J’ai rejoint le Réseau LEO depuis quelques mois et il m’a fallu un certain temps avant de comprendre le travail d’introspection effectué au sein du groupe. Comment arriver à se poser des questions et utiliser l’outil du miroir quantique, pour identifier la présence des alter et l’emprise de l’ego "primaire", manipulé par la prédation.
Je me sentais rejetée au sein de ma maison et du groupe ; cela fit émerger chez moi la partie de l’iceberg bien dissimulée jusqu’alors. De fortes remontées émotionnelles me permirent de ressentir la véritable étendue de mes blessures de rejet et de trahison.
Déracinée
Lors d’un partage à l’Estagnol, je fus confrontée à une situation déstabilisante : Layla ressentait de la colère envers moi et disait que je ne faisais pas le travail intérieur de remise en question. Aussi, elle me voyait comme une enfant.
Peu de temps avant, nous avions eu un riche échange où je m’étais sentie proche d’elle notamment à l’évocation de nos racines communes, le Maroc. Étant restée sur cette impression, je ressentis alors de la colère et vécus surtout un sentiment de trahison et de rejet.
J’ai alors quitté le chantier et regagné le village à pied.
Sur le chemin mes pensées se tournèrent vers la seule alternative qui me semblait viable pour moi dans l’instant : quitter le groupe. Je pris quelques affaires et partis d’Albières pour deux jours. Sur la route je pleurai, hurlai et sentis que la pression redescendait, comme un ballon de baudruche qui se dégonfle. Une amorce du travail de libération par les pleurs !!!
Durant ces deux jours, ayant longuement réfléchi à ce que je venais de vivre, j’ai pu alors revenir à moi et réaliser que je faisais fausse route. Ma réaction avait été très violente, car la situation vécue avait ravivé une blessure de trahison. J’étais complètement dissociée, incapable de revenir à la réalité, et n’étant pas en mesure de reconnaître cette souffrance, car trop embourbée dans mon mental et mes émotions primaires, la prédation me manipulait à son aise.
"Ainsi, si vous admettez sans jugement ce que «l’autre» vous renvoie, vous acceptez de reconnaître la “lumière” (l’Information) transmise par son Soi supérieur. Vous serez alors en mesure de vous accepter tel que vous êtes. Grâce à votre ouverture d’esprit, par ce principe “alchimique”, vous vous permettez d’accueillir votre propre «lumière sombre» qui peut alors se transmuer en «lumière divine» ou en énergie qui va accroître votre conscience. En acceptant de recevoir cette information, au travers du message du Soi supérieur de l’autre, vous vous offrez d’équilibrer votre propre énergie. Vous rentrez ainsi dans le processus d’intégration de l’énergie d’Amour Universelle, qui vous harmonise avec votre Soi supérieur. (Processus qui va permettre de développer votre conscience.)
Toutefois, si vous rejetez ce que vous voyez de l’autre (par exemple son comportement, ses paroles…) vous rejetez alors automatiquement ce processus de transformation alchimique, du flux de la «lumière sombre» en «lumière divine".
Extrait de Dialogue avec notre Ange 23-3
Je réalisai plus tard que cet événement me remémorait une situation du même type de mon passé.
Durant toute mon enfance, j’ai vécu en Afrique du Nord. J’avais 15 ans, lorsque mes parents m’ont envoyée dans la famille en France, pour les vacances d’été et en ont profité pour déménager durant ce temps, me mettant devant le fait accompli.
Je ne pouvais plus rentrer au Maroc, dire au revoir au pays de mon enfance, à mes amis… le choc fut terrible. Je l’ai vécu comme une immense trahison et une obligation de me soumettre à l’autorité, ce qui généra une puissante colère que je fus incapable de maîtriser.
En représailles, je me suis révoltée contre mes parents, sans savoir que cette révolte m’emmènerait à l’auto destruction, dans un complet déni de moi-même. Durant les 15 années qui ont suivi, je suis devenue addict à l’héroïne.
