Fin février, un événement allait marquer un tournant crucial de ma vie, ce jour-là les vannes du ciel étaient grandes ouvertes. Ce déferlement de pluie favorisa une soudaine chute, des plus révélatrices !
La fracture
Alors que je me pressais pour me mettre à l’abri de cette longue averse, mon pied gauche glissa sur les lattes de la terrasse, comme sur une plaque de verglas. Me voilà allongé sur le sol détrempé, avec une violente douleur au niveau de la cheville !
Clopin-clopant, je regagnai ma chambre et entrepris un premier bilan du « gadin ». Incapable de prendre appui sur mon pied gauche, je compris rapidement que l’affaire était sérieuse. Aussitôt, ressurgit de mon passé l’infirmier militaire, affecté durant mon service dans les compagnies de combat du 43éme R.I. Réagir face aux situations d’urgence, élaborer un rapide bilan et prodiguer les premiers soins faisaient alors partie intégrante de mes fonctions.
À la palpation, je ressentis le “point exquis” (point très sensible) signant la présence d’une fracture. Dans un premier temps, il me fallait immobiliser la cheville, je commandais donc du jersey et des bandes de plâtre ainsi qu’une paire de cannes anglaises.
Une fois la tension et la douleur estompées, je pus me recentrer et découvrir le message qu’exprimait mon âme à travers mon corps.
Le Dictionnaire des malaises et maladies de Jacques Martel, au sujet de la jambe et de la cheville, mentionne ce qui suit, j’ai noté en gras les passages qui résonnent en moi :
Les jambes symbolisent mes déplacements et mon autonomie. Elles représentent donc mon pouvoir et ma capacité à avancer dans la vie, à aller de l’avant, tout en laissant le passé derrière moi. La jambe gauche représente le côté émotionnel et le fait de ne pouvoir aller à un endroit même si je le veux.
Elles représentent aussi tout le domaine des relations avec mon entourage. Un malaise à mes jambes peut indiquer que je suis trop enraciné dans mon quotidien, ma routine, ma zone de confort. Lorsque j’ai de la difficulté avec mes jambes, je dois m’arrêter et me poser la question :
« Quelle est la situation actuelle ou que je vois venir qui me fait avoir peur de l’avenir ? » Avec qui ai-je des difficultés relationnelles qui sont source de tension et de conflit ? Lorsque je doute ou j’ai peur du chemin que j’emprunte, je peux même aller jusqu’à me casser une jambe.(..)
(...) Si une cheville cède ou se brise, je n’ai plus de base solide, j’ai besoin de changer de direction, je vis un conflit mental.(...)
Quand je suis confronté à quelque chose de très profond, un changement obligatoire pour mon mieux-être, c’est la cassure ou la fracture qui se manifeste. Je pense que les autres m’empêchent d’avancer mais c’est moi qui ai vraiment à changer de direction.(...)
Toute affection à la cheville sera habituellement accompagnée d’enflure qui manifeste le trop-plein d’émotions qui me fait stagner au lieu d’avancer avec confiance et détermination.
L’œdème m’indique que le fait de me faire du souci et de toujours ressasser les mêmes idées négatives m’amène à rester sur place.
En approfondissant l’analyse de l’os concerné, à savoir le péroné, je découvre également la notion d'enfermement, de rancœur envers mon père ou une autorité et la volonté de vouloir concilier l’inconciliable.
« En langue des oiseaux PERONE peut se lire : PER/O/NE… c'est-à-dire PÈRE / AU / NEZ
Le péroné peut donc évoquer une rancœur envers un père ou une autorité. »
Extrait du péroné (fibula) par la langue des oiseaux.
Au vu de tout ce qui précède, je réalise que j’ai peur d’échouer dans ce délicat travail d’introspection et d’analyse, et compte tenu que le temps presse dans cette densité, j’ai parfois la hantise de rester “confiné” ici-bas. Je reconnais cette peur sourde et je l’accepte comme telle pour mieux la transcender.
Oui ! J’accepte le changement, malgré la réticence d’alter programmés à fonctionner “comme avant”! Je vois ces alter conservateurs, maintenant je peux les intégrer et ainsi avancer sur le chemin qui libère mon âme.
