L'autorité - part 2 - par Galline & Gilbert

 

Nous voulons être libres : notre propre maître.

 

Pour l'avoir expérimentée, après 15 années à me plier aux dogmes des autres, cette liberté par le pouvoir n'est que passagère. Une fois en haut de l'échelle - à la tête de ma société - plus de patron, plus de nécessité d'exécuter des ordres. Je pensais qu’en dominant la situation je pourrais être enfin libre : mon propre maître. J’étais poussée par une énergie de revanche. Il faut alors « payer » cette place acquise - à ceux au pouvoir (l’état et ses taxes, les échanges de bons procédés…) et à nos prédateurs associés (cercle ésotérique, voyant, thérapeute, franc maçonnerie pour attirer "la chance en affaires", ...). Pour être dominant dans cette société il faut accepter d’être dominé. Bien évidement rare sont ceux qui voient le haut de la pyramide car il s'étend sur une autre dimension 4D.  

 

Je devais toujours faire mieux, faire plus sans avoir le sentiment d’être à ma place. Il est alors né en moi ce sentiment de dévalorisation : je ne suis pas à la hauteur. Mon ascension professionnelle devenant vaine je choisis pour me protéger mon prédateur perçu alors comme mon ange gardien… Je multipliais les séances de channeling, les petits rituels d’abondance… La peur - de la faillite, de l’échec, de la faim – m’a fait m’en remettre à plus fort que moi.

 

Cet automatisme de s'en remettre à plus fort que soi - sans se poser de question - peut s'expliquer, en partie, par notre histoire. Celle de notre création en tant qu'être humain. 

 

Nous sommes - comme nous le rappelle Anton Parks dans les chroniques de Girku - anciennement des Alagnis, des clones issus de leurs créateurs reptiles (les Gina'abul). Il est naturel pour un clone - se sentant déficient - de revenir vers celui identifier comme son "créateur légitime" - le prédateur de 4D - et de lui conférer allégeance car cela est inscrit dans sa programmation initiale. 

 

"En tant qu'Alagni, trahir mon créateur devenait pire que de me faire désactiver à coups de Zirzi, (destructeur de vie)." (L'idée de mourir) Extrait de la page 66 du tome 1. 

 

Cela explique la lutte intérieure qui s'opère en moi quand je veux me déprogrammer. Deux émotions en moi s'opposent : "être fidèle à mes programmes" ceux implantés par mon créateur (sauvegarder ce qui est) où écouter "le souffle intérieur" qui me pousse à "prendre une nouvelle voix" sans son soutien avec la peur de mourir ("Zirzi"). En d’autres termes être dans le statut quo, fidèle à ce qui est (ce que je connais et réalise) ou être dans une nouvelle conscience, faire un choix (transformer ce qui est et me faire confiance pour vivre un nouveau lendemain, inconnu).

 

Heureusement, d'autres lois Gina'abul exigent que chaque être nouvellement formé surpasse son créateur. 

 

Entre parenthèse, nous avons gardé ce réflexe à travers les enfants voulant surpasser leur parent mais dans une orientation prédatrice en « ayant plus » (plus de pouvoir, d’argent, d’influence…).

 

C'est en respect de cette loi au service d’autrui que nous avons aussi reçu de l'ADN des planificateurs, nom donné aux races galactiques d'orientation SDA. Cet apport d'ADN SDA est "un soutien extérieur", nommé le "Kiristos" (voir dialogue 45). Il est implanté en notre ADN pour "prendre une nouvelle voix" en conscience - sans le soutien de notre "créateur-prédateur" (sans suivre les "directives" : les comportements prédateurs qu'il a programmés en nous). Il permet une opposition à nos automatismes d'abus, ceux qui sont générateurs de prise d'énergie sur autrui. 

 

Ce sentiment de trahison et d'abandon envers son créateur, mon époux l'a parfaitement décrit dans le texte "lettre à mon père" lorsqu’il laisse son père partir pour la maison de retraite.