"L’impression d’être séparé, voire «arraché» soit d’un être cher, soit d’un endroit ou d’une situation qui m’apportait beaucoup de bonheur, peut m’amener à vivre un vide intérieur que je veux fuir par la drogue. Je peux souffrir d’une relation avec un de mes parents, souvent ma mère, qui était sans émotion, sèche. Dans le cas de l’héroïne; je me demande jusqu’à quel point j’ai idéalisé ma mère ou une femme influente dans ma vie et que je considérais comme une héroïne; ai-je toujours cette opinion ou m’a-t-elle déçu, trahi? " Extrait du Dictionnaire des malaises et maladies de Jacques Martel.
Mais qui pouvait être cette femme de mon passé (héros – in/en soi) que j’idéalisais au point de vouloir tant lui ressembler ?
Je sens de façon très puissante ma trisaïeule maternelle, Flore. En 1871, fraîchement divorcée, elle fut arrêtée sur les barricades lors de la Commune puis bannie et déportée en Algérie.
Lien vers Commune de Paris
Flore ayant pris part à cet épisode de la Commune (révolte contre le patriarcat impliquant de nombreuses femmes), ne représenterait-elle pas l’archétype même du combat de l’Amasutum guerrière, cherchant à se libérer du patriarcat ?
Je sais du plus profond de moi-même que Flore et moi sommes "Comme une" Amasutum.
Comme une Amasutum
Je reconnais aujourd’hui ce programme de combattante-sauveuse présent dans ma génétique qui s’est très souvent manifesté dans ma vie lorsque je me révoltais contre les différents pouvoirs et les injustices quel qu’en soit le domaine.
En faisant des recherches sur l’Amasutum, en lien avec ma lignée cognatique, les larmes coulaient à flots sans que je puisse les interrompre. Au même moment, un lent tourbillon m’emporta dans une rotation vers la gauche et m’apparut la même vision, préalablement vécue quelques années en arrière. À l’époque, j’avais cru que je me faisais soutirer mon énergie, aujourd’hui j’ai réalisé que ce n’était point cela.
Venant de la nuit des temps, une très grande femme, entièrement voilée de noir se tient devant moi. Elle ne bouge pas et un puissant faisceau d’énergie, matérialisé par une lumière mordorée, émane de son centre cardiaque, vient vers moi et me traverse, m’enrobe pour repartir vers elle. Nous sommes toutes deux, étroitement reliées par cette énergie et son flux la maintient et l’amplifie. Je sais qu’elle est moi et que je suis elle ; je lui demande son nom et j’entends "Lilith".
"Les représentations de Lilith sont variables, contradictoires, selon les récits et les cultures… Il s’agit probablement du plus ancien mythe de révolte féminine. Figure biblique, mythologique, archétypale et astrologique (la Lune Noire); fertile ou mortifère, elle est à la foi déesse de la fertilité et de la mort. Elle est aussi l’image de la transgression, celle qui dit non à Adam, celle qui manifeste et revendique le sauvage, tout en étant associée à l’hyper conscience et à l’absolu... Par le sacrifice, elle passe avec succès l’étape de l’initiation et peut à ce titre éclairer les consciences. Dans la culture judéo-chrétienne, elle possède tous les côtés négatifs attribués à la féminité archaïque et à ce titre elle est une magnifique image de la Déesse mère… Au-delà de ces interprétations anthropomorphiques, Lilith ne constitue-t-elle pas une invitation à la métaphysique: traverser les formes et embrasser le monde non manifesté ?"
Lien vers Lilith la rebelle
La résolution de mon karma transgénérationnel passe donc par le fait de revivre le même type d’événements, générant les mêmes émotions pour permettre le travail alchimique. Au cours de ce processus, j’ai pu contacter mon âme Amasutum et différents alter (le trahi, le soumis, le sauveur, le guerrier, le bourreau), poursuivant ainsi la libération de moi-même et de ma lignée.