Ce fameux jour, je reçus un SMS m’informant du report de la cession de mon ancienne demeure et je réalise que cela me donne une indication sur la nature de ce « trop plein d’émotion ». J’étais en colère en mon for intérieur, de ne pas pouvoir en finir avec le passé me liant encore avec Christelle, mon ex-compagne !
C’est grâce aux informations tirées de la symbolique de la fracture, que je pus remonter à l’origine de cette colère.
Durant toute mon enfance, j’ai souffert de voir ma mère soumise à la violence et au despotisme de mon père. J’étais en colère du fait qu’elle n’osait pas s’affirmer, prendre ses responsabilités. Il aurait été naturel qu’elle se préserve, elle-même et ses enfants, de ces situations abjectes de violences verbales et physiques. Ma cheville fracturée m’a poussé à prendre conscience de cette colère de l’enfant impuissant que j’étais, dans ce contexte familial.
Adolescent, j’ai fui le domicile paternel pour trouver refuge chez ma grand-mère et plus tard, en couple, j’ai reproduit sans m’en rendre compte des situations, des patterns qui découlaient de ces traumatismes.
C’est ainsi que j’ai voulu sauver Christelle des griffes de son compagnon violent tout comme j'aurais voulu sauver ma mère. D’autre part, je prodiguais des soins à son enfant Jamel atteint de la maladie génétique d'Angelman. Je me rends compte que je portais à ce dernier l’attention que je n’avais pas eue enfant. Le chemin parcouru en leur compagnie, a certes contribué à une certaine forme de réparation, toutefois je mesure que ce travail ne peut se faire complètement, qu’en transformant ma propre génétique, notamment par une introspection soutenue.
À présent, je peux me pardonner, c’est-à-dire reprendre ma part de responsabilité pour aller vers un avenir inconnu. Je largue les amarres du passé et choisis de voguer sur la vague de l’Onde en confiance et sans remords. C’est bien pour cette raison que j’ai décidé de faire le grand saut en empruntant la voie du service à autrui.
Entouré de mes colocataires, eux aussi dans la même démarche, je peux véritablement faire un travail de guérison ; ils m’offrent un effet miroir adapté aux prises de conscience que je dois réaliser pour sauver mon âme.
Alors, pourquoi au moment de la fracture, n’ai-je pas demandé de l’aide ?
Quarante années, en tant que professionnel de santé, ancrent profondément des programmes, notamment celui qui consiste à se débrouiller seul, à ne surtout pas déranger et ne pas être un fardeau pour autrui. Ce mode de fonctionnement qui semble, en apparence seulement, refléter une forme d’autonomie, cachait en réalité une suffisance qui m’empêchait de me tourner sincèrement vers autrui.
Me revint aussi en mémoire, un certain nombre d’expériences de ma jeunesse dans lesquelles j’étais un meneur enthousiaste. Capitaine d’équipe junior de football, moniteur de colonies de vacances avant l’âge, puis ma nomination à la présidence du Conseil des jeunes à Sedan ; et à la fac, je fus élu délégué des étudiants de ma promotion lors des fameux événements de Mai 1968. J’étais à l’aise dans ces rôles de leader. Cet enthousiasme et ces fonctions que j’ai occupées, me permettent de voir aujourd’hui que je m’étais construit une personnalité reconnue au sein de la société.
Ce statut de “leader” venait compenser un besoin de reconnaissance, issu de mon enfant blessé et dévalorisé. C’est de cette manière que mon enthousiasme fut récupéré par le service de soi ; il m’appartient à présent de le mettre au service d’autrui. Je peux retrouver cet entrain en accomplissant mon travail de libération, dans ce rôle d’intermédiaire entre mes alter et mon Soi. Entre soi et Soi.
Lors de ma blessure, après avoir partagé avec le groupe, j’avais rapidement compris qu’en agissant seul, j’agissais selon des scénarios du passé maintenant obsolètes. Peu après, j’osais demander un soin énergétique aux personnes compétentes.
Le Soin énergétique
Ce fut un moment très fort, durant lequel j’ai pris conscience de la famille d’âmes que nous sommes. Je l’ai ressenti émotionnellement et physiquement aussi.
