31 - Réflexions sur la compassion, l’ingérence, nos outils, la prédation et la Source - par François Y

 

 (Une version PDF est disponible en bas de page)

 

Bonjour les Léos,

 

J’ai réfléchi sur la compassion, l’ingérence dans le cheminement de la vie d’autrui, les outils à notre disposition pour faire grandir en conscience, la prédation de tous les côtés, le rôle de la Source, les énergies prédatrices en aval de la Source et l’impossibilité de s’isoler des énergies prédatrices.

 

Pour écrire cet article sur la compassion, je n’ai pas souhaité consulter des enseignements spirituels. Cela fait quelques temps que je privilégie mon intuition, mes ressentis quitte à me planter, mais ce n’est pas grave du tout. Je préfère maintenant me planter et avoir des retours de l’équipe Léo et des lecteurs m’expliquant mon erreur que de me fier à des enseignements extérieurs. Jusqu’à présent, cela s’est plutôt bien passé et je continue sur cette ligne à parler de mes intuitions et ressentis plutôt que d’aller piocher dans tout enseignement, si fameux soit-il, qui ne se serait pas interrogé sur les conséquences de la prédation hyperdimensionnelle. Pour ma part, je ne peux plus consulter depuis quelques temps tout enseignement spirituel qui ne prend pas ce sujet de la prédation hyperdimensionnelle en considération. Le seul enseignement que je connaisse et qui traite sérieusement de ce sujet est le réseau Léo et c’est devenu ma référence en la matière.

 

Ce que je suis en train d’écrire risque de fortement vous déplaire ou pas, cela déplaît déjà à mon alter prédateur puisqu’il m’en fait part par ses pensées en écrivant cet article sur quelques jours. Il m’interrompt dans l’écriture, j’écoute ses pensées qui divergent des miennes et cela m’incite à me poser des questions sur ce que je n’aurais sans doute pas écrit sans son aide, il ne me dérange pas, je ne l’ignore pas, je comprends ce qu’il me dit, j’écoute mes peurs qu’il génère en moi et peut-être ses peurs, je ne sais pas au juste s’il a des peurs. Il a peut-être appris à développer des peurs avec un embryon d’émotionnel. J’ai l’impression que c’est ses peurs et pas les miennes. Cependant, comme j’ai appris à l’identifier et cela est essentiel, je sais qu’il n’est pas moi, il n’est qu’une partie de moi et je continue à écrire avec cet autre moi, un alter SDA. Je n’ai pas besoin de le voir, il me parle en pensée et génère de petites peurs et je l’écoute. Peut-être qu’un jour, il me fera un petit Coucou en chair et en os !

 

 

A- Généralités sur la compassion, l’empathie et l’amour.

 

J’ai simplement regardé la définition de la compassion, de l’empathie et de l’amour sur Wikipédia et j’ai bien compris que ces définitions étaient en désaccord avec mon intuition sauf pour l’empathie si elle correspond à la définition de Wikipédia mais il peut y avoir plusieurs interprétations de l’empathie et si elle est immodérée, on peut la confondre avec la compassion.

Voici trois définitions de Wikipédia :

 

« La compassion (du latin : cum patior, « je souffre avec » et du grec συμ πἀθεια , sym patheia, sympathie) est une vertu par laquelle un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d'autrui, et poussé à y remédier. D'où le besoin de ce mot, ainsi que de celui d'empathie. La compassion revient à ressentir la souffrance de l'autre, animé d'une intention d'amour... ». (Compassion — Wikipédia.).

 

« L'empathie est la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre individu, et aussi, dans un sens plus général, de ses états non-émotionnels, comme ses croyances. Dans ce dernier cas il est alors plus spécifiquement question d’empathie cognitive. En langage courant, ce phénomène est souvent rendu par l'expression « se mettre à la place de l'autre ». Cette compréhension se produit par un décentrement de la personne (ou de l'animal) et peut mener à des actions liées à la survie du sujet visé par l'empathie, indépendamment, et parfois même au détriment des intérêts du sujet ressentant l'empathie… ». (Empathie — Wikipédia).

 

« L'amour désigne un sentiment intense d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour… ». (Amour — Wikipédia)

 

La définition de la compassion et de l’amour par la conscience humaine SDS comme sur Wikipédia est complètement à l’opposé de toute intuition à ce sujet provenant de ma partie SDA et je suis en accord avec les enseignements du réseau Léo.

