7. Résumé de “The Noah Syndrome” de Laura Knight-Jadczyk, ch.3 - 1ère partie

 

Baron Leibniz(1) a dit :

 

Il y a deux types de vérité : les vérités de raisonnement et les vérités de fait. Les premières sont nécessaires (et leur opposé est impossible), tandis que les vérités de fait sont contingentes (et leur opposé est possible).

 

Comme Laura le relate dans les chapitres précédents, depuis les dernières décennies tout particulièrement, nombre de savants et de technoscientifiques n'ont cessé de rechercher des réponses cartésiennes et rationnelles quant à ce qui aurait probablement pu causer les grandes extinctions, dont celle des dinosaures. La plupart de ces recherches, imprégnées de prévisions, de projections et de spéculations, sont évidemment teintées de perspectives polarisées et limitées, quasiment constamment alimentées, financées et orchestrées par les pontes du corpus scientifique établi. Via la confusion et la désinformation, celui-ci aurait entre autres pour but de cacher à l’homme sa véritable nature ainsi que celle de ‘ceux’ qui, à un niveau supérieur, contrôlent encore le flux des informations apparentes sur les ‘devants de la scène’, la psyché de l’être humain et la surface du globe depuis la nuit des temps.

 

Cependant, à l’image des bouleversements sociétaux mondiaux actuels, un changement bien plus grand se profilerait à l’horizon affectant graduellement ceux qui, par leur mal de vivre incoercible, auraient d’abord choisi d’acter leur propre changement. Il serait induit par les prises de conscience graduelles puis exponentielles de certaines cellules groupées dans le but de recueillir et de diffuser de l’information, celles-ci étant actrices et initiatrices d’une transformation profonde. Ce changement initial pourrait certainement impacter voire bousculer de plus en plus la conscience planétaire ; elle-même, mue par le processus naturel de mutation de la vie, en quête d’un renouveau.

 

Au sujet des découvertes importantes dans le domaine de la géologie, Laura précise :

 

En 1978, Walter Alvarez, un géologue de l’Université de Californie à Berkeley qui travaillait alors en Italie, tentait de trouver des moyens d’identifier les couches de sédiments qui ont été formées juste avant la fin de la période du Crétacé(2). L’idée était de fournir une référence afin de pouvoir comparer les séquences d’évènements d’ordre géologique. Alvarez inspecta une fine couche d’argile dans un gouffre profond à proximité de Gubbio. La couche d’argile rouge était épaisse d’un centimètre et demi ; elle était clairement perceptible car en-dessous de celle-ci, la gorge de calcaire était blanche, et au-dessus, elle était d’une couleur grise-rosée. Cette argile rouge était située juste à la frontière des couches sédimentaires identifiées comme étant celles de l’ère du Crétacé et de l’ère Tertiaire(3). Par conséquent, cela signifiait que la couche d’argile s’était déposée au moment même de l’extinction des dinosaures.

 

Le père de Walter, Luis, un physicien lauréat du Prix Nobel, décida d’essayer de déterminer le temps qu’il avait fallu à cette couche de sédiments pour se former. L’objectif était de découvrir quelle quantité de l’élément iridium avait été dispersée à travers l’argile. En comparant cela avec des statistiques basées sur une moyenne d’accumulation annuelle, l’équipe pourrait alors être capable de déterminer la durée qu’il avait fallu à cette couche en question pour se former.

 

Par ailleurs, nous devrions noter que l’iridium est un élément que la Terre ne possède qu’à l’état de ‘traces’. En se basant sur les résultats des statistiques des moyennes d’accumulation annuelle, cette quantité proviendrait des poussières cométaires puisque la Terre pivote à travers l’espace tout en ‘collectant’ de petites quantités venant des météorites qui pénètrent notre atmosphère, ou qui flottent simplement dans l’espace.

 

Les résultats de cette analyse furent inattendus, c’est le moins que l’on puisse dire. La couche d’argile en question contenait une quantité énorme d’iridium – c’est-à-dire 10,000 fois plus que les évaluations des moyennes d’accumulation annuelle calculées !

 

Des tests furent donc effectués sur des échantillons en provenance d’autres endroits autour du globe et les résultats furent cohérents. En essayant de tenir compte de la poussière cométaire disposée sous forme de couches à la surface de la Terre à l’époque de l’extinction des dinosaures, les deux scientifiques furent finalement forcés d’en arriver à la conclusion qu’une comète avait dû entrer en collision avec la Terre, assombrissant progressivement la planète de poussières cométaires (porteuses d’ARN messagers), ce qui mena conséquemment à la mort de quantité d’êtres vivants sur la Terre.