Il n’existait plus d’autre sensation que celle de la bienveillance de ceux présents autour de moi. Au cours de ce soin, j'ai accédé à un autre plan dans lequel j’ai vu huit entités qui se tenaient de chaque côté de mon corps. Elles étaient d’une si grande stature que je ne pouvais voir leur visage, tout en elles était d’un blanc immaculé. Je les voyais comme des quilles filiformes, aucune ne semblait faire le moindre geste, de leur présence émanait une grande bienveillance. Des larmes glissèrent vers mes oreilles…
Quelques jours plus tard, jaillit un souvenir oublié de mon enfance : je tenais la main de ma sœur et celle de ma mère, alors que nous marchions dans les rues de Lille, ma ville natale. Un moment pendant lequel je ressentais un bien-être ; un état d’équilibre, de sérénité intérieure rarement éprouvé, qui me permet de voir mon passé avec un nouvel éclairage.
Depuis, la guérison était à l’œuvre, l’œdème se résorbait et chaque jour mon corps me donnait les signes qui allaient dans le bon sens. Même si je ne pouvais encore marcher normalement, j’étais en mesure de prendre appui sur la jambe meurtrie, sans douleur et sans assistance externe, ceci une dizaine de jours seulement après la sacrée glissade.
Je suis encore ému de ce que j’ai reçu, mon âme n’y est pas allée « avec le dos de la cuillère » pour me faire vivre ces expériences exceptionnelles !
En demandant un soin, je comprends que je me suis accordé de l'attention, franchissant ainsi les auto-limitations. J’apprends à discerner les aspects positifs ou négatifs en chaque circonstance et faire la paix en moi-même. Je décide d’aller vers l'inconnu et le changement de direction salvateur, ce faisant, je m’ouvre à la magie (l’âme-agit).
Mes visions hypnagogiques
Je n’avais jamais évoqué certaines de mes « visions », ni les voix occasionnelles dans ma tête, j’éprouve aujourd’hui le besoin de les partager. Je me suis longtemps questionné sur l’origine de ces manifestations ainsi que sur leur sens.
Généralement, ces visions surviennent le plus souvent en fin de journée, lorsque alité, je suis déconnecté du mental et sur le point de m’endormir. Celles-ci sont appelées visions hypnagogiques.
Wikipédia : L’état hypnagogique est un état de conscience particulier, intermédiaire entre celui de la veille et celui du sommeil qui a lieu durant la première phase du sommeil : l'endormissement.
Cela se passe pour moi ainsi : un être inconnu “me rend visite” et semble me parler, ou dialoguer avec une autre personne que je ne vois pas. C’est comme si l’écran qui m’est présenté n’était pas “grand angle”. Ces « gens » sont toujours affables et amicaux, généralement souriants, facétieux, détendus ou amusés, parfois ils paraissent ne rien dire mais expriment toujours par leurs mimiques, une attitude bon enfant. Ces personnes sont tantôt des hommes, tantôt des femmes, parfois des personnes âgées ou des enfants. Ce qui me frappe à chaque fois, ce sont les détails de leurs traits et de leurs vêtements. Ce sont toujours des personnes contemporaines.
L’impression qui m’habite à la suite de ces « visites » est toujours positive, parfois je suis amusé ou parfois je tente de revivre la vision avec une « bande son » que j’imagine. Ces visites me sont si familières que lorsqu’aucune ne se produit pendant un certain temps, elles viennent à me manquer. Côtoyer des personnes joyeuses et affables, si loin de ce que je pouvais vivre quotidiennement, me procure une forme de bonheur tout comme le feraient de véritables amis en chair et en os.
Je réalise maintenant que ces visions se présentent lorsque je ressens un “manque”; mon enfant intérieur dissocié, se serait ainsi construit un panel de personnages sympathiques et rassurants. Il s’agit probablement d’un système de protection inconscient, issu de ma dissociation, qui, tel un rempart, m’empêchait de contacter et d'accueillir mes émotions enfouies.
Le processus de conscientisation qui accompagne l’écriture de ce texte porte ses fruits. Il y a quelques jours, une vision différente des autres s’est présentée, dans laquelle je vis une femme portant un manteau de fourrure, une chapka et des faux cils. C’est sur ces derniers que mon attention se focalisa, car ils dissimulaient son regard, donnant à cet échange un caractère ambigu et froid qui me rendait mal à l’aise. De plus, il semblait émaner d’elle du reproche.
