De retour de l’Aude - Note 2 - par Galline

Je pleure, je hais mes parents pour ce que j'ai vécu. Je hais mon mari pour son comportement psychopathe (changer de visage tolérance/intolérance envers mes choix). Je vois qu'il est un instant à accepter ce que je suis avec respect de ma différence de pensée (sensation de fraternité) et un quart d'heure plus tard me juge égoïste et m'indique à quel point mon attitude brise la cohésion familiale et le fait souffrir (culpabilisation, rejet). Je perçois ce changement de personnalité -la psychopathie- est donc une fractalisation de soi du à un conditionnement (je t'aime - je te hais/rejet ou indifférence) qu'il a eu comme moi jeune avec sa mère (violence psychique qui détruit la confiance en soi ou la connexion à son en-je).

 

Je retourne le miroir : J'agis tout comme lui en étant douce et gentille puis dans le jugement et intransigeante : je t'aime* comme tu es puis (même si tu ne crois pas en le prédateur) après tu dois changer (comme je le désire) si tu veux continuer de me côtoyer. On se reproche et se renvoie au visage le même programme.

*Le mot amour me montre que je suis encore dans la morsure/sauvetage.

 

Je perçois que ma colère envers lui est ma colère envers moi d'être programmée à fractaliser l'identité de ma fille. En jugeant le système mauvais et ma voix bonne je l'oblige à choisir entre sa mère et l'expérience que son âme a besoin de vivre en ce monde. Je comprends pourquoi on me renvoie l'image d'une personne égoïste.

 

Je répète en boucle "je ne suis pas une terroriste". Il me menace de m'empêcher de voir ma fille si je continue d'être en accord avec le réseau Léo (risque de secte et d'embrigadement de l'enfant). Il ne veut pas que je lui bourre le crâne avec le prédateur. Je me fiche si ma fille croit ou non en la prédation finalement c'était un moyen de les blesser qu'Anna pense comme moi (et qu'elle les quitte pour me suivre). J'accueille cet alter féminin extrémiste religieux (il n'y a que ma foi qui est bonne).

 

La femme revanche, depuis la rencontre avec Gilbert il y a 13 ans, je comprends que j'ai voulu construire la vie familiale (la norme amour et lumière) que je n'ai pas eu. Je suis en colère de n'avoir pas vu l'illusion dans laquelle j'étais. Je pleure " la cerise sur le gâteau du bonheur ", la naissance d'Anna, née de notre Amour qui est en réalité un être créé d'une morsure, programmée pour servir le corpus prédateur. Je vois mes deux ans d'allaitement comme un soutirage d'énergie par multiples entités via son être.

Je vois que mon "amour" (se dévouer, être à son écoute : mon attachement) pour Gilbert comme pour Anna est programmé. Tout ce qui faisait mes repères est faux, une illusion l'identité d'épouse, de mère.

 

L'amour maternelle* est un lien prédateur (l'enfant est un confort doudou) sur lequel l'union non-accompli de complicité avec le père est reportée. Je vois mon attente envers elle comme binôme ou co-enquêteur. Peur d'être seule dans le train.

 

*En relisant je vois la différence entre materner (protéger et nourrir) qui devrait être un comportement lié aux mois de bébé mais qui se perpétue dans le temps. Peut-être pour préserver ce temps fusionnel où l'autre est une marionnette sans défense ? Est-ce un miroir de soi par rapport à son prédateur ? Longtemps je me suis sentie comme une marionnette sans défense.

 

La mère peut materner, continuer à imposer ses choix qu'elle imagine bon pour l'autre ou élever : transmettre l'information (en étant neutre émotionnellement) et laisser libre choix. Quelle difficulté ! Surtout quand le choix n’est pas celui qu'on attendait ! Je comprends que c’est peut-être pour l’enfant une manière de me montrer mon insistance vers une direction quand je présente les potentialités exemple : les bonnes carottes ou les légumes que tu aimes ou les pâtes.

 

Comment ai-je pu y croire aussi fort en cette image de famille parfaite ? Mon refuge de bonheur face à mon enfance douloureuse. Je réussis là où mes parents ont échoué ! Le canal de prédation, l'illusion de bonheur a pris grâce à ma rancœur sur les expériences que j'ai eu à vivre.

 

Viens devant mes yeux le panneau publicitaire "NRJ double votre salaire". Je comprends en langue des oiseaux "l'énergie double ce qui a l'air (l'illusion)." Plus je voulais vivre l'Amour tel un conte de fée plus je donnais mon énergie pour maintenir cette illusion. Plus j'y croyais plus ça devenait vrai pour mon esprit car je ne voyais que ce qui collait à cette vision idyllique (occultant le reste "personne n'est parfait").

 

Anna parle à son père avec agressivité, il ne supporte pas qu'elle lui renvoie en miroir sa colère d'être quitté. Il la frappe, je le frappe, il me repousse en arrière. Je pleure une mémoire de femme battue faisant tampon entre ses enfants et leur père.

