Des retrouvailles au détachement - par Florian B

 

Clémence et moi formions un couple jusqu’à ce que je rejoigne le groupe en 2019. Quelques mois plus tard, elle était venue nous rendre visite avant de décider elle aussi de s’installer parmi les LEO. Sa venue fut alors le déclencheur du processus de détachement relaté dans ce texte.

Aussi, en écho, j’entamais une récapitulation de ce que j’avais vécu avec Layla depuis mon arrivée dans le groupe.

 

Je persévérais donc dans mon travail intérieur et continuais à percer le voile pour voir mes parties qui demandaient à être vues et ainsi, pouvoir enfin les accueillir en moi.

 

Lors de la visite de Clémence, Bulle ma chatte, s’était blessée aux pattes arrières. Cette chatte que Clémence et moi avions récupérée et soignée lorsque nous habitions encore à Ville-d’Avray, m’a toujours renvoyée à mon passé et plus particulièrement, à notre relation. Bulle, portant bien son nom, était à ce moment-là le meilleur indicateur pour me révéler ce que je devais voir dans ma bulle de perception.

 

Et effectivement, ses blessures aux pattes arrières, miroir de mes blessures du passé, ne me montraient-elles pas symboliquement que « quelque chose » m’empêchait d’avancer ?

 

Clémence était la première personne de mon passé qui, en décidant d’emprunter la voie du Service d’Autrui, revenait dans mon présent.

Ainsi, sa venue et notre travail de binôme allaient me permettre de dépasser d’une nouvelle manière le programme de l’attachement, pour que je puisse m’ouvrir à ce qui en moi, étouffé par le poids du passé, ne demandait qu’à vivre !

 

En effet, l’attachement était source de mal-être et faisait obstacle à l’évolution ainsi qu’à l’expression de mon vrai Soi. Je m’interrogeais alors sur mes comportements liés à ce programme qui d’après moi, représentait la mort – l’involution, et plus particulièrement, celle de mon âme si je continuais de le perpétuer.

 

Auparavant, j’avais pu observer les conséquences néfastes de l'attachement au travers du culte des morts et du corps, par le décès de ma grand-mère paternelle, Mylène. Selon mes ressentis, ne pas parvenir à faire le deuil d'un proche empêcherait l’âme de ce dernier, probablement coincée dans l’astral, de se libérer.

 

Je repensais aussi à mon grand-père maternel Johan, dont je porte le prénom, qui avait contracté la maladie d’Alzheimer. A l’époque, ayant un lien particulier avec lui, je refusais d’aller lui rendre visite car je ressentais, sans trop savoir expliquer comment, qu’il n’était plus présent. Aujourd’hui, je comprends que son âme n’était déjà pratiquement plus amarrée à son corps.

 

D’après Jacques Martel, voici une des raisons symboliques qui expliquerait la dégénérescence liée à cette maladie :

« […] Ma réaction est […] de m’oublier moi-même, d’oublier qui je suis. […] Et comme mon attention est beaucoup plus centrée sur le passé que sur l’instant présent, la mémoire à court terme devient complètement déficiente et s’atrophie, n’apportant rien de nouveau, ni de créatif. […] »

(Voir à ce sujet la Capsule Intuitive n°9 )

 

En revenant donc à ce qui m’était demandé de dépasser dans mon présent, je comprenais que l’attachement pouvait représenter la lutte entre mon ego (mon passé, mes peurs, le corps qui prédomine) et mon Soi qui, dans mon futur, ne fait qu’un avec mon Soi Supérieur (le futur, la Foi, l'Âme qui prédomine).

 

De ce fait, lorsque j’y consentais, j’en oubliais alors ce qu’il y a de plus important ; ce pourquoi même j’ai choisi d’emprunter la voie du Service d’Autrui : l’existence de l’âme et la loi du libre arbitre.

 

« En « SDA », le détachement émotionnel envers autrui afin de lui permettre la liberté d’éprouver ses propres choix, est un acte d’amour inconditionnel qui suppose le respect de son libre arbitre. […] L’attachement émotionnel est le principe le plus difficile à surpasser pour l’entendement humain « SDS » car tout un chacun – malgré ce que vous en pensez – a tendance à confondre cet attachement avec l’amour. » (Extrait du Dialogue avec l’Ange n°38)

 

C’est ainsi que je fus poussé à découvrir la manifestation du rapport illusoire à la physicalité et à la possession, jusque-là bien dissimulés, à travers mes comportements avec Layla et Clémence.