Ma Naissance
Avant-guerre mes parents vivaient au Maroc, puis en 1945 ma mère alors enceinte, rejoignit mon père durant l’occupation alliée en Allemagne. C’est dans ce contexte, qu’elle perdit dramatiquement un fœtus de presque 8 mois ; il se serait appelé Michel.
Elle fut sérieusement touchée par cette perte, autant sur le plan physique que psychologique.
Pour cautériser l’importante infection qui s’était développée, les médecins ont pratiqué des pointes de feu, lui brûlant le col de l’utérus au troisième degré, empêchant ainsi toute grossesse ultérieure. Sur le plan émotionnel, sa souffrance était à son paroxysme sans compter l’énorme culpabilité de ne plus pouvoir donner filiation à son mari (seul masculin de sa fratrie).
C’est en 1962 (vingt ans après), alors que mes parents ont migré du Maroc vers l’Algérie depuis 2 ans, qu’elle se retrouva enceinte. "Par l’opération du St-Esprit, j’ai tellement demandé, j’ai tellement supplié…" disait-elle.
Comme en 1945, c’est une période de guerre, celle d’Algérie. Ma mère me raconta avoir vécu la terreur, lorsqu’elle devait passer près de cadavres pour se rendre au travail ou lors des bombardements. Se rejouait donc pour elle, une boucle karmique où des événements d’ordre similaires venaient poser le décor nécessaire pour en sortir. Je ressens également, qu’il était important que je sois conçue sur cette terre d’Algérie, pour libérer ce karma.
A 8 mois de grossesse, elle se rendit à Marseille, car l’accouchement devait se faire par césarienne. Le jour J, le médecin accoucheur ne tenant pas compte des antécédents décida de "laisser faire la nature". Le processus naturel d’accouchement est alors bloqué, car l’utérus ne peut se dilater pour me laisser passer. Elle restera plusieurs heures ainsi et finira par sombrer dans l’inconscience.
C’est René, un ami de la famille qui, la trouvant inanimée, préviendra l’équipe médicale et contribuera ainsi à nous sauver toutes les deux. Ma mère subira alors une lourde intervention, une césarienne où elle sera ouverte en croix, une véritable mutilation. Quant à moi, je suis extraite bleue et évanouie, n’ayant pas pu respirer car bloquée dans l’utérus. Je suis secouée, ventilée et réanimée par une fessée. Mes parents me nomment Anne-Isabelle, Renée (RE NAÎT).
Voici les similitudes que j’ai pu relever avec mon propre accouchement.
Alors enceinte de Lola, je vivais à Marseille et devais accoucher tout proche de mon domicile. Un mois et demi avant la date prévue, la clinique ferma et je fus redirigée vers un autre établissement, la clinique Bellevue, celle-là même dans laquelle j’étais née !!!
L’accouchement devait se faire naturellement, mais le travail ne se faisant pas (dilation insuffisante du col de l’utérus), malgré une injection d'ocytocine et plusieurs heures d’attente, il en fut décidé autrement et à l’âge de 39 ans (comme ma mère), j’accouchai par césarienne d’une petite fille (comme ma mère) dans la même clinique (Bellevue).
Bien sûr, à l’époque je fus interpellée par cette série d’événements qui se reproduisaient, mais n’ayant pas la compréhension nécessaire pour l’analyser, j’en restais là.
Aujourd’hui, je comprends que s’est peut-être opérée une réparation karmique car, alors que le processus d’accouchement était bloqué, le chirurgien décida de pratiquer une césarienne. De ce fait, les souffrances que nous avions vécues à ma naissance ne se sont pas "reproduites", me permettant alors de retrouver une belle vue !!!
Par ailleurs, ma mère, n’a pas pu m’allaiter, l’opération traumatisante qu’elle a subie ayant coupé la lactation. Elle fit une dépression puerpérale au long cours comme une réaction de deuil face à cette petite fille peu susceptible de survivre et qui ne venait pas combler les attentes idéalisées.