 

Par le facteur de l'ADN, notre capacité de déprogrammation est inscrite en nous.

 

Nous ne sommes plus une "machine biologique  à répéter. Il est important de dire : "stop aux mensonges sur notre incapacité à changer nos comportements !" 

 

Nous possédons donc de l'ADN provenant de créateurs d'origine SDA, planificateur Amasutum, Abgal... mais en plus faible proportion que de l'ADN provenant de créateur d'orientation SDS, Gina'abul mâle, Manticore... 

 

Même si mes réactions sont donc plus souvent SDS que SDA. J'ai la capacité de faire des choix SDA et grâce à mon ADN - de les supporter mentalement, physiquement, énergétiquement - pour aller vers une orientation d’existence plus respectueuse. Cette compréhension court-circuite la notion de faiblesse ou de fragilité. Le fait de penser : "Je n'y arrive pas ! C'est trop dur ! C’est une voie impraticable…" n'est qu'une ruse de mon créateur-prédateur pour éviter toute opposition, toute déprogrammation. Ces mots ne font que me couper de moi-même et d’une force de changement : l’énergie de faire face(1). Cette énergie de faire face fait peur à mon prédateur car quand j’agis de la sorte je crée par effet épigénétique une mutation dans mon ADN (exemple dans le texte 1 sur l’autorité). Etant donné que nous partageons le même ADN avec notre créateur-prédateur cela va l'entraîner avec nous vers un comportement de respect envers autrui SDA. Le prédateur devient l'allié non dans une direction SDS mais dans une orientation SDA. Le prédateur est donc à mon image. 

 

Si je fais des choix au service d’autrui, j’entraîne avec moi mon prédateur dans une alliance mutuelle évolutive. Si je fais des choix SDS - à la recherche de pouvoir sur ce qui m’entoure, dominée par ma peur du « futur » - je le renforce et accentue sa domination sur moi.

 

Je me rappelle un jour avoir fait un soin pour obtenir "un supplément d'âme", celle d'un business man à succès disait la thérapeute. A l'époque, mes affaires ne décollaient pas comme je le souhaitais, je voulais tout arrêter mais j’avais de la culpabilité à mettre mon associée à la porte. Je pensais que j’étais passée d’une autorité de pouvoir – le côté négatif de la force : celle d’un chef qui manage les autres - à une autorité de sauveur – le côté positif de la force : celle d’un « chef gentil » aidant au bien de tous. 

 

 

La cause de ma clairaudience et de ma croyance en l’angélisme.

 

Je captais les conseils de celui que je percevais comme mon « Protecteur » (mon prédateur de 4D) grâce à ma capacité de clairaudience. 

 

Anton Parks nous décrit – nous les êtres humains – comme un Alagni, un clone crée génétiquement par les Gina’abul. Certain Alagni communique avec leur créateur par télépathie. Page 53 "Un silence pesant régnait dans la salle. J'attendis un long moment avant de me décider à communiquer à l'aide du Kinsag (télépathie)". Mon ADN possède-t-il une trace de cette capacité ?

 

Dans une volonté de sauvetage de ma situation, j'écoutais et j’appliquais ses directives à la lettre : fixation des prix, montant des chèques à faire, personnes à contacter, actions marketing à faire - j'ai alors connu l'état d'hypnose de mon prédateur sur moi. Quand le résultat financier n’était pas à la hauteur c’est moi qui avait mal capté, je demandais alors de l’aide à un expert (personne pratiquant le channeling).