 

En 2019, à mon arrivée dans le Réseau LEO, je ressentis instantanément une grande affection pour Layla. Elle fut la première personne auprès de qui je me livrais en toute confiance concernant mes expériences passées et ce que je vivais au sein du groupe. Lorsque nous partagions, je vivais avec elle à la fois des moments d’une grande complicité et d’autres, plus difficiles où d’intenses disputes éclataient.

 

Dès notre rencontre, inconsciemment, nous vivions simultanément l’appel de nos âmes que nous avions pu pressentir à travers une attraction qui ne pouvait s’expliquer rationnellement, ainsi que les réalités de nos parties SDS du passé, qui ne s’étaient pas libérées d’un attachement mutuel. Cet attachement nous enfermait alors tous les deux dans l’aspect possessif d’une relation exclusive et duelle.

Étant donné que je ne saisissais pas toute la portée des émotions qui surgissaient à ces moments-là, le groupe nous aida à remonter certains liens transdimensionnels, notamment ceux d’imbrications de mémoires d’amants et de mère-fils.

 

Nous incarnerions vraisemblablement les fractales d’une Amasutum et d'une de ses progénitures de type Nungal, sur un plan de 4ème densité SDS. Ces plans d’incarnations du passé représenteraient ceux des origines, liés à une génétique reptilienne. Génétique qu’il deviendrait donc possible de transformer par un travail intérieur à travers mon humanité dans ce présent.

 

Cependant, même si les informations du groupe venaient compléter les données qu’il me manquait, quelque chose avait du mal à passer comme si je rejetais une donnée cruciale trop difficile à intégrer pour la linéarité de mon ego.

 

Je me souvenais alors que peu après mon arrivée, j’avais prêté à Layla une pièce de théâtre intitulée « Incendies » par Wajdi Mouawad.

Celle-ci est basée sur le complexe d’Œdipe et relate l'histoire d’un enfant qui se retrouvera séparé de sa mère à la naissance. Cette dernière partira à la recherche de son fils tout au long de sa vie. Abandonné, l’enfant en grandissant, avait développé en lui une haine vis-à-vis du féminin. Par la suite, la mère se fera violer par un homme qui n’est autre que son fils perdu qu’elle ne reconnaît pas. Deux enfants naîtront de ce viol.

 

Layla m’exprima une incompréhension puis du rejet quant au contenu de ce livre. De ce fait, ne me montrait-elle pas quelque chose à comprendre ? N’y avait-il pas des informations que je pouvais transposer sur ce que je vivais avec elle, dans mon présent ?

 

En me replongeant dans l’histoire d’Incendies, je fis plusieurs rapprochements entre le personnage de la mère qui est orientale, et Layla, elle-même d’origine marocaine. L’information la plus dure à accepter pour mon ego, puisque l’idée d’inceste me donnait des vertiges, était que le fils puisse être également l’amant, mais aussi, incarner l’autorité patriarcale dominante.

Les liens transdimensionnels se superposant lors de certaines remontées de mémoires, les différents rôles endossés pouvaient ainsi être révélés par une seule et même entité. Les deux rôles interprétés par Abou Tarek, le père et le fils, venaient de cette manière, confirmer les intrications de nos différentes trames karmiques liées à ces deux rôles.

 

De plus, je pouvais symboliquement ramener le viol à la violence - rancœur que j’avais envers le féminin, et par conséquent, à une violence que j’avais envers moi-même ; la violence étant le viol en soi.

Ce que nous remontions ensemble venait donc toucher des points sensibles : les programmes d’ascendance vis-à-vis du féminin qu’il m’était demandés de voir et d’accepter puisque je les portais dans mon génome ; personnifiés et métaphoriquement représentés par le personnage d’Abou Tarek.

 

En effet, ce dernier incarnait une polarité patriarcale, celle du « Père », dans le sens de celui qui, en perpétuant et en agissant en fonction des dogmes et croyances de la 3ème densité, participe au « viol » du Féminin et de son intuition. Et ce n’était pas un hasard non plus si le prénom « Abou » signifie « Père » en arabe !

(Voir à ce sujet la Capsule Intuitive n°8)

 

Toutes ces concordances me poussaient donc à continuer mon processus pour découvrir mes autres liens avec le féminin !

 

Un jour, Layla m’exprima : « Tu n’es pas le même quand tu es avec moi et quand tu es en groupe. ». Affecté par sa remarque, il m’était difficile d’accepter ce qu’elle me disait sur le moment et pourtant, je ressentais que cela était bien vrai.