 

La théorie de Walter Alvarez, élaborée sur l’existence d’une gigantesque collision entre au moins deux corps célestes, pourrait expliquer une partie du phénomène de la sélection spécifique ou dite ‘naturelle’, lors des grandes extinctions. Cela donne également du crédit au fait que les dinosaures avaient une constitution biologique de type sang-chaud. Les animaux à sang-froid, quant à eux, pouvaient patienter jusqu’à l’obscurité glaciale pour se nourrir car leur faible métabolisme leur permettait d’effectuer de longs jeûnes, sans aucune conséquence sur leur biosynthèse. Le questionnement concernant la survie des crocodiles, des tortues et des carnivores pourrait alors également trouver une explication. Quantité de mammifères se sont éteints, et quantité d’autres ne se sont pas éteints. Ceci parce que, d’après les scientifiques, certains mammifères se cachaient et se blottissaient pour se réchauffer – sortant seulement de leurs repaires pour manger les carcasses des dinosaures qui avaient succombé.

 

L’hypothèse selon laquelle les dinosaures étaient pour la plupart des mangeurs de plantes repose sur un concept incomplet car cette manière de s’alimenter se serait également retournée contre eux. Pourquoi ? Durant l’ère du Mésozoïque, dans un environnement nocturne, la plupart des espèces végétales comestibles entraient dans une phase de ‘sommeil-protection’ ou dépérissaient, ne laissant que celles qui possédaient des graines, des spores, des tubercules et des bulbes souterrains ou qui détenaient des caractéristiques toxiques. Par ailleurs, les grandes extinctions, impactant multitude d’éléments et d’êtres vivants sur la Terre par l’arrivée de corps célestes, externes au Système solaire, ont également généré de lourdes conséquences sur les océans.

 

Compte tenu du fait qu’approximativement 96% de toutes les espèces animales connues ont été exterminées au cours de l’histoire de la planète, la plupart simultanément et à des instants précis dans le temps, il devient alors évident que ‘l’uniformitarisme’ n’en est pas le seul responsable ; il existe évidemment un ou plusieurs évènements en jeu !

 

Cependant, la Science et ses acteurs n’ont jamais considéré sérieusement la théorie d’Alvarez, de Velikovsky ou d’autres chercheurs audacieux. Il est en de même, par exemple, pour l’hypothèse de la dérive des continents ; hypothèse encore bien trop houleuse et délibérément discréditée par les ‘gardiens de la technoscience’. En effet, elle permettrait sûrement d’ouvrir l’esprit des masses à certaines compréhensions et grilles de lecture de l’ordre de la multidimensionnalité. Notamment une nouvelle compréhension de la réalité des mondes de l’Atlantide qui fournirait une lecture inédite des répercussions karmiques actuellement manifestes depuis la 1ère, et tout particulièrement, la 2nde Guerre Mondiale. “La science est imprégnée d’une lenteur abyssale, tant dans ses méthodes que dans ses changements.”, exprime Laura.

 

Étymologiquement ‘apocalypse’ vient du latin ‘apocalypsis’, c’est-à-dire ‘révélation’ en français, lui-même emprunté du grec ancien ‘apokàlupsis’ signifiant ‘dévoilement’ ou ‘révélation’. Le ‘Temps de l’Apocalypse’ ne serait donc pas qu’une symbolique(4). Il ferait référence à la période des révélations, c’est-à-dire au moment où divers individus se connecteraient entre eux par le raccrochement de leurs antennes protéiniques individuelles(5) (notamment développées par l’arrivée de poussières et de virus cométaires dans leur système planétaire) à des centres de pensées spécifiquement désintéressés. Ces êtres humains se seront désormais orientés vers une existence inédite, fondation d’une nouvelle ère génétique reposant sur une éthique altruiste. Ceci dans le but d’être des phares dont la mission première serait alors d’éclairer l’occulte(6) ; en d’autres termes, de mettre en lumière les barrages de l’esprit (les 97% d’ADN subjectivement dénommés ‘poubelle(7)’) et les motifs profonds des perpétuelles tribulations destructrices de l’histoire de l’humanité, logés dans la psyché humaine, encore dissimulés aux masses dormantes.

 

De plus, en son temps, à l’annonce du profond changement de notre avenir, lisible et visible au travers des comportements humains, sociaux et géopolitiques, André Malraux l’avait (pré)dit en ces termes :

 

Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas.(8)

 

Par ailleurs, l’extinction des dinosaures ne cacherait-elle pas bien d’autres évènements et informations, encore sensibles à l’Homme pour sa compréhension des phénomènes extérieurs au sein même de son environnement, aussi bien qu’intérieurement, dans son propre univers ?