 

Ayant donné mon accord à celui que je percevais comme mon « Protecteur » (mon prédateur de 4D) pour me "guider", il contrôlait mes pensées. Je n’arrivais pas à remettre en question la situation ni à écouter qui que ce soit me mettant en garde. Il était indispensable qu’on me laisse « me casser la figure » pour apprendre de ce que je vivais (et croire en cette réalité). Mon prédateur contrôlait jusqu'à mes mouvements. Quand je souhaitais renoncer à un chèque, changer un montant -, j'étais incapable d'agir car "il manœuvrait énergétiquement" mon corps à ma place. Si je ne l'avais pas ressenti en ma chair je n'aurai pu croire en cette réalité. Cela m'a amené à des situations d'abus financier envers mon associé, de spoliation de droits d'auteur. Pour cesser cette "prison", j'ai rompu avec toutes formes de pouvoir. J'ai fermé ma société alors en essor et j’ai fait don des produits, don des droits d'auteur et don de l'argent associé. Ce pouvoir acquis était né d’association-prison non un avenir pour moi. N'ayant plus aucun pouvoir sur autrui, je cessais de donner à mon prédateur du pouvoir sur moi. 

 

Le pouvoir acquis par la force est vite redonné à plus fort que soi. Je tenais pour acquis l'idée d’un « plus fort que moi » bienveillant. Je tenais pour acquis l’idée d’être sous sa tutelle dans une « voix positive » pour moi. Toute tutelle : maternelle, paternelle, professionnelle, thérapeutique est prédatrice et cache une entité de 4D. 

 

Aujourd’hui, c’est une expérience évolutive car j’ai accepté de voir en face ce que cachait cette situation : ma peur de me lancer, par moi-même, dans la compréhension de ce que je vis et ressens. 

 

J’attendais toujours des autres... Je me sentais trop fragile, engluée dans « le syndrome d’incapacité » entretenue par mon prédateur. Je suppose que j’avais matérialisé l’idée de Supraconscience soit en un « ange » qui me parlait en channeling soit en un être physique (un collaborateur, un thérapeute, un enseignant, mon époux…) voué à me guider et moi à le suivre. Mon attrait pour un « maître » est fort car il correspond à la personnalité d’un de mes alters, à l’époque atlante. Il a voué sa vie à guider et enseigner aux autres dans la seule suprématie de son savoir, n’intégrant pas l’interconnexion avec ses élèves. Lors des tsunamis de fin de cycle, il pensait être connecté à l’univers et ainsi dirigé l’énergie de la nature à son avantage. Il crut pouvoir faire un avec l’eau. Il se noya ainsi que ses élèves, fervents adeptes de sa croyance.

 

L’autre me guide, non parce que je suis ses directives, mais parce qu’il me fait miroir. Si j’ouvre mon cœur - je dépasse ma peur de ce que je ne comprends pas - alors je vois que l’autre mime une part de moi que j’ignorais jusqu’alors. Le pouvoir acquis par le cœur est vite redonné à tous les cœurs. La connaissance ainsi acquise est une information qui se redistribue sans limite car nous sommes tous en « réseau », émetteur et récepteur via notre corps physique, interconnectés par l’émotion, l’énergie électro-faible (définition à la page suivante https://www.reseauleo.com/2017/04/28/%C3%A9nergie-nucl%C3%A9aire-forte-et-faible/). 

 

La série Star Trek Discovery illustre symboliquement cela. Un ingénieur découvre le réseau invisible qui soutient tout notre univers : un mycélium communiquant avec tout être vivant (une métaphore de l’énergie électro faible). Il s’y connecte via son corps physique et peut ainsi voyager dans l’espace et le temps amenant avec lui tout l’équipage. 

 

De la même manière un individu « en-quêteur » - décrypte les symboles de la vie - peut emmener vers un saut de conscience tout un groupe. 

 

« Plus une personne libère ses propres programmes destructeurs, plus elle fait de la place pour accueillir ceux qui débordent à côté d’elle… (…) Maintenant, je sais que par certains programmes qui me sont spécifiques, je suis « raccordable » (…) [par exemple] comme Sand avait fait un pas de plus dans le sens de l’expérimentation-intégration de ce programme (…) Elle fut donc obligée (sans même savoir ce qui se passait de mon côté), par l’engagement SDA de son âme, de traverser le marasme émotionnel qui m’habitait. C’est une forme d’entraide qui rend humble… C’est le travail des ouvreurs de voie. Pour cette raison certains programmes que je pensais suffisamment visités, plutôt que de diminuer, ce sont intensifiés. » L'Épopée de la Conscience