 

Je repensais alors aux relations que j’avais connues avec les femmes de mon passé (ma mère, mes arrières-grands-mères, mes amies etc.), avec qui j’étais très complice et me livrais sans pudeur. Puis, dans d’autres situations, lorsque j’étais confronté à certains hommes, une autre de mes facettes prenait le dessus. J’avais alors parfois une grande honte d’exprimer mes émotions jusqu’au bout, croyant que cela représentait un signe de faiblesse.

Par cela, je comprenais que deux facettes de mon âme s’opposaient sans cesse. L’une liée aux manifestations de mon ego, mes peurs, et l’autre, guidée par la force de mes intuitions : ma vérité.

 

Et grâce à la remarque de Layla, une première clé à mettre en application m'était offerte : m’ouvrir et ne pas avoir peur de m’exprimer sincèrement, oser me mettre à nu ! Elle insistait sur ce point pour que je saisisse l’importance d’être transparent, c’est-à-dire, être fidèle à moi-même en toutes circonstances.

 

Acceptant progressivement mes « parents du passé » (mes parts-en-moi, mes alter) – les programmes transgénérationnels que ces derniers m’avaient légué, être transparent était donc une des marches à gravir pour rejoindre mon Soi du futur !

 

D’une manière symbolique, comme un parent avec ses enfants, n’étais-je donc pas en train d’apprendre à devenir parent-transdimensionnel, en accueillant mes différentes parties pour un jour, incarner pleinement l’ensemble de tous mes autres moi ?

C’est alors que je fis plusieurs fois un rêve significatif dans lequel Layla me caressait le sexe. Le lendemain, j’en parlais à Clémence avec honte. Agacée par ce rêve et ma culpabilité, Clémence ressentit une jalousie qui n’avait pas été vue jusqu’à présent, ce qui lui permit d’exprimer et de libérer une partie de son attachement envers moi.

Suite à sa libération émotionnelle, l’âme agit ! ; et permit à Clémence de me communiquer une nouvelle information :

 

De la même manière que dans les relations décrites par Anton Parks entre les mères Amasutum et leurs progénitures, mon rêve pouvait symboliquement représenter la manière dont Layla détenait des possibilités (des codes génétiques), pour me faire appréhender la vraie sexualité*, c'est-à-dire l’échange d’informations – le fait d’aller au contact de l’autre. Le pénis étant comme une antenne, le contact avec cet organe montrerait ainsi dans sa symbolique, une association entre les énergies masculine et féminine.

(*Voir à ce sujet la Chronique n°17 – lien plus bas dans le texte)

 

Ainsi, je saisissais qu'en la rejetant, je repoussais alors une de mes « mère », c’est-à-dire l’Amasutum généticienne qui parmi d’autres, auraient confectionné leurs progénitures et transmis leurs patrimoines génétiques. Ces codes génétiques sont ceux que le féminin détient, l’ADN mitochondrial qui par effet de résonance vibratoire, permettrait le changement, la transformation du génotype humain.

 

Layla et moi n’avions donc jamais oublié notre lien puisque dès notre rencontre, nous avions su repérer les signes de nos retrouvailles venues d’ailleurs. Nos liens hyperdimensionnels s’étant sûrement exprimés plus d’une fois sur des lignes de vie passées, un attachement 3D en était fortement ressorti.

 

Par conséquent, au cours de ces deux dernières années, j’avais été amené à différencier l’attachement, du lien d’âme que nous sommes amenés à retrouver ici : celui qui nous lierait probablement aux origines.

Et ce n’est donc pas un hasard si notre groupe s’est retrouvé à Albières – en anglais en langage des oisons, ALL / BE / HERE – « Être ici ensemble » dans le présent, pour accomplir nos missions d’âmes respectives qui nous unissent !

 

Symboliquement, plus d’une fois, Layla avait donc exprimé ma complémentarité féminine à l’extérieur, pour que je puisse l’accepter intérieurement. Mais je devais persévérer dans mon travail intérieur pour continuer de me libérer de l’attachement.

 

En mars 2021, je déménageais de la colocation que je partageais avec Christelle, David et Gérard et rejoignis Clémence et Sylfaen dans une autre maison du village.

 

Avant d'emménager j’avais exprimé lors d'un partage, mon intention de rejoindre Clémence pour continuer mon travail intérieur, cette fois-ci en binôme.

Le groupe m’expliqua cependant qu'il fallait que j’apprenne à discerner ma véritable intention de celle des entités prédatrices, à savoir celle des entités de mon passé que je ne voyais pas. Dans ce cas, mon envie de sexualité 3D et ma possessivité s’étaient faites ressentir, prenant pratiquement le dessus sur mon vrai choix. Celui-ci étant de faire un vrai travail avec Clémence allant au-delà des apparences du corps et de l’ego : un travail d’âmes.