On peut dire qu’il y a d’un côté la compréhension de la compassion et de l’amour émanant de notre partie SDA et d’un autre côté, il y a la compréhension humaine de la compassion et de l’amour émanant de notre partie SDS. Elles sont complètement à l’opposé.

 

 

B- La compassion.

 

L’humain compatissant le sera vis-à-vis de ses proches par exemple avec qui il a des liens d’amour humain, d’affection, d’amitiés et il s’identifiera à la souffrance de l’autre et cela l’affectera émotionnellement générant de l’angoisse, de la peur, du stress et de la souffrance. Mais si son voisin avec lequel il est en conflit est dans la souffrance, il ne manifestera aucune compassion. Si des gens dans l’Aude ont tout perdu suite aux inondations, les gens des départements voisins seront compatissants ou dans l’empathie mais pour des milliers de personnes bombardées au Yémen, ces personnes ne manifesteront aucune ou très peu de compassion.

En général, l’humain est compatissant avec celui ou celle avec qui il peut s’identifier. C’est simplement pour dire que la compassion humaine est sélective, donc conditionnelle et ce n’est pas la véritable compassion. La compassion sélective n’a aucun sens pour moi puisque la vraie compassion n’a pas de limite, elle ne peut pas être restrictive, elle est inconditionnelle.

 

Il y a ceux qui miment la compassion et ils sont nombreux dans notre entourage. On les retrouve chez nos leaders politiques et sur les plateaux télé, dans les campagnes d’aide aux autres et ils ont pour but de nous faire croire que ce monde est plein d’humanité et ils utilisent aussi la compassion pour soutirer de l’argent à ceux qui manifestent de la compassion humaine. Ainsi les enfants sont souvent utilisés dans ces campagnes d’aide aux autres ou dans des clips parce l’âme compassionnelle sera sensibilisée par la souffrance des enfants. L’aide soutirée va rarement ou l’on croit qu’elle va.

 

Ma compagne a beaucoup plus de compassion que moi mais c’est une compassion humaine, sélective. Je ne sais pas si j’ai manifesté un jour de la compassion, je ne m’en souviens pas, je l’ai souvent mimé pour faire comme les autres, pour me donner bonne conscience vis-à-vis des autres mais je devine ce qu’est la véritable compassion et elle n’est pas de ce monde. Je ressens par contre de l’empathie, c’est la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions des autres. Je me mets souvent à la place des autres et cela m’a été souvent gentiment reproché. Cette empathie me permet de comprendre leurs ressentis, leurs peines et comportements et cela m’évite de juger. Dans cette empathie, je n’ai pas l’impression que mon émotionnel est sollicité, qu’il entre en jeu parce que ce n’est pas un émotionnel lourd mais il est présent cependant. J’ai toujours eu cette empathie dès mon plus jeune âge et je pense que cela vient de ma partie SDA.

 

D’autre part, si la compassion consiste à souffrir avec l’autre, vous êtes en prise énergétique avec l’autre, vous êtes contaminé par le prédateur de l’autre, il vous pompe votre énergie, vous affaiblit et l’autre, du moins son prédateur se nourrit de vos émotions.

 

Je ne fais que constater et non juger ce comportement mais il est bien réel. Quand vous êtes attaché à une personne, que vous lui témoignez de l’affection, que vous vous identifiez à ses souffrances, vous avez établi un canal énergétique avec cette personne et le prédateur de la personne inconsciente de cela vous pompe votre énergie.

La personne en souffrance se sentira temporairement mieux par la suite mais vous, vous pouvez vous sentir vidé, épuisé ou pas. C’est exactement pareil pour l’amour humain. C’est bien l’émotionnel humain qui est présent dans les deux cas.

 

Je ne dis pas que l’émotionnel est une mauvaise chose, il nous fait avancer dans notre évolution de conscience et nous piège en même temps. Il faut simplement en découvrir ses limites, ses contours et ne pas s’y noyer dedans. La compassion humaine et l’amour humain sont un apprentissage, une progression vers la voie SDA ou un pallier indispensable. Les reptiliens ou gris purs et durs n’ont pas cet émotionnel, cette compassion et amour humain et c’est un handicap majeur pour les conduire vers la voie SDA.

Cette compassion et amour humain n’ont rien à voir avec la compassion et l’amour inconditionnel. Compassion et amour humain conduiront vers la 4D SDS mais pas vers la 5D SDA si j’ai bien compris, mais cela me paraît logique.