 

Quand une personne prend rendez-vous avec mon époux pour un soin ostéopathique, quelques minutes plus tard il est amené à revivre un conflit avec sa fille. Cela m’a bouleversé, j’ai intégré mes peurs et tenté de les alchimiser. Nous avons alors cherché ensemble le programme sous-jacent (le chevalier servant, le père abus…) pour que nous puissions nous en libérer. J’en viens à penser que, via la demande d’aide de sa patiente, l’information sur le conflit qui la préoccupe a transféré, par effet d’aimantation, en la conscience de mon époux, car il a le même conflit qu’il tente de résoudre au sein de sa famille. Quelques jours, après il soigne cette personne. Je présuppose que son rétablissement n’est pas seulement lié à un protocole thérapeutique mais à un échange d’informations. Mon époux a impulsé l’information de déprogrammation en sa patiente qui matérialisait ce programme par des symptômes physiques. Ce que nous vivons là est une manifestation concrète - en vue de notre compréhension - sur la manière dont l’information transite dans le réseau d’énergie electro-faible qui nous entoure. En réalité la séance d’ostéopathie n’est que l’arbre qui cache la forêt. L’information avait circulé bien avant la manipulation ostéopathique. Cependant lors de leur rencontre, le mot et le toucher a permis d’amener l’information à la conscience de la patiente. D’une certaine manière, de permettre à l’information d’être intégrée dans sa physicalité.

Extrait de la page https://www.reseauleo.com/2017/01/19/2-l-histoire-de-jenaël-auteur-des-dialogues-avec-notre-ange/  :

Il [Jeshua] nous enseignait que l'individu ne devenait véritablement thérapeute que lorsqu'il avait complètement dépassé l'illusion de son ego. Il prétendait qu'un thérapeute aussi longtemps qu'il se prétend thérapeute de son prochain, ne l'est finalement que de lui-même.

 

Je suppose alors que nous ne pouvons transmettre que ce que nous avons compris ET assimilé en l’appliquant car la véritable « information de rétablissement » se fait par le réseau qui nous relie et est émise de cellule à cellule.

 

Je m’aperçois que je ne suis pas seule mais interconnectée à autrui via le « réseau » qui m’entoure. 

Par effet de domino, j’avais participé à la circulation de cette information de déprogrammation en travaillant sur mes peurs et en partageant mon ressenti avec mon époux (qui avait été le lien). J’avais aidé sa patiente (et ceux à qui elle transfèrerait l’information) sans même le désirer ou entrer en contact avec elle. 

 

J’ai trouvé ma place. Je suis au service d’autrui « sans faire de soins énergétiques ou une technique quelconque » en travaillant sur mes douleurs et en partageant l’expérience de mon cheminement intérieur. 

 

Je comprends alors que le fait de ne pas réussir à « me remplir » découle de ma peur de manquer. « Me remplir » signifiait jusqu’alors « donner un sens à ma vie » et je devais tout faire comme cela afin d’éviter de me sentir « vide à l’intérieur ». Quand je ne trouvais pas, je me remplissais de nourriture (surtout de chocolat). En réalité, sans le savoir, je souhaitais être connectée au « réseau » : à ce champ d’énergie électro faible autour de moi et qu’il remplisse chaque parcelle de mon être. Les programmes SDS que je porte (et que portent mes alters) sont comme les volets clos de ma maison. Je dois les déverrouiller – me déprogrammer – et les ouvrir – partager ma connaissance – pour faire entrer la lumière (l’équivalent de l’impact de l’énergie électro faible avec mon corps). Ainsi je restaure mon état symbiotique : « être plein » soit un avec ce qui m’entoure.