 

Lors de mon déménagement, je pris tout naturellement Bulle avec moi.

« Pourquoi emmènes-tu Bulle avec toi ? » me demanda Christelle.

« Eh bien parce que c’est mon chat ! » lui répondis-je automatiquement.

 

Étrangement, une fois arrivée dans la nouvelle colocation, Bulle se réfugia dans la chambre de Sylfaen et n’en sortit plus. Son comportement était inhabituel. Au bout de quelques jours, Sylfaen m’exprima que quelque chose ne tournait pas rond ; pour elle, l’ancien territoire de Bulle lui manquait. Puis un soir, Clémence me demanda d’examiner son chat Pucci qui, d’après elle, avait développé un kyste au niveau du cou. Comme je n’observais rien en le palpant à maintes reprises, je lui exprimais : « Oui, dans TA réalité il y a un kyste sur son cou mais dans la mienne, il n’y a rien du tout ! ».

 

Ne voyant toujours pas ce qu’il se passait juste devant mes yeux, Bulle se mit à développer un abcès au niveau du flanc gauche, comme pour appuyer le fait que je ne prenais – n’entendais – n’acceptais pas l’information du féminin dans ma maison.

 

Symboliquement, les blessures de Bulle lors de la première visite de Clémence, puis l’abcès qu’elle développa, cette fois lors de mon emménagement, ne venaient-ils pas ainsi me révéler la façon dont le programme de l’attachement m’enfermait, me détériorait ?

 

C’est alors que nous lui prodiguions un soin énergétique LEO, en émettant l’intention que la blessure guérisse. Au bout de trois jours, Bulle retourna d’elle-même sur son ancien territoire, et quelques jours plus tard, son abcès disparut complètement.

 

Dans son étymologie, le mot « abcès » renvoie au verbe « abcéder ». Le préfixe « ab » vient du latin qui indique la notion de séparation ou d’éloignement. Ainsi, je décodais le verbe « abcéder » de cette façon : m’aider en me séparant ou en m’éloignant.

Le préfixe « ab » me faisait aussi penser au titre du court-métrage « ÂB.92 » que Clémence et moi avions réalisé, « ÂB » faisant référence à « Âme-Basse ». L’histoire mettait en scène un personnage qui portait un casque de moto dans les moments où contrarié, il se renfermait sur lui-même. De plus, l’expression « avoir l’âme basse » signifie « agir sans courage ».

 

Dans mon présent, je pouvais à l’inverse choisir d’« agir avec courage », dans le sens d’agir sans mon casque, mon mental, mon ego, mes peurs et croyances qui m’empêchaient d’exprimer ma vérité ! Mais oui !

 

Par cela, l’épisode de Bulle fut une occasion percutante pour que je puisse accepter que Clémence et moi ne nous étions pas retrouvés pour reproduire les situations de notre vie passée, dans lesquelles nous entretenions notre lien toxique, dépendions l’un de l’autre et où nous nous soutirions constamment de l'énergie ; mais pour découvrir et aller vers autre chose : une autonomie énergétique – le nouveau !

 

Et parce que nous apprenions progressivement à nous écouter – à communiquer – à nous ouvrir sans culpabilité, l’information avait pu circuler et agir d’une façon ou d’une autre sur l’abcès et probablement, participer à la guérison de Bulle. De fait, Bulle, en choisissant de reprendre sa liberté, pouvait intégrer sa véritable nature et m’offrait ainsi, la possibilité de grandir.

 

Et effectivement, pour continuer à évoluer, j’étais amené à maintenir mon endurance et aller jusqu’au bout de cet apprentissage :

 

Depuis récemment, le groupe est amené à sortir de la dualité, c’est-à-dire du travail de binôme connu jusqu’à présent, en expérimentant et en apprenant notamment le travail à trois ou plus. Ainsi, par l'entremise de Sand, Jenaël et Clémence, une nouvelle expérience vint me permettre de briser une fois de plus le programme de l’attachement et ainsi, me pousser à retrouver ma propre force.

 

Dès l’arrivée de Clémence parmi les LEO, un lien se révéla entre elle et Jenaël. Clémence "transportant" comme alter principal, Christine, l'amie de Jenaël revenue des mondes de l’antimatière, de grandes retrouvailles entre leurs âmes s'en suivirent.