 

J’ai la nette impression qu’il existe plusieurs stades dans l’énergie de la compassion, plusieurs degrés et même d’innombrables plages de fréquences. Je vais dégager quatre stades que je trouve significatifs :

 

Il y a une compassion que je qualifie de lourde, de très sélective, de préférentielle, imprégnée de beaucoup de dualité, d’émotionnel dense, d’attachements, de culpabilités, de révolte et de non acceptation. Il n’y a aucune maîtrise sur l’émotionnel, la dualité, l’attachement et la culpabilité. Cette compassion me mets mal à l’aise.

 

Il y a la compassion plus légère, plus empathique ; plus vaste et moins sélective ou la dualité et l’émotionnel s’atténuent sensiblement, ou les attachements et culpabilités sont encore présents mais s’atténuent également. Il y a une plus large acceptation de ce qui « est ». L’ouverture d’esprit est présente. Cependant, il n’y a pas encore un travail conséquent de réalisé sur les énergies de dualité, sur l’émotionnel, les attachements et la culpabilité.

 

Ensuite, il y a une compassion beaucoup plus étendue, non sélective ou la dualité, l’émotionnel, l’attachement et la culpabilité s’atténuent considérablement et ou l’acceptation de ce qui « est » devient manifeste. Il y a un travail conséquent sur les énergies de dualité, sur l’émotionnel, les attachements et la culpabilité.

 

Il y a enfin la véritable compassion inconditionnelle non atteignable dans cette densité et qui correspond à l’ultime objectif dans l’évolution de conscience. La Source est le degré le plus élevé de cette compassion inconditionnelle. Pour celui qui désire cheminer dans la voie SDA, son objectif est de tendre vers cet amour inconditionnel, de s’en rapprocher le plus possible.

 

La compassion et amour inconditionnel, c’est l’inconnu pour l’humain et l’inconnu, il en a souvent peur. Si bien que pour les personnes en véritable cheminement SDA qui travaillent sur le détachement émotionnel, on peut les affubler d’un manque de compassion, d’empathie ou d’amour à notre égard ou vis-à-vis des autres. L’humain est alors déstabilisé, il est dans l’incompréhension de cet état parce qu’il se rattache aux schémas, aux croyances de ce qu’il croît être la compassion, l’empathie ou l’amour, tout cela solidement ancré dans l’inconscient collectif. La véritable compassion et amour inconditionnel ne peut se réaliser que dans le total détachement émotionnel et c’est bien ce qui pose problème parce que cet état nous est inconnu, nous est incompréhensible.

A mon avis, la véritable compassion, c’est la compassion de la Source universelle que je détaille paragraphe F3.

Cette compassion inconditionnelle ne peut se manifester que lorsqu’il y un véritable détachement émotionnel et que l’on n’est plus enfermé dans la culpabilité qui nous attache. Cette compassion, c’est comme l’amour inconditionnel, je n’arrive pas à différencier ces deux énergies, elles semblent être la même chose.

 

La compassion inconditionnelle s’adresse aux deux types d’énergies, l’énergie évolutive et involutive, les planificateurs et les prédateurs, elle n’a aucune limite et inclue toutes les dimensions et densités. On peut alors avoir de la compassion pour un proche comme pour un Dracos ou même notre président.

Cette véritable compassion n’exerce aucune ingérence mais témoigne d’un profond respect de la vie sous toutes ses formes. Elle ne peut s’impliquer dans le cheminement d’autrui et court-circuiter son apprentissage. Elle ne peut entrer dans la souffrance de l’autre. Si quelqu’un demande de l’aide, s’il est dans le désarroi, complètement perdu, il doit s’adresser à son Ange qui le mettra sur la voie si sa demande est pure et sincère. L’amélioration de sa condition de vie s’effectue par les prises de conscience de ce qu’il a à travailler en lui, il empruntera le bon chemin qu’il se tracera lui-même par l’écoute des signes, des intuitions de sa conscience supérieure en qui il a une foi et une confiance inébranlable.

 

Je comprends l’attitude des planificateurs qui ne s’ingèrent pas dans le cheminement d’autrui. Cela fait partie du respect des lois universelles.

 

 

C. L’ingérence dans la vie d’autrui.

 

C’est suite à la réponse de l’équipe Léo dans mon message 28 - L'Ecoleo que j’ai approfondi cet aspect de l’ingérence.