 

Recherche de crédit pour Gilbert pour payer les frais de divorce. Mémoire d'endettement "de riche-pauvre", de maintien des apparences par des biens luxueux alors qu'il n'y a plus de sous (refus de vendre je suis ce que je possède). Rapprochement avec la peur d'aller à la boîte aux lettres (angoisse des recommandés), mémoire de saisie.

 

Gilbert :"aide-moi je souffre." Plus tard il dit des gens autour de nous :"on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas s'aider !" Attention à l'illusion : entre ce qu'il veut et ce qu'il se donne les moyens d'être. Ce sont des mots non une énergie de changement.

Je croise des voitures Picasso en langue des oiseaux mon corps est au pic à saut. En d'autre terme je suis à l'apogée de ma courbe pour faire le grand saut.

 

J'ai envie de m'installer dans l'Aude de suivre les Leos. Je me rappelle d'une phrase d'un homme au parc. Deux personnes marchent dans le désert : la première dit "je suis la première", la seconde dit "je suis la première". Etre ou suivre aveuglément ? Je compte qu'à travers mon espoir de sortie de ce monde entropique, la prédation me manipule en positionnant les Léo comme mon salut. Quitter une famille pour vivre avec une autre ? (Voir témoignage 358 sortie de lutte piano piano.)

 

Ce qui me rappelle une citation, issue d’un roman du cycle de l’Épée de Vérité :

.... c’est la base de la danse avec la Mort : On fait miroiter à l’adversaire ce qu’il désire le plus et il oublie toute prudence pour l’obtenir... Il est 14:14 carte du tarot 14 la tempérance. C'est l'arcane de la régénération, du respect de toutes les valeurs nobles (de l'auto discipline, de la tempérance, de la modération).

"Les énergies internes par l'écoulement des fluides doivent reprendre leur cours, tout doit se rééquilibrer après l'épreuve de la transformation de L'Arcane Sans Nom. C'est l'arcane de l'harmonie, de la coopération, de la sociabilité.

Tempérance suggère le besoin d’apprendre à être tempéré en tout et à tout moment, soit : concernant les appétits de confort matériel, le désir de pouvoir (sur autrui), les désirs sexuels, d’affection, de culture, de distractions, de spiritualité, d’altruisme, ou encore en matière des plaisirs des sens, d’expression de soi, d’inertie ou d’activité, d’addiction, de réflexion ou d’impulsivité, etc. "

 

Anna joue et marche sur mes lunette, la branche de droite est à 90 degrés. Je la replace mais le support plastique tenant la branche en métal est fendu. Je veux le réparer en chauffant. En claquant l'allumette, une flammèche me brûle les cheveux côté gauche. Je suis dans la politique de la tête brûlée avec le masculin, oubliant mon féminin (mon intuition) ?

 

Je perçois la différence entre impulsion qui vient de son Soi et pulsion qui vient de peur, du besoin de se raccrocher à du connu. La pulsion est obsessionnelle quand elle vient. Voilà celle du moment : "J'ai déjà tranché sur la love bite. Je veux une nouvelle vie, une nouvelle famille !" Alors pourquoi pas vivre avec les Léo dans l'Aude ? Non. Eux même m'incitent à trouver par moi-même l'autonomie car ils ne sont pas ma béquille. Ma fille crie personne ne me veut. Ma partie prédatrice me montre le rejet. Je peux me voir comme la victime ou retourner le miroir et voir que je suis très intolérante envers les personnes qui pensent différemment de ce que j'ai établi comme nouvelle norme de vie pour moi.

 

Je visionne la petite fille aux allumettes : je pleure à la mort de la grand-mère. Qui va prendre soin de moi ? Je compte par peur de la misère. Dans ma dernière collaboration professionnelle avec une amie thérapeute j'ai "acheté" sa présence (elle apportait sa créativité et moi l'argent). Je souhaitais qu'elle m'amène vers une autre vie plus spirituelle (une fuite de mon mariage).

 

Quand j'ai appris que Loredana s'installait dans l'Aude j'ai tout de suite voulu partager un foyer avec elle (ma foi nié en mon autonomie). J'avais des meubles à offrir (en échange d'être maternée). Elle m'indique qu'elle doit avancer sur ses deux jambes et faire ce saut d'Italie à l'Aude-là seule. Merci Loredana de ce miroir.

 

Retour petite fille aux allumettes :

Je pleure quand elle reçoit de l'argent de l'homme. Je pleure d'accepter le cadeau du masculin. Le masculin sauveur.

 

Je lis une phrase dans l'article : "nous pouvons utiliser ce que nous savons des secrets de la nature pour garder notre corps en santé pour la reproduction, et appliquer ces secrets à nos années après la reproduction."

https://french.mercola.com/sites/articles/archive/2018/08/15/sont-des-hydrates-de-carbone-issus-damidons-sains.aspx 

 

Je prends conscience du programme "mère" en moi. C'est un programme de reproduction de l'espèce et c'est son caractère animal qui me fait protéger ma descendance. Quand je vois le père d'Anna lui donner une tape car elle vient de lui faire la même chose, cela réveille mes mémoires d'enfant battue qui enclenche le programme animal de sauvegarde de la progéniture. J'attaque le masculin me mettant ainsi en tampon entre lui et notre fille. Ce qui réenclenche une morsure d'affection "pauvre enfant" me faisant rester auprès d'elle pour la sauvegarder du patriarcat abus.