En effet, je régurgitais tous les biberons, pleurais beaucoup et ne grossissais pas non plus. Alors hospitalisée, le diagnostic tomba, malformation congénitale de l’œsophage, pronostic vital engagé. De retour en Algérie, je régurgitais toujours mes biberons mais contre toute attente, au fil du temps, je grossissais un peu donc je survécus.
L’évocation de ce souvenir me fit pleurer, j’avais de la peine pour nous deux et étais en colère d’avoir été mal traitée dès mon premier souffle. Cependant à ce jour je conscientise que cette "mal à dit" était en lien avec les mémoires non résolues que nous vibrions, ma mère et moi, dans nos champs énergétiques d’alors.
"L’œsophage est le passage pour les aliments afin que ceux-ci soient digérés. Il relie le pharynx à l’estomac. Il permet de laisser passer aisément les nouvelles expériences, ce qui m’amène une ouverture sur le monde et m’aide à évoluer. Mes appréhensions, mon angoisse, ma peine amèneront mon œsophage à se contracter, pouvant même aller jusqu’à obstruer complètement le passage. Mes émotions me paralysent et m’empêchent «d’avaler» de nouvelles expériences. Il y a des situations ou des façons de penser que je me force à avaler, à accepter comme faisant partie de moi mais je sais qu’au fond de moi, je ne veux pas qu’elles s’incorporent à moi, à ma vie. La partie supérieure de l’œsophage met en lumière une situation que je refuse "d’avaler" même si on m’y force. Quelque chose ou quelqu’un passe en travers de ma gorge."
Extrait du Dictionnaire des malaises et maladies de Jacques Martel.
Symboliquement, ce que je rejetais, c’était probablement la mémoire de Michel très présente dans le psychisme de mes parents et qui n’a pu renaître puisque j’étais une fille.
D’ailleurs, au cours de ma vie, ma mère m’a très souvent dit : "Si tu avais été un garçon, on t’aurait appelé Michel". J’ai aussi découvert qu’en 1903, ma grand-mère paternelle a perdu un premier enfant mâle, nommé Roger comme mon père. Je portais donc ces mémoires transgénérationnelles d’enfants mâles morts en bas âge, mais pas que…
Lors de la relecture finale de ce texte, s’imposa fortement à moi la mémoire de François qui se manifestait pour être reconnu. En effet, il était le fils de Flore, âgé de 10 ans, qu’elle fut contrainte d’abandonner lors de sa déportation pour l’Algérie. Autorisé à sortir du camp pour acheter du pain, il ne reviendra pas suffisamment vite et fut donc abandonné sur les quais de Marseille. Je ressentis un profond sentiment de trahison et d’incompréhension le concernant, qui me ramena à mon propre vécu lors du départ forcé du Maroc.
Deux ans avant son décès, ma mère se livrera à des confidences et me dira qu’elle était tellement déprimée à ma naissance, qu’elle avait pensé à plusieurs reprises à me supprimer. Elle m’avouera aussi m’avoir menti au sujet de son histoire personnelle, sa relation difficile avec un père très autoritaire, la rencontre avec mon père, son futur mari et son histoire d’amour impossible avec un autre homme.
J’ai donc vu à quel point les séquelles au niveau de l’estime de moi-même sont en lien étroit, notamment, avec ce manque affectif précoce que j’ai vécu et le bagage transgénérationnel que je porte. Aujourd’hui, je réalise à quel point je me suis construite sur cette base erronée, la croyance de ne pas compter pour autrui et de ne pas mériter l’amour, ni des autres ni de moi-même.
Je n’avais jamais eu la sensation de souffrir à cause de ces expériences de vie particulières. Ces émotions étaient tellement en arrière-plan, tellement intégrées à mon identité, que je ne voyais pas l’origine du problème.