 

Dans un élan compassionnel humain ou même empathique, on a souvent tendance à vouloir aider l’autre sans que ce dernier ait demandé de l’aide. Cette attitude relève d’un comportement SDS et non d’un comportement SDA. Je vais m’en expliquer :

 

On n’a pas le droit de s’ingérer dans la vie des autres que ce soit par une aide psychologique ou matérielle. Si on le fait, on interfère dans le libre arbitre de la personne. La personne a des choses personnelles à vivre, un chemin à parcourir même si elle n’en a pas conscience, et toutes les expériences qu’elle a à vivre et que l’on peut considérer comme très pénibles pour nous, sont en fait des expériences qui sont mises en place par l’âme de la personne, par ses champs d’énergies, par ses rôles karmiques à résoudre. Si l’on s’ingère dans sa vie, on l’empêche de vivre ce qu’elle a à vivre à son rythme et cela devient de l’ingérence.

La personne ou son âme peut avoir besoin de beaucoup d’incarnations ou de vies parallèles pour que sa conscience puisse digérer ses multiples expérimentations qu’elle a besoin de faire pour grandir. S’ingérer dans son cheminement, cela revient donc à ne pas respecter le cheminement de son âme.

On croît faciliter sa tâche en allégeant ses souffrances mais on ne fait que court-circuiter les paliers de son apprentissage. L’âme sera obligée de revenir à son palier d’origine parce qu’elle n’aura pas vécu des étapes intermédiaires que l’on a cru bon de lui retirer.

 

Je vais prendre un exemple parce que c’est un aspect difficile à intégrer que ce cheminement de l’âme d’une personne. On peut le comprendre intellectuellement mais ne pas vraiment l’intégrer dans nos comportements vis-à-vis des autres.

Je prends mon exemple personnel parce qu’il n’y a rien de mieux que le vécu pour expliquer les choses.

 

Quand j’étais à l’école, il y a pas mal de temps maintenant, dès la classe de CE1, j’avais des difficultés d’apprentissage et je suis arrivé péniblement en CM2. J’avais au moins deux ans de retard.

On m’a fait directement entrer en cinquième à 14 ans, j’ai donc court-circuité la sixième.

En cinquième, j’avais des difficultés d’apprentissage mais on a absolument voulu me faire passer en quatrième. En quatrième, c’était le désastre et j’ai dû la redoubler. J’avais seize ans. C’est en redoublant la quatrième qu’un déclic s’est fait en moi. J’étais devenu subitement très bon en math, physique et chimie. J’avais pris confiance en moi, je connaissais déjà le programme sur les autres. J’ai fait une bonne troisième et je suis passé en seconde électrotechnique. Je commençais alors à être dépressif sans le savoir et j’ai fini péniblement en fin de première dans un état dépressif que personne n’avait semble-t-il détecté.

 

Conclusion :

Il ne sert à rien de devoir court-circuiter les étapes. Le redoublement en quatrième m’a été bénéfique. C’est exactement pareil pour l’âme, on ne doit pas court-circuiter les expériences qu’elle a à vivre aussi dures soit-elle parce qu’elle doit les vivre. C’est cela l’ingérence, c’est vouloir passer outre du cheminement de l’autre. Ce n’est pas lui rendre service, au contraire, c’est lui faire perdre du temps si l’on peut dire parce que l’âme sera obligée de revenir à son point de départ avant le court-circuitage de ses expériences de vie.

Apprendre à l’école, c’est acquérir de l’information, du savoir, des bases. Apprendre pour l’âme, c’est aussi acquérir de l’information au travers de ses expériences. C’est aussi avoir des bases solides d’intégration de ses expériences. Tout est information et c’est pour cela que j’ai fait un parallèle entre l’apprentissage à l’école et l’apprentissage de l’âme.

 

La véritable compassion, c’est respecter le chemin de l’autre, ce n’est pas s’ingérer dans sa vie, ce dernier a tous les outils à sa disposition pour faire grandir sa conscience. La véritable compassion, c’est le regard aimant porté sur ce monde. C’est le véritable respect du cheminement de l’autre. C’est le respect inconditionnel émanant de notre partie SDA. Ce n’est pas le respect sélectif de la partie SDS qui respecte celui qui est plus puissant que lui et qui méprise celui qui est en dessous de lui. Celui qui respecte le cheminement de l’autre a toujours une oreille SDA attentive, il comprend ses souffrances et ses peines mais n’a pas le droit de s’ingérer et ne peut rien faire tant que l’autre ne lui demande pas d’être éclairé, d’être enseigné, d’être aidé.