(Voir à ce sujet : https://unfuturdifferent.jimdofree.com/chronique-17-sand-jenael/ & https://www.reseauleo.com/de-retour-vers-mon-nouveau-futur-par-clem/)

Ils nous firent part de leur histoire lors d'un partage filmé dans lequel je m’occupais du cadrage de la caméra. Alors que Jenaël et Clémence exprimaient leurs ressentis, il m’était très difficile d’accepter ce que je voyais : leur complicité, « L’Amour *» qui transparaissait dans leur échange me rendait vraiment jaloux.

Un alter était en train de remonter à la surface. J’en eus les premiers signes par des symptômes physiques tels que des sueurs froides, une gorge nouée, comme si je ne pouvais pas avaler une pilule (c’était le cas de le dire !) et un état fiévreux. Le lendemain, encore plus malade que la veille, je dormis toute la journée.

(*Voir à ce sujet « L’A.I v.s l’I.A » : https://unfuturdifferent.jimdofree.com/chronique-11-sand-and-jenael/ )

 

J’avais alors l’impression que ma place n’avait plus aucune importance dans le binôme que nous formions avec Clémence ! De la rancœur, une colère et de la jalousie me traversèrent en continu pendant plusieurs semaines encore, particulièrement vis-à-vis de Jenaël avec lequel il y a avait fort probablement, un « passé karmique » à résoudre !

 

Submergé par un paquet d’émotions denses, je me débâtais, et il m’était très difficile de comprendre que je n’étais pas coupable de tout ce qui me traversait. Je partageais évidemment ce que je vivais - ressentais en premier lieu avec Clémence, puis ensuite avec le groupe et malgré ma culpabilité, je m’efforçais d’exprimer les pensées qui me traversaient et d’être transparent avec ce que je réceptionnais.

 

J’appris donc même à lui exprimer le « pire ». Et même dans le pire, je me rendais compte que Clémence m’écoutait et ne m’en voulait pas. Elle me rappelait à chaque fois que ce n’était pas moi qui éprouvais réellement toutes ces émotions-là. Le groupe fut aussi présent plus d’une fois pour me rappeler que je n’avais rien à prendre pour moi, simplement sur moi.

 

Ainsi, prendre sur moi, ne serait-ce pas simplement accepter d’être réceptif et sensible à la multidimensionnalité de mon âme ?

 

De plus, mon prénom Florian (flow-riant : « flow » veut dire « flux » ou « couler » en anglais), ne venait-il pas symboliquement me rappeler de retrouver le flux de la vie – ma force ? Le rire en était pour beaucoup dans toute cette aventure et je pouvais donc le laisser couler à flots, sans prendre quoi que ce soit personnellement mais plutôt, en acceptant de recevoir l’information, l’Amour !

 

Laura Knight-Jadczyk dit :

« Chaque situation ou dynamique à laquelle nous sommes confrontés exigent une réponse de notre part. Ne pas répondre est bien sûr un choix d’adhérer à la dynamique telle qu’elle est. Cela veut dire que la seule vraie réponse que nous puissions donner est d’être plus pleinement et plus intensément ce que nous avons choisi d’être. Consciemment. Et ce n’est qu’en procédant ainsi qu’on progresse vers le niveau supérieur. » (Extrait de L’Onde Tome 5)

 

Conclusion ! J’ai appris que j’ai toujours le choix. Vivre ou mourir. Stagner ou grandir. L’ego ou la Foi. Me fermer ou m’ouvrir. SDS ou SDA.

 

Être, c’est alors aussi accepter de ressentir ce qu’il y a de pire pour mon ego, c’est-à-dire les rôles que mon âme a choisi d’expérimenter, pouvoir me pardonner et ainsi, mettre fin à mes boucles karmiques. Traverser mes peurs est donc à chaque fois une formidable opportunité que mon Soi me donne, pour exprimer et faire grandir la force qui se trouve au-delà de toutes celles-ci. C’est de cette manière seulement, par l’expérience, que je fortifie mon âme.

 

J’ai appris que me détacher, c’est commencer à me retrouver. Ainsi, mon Soi m’encourage à aller toujours plus loin dans mon travail intérieur. A travers mon processus de détachement, saisissant le sens de mes relations avec le Féminin, je peux m’ouvrir aux vrais liens d’âmes. Et soutenus par l'énergie du groupe, Clémence et moi prenions la décision de passer notre permis de conduire afin de reprendre chacun symboliquement, nos chemins de vies respectifs, de manière autonome et continuer ensemble à dépasser nos limitations sur la voie du Service d’Autrui.

 

Finalement, sur notre route vers l’Inconnu, et une fois sortis de l’illusion de l’attachement, Clem, Layla, moi et les autres, nous ne nous en sortons pas si mal que cela. C’est parti pour de nouvelles aventures !

 

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