Serait-elle le reflet de ma partie féminine qui se dévoile à présent ?
En langage des oisons, faux cils, me font penser aux fossiles, dans le sens d'empreintes laissées par un ancien organisme vivant. Cela me donne donc le message qu’elle était oubliée, recluse et figée en moi depuis bien longtemps.
Derrière l’apparence, se trouve mon féminin authentique que je commence à découvrir, comme je suis amené à découvrir le vrai masculin (équilibré avec le féminin) en moi. Tout d’abord en acceptant l’image faussée (faux-cils) que j’ai de mon féminin, acte nécessaire pour aller plus loin sur mon chemin d’équilibre. Je vois un antagonisme du féminin non épanoui en moi, s’opposant à la masculinité prépondérante, ce qui m’incite à développer et donner toute sa place à la féminité, confinée dans les limbes de ma psyché.
Cette réplique de Chandramukhi dans le film Devdas lorsqu’il évoque le regard féminin, résonne en moi “Je vous prenais pour une statue, et je découvre que vous avez un cœur.”
Ces visions hypnagogiques me semblent, à présent, être une capacité à extraire des informations de mon subconscient. Elles sont beaucoup moins fréquentes depuis que j’ai partagé mon travail sur ce sujet.
Les voix dans ma tête
Il m’arrive d’entendre des voix, qui se produisent en état de veille. Je vais aborder ici, celles qui m’ont permis de remonter une mémoire et de comprendre également, qu’il est temps de me mettre en mouvement !
Dans le passé, il y a bien deux décennies de cela, alors que j’étais en mode rêverie, j’entendis très nettement "Chichen Itza”. Ce mot me disait bien quelque chose, mais il me fallut d’abord en retrouver la signification. Effectivement, j’avais déjà étudié l’histoire mouvementée du Mexique, des Toltèques, des Olmèques, des Aztèques, et notamment celle des Mayas dans le Yucatan et de la grande Cité de Chichen Itza. J’avais eu l’envie de m’y rendre physiquement, mais ce n’est qu’en février dernier que Chichen Itza refit surface sous la forme d’un documentaire consacré à l’importante cité Maya.
Ce que je découvris, alors, fut bien autre chose que la notion de grands bâtisseurs réputés pour leurs vastes connaissances astronomiques et leur fameux calendrier se terminant en 2012 ! Une récente découverte a révélé, enfouis sous le grand tertre, une quantité impressionnante de crânes provenant de décapitations. Les archéologues découvrirent des restes de piquets de bois, montrant que ces crânes étaient exposés à l’entrée de la cité, vraisemblablement dans le but de terroriser, autant les autochtones que les visiteurs.
Par ailleurs, il existe un consensus sur le fait que les Mayas pratiquaient des jeux de balles, opposant des équipes venant de régions environnantes, à l’issue desquels les perdants avaient la tête tranchée.
À la vue de l’endroit, j’eus le sentiment qu’un de ces crânes était celui d’un de mes alter, sacrifié lors de ces pratiques. J’en restais pantois et je contactais alors une mémoire de victime qui me bouscula intérieurement.
En reconnaissant aussi cette part victime, je peux aujourd’hui accepter réellement ma part bourreau, celle du Druide sacrificateur d’enfants (cf partage : Les sanglots longs de l'automne ), et je suis en état de retrouver un équilibre émotionnel. Ces deux aspects ne peuvent être séparés, ils sont comme le yin et le yang dans la dualité. En les envisageant tels qu’ils sont, je peux prendre la distance nécessaire et me pardonner.
Lors d'une méditation rosicrucienne, il y a bien longtemps, j’avais demandé au « cosmique » de m’éclairer sur la nature de la divinité. Au cours de cette méditation profonde, je reçus : « Ti Ayah » et je fis après coup une recherche, pressentant que le mot était arabe ou hébreu. En effet, Ayah איה signifie « Être » ou Je suis, en hébreux, et Ti pourrait être « Toi » en patois chti du Nord de la France ou encore « la vie » en sumérien. Je peux donc traduire ainsi « je suis la vie, en toi », cela me confirme que la nature de la divinité est en moi.