 

Hélène détaille ce phénomène dans l’épopée de la conscience, récit « corps physique et technologie atlante »

« Rappelons-nous que notre corps est constitué de milliards de Quarks (pour plus de précision voir la 1ère partie du chapitre 8), trous noir présents dans chacun de nos atomes. Ces trous noirs ont la possibilité de laisser circuler l'énergie faible, autrement-dit les informations universelles non-tronquées par les Seigneurs de l'entropie. Cependant, un anneau de pouvoir SDS enserre les quarks de chaque atome du corps humain et limite leur rotation, donc la pénétration dans la matière, dans notre chair, des informations nécessaires à l'équilibre du système vivant que nous sommes. »

 

 

Photo et légende extraits de la 1ère partie du chapitre 8 de l’épopée de la conscience.

"Grâce à la supersymétrie, tout noyau d'un atome s'est révélé être la porte d'entrée vers un panorama insoupçonné, l'unité de tous les types de matière et des différents états nucléaires. Nous pouvons ouvrir la porte et laisser entrer le flot de la vie. La vie elle-même frappe à la porte de chacun offrant l'opportunité exceptionnelle d'évoluer, et de réaliser l'alchimie." G.Conforto, L'Univers Organique, p.XV et XXVI

 

 

 

A chaque fois que je me déprogramme je m’ouvre un peu plus à ce « réseau » et me remplis à une énergie libre issue d’une source intarissable, ainsi je cesse mon besoin de « me remplir » avec de l’énergie électro forte : « matérielle » (me gaver de nourriture, d’alcool, de sport, de sexe, de bavardages...) Autrefois quand je me heurtais à ma hiérarchie - la partie visible de mon iceberg – cela déclenchait une dévalorisation avec pour source mon programme de victime qui cachait une blessure d’injustice douloureuse, une mémoire de ségrégation par exemple. Pour compenser mon émotionnel je me remplissais : soit je fuyais dans le travail pour me racheter (avoir plus de choses à faire dans lesquelles ma présence est indispensable) soit je partais faire les boutiques (avoir plus de chaussures pour plus de confiance en moi). 

 

Le besoin « d’avoir plus » (que le minimum vital) est le signe de ma fuite face à un programme prêt à être découvert (dont je crains de ressentir la blessure sous-jacente). 

 

Le remplissage. Le fait de produire ou de se nourrir de plus d’énergie électro forte comme par exemple se noyer dans le « faire plus » (plus de travail, plus d’attention aux autres…) ou le « consommer plus » (plus de jeux, plus de coquetterie…) est pour éviter de se noyer dans mes émotions. Pourtant c’est en acceptant ce que je ressens - sans vouloir changer l’émotion qui me submerge - que je me connecte au champ d’énergie électro faible source d’informations. Mais cela déclenche ma colère ce qui m’éloigne d’une compréhension sur ce que je vis car la mise en conscience, en mots, de ce que je capte, ne peut se faire que si je suis un « observateur neutre ». Autrement dit que si je m’assois et respire (sans rien faire). Grâce au souffle « je reprends pied dans l’ici et maintenant», je cesse d’imaginer ce qui va arriver et la peur s’éloigne. 

 

Ma peur nait de ma projection, de mon imagination à prédire ce qui peut m’arriver. Quand je regarde ce que je vis maintenant je suis de nouveau « au point d’assemblage » ou de cohérence. En d’autre terme je suis un spectateur non impliqué émotionnellement, qui regarde le film de son existence et se pose les questions suivantes : « Qu’est-ce qui me fait souffrir ? Est-ce que j’interprète ? Est-ce que j’imagine un futur qui n’existe pas encore ? A qui je ressemble (symboliquement) quand je me comporte ainsi ? Est-ce que je vis ce que je fais vivre ?... » Ces questions me permettent d’enquêter. Elles m’aident à structurer mon intuition - ce que j’ai capté du réseau - en une logique décrivant mon automatisme abus afin de pouvoir m’en dissocier et me déprogrammer.

 

Une déprogrammation crée une entrée d’énergie électro-faible alimentée par une source infinie : l’univers vivant. Ce qui m’amène à une sensation de satiété qui se matérialise par un bien-être serein : un état de paix où rien ne manque. 

