisée mais tellement reconnaissante que ça n’avait aucune importance.

Petit clin d’œil de ma Guidance : je quitte le G.G ! (l’avenue Guillaume Gilbert où j’ai habité pendant 15 ans).

 

1er août

Je fais une halte pour dire au revoir à mon amie d’enfance qui au moment d’aller se coucher me donne un t-shirt représentant un lion avec un corps de sirène. Et elle rajoute : “Tu ne te souviens pas ? C’était ton t-shirt, celui que tu mettais toujours quand tu venais dormir à la maison quand on était ado !”

On peut y lire “Lion City”, magnifique symbole pour démarrer ce nouveau cycle.

 

24 août

Cette nuit, j’ai rêvé que je portais un pantalon appartenant à mon amie d’enfance. Je lui avais emprunté sans lui dire et je n’assumais pas mon geste, ce qui créa un mal à l’aise à l’intérieur de moi.

Comme en témoigne mon rêve, un gros travail sur le détachement est encore à faire, et il se fait petit à petit.

La clé c’est de me réaligner en permanence sur ce que je sais être vrai, càd la Connaissance. Concrètement, ça signifie sortir de la culpabilité.

Il y a quelques jours je m’étais réveillée en sursaut, avais ouvert la fenêtre en disant que j’étouffais ! Et oui, “J’ai-tout-fait”, maintenant il me faut Accepter et Intégrer cellulairement que chacun est à sa place.

 

Force est de constater que l’Enje a une fois encore répondu à mon appel en me guidant auprès de la personne avec qui cheminer pour l’évolution de mon âme. Et “contre toute attente SDS”, il se fait que cette personne, cette âme, habite le corps d’une femme.

Cela fait aujourd’hui 3 semaines que je cohabite avec mon nouveau binôme, Hélène. La déprogrammation (lâcher les valises SDS obsolètes) et la reprogrammation (accueillir les nouveaux codes de notre Soi futur SDA) vont bon train car nous n’avons de cesse de retourner le miroir que l’autre nous tend.

Etre avant de faire...

Notre génétique se modifie graduellement et donc, notre vibration et donc, ce que nous créons. Notre réalité change puisque notre conscience change.

 

“La conscience crée la gravitation qui elle-même modifie la conscience”

 

Petit à petit ce travail collectif de mise en commun de nos énergies (et de nos consciences) porte ses fruits dans la matière et bientôt, ce collectif devenu grand, il œuvrera au changement de densité, à la création d’un nouveau monde. Mais c’est déjà le cas en fait ! Comme dit Jenaël :

“Nous (qui cheminons sur la voie SDA) sommes déjà dans le train”.

 

Merci à tous,

 

Eli (cénacle - dépt 11)

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Gérard (mardi, 09 octobre 2018 16:08)

    Gratitude Eliane pour cette rédaction limpide au final ! Je reconnais au passage les mêmes "chausse-trappes" tendues sur notre chemin par le corpus SDS de 4D et salue ton courage pour ce saut dans l'un-connu ! Ton exemple m'encourage ... Bravo et MERCI !

  • #2

    Sandra P (mardi, 09 octobre 2018 17:32)

    Merci Éliane de tes partages faciles d'accès, lucide, clair qui me reflète l'enquêteur en moi. Dire qu'on m'a toujours REPROCHÉ de voir des signes partout...
    À travers ton partage, des réponses, guidances ( qui danses ) et m'aident à mieux voir et comprendre les jeux de la prédation.
    MERCI!

    Sandra

  • #3

    Christophe B (mercredi, 10 octobre 2018 15:04)

    Bonjour Eliane, merci pour ton partage, tu me donnes des ailes dans ton saut de l'en je. Je voulais partager une citation de Boris Cyrulnik que je trouve en résonance avec ton expérience et les léo : " On est mal à l'aise quand on doit choisir entre le bonheur dans la servitude qui nous sécurise et le plaisir du cheminement personnel qui nous aide".

  • #4

    Christophe B (mercredi, 10 octobre 2018 15:12)

    J'ai oublié trois mots essentiels dans mon commentaire précédent et dans la citation de Boris Cyrulnik, c'est à la fin après personnel "qui nous isole", ce qui donne toute la compréhension de la phrase en résonance l'expérience de la matrice.