Ben Oui !, on peut avoir une oreille SDA attentive comme une oreille SDS qui n’entend jamais !

 

Si une personne perdue dans ses douleurs et ses peines et noyée dans sa suffisance me demande de l’aider, je lui dirais maintenant qu’elle a absolument tous les outils en elle pour sortir de ses souffrances et de ses peines. Bien sûr, elle pensera que je me fous d’elle parce qu’elle n’a aucunement conscience des outils qu’elle a à sa disposition pour s’en sortir.

Pour être réceptif à cette aide, il faut que cette personne soit ouverte vers un cheminement SDA, qu’elle soit réceptive à l’information, en quête de connaissance pour qu’elle puisse prendre conscience de ses outils.

 

 

D- Utiliser ses propres outils.

 

Son premier outil, c’est son Ange, sa partie SDA qu’elle doit apprendre à réveiller en elle, à interroger. Ensuite, elle a un mental qu’elle doit apprendre à utiliser comme une interface entre son Ange et son corps de matière. Elle doit apprendre à distinguer son mental sous l’emprise de son prédateur et son mental en liaison avec son Ange dans sa partie SDA pour se poser les bonnes questions, celles qui vont faire grandir sa conscience.

Ensuite, elle a un autre outil, son émotionnel qui lui aussi a une grande importance. Elle doit l’écouter, le ressentir et distinguer deux sortes d’émotionnels. Il y a celui qui est géré par son prédateur et il y a celui qui traduit les pensées de son Ange, de sa partie SDA.

Il y a aussi un autre outil, son corps de matière qu’elle doit apprendre à écouter parce qu’il somatise ses mémoires, ses souffrances.

Il a aussi les énergies prédatrices que l’on peut considérer être comme un outil.

Il y a aussi tous ses autres outils comme ses visions, ses rêves, ses pensées, ses peurs, ses différents alter, ses rôles karmiques, ses programmes, ses mémoires et les signes qu’elle doit apprendre à reconnaître, à écouter, à décoder et transcender.

 

 

E- On est prédaté de tous les côtés.

 

Il faut bien comprendre que l’on est prédaté de tous les côtés si l’on reste inconscient de la prédation hyperdimensionnelle. On l’est, si je puis dire, verticalement, c’est-à-dire que notre ou nos alter prédateurs 4D établissent un lien énergétique avec nous de par l’infusion de leurs pensées mais on est aussi prédaté horizontalement, avec notre relationnel, c’est-à-dire avec ceux avec qui l’on est attaché (amis, famille etc…) mais aussi avec ceux où il n’y a pas d’attachement particulier. Ils peuvent aussi vous prendre de l’énergie. C’est le cas dans les relations de travail, dans les rapports hiérarchiques, des correspondances diverses par exemple.

C’est un véritable réseau internet qui s’établit, des liens énergétiques dans tous les sens et celui qui fait un travail de reconnaissance vis-à-vis de ses alters, de ses mémoires/programmes doit aussi identifier et conscientiser toute attaque prédatrice dans le sens horizontal et s’en prémunir si besoin.

La prédation énergétique attaque dans tous les sens, horizontalement et verticalement si bien que celui qui désire cheminer en voie SDA doit prendre en considération l’attaque hyperdimensionnelle de toute part comme un enseignement en vue de faire progresser sa conscience.

 

 

F1- Ce que crée la Source.

 

La Source universelle, certains l’appelle Dieu, on peut l’appeler l’Univers, la Conscience primordiale, originelle ou créatrice. Elle crée toute chose. La Source crée deux types d’énergies. L’énergie évolutive et involutive, l’énergie constructive et l’énergie destructrice, l’énergie au "Service d'Autrui - SDA" et l’énergie au "Service de Soi - SDS", l’énergie de la lumière et l’énergie de l’ombre, l’énergie nucléaire faible et l’énergie nucléaire forte, les consciences planificatrices et les consciences prédatrices.

La Source crée le bien et le mal, le beau et le vilain, le droit et le tordu, le moral et l’immoral, la vérité et le mensonge, la joie et la tristesse, le bonheur et le malheur.

 

 

F2- Ce que réalise la Source.

 

La Source maintient en équilibre ces deux types d’énergies complémentaires en son sein, dans son univers. Elle tend toujours à rééquilibrer ces deux types d’énergie. Elle réalise la neutralité vibratoire, "le point zéro", l’Unité en son sein, La Source est dans une totale acceptation inconditionnelle de tout ce qu’elle créée, de ces deux types d’énergies.