 

Dans ‘Planets of Rock and Ice(9)’, Clark Chapman(10) explique :

 

Il est intéressant de constater à quel point notre manière de penser concernant la Terre nous pousse constamment à occulter les théories en correspondance avec les catastrophes et les autres extinctions moins connues, qui eurent lieues au cours de l’histoire de notre planète. […] À titre d’exemple, une fois, nous avons abordé le sujet du Grand Canyon. On suppose que ce dernier aurait été érodé graduellement et chronologiquement par le vent, le temps et l’eau, jour après jour, grain après grain.

 

Cependant, il y a quelques temps, Eugene Shoemaker, l’homme qui démontra que ‘l’Arizona Meteor Crater’ était en réalité un impact de météorite (la conséquence d’une ‘grande catastrophe’ ou d’une ‘grande extinction’), retraça la route de la première expédition scientifique à travers le Grand Canyon ; il photographia tous les affleurements et les falaises, du même angle que l’avaient auparavant fait les scientifiques du 19ème siècle, afin d’élaborer leurs mordançages méticuleux. Shoemaker fut surpris de découvrir que la plupart des falaises du Grand Canyon n’avaient pas vraiment été transformées au cours du dernier siècle. Il remarqua qu’ici et là, à cause d’un torrent rare mais soudain, un épaulement entier s’était effondré. Il en conclut donc que le Grand Canyon n’avait pas été ‘sculpté’ grain par grain, éboulement par éboulement [mais plutôt, qu’il était bien la conséquence d’une ou de multiples] grandes catastrophes, [perpétuellement cachées à l’humanité au cours des âges].

 

 


 

À gauche, ‘l’Arizona Meteor Crater’. À droite, une partie du Grand Canyon.

Images libres de droits et gratuites mises à disposition par www.istockphoto.com et https://fr.depositphotos.com

 

 

Dans le domaine de la géologie, Stephen Jay Gould et Niles Eldredge, collègues de recherches paléontologues, ont longtemps œuvré pour déconstruire la restreinte théorie de l’évolution et les idées de Charles Lyell, mentor de Charles Darwin. “La nature ne fait pas de sauts(11)”, avait affirmé Darwin. Lorsque nous prenons un large éventail de recherches basées sur une multitude de disciplines (l’archéologie, l’astronomie, l’astrologie, la biologie, la climatologie, la chimie, les énergies renouvelables, l’histoire, les mathématiques, la mécanique, la physique, la science, etc.), personne n’a encore pu attester et trouver de véritables traces ou de preuves tangibles gravées dans la roche, la matière ou des éléments quelconques, qui démontreraient l’existence de transitions chronologiques et linéaires au cours des âges, dénuées de bonds évolutifs. Ces soi-disant évolutions ‘fluides et graduelles’, sont en réalité quasiment inexistantes pour le mouvement vital de notre Univers infiniment vaste.

 

Dans ses ouvrages et tout particulièrement dans son dernier intitulé ‘Extinctions de masse, sauts évolutifs et informations virales’, le chercheur Pierre Lescaudron explique justement la réalité de ces bonds évolutifs en détails. Aussi, en observant les origines de certaines espèces animales au cours de leur évolution, comme la baleine et le loup, le chat et le reptile, nous pouvons vraisemblablement remarquer l’existence de croisements génétiques. “La nature ne fait pas de sauts.”, ne serait donc qu’une énième croyance volontairement enracinée dans la conscience collective dans le but de continuer à scinder l’esprit de l’homme et qu’il n’apprenne ainsi jamais la nature réelle de son identité, c’est-à-dire d’être lui aussi, avant tout, un être multidimensionnel. De plus, Laura exprime : “Il est fort probable que la nature fasse des sauts ! De nombreuses espèces restent plus ou moins identiques pendant de longues périodes, puis elles subissent des poussées évolutives relativement soudaines en l’espace de quelques centaines de générations. Seulement, ces poussées évolutives sont trop soudaines pour qu’elles puissent laisser une trace imprégnée dans les couches rocheuses.

 

 

‘Baleine à quatre pattes’, simulation à partir d’un logiciel 3D.