S’il fut une voix cocasse qui survint récemment, alors que je m’affairai dans la maison, c’est bien cette injonction « Jürgen up !»
Jürgen est un prénom allemand équivalent de Georges en français, qui lui-même signifie « celui qui travaille la terre ». Mon prénom, Gérard, est d’origine germanique, « Gerhard », et mon signe astrologique taureau, est lui aussi en rapport avec l’ancrage à la terre. Georges me renvoie à Georges de Lydda qui dompte le dragon. Par ailleurs « up ! » est une injonction qui me porte à traduire « Gérard, réveille-toi ! » comme un rappel à l’ordre pour me signifier qu’il est temps d’apprivoiser mon propre prédateur.
Conclusion
Au moment de conclure, je ressens que les épreuves passées, transmutées puis intégrées par le travail et l’écriture, se sont allégées, c’est comme me débarrasser de vêtements élimés, et d’anciennes chimères désormais inutiles.
J’ai pris conscience que mon habitude « conciliante » héritée de ma mère Lucie, cet entêtement à vouloir concilier l’inconciliable, m’empêchait de voir le cœur du problème, à savoir le conflit intérieur entre masculin et féminin, qui s’est manifesté devant moi durant toute mon enfance et que j’avais mis “sous le tapis” jusqu’à présent. Je réalise, enfin, que cette habitude “complaisante” dissimule une peur du conflit ainsi que la crainte de me comporter à l’image de mon père, sévère, autoritaire et violent.
La fracture physique me signifie que le temps est venu de lâcher le passé et le confort des anciens schémas pour aller vers l’équilibre, vers l’Amour véritable, vers une réalité inconnue.
De même, mon âme m’a fait comprendre par l’image de l’os en cours de réparation, que la fracture entre féminin et masculin est en voie de guérison.
“ Lorsque chacun de vous, aura le courage d'accueillir la femme qui sommeille en lui, son féminin, il laissera la place à l'Amour véritable. Il sera dans l'équilibre, dans l'acceptation de son ego et dans l'accueil de ses émotions qui jusqu’alors étaient refoulées.
Quand l'homme acceptera de se donner entièrement à celle qu'il considère à ses yeux comme trop faible, trop sensible, trop réceptive, trop intuitive... il s'autorisera alors à recouvrer son cœur véritable, à retrouver son essence. Il sera alors un être libéré, un être à part entière, ressuscité, accompli, amoureux de la vie, dans la gratitude de qui il est. C'est en acceptant les pleurs de sa femme, que l'homme commencera à accepter de retrouver l'identité de son Être véritable. Et c'est seulement à ce moment-là, qu'il fera le choix de vivre en conscience, afin de changer en lui ce qui ne lui est plus bénéfique dans le contexte d'une Nouvelle Terre. ”
Extrait du Dialogue n°17 de Sand et Jenaël.
Je comprends, aussi, que les visions comme les voix qui m’accompagnent sont des signes que je dois décrypter sans les banaliser, ni les « mettre sous le tapis », elles m’incitent à m’affirmer et à développer la confiance en moi-même, en ma partie féminine qui peut maintenant prendre sa place et s’équilibrer avec ma partie masculine.
“Vous ne devez pas non plus porter de jugement à votre égard, mais assumer simplement la responsabilité de ce qui vous arrive, en réfléchissant aux raisons d'avoir créé de telles circonstances. Ensuite, poser votre barrière mentale en changeant de focale et de mode de pensée.”
Extrait de la Chronique n° 12 de Sand et Jenaël.
Il m’appartient désormais, d’être à l’écoute de ce que me demandent mon âme, mon corps, mon esprit :
« Gérard réveille-toi, réveille l’être divin qui est en toi ! ».
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CONFINO Ellen (jeudi, 24 juin 2021 10:32)
Merci pour le partage de ce témoignage qui m’a fait écho (miroir) en plusieurs points…surtout le dernier en concordance avec la chronique 12 !!
Belle continuation à tous les Léo �
Gerard (mardi, 13 juillet 2021 14:10)
Merci pour ton commentaire Ellen.
Que ton travail perso te soit profitable.