Je comprends à présent, que je rejouais aussi des "partitions" de mes aïeux et moi-même sur d’autres lignes temporelles qui tout au long de ma vie, ont attiré à moi toutes sortes de situations afin que je puisse les libérer. Quelle que soit l’expérience que je vis ou que j’ai vécue, elle est un choix de mon âme afin de comprendre et d’intégrer les leçons. Au quotidien, cela me permet de mieux accepter que : quelle que soit la situation je dois aller au-delà, encore et encore.
"À partir du moment où une rencontre ou une relation quelle qu’elle soit, déclenche en vous une émotion ou un sentiment, c’est qu’il y existe forcément une reconnaissance karmique qui se déclenche par l’interaction entre vos corps énergétiques. Dans la psyché humaine, le karma a souvent une connotation négative. Néanmoins ce n’est pas forcément le cas. Le karma est simplement un lien avec une personne, un événement, un lieu, qui vous permet de laisser émerger des émotions que votre âme vous propose de conscientiser.
Ces émotions peuvent se manifester par de la crainte, de la jalousie, de la rancœur, de la colère…, mais aussi par de la joie, du plaisir, de l’attirance… Chaque fois, si vous observez bien ce qu’il se passe, vous pouvez constater que vous générez une énergie soit d’attraction, soit de répulsion. Cela démontre tout simplement que la relation envers cet autre (un événement, une personne ou un lieu) n’est pas encore neutre, car les circonstances énergétiques en corrélation avec l’événement, c’est-à-dire les mémoires cellulaires, ne sont pas encore libérées de votre génétique. Elles ne vibrent pas encore au point zéro."
Extrait du Dialogue avec notre Ange n°23-1
Sortir de l’ambiance de plomb
En parallèle avec ces prises de conscience, je vivais des moments difficiles avec mes colocataires (Layla et Hélène), ayant encore du mal à exprimer mes ressentis, des tensions survenaient. Je ressentais de la colère et de la rancœur envers elles, et avais du mal à accepter qu’elles puissent représenter des parts de moi-même. La communication était donc coupée et les informations ne circulaient plus.
Même si j’identifiais le jeu karmique, prise dans l’émotionnel, j’avais du mal à faire "plier mon ego" m’empêchant d’accepter ce jeu – "je" qui m’était renvoyé au travers du miroir quantique.
Du coup, mon Ange (En - Je) m’en remit une couche en accentuant les signes extérieurs.
Je découvris ainsi, que le miroir quantique ne fonctionne pas qu’avec les personnes, il est aussi à l’œuvre pour ce qui est des choses matérielles et entre en résonance avec notre état intérieur, l’état psycho émotionnel. Être attentive aux signes et prendre conscience de la raison de leur existence, m’a donc permis de faire le lien avec mon état intérieur.
Par exemple, le débit du robinet d’eau chaude déjà faible, s’amoindrit considérablement pour finalement s’arrêter. Le plombier (le plomb-hier – ce qui est lourd et provient du passé) diagnostiqua une panne due à l’encrassement d’une pièce par le calcaire, qu’il fallut changer.
L’eau est un conducteur privilégié de l’information… y compris de l’énergie psycho-mentale. Elle représenterait ici la communication fluide et vraie (chaude) qui était coupée, en miroir avec la situation vécue au sein de la maison.
En effet, la cristallisation (le calcaire) crée des résistances et bloque en quelque sorte le flux énergétique en empêchant cette libre circulation des émotions et des énergies.
En acceptant que cette cristallisation représentait mes propres résistances, ne serais-je pas, alors, en train de transmuter ce plomb d’hier ?! Ainsi je dépassais mes limitations, pour aller vers l’ouverture et la circulation de l’information qui caractérisent la voie du Service d’Autrui (SDA).
Je remarquais aussi qu’il existait chez moi une résonance corporelle, car depuis quelque temps beaucoup de tartre se développait sur mes dents.