Alors que je ressens un sentiment d’épuisement quand je participe au maintien d’un programme qui m’avilit en me demandant constamment de l’énergie électro-forte pour compenser la douleur qui s’y cache. Cette sensation d’épuisement et de « faim » amène en moi de la colère d’être l’esclave qui produit et renouvèle l’énergie électro-forte selon la boucle « je travaille pour consommer et je consomme pour me remplir ». 

 

Quand je refuse de dire non à ma fille. Je la laisse envahir mon temps pour remplir le sien afin de ne pas lui faire vivre ma blessure non réglée, liée à l’absence de mère dans l’enfance. Je me laisse dicter ma conduite « je veux du lait, je veux du gâteau… » et je m’exécute m’épuisant comme une servante pour la nourrir. Posture que je reproduis à l’image d’un de mes alters qui vit ce lien d’autorité en tant que domestique à son service.

 

En d’autres termes, je produis pour nourrir celui qui a autorité sur moi. Cette autorité vient soit de ma part prédatrice – je suis esclave de moi-même pour compenser les douleurs que cachent mes programmes – soit de la part prédatrice d’autrui – je suis esclave d’un autre qui m’a infantilisé - car je lui ai donné de l’autorité l’estimant plus apte que moi à me protéger de la peur de manquer, de l’inconnu, de l’avenir ! 

 

Plus je donne du pouvoir plus je perds mon pouvoir. Quand je fais face à mes peurs, je fais un effort, je ressens des émotions, je me connecte à l’énergie nucléaire faible pour « m’auto-alimenter », me remplir. Quand je cède à la facilité et comble ma peur par un confort « je ne m’alimente pas », j’ai donc besoin de l’énergie que me procure autrui. Je lui impose une direction, un choix que je fais pour « notre bien ». Mon autorité est abusive. Je ne peux imposer à quiconque un choix (ou donner un ordre). Je dois choisir pour moi et me demander si c’est un choix fait en conscience ou par réflexe prédateur : 

En tant que mère combien de fois j’ai imposé à mon enfant de faire les choses comme je le croyais bon pour elle, me mettant en colère quand elle refusait de se plier à mon autorité. En réalité ma colère cachait ma peur de la perdre et de faire face à des mémoires de vide celles de mes alters ayant perdu leur progéniture.

Si je ressens un vide intérieur à l’idée de perdre l’autre c’est qu’il est le moyen de me remplir. Je suis prisonnière du bien-être qu’il me procure. Par mes conseils - qu’il se doit de suivre - ou par le « confort matériel » - que je lui offre par « amour » - j’ai construit une prison dans laquelle on est tous deux enfermés. L’autre est voué à y rester et moi à le maintenir en y laissant tout mon temps et mon énergie. Je suis dans un automatisme prédateur, je ne le préserve pas pour lui mais pour moi-même c’est une « bienveillance involutive ». 

 

Mon beau-père a vécu ainsi et est aujourd’hui envoyé dans une maison de retraite que mon époux perçoit comme une « prison de bienveillance ». Ce lieu est en réalité le miroir de « la prison de vie parfaite » qu’il a créé par « ses bons conseils de directions de vie ». Entraineur de football, de judo, garagiste… ses enfants avaient « la liberté » de faire comme lui. Sa dévotion pour eux - faisant de lui un « père modèle » - caché son programme prédateur. Il a ainsi empêché sa famille de faire leur propre choix. Aujourd’hui c’est ceux qu’il a « protégés » qui le « protège » de la même manière : ses enfants lui imposent leurs bons conseils de vie et le placent en maison de retraite lui refusant le droit de choisir par lui-même. Je vis ce que je fais vivre. 

Mon époux malgré son ressenti n’a pas pu aller à l’encontre de la décision de son frère et sa sœur car même s’il juge l’endroit involutif cette expérience peut-être un apprentissage évolutif pour l’âme de son père. Et le confronter à ses propres mémoires d’enfermement.