 

La veille j'ai pleuré une mémoire de femme battue qui protège de son corps ses enfants des coups. Je suis en pleine identification avec cet alter musulmane en lutte contre le clan, je donne l'énergie dans ma bulle pour qu'une situation identique se crée devant mes yeux. Je dis à Gilbert :"comment je peux partir et te laisser Anna si à chaque désaccord elle a une claque." Et Gilbert me le confirme "quand tu n'es pas là avec Anna ça se passe très bien." Déprogrammation oui, identification non. Car si je me sens comme mon alter (en danger du patriarcat) je crée ce que je veux voir : je crée moi-même la réalité de l'enfant battu.

 

Je retombe dans la lutte persuadée que c'est l'enfer de vivre avec le patriarcat / croyance issue de mes mémoires. Si je lutte, on lutte contre moi donc j'ai besoin des autres pour me protéger comme "bouclier" (donc prise d'énergie sur autrui).

Envie d'écrire des petites histoires expliquant la prédation. Je m'aperçois que je cherche reconnaissance pour ne pas être en marge et rejetée. Rejetée par qui ? Je suis l'ennemi de qui ? Je suis un danger pour qui ?

 

Si je n'ai plus peur d'être seule alors je n'ai plus peur d'être différente alors je n'ai plus besoin de convaincre/changer les pensées de l'autre (le reprogrammer) pour qu'il soit mon ami.

Je ne suis plus perçue par l'autre (et son prédateur) comme l'ennemi ou le danger à partir du moment où je vis pour moi (sans vouloir entraîner autrui avec moi).

Je ne suis l'ennemi pour personne (cette phrase me touche). Je perçois mon agressivité comme un acte de défense face à une agressivité constante envers moi. J'agresse parce que l'on m'agresse, l'autre est mon miroir. Je n'intègre pas que tout ce que je vis est pour apprendre Non pour me blesser. J'ai trop d'alter victimes et en lutte à voir pour accéder à cet état d'acceptation paisible. Avant de transmettre à autrui (vers l'extérieur) je dois me transmettre (vers l'intérieur) l'information que je capte dans ma bulle.

 

Gilbert vend un appartement. Acheteur potentiel mais il décide finalement d'acheter en ville plus de proximité (l’agent immobilier dira : « c'est pourtant pas logique c'est un bien plus chère et moins beau »). Cela se passe au même moment que mon installation à proximité de la maison où vivent Gilbert et Anna (voir note 1). Je n'avais pas compris que cela est en miroir de moi. Je m'installe à côté alors que dans mon raisonnement c'est pas logique (vu mon désir de quitter cette « vie ») mais c'est pourtant le mieux pour apprendre sur mes attachements (ma chère famille) et continuer mon dépouillement (ma chambre est fonctionnelle moins belle que notre chambre maritale : la décoration ne nourrit pas l'âme) pour une vrai libération. (voir texte NON ou je veux.)

 

Je courre avec Anna sur la plage j'adore ! Pourquoi je veux m'éloigner d'elle et de ces moments ? Je lui dis :"arrête de m'imposer tes envies !" Ai-je peur de ne pas savoir être avec elle sans tout contrôler ? Etre un enfant sans jugement et émerveillée du jeu.

 

Galline

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Layla (jeudi, 01 novembre 2018 13:06)

    Bonjour Galline,
    Je lisais tes retours d' experiences avec répulsion car j'avais en tête l'image d'une connaissance. Cette personne utilisais-utilise (?) le sexe et la séduction pour vampiriser les hommes. Et dans l'amitié que nous partagions, elle aspirait mon énergie comme un psychopathe le ferait, gentille quand je me refermais, blessante quand j'étais ouverte, en confiance. Au bout de quelques mois, je m'en suis éloignée. Je la ressentais comme glauque et collante.
    Tout cela pour t'écrire que tu m'as fait penser à elle et bien que je fuyais tes témoignages pour cette raison, je me rends compte m'être trompée-entrainée à. Tes mémoires-programmes résonnent (soif de contrôle, mental très présent, empressement, vampirisme sous divers formes...) et ton retour m'enseigne. Il m'enseigne à une reconnaissance de qui je suis et de ce que je transporte et il m'enseigne à récapituler. Alors merci.
    Je rencontre deux états et de façon cyclique avec un déclencheur entre les deux.
    Je suis dans la souffrance à vouloir comprendre ce qui m'arrive et à vouloir défaire les noeuds, une sorte de dépression sans porte, issue, une sorte d'antre de la folie et d'actes-pensées stériles. Aller plus vite que la musique, être à contre courant, à rythme décalé.
    Et vient le moment après le déclencheur, un changement d'habitude le plus souvent, où je suis détendue, joyeuse, détachée de tout.
    Et je comprends que rien ne sert de courir :-)