Quand je pense à la Source, j’ai l’image d’un gigantesque trou noir mais aussi d’un immense cyclone. Tout ce qui est en périphérie de l’œil du cyclone est des masses d’air de basses températures et de températures plus élevées qui tournent en spirale. L’air est un gaz composé mais les molécules de gaz d’air chaud vibrent, oscillent plus vite que les molécules de masse d’air froid. Quand les molécules vibrent plus vite, c’est que la fréquence est plus élevée et quand les molécules vibrent moins vite, c’est que la fréquence est plus basse. C’est encore une histoire de fréquences, de vibrations mais dans l’œil du cyclone, tout est calme, tout est paisible, c’est bien parce qu’il y a une zone d’équilibre entre ces masses, on pourrait dire que c’est la paix en son centre. Mais pour que ce cyclone existe, il a fallu le concours d’énergies de basses et hautes fréquences. Sinon, le cyclone ne pourrait exister.

Nous sommes manifestement dans la périphérie du cyclone mais pour rejoindre l’œil du cyclone, nous devons effectuer ce point d’équilibre dans nos énergies de dualité. Je pense que je ferais un article à ce sujet.

 

 

F3- Ce qui émane de la Source.

 

De l’alchimisation de tout cela émane de la Source un véritable amour inconditionnel, une véritable compassion inconditionnelle. Je ressens qu’à ce niveau de création, amour et compassion inconditionnel deviennent une même énergie. Émane de la Source une Sagesse infinie et l’énergie Christique.

 

 

G- Tout ce qui se décline en aval de la Source porte ces deux types d’énergies SDS et SDA.

 

Cette déduction ci-dessus me semble logique, j’ai du mal à envisager qu’il puisse y avoir une exception à cette règle.

Citation :

« L'Ange" "En-Je" dénommé "Supraconscience ou Soi supérieur" est notre Conscience supérieure ou notre Esprit provenant de la Conscience originelle. […] Tout comme notre intelligence humaine, elle est porteuse des deux formes d'énergie qui régissent l'univers, celle du "Service de Soi - SDS" et celle du "Service d'Autrui - SDA"[…]. C'est pourquoi l'Ange au Service de Soi ou au service de "l'Ombre", qu'il soit "SDS positif" ou "SDS négatif", est aussi nommé démon ou prédateur puisque son rôle est d'inverser le sens de l'Évolution de la Vie. Il est un "de-mon" ou un "mon-de" à l'envers […]. ». (Voir Léo Dico-Ange).

 

L’Ange, notre soi supérieur possède donc les deux formes d’énergie SDA et SDS. Il incarne aussi l’énergie prédatrice.

 

 

H- Peut-on s’isoler des énergies prédatrices ?

 

Nous faisons tous partie de la Source, de l’Univers. Nous ne sommes pas en dehors de cet univers. La Source comme on l’a vue paragraphe F1 intègre aussi les énergies SDS prédatrices comme notre Ange ou soi supérieur. Il est donc impossible de s’isoler des énergies prédatrices, nous devons composer avec ces énergies et les reconnaître en nous, en apprendre d’elles, les accepter. On ne doit pas s’identifier à ces énergies prédatrices, ni les ignorer ou les rejeter. Elles sont un catalyseur pour notre évolution de conscience.

Nous avons besoin d’éveiller considérablement notre partie SDA très endormie pour espérer s’approcher le plus possible de ce point d'équilibre, entre les énergies SDA et SDS.

Citations :

 

« […] L'équilibre des deux forces SDS et SDA reviendra sur Terre quoiqu'il arrive. Ce qui est en bas étant comme ce qui est en haut, il en sera de même au niveau hyperdimensionnel ! […] ». (Cahier N°13).

 

« […] La prédation est tournée vers l'involution et la conscience SDA, vers l'évolution. Ainsi le décor est planté, la complémentarité des orientations SDA et SDS marche à merveille car elles constituent les deux moteurs (bien différenciés mais associés) du mouvement de la Création constamment en train de s'équilibrer entre ces deux tendances. […] » (Réponse à question N°10).

 

Tout humain ne peut s’isoler de la prédation parce ce ne serait encore qu’une illusion de plus, il doit nécessairement utiliser les outils mis à sa disposition pour faire évoluer sa conscience. Ces outils sont justement la prédation, nos mémoires/programmes contenus dans l’âme, nos alters du passé et du futur, nos boucles karmiques et notre relationnel.

 

François Y.

 

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