"Lorsqu’il s’agit de tartre sur les dents, c’est une forme d’agression intérieure, une réaction qui n’a pas été réglée et qui refait surface. Cela peut m’amener à durcir mes positions par rapport aux décisions que j’ai à prendre ou que j’ai prises. Le tartre devient une armure pour mes dents pour me protéger des attaques extérieures."
Extrait du Dictionnaire des malaises et maladies de Jacques Martel.
Ce travail d’introspection que j’ai entamé met à jour mes failles et me permet de reconnaître mes alter. Cependant, ce n’est pas suffisant, je dois aller au-delà de cette simple reconnaissance. L’observation et la conscientisation ne suffisent pas au processus, il est indispensable que j’accepte et intègre toutes mes polarités et toutes mes expériences, surtout celles que je ne veux pas voir !!!
Dernièrement, Layla, m’a signalé avoir contacté une mémoire où elle était probablement ma mère sur une autre ligne temporelle. Je rejetais cette information et éprouvais beaucoup de colère à son égard. Je la trouvais beaucoup trop contrôlante avec moi et ne le supportais pas.
Suite à une énième altercation, je partis plusieurs heures de la maison. Loin de tout, j’ai hurlé et longtemps pleuré. Je compris également qu’un alter vivant ces émotions se présentait manifestement à moi en résonance avec Layla et une mémoire commune de mère/fille.
Ainsi, Layla m’avait permis d’exprimer une puissante colère refoulée contre ma mère qui était contrôlante avec moi (comme l’était son père envers elle). Je me souvins que je réagissais avec beaucoup de violence à ce contrôle (bris d’objets, crises de nerfs, fugues).
Concernant les mensonges que ma mère m’avait raconté sur sa vie (en l’embellissant, modifiant ou taisant des événements douloureux) je saisis que cela procédait d’un mécanisme de protection mis en place par son ego pour survivre. En reconnaissant l’expérience, telle qu’elle est pour moi et vis-à-vis d’elle, j’ai pu nous pardonner et ne ressens plus ni colère ni jugement.
"Toutes les solutions peuvent alors vous être données, dès l’instant où vous aurez accepté de porter un autre regard sur votre vie. En vous ouvrant à ces nouvelles possibilités qui vous étaient jusqu’alors inconnues, elles émergeront progressivement dans votre nouvelle réalité."
Extrait du Dialogue avec notre Ange n°23-1
Lorsque j’ai pensé écrire sur le rejet, la trahison, le déni, j’ai vu apparaître à l’arrière de mon cou (le passé), du côté gauche (le féminin) une plaque d’eczéma qui s’est développée tout le temps du processus d’écriture. Elle s’est transformée, devenant brûlante, douloureuse et très épaisse, comme une peau de crocodile pour finalement disparaître en une nuit.
Serait-ce un clin d’œil de ma part Amasutum ? Fort probablement !!
"Le cou : ma flexibilité, ma capacité de voir plusieurs côtés des situations de la vie.
Si j’ai de l’eczéma, j’ai déjà vécu une situation de séparation très intense, par exemple lors d’un déménagement… Celle-ci peut même remonter au moment où j’étais dans le ventre de ma mère. J’ai eu par la suite beaucoup de difficulté à m’acclimater à mes nouvelles conditions de vie… Je peux avoir senti que mes valeurs ont été bafouées et c’est comme si c’était mon être profond qui avait été rejeté…[l’ Amasutum]"
Extrait du Dictionnaire des malaises et maladies de Jacques Martel
Mon histoire de vie, calquée sur mes résonances karmiques m’offrent de vivre ou revivre des situations qui m’amènent à reconnaître les alter qui se présentent, pour les fusionner à ma propre vibration, être entière et reconnaître ma multidimensionnalité.
RE – à nouveau – CON – la puissance du féminin – NAÎTRE – vivre l’expérience de cette réalité et être à nouveau la puissance du féminin dans sa complétude, son androgynie primordiale.
Anne-Isabelle / Anisa (Cénacle dpt.11)
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