 

Ma fille regarde en boucle un dessin animé et me demande de lui raconter sans cesse. Un moyen pour ma Supra conscience de m’aider à comprendre la situation que je vis. A l’image du conte de Raiponce, quand j’écoute mon prédateur, je me sens faible dans le « syndrome d’incapacité ». Je crois alors être incapable de me déprogrammer et donc de me connecter à l’énergie nucléaire faible pour m’alimenter. Je deviens par conséquent la sorcière à la recherche de quelqu’un qui a ce « pouvoir » et me fait aimer de lui pour qu’il soit ma source d’énergie. Plus mon « bien-être » dépend de « sa présence docile » moins je sais me connecter à mes émotions source de mon autonomie et plus je souffre en son absence. 

 

Quand j’ai peur de perdre autrui, je l’infantilise pour le contrôler. Je peux vouloir garder près de moi des êtres en leur offrant « le confort d’être maternés ». Soient parce qu’ils sont vecteur d’énergie nucléaire faible (je ressens à leur contact de la joie, de la vitalité). Cela est particulièrement vrai avec les enfants et les animaux. Ils ont un prédateur moins développé et sont donc plus facilement connectés à l’énergie de la vie. A leur contact nous y sommes par conséquence connecté aussi. Soient parce qu’ils sont vecteur d’énergie nucléaire forte (ils me donnent de l’argent, un confort matériel)

 

Materner revient à infantiliser l’autre par un excès d’autorité « je sais mieux que toi » ou à agir par la tendresse (« d’être tendre ça dresse ») excusant tout « je t’aime ce n’est pas grave ». Cela s’applique à un enfant ou à un adulte réduit à l’état d’enfant : un père, une mère, un collaborateur. Ainsi il est possible d’enfermer par un excès de dévotion une personne et recevoir en échange son « amour » : il fournira de l’énergie électro-forte (confort matériel…) ou de l’énergie électro-faible (émotions miroirs) mais ce sera toujours une source d’énergie !

 

On a souvent entendu des mères dirent : « j’en mourrais de perdre mon enfant ». Cela arrive aussi à des époux ou épouses qui perdent leur compagnon. Certes, à force d’être au service de soi, à puiser d’autrui son énergie, quand il n’est plus là le vide se fait ressentir. La reprise d’autonomie (se nourrir par soi-même en faisant face à ses peurs) est alors douloureuse mais non impossible. C’est pour cela que le départ d’un « être cher » est souvent vu comme le fait de couper le cordon (d’alimentation). 

 

Mon attachement - « l’attache qui ment », l’attache qui n’est pas de l’amour - révèle mon état de dépendance, mon avidité d’énergie. Par mes conseils (ma bienveillance involutive) – et je passe des heures sur internet ou sur des bouquins à chercher à être de bons conseils, c’est épuisant ! -  j’évite à celui que je « protège » toute capacité de découverte du monde pour  le garder près de moi. Inconsciemment si je ne l’influence plus, ma part prédatrice sait que cela pourrait l’emmener à faire des choix différents des miens ce qui l’éloignerait lui et ma source d’énergie. Je justifie mon intransigeance – son obligation à se soumettre à mes conseils - par l’idée que je travaille pour son bien mais est-ce cela le service pour autrui ? 

 

La tour dans laquelle j’enferme « mon enfant » est mon autorité. Je vois des mères dire à leur enfant : « ne court pas, ne monte pas là, attend moi pour y aller, donne-moi la main. » Moi-même je laisse faire ces expériences de jeu en extérieur à ma fille mais je suis quand même là à lui dire : « ne mange pas cela, c’est mauvais pour ta santé… » En réalité je ne vois pas le danger dans un accident mais dans un empoisonnement alimentaire (une mémoire d’alter non alchimisée).