Images libres de droits et gratuites mises à disposition par Alberto Gennari

 

 

Laura conclue le premier pan de ses recherches en détaillant :

 

De façon générale et pour plus ou moins les mêmes raisons, toutes ces idées causent une fureur similaire au tumulte qu’il y eut à la sortie de ‘Mondes en Collisions’. Et ces raisons sont en fait bien plus profondes et fondamentales que l’analyse de Velikovsky concernant la réaction de la communauté scientifique : l’une d’entre elles est que le Catastrophisme, les ‘Grandes Extinctions’ et les preuves de leur réalité, déracinent le sol sécurisé et vérolé (la rationalité), qui existe juste sous nos pieds. Cela ravage violemment nos sentiments les plus profonds (nos croyances). Qu’importe à quel point le scientifique est matérialiste ou à quel point la personne croyante est profondément ancrée dans sa foi, personne ne veut jamais confronter la possibilité indirecte et divergente que la planète Terre, celle qui nous donne la vie, située dans l’espace intersidéral, n’est pas aussi sécurisée que nous aimons le penser. Les extrapolations complexes des scientifiques sont régulièrement en corrélation avec une perception du ‘Changement’ de façon chronologique, lente et graduelle ; mais objectivement, elles sont aussi dépendantes d’un équilibre subtil de différentes forces à l’œuvre, maintenant le ‘tout’ ensemble dans un certain état (notre Univers), et parmi lequel des courants transdimensionnels belliqueux agissent dans un but précis afin de continuer à soi-disant défendre le corpus scientifique établi et ses illusions programmées. Par conséquent, les scientifiques et autres acteurs de la Science ne savent pas réellement ‘qui’ les maintient à un plus haut niveau, eux-mêmes illusionnés par la croyance d’un soutien ou d’une supposée assistance : un patronage transdimensionnel en vérité.

 

Car même l’athée le plus endurci atteint une certaine perception de l’immortalité, dans le sens que la Terre continuera d’orbiter pendant des milliards d’années, tout en étant sûrement par la suite habitée par certains de ses descendants. Et si vous ôtez aux fidèles les ‘couches d'emballage’ doctrinales qu’ils portent inconsciemment dans leur psyché, vous découvrirez qu'ils ne font souvent que pratiquer leur religion, guidés par la peur, la superstition et leurs croyances, pour se protéger – tant l’accès à une nouvelle source d’information provenant d’un futur les effraie ; mieux vaut croire, juste au cas où, que de ne pas croire et de changer, pour se libérer des regrets et du sentiment planétaire de la culpabilité.

 

Lors de la controverse générée par la nouvelle théorie d’Alvarez, de nombreuses théories divergentes émergèrent de toute part dans le but de réfuter la possibilité que la Terre ait été impactée par un corps extraterrestre. Cette conception fut grandement détournée [par le corpus scientifique établi] ; d’après ce dernier, les éléments terreux, saturés en iridium, avaient en réalité une supposée origine volcanique terrestre. Cependant, un scientifique prit un échantillon pour effectuer des analyses plus précises. Il découvrit que la couche d’argile contenait également des grains de quartz granuleux qui ne ressemblaient en rien à ce qu’il avait pu observer auparavant. Il continua ses vérifications et découvrit que quelques autres scientifiques étaient parvenus à rassembler les mêmes informations que lui ; ces sédiments de quartz granuleux avaient été découverts dans des formations rocheuses sur la Lune ainsi que sur des sites d’explosions nucléaires. Des grains identiques avaient aussi été trouvés sur le site de ‘l’Arizona Meteor Crater’.

 

Cette découverte ne fit donc que renforcer la théorie d’Alvarez. De plus, une autre pièce intéressante du puzzle allait bientôt être révélée. Un chercheur avait, semble-t-il, compilé une liste de toutes les espèces éteintes et avait conséquemment pu émettre des hypothèses potentielles au sujet des périodes d’extinction de ces espèces ; par la suite, il avait inséré ces données dans un ordinateur. Ce chercheur voulait observer si un modèle biologique de disparition existait. La machine informatique généra des résultats plutôt perturbants – non seulement un modèle apparaissait, mais apparemment, un cycle bien défini se dessinait !

 

Certaines de ces ‘Grandes Extinctions’ étaient bien plus répandues et dévastatrices que d’autres, cependant, indubitablement, une ‘pulsation régulière d’extinctions dite naturelle’ était belle et bien présente. […] Autrefois, nous pensions que les extinctions survenaient à cause de nombreuses choses qui, par coïncidence, devenaient toutes néfastes, simultanément. Le concept de régularité des ‘Extinctions’ implique que des cycles plus ou moins grands sont à l’œuvre dans notre Univers ; “une cause unique, puissante et impressionnante, récurrente comme une horloge.(12)

 

Bien entendu, tout cela généra un grand tumulte et de nombreux acteurs dans différents domaines d’études et de recherches s’empressèrent de trouver une explication rationnelle à ces nouvelles données, suffisamment éloignée et distante dans le futur pour que le ‘Monde’ puisse se rendormir et se reposer.

Nous sommes vous dans le futur !” avaient dit les C’s. [Ainsi, pour un esprit mû par la curiosité], ce genre de phénomène représente pourtant une passionnante énigme à résoudre !

 

 

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