 

Je me vois épouse faire pression sur mon époux pour qu’il négocie un départ en pré-retraite pour me « rejoindre » et se dédier au « combat contre le prédateur » lui qui est programmé pour être soldat serait un allié parfait ! Je vois, mes mémoires de guerre non vues et ma peur d’être trop faible pour me déprogrammer, décider du meilleur avenir pour mon époux. Car dans notre quête de déprogrammation, même si l’alliance féminin-masculin est indispensable elle ne doit pas être imposée et le port peut être un champ d’expérience évolutif dans sa compréhension de lui-même. Et c’est à lui de ressentir quand cela deviendra un frein dont il est esclave.

 

De quelle aide ai-je vraiment besoin ?

 

En résumé, je comprends que jusqu'alors je suis sous l'autorité de mon « prédateur-géniteur ». Education, travail, famille, je suis soumise à ses choix d'orientation SDS via l’ADN qu’il m’a transmis et qui prédispose mon comportement à être identique au sien : une recherche de pouvoir et d’autorité sur ce qui m’entoure pour me remplir, par peur du « vide », de ce qui m’est inconnu. Il est alors mon parfait allié, mon autorité "guide", si je souhaite emprunter la même orientation que lui. Il m'offre tous les conseils et comportements pour être son successeur. Une nouvelle génération de prédateur qu’il contrôle à son service dans un monde où règne domination et soumission.

 

Si je souhaite une orientation autre que son choix je m'oppose à son autorité, à son ADN, à la programmation qu'il a implantée en moi pour faciliter mon adaptation à la vie SDS. Je lui impose mon "autorité" par des choix - d'existence SDA - respectueux d'autrui. Cependant mes choix et leurs actions qui en découlent sont une manière de cohabiter avec autrui hors de son champ de conscience d'où sa résistance, sa peur de perdre sa place. 

 

Dans la vision de mon prédateur-géniteur, il domine ou est dominé. Dans la mienne, celle d’une orientation SDA, tout est un car chacun est complémentaire. Dans cette perspective, « la combativité » (ce que nomme Hélène la force du chaman, celle de faire face(1)) n’est plus mise au service de la survie mais de la de la créativité et de la coopération pour le renouvellement du futur. 

 

J’ai de la compassion pour mon prédateur car c’est sa conscience restreinte qui crée sa peur de l’inconnu. Il ne croit qu’en ce qu’il connait et perpétue. Il ne rêve pas. Il programme. Ce qui explique aussi sa frustration incessante. Je comprends mieux cette phrase : « pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. »

 

Plus mes choix seront nombreux plus ma part d'ADN SDA sera importante face à ma part d’ADN SDS (les comportements implantés en moi par mon créateur-prédateur). C'est une forme "de lutte de territoire via l'ADN" entre la création - moi - et le créateur - le prédateur en 4D en vue de restaurer en moi la paix : cesser de faire en sorte de me remplir pour « être plein » (connecté à l’énergie nucléaire faible, sans programme limitant la connexion des quarks de mon corps avec cette force vive du vivant).

 

L'autorité peut être évolutive ou involutive. L'autorité n'est pas à rejeter si elle signifie l'affirmation de nouveaux choix de vie. C'est alors une autorité d'orientation SDA. Alors dans quel cas est-elle involutive ? Dans quel cas est-ce une autorité abusive (SDS) ? Je dois me poser les questions suivantes : « Est-ce la peur qui me pousse à prendre cette décision ? Est-ce la colère ? Suis-je en train d'imaginer l'avenir ? De le prévoir dangereux et d’imaginer une stratégie pour me protéger ou protéger les miens ? »

 

Merci de votre lecture et de vos partages.

 

G G (Galline et G mon époux)

 

 

1 - Faire Face signifie ne plus fuir. Cesser d'éviter les situations où je me dévoile prédatrice ou de rejeter l'autre dont le comportement m'agresse... car il me montre qui je suis. Faire face représente l’attitude d’observateur du comportement de l’autre – des raisons qui le poussent à agir - ainsi et des réactions que cela entraînent en moi (émotion colère, peur, besoin de protéger autrui…)

 

 

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