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Texte écrit du 14 février à fin mars 2019
La conscience supérieure n’enseigne pas de manière linéaire. Ce sont souvent les imbrications qui m’amènent à des compréhensions plus fines et me montrent à quel point il me reste encore à découvrir. Arrêter ce texte et le suivant a été difficile. Compréhension après compréhension, il m’a bien fallu y mettre un certain ordre, et un arrêt aussi, pour qu’un partage compréhensible puisse être envoyé. Les écrits des uns et des autres m’ont aussi apportés des éclairages de compréhension au fil de l’écriture.
Cet extrait de l’article « Garder le cap » trouvé « par hasard » ici l’illustre bien :
Reprendre depuis le début
« Être à l’écoute de soi et plus proche de ses aspirations n’est pas une dynamique linéaire et figée, précise Fabrice Lacombe. Cela ressemble plutôt à une spirale. » Spirale qui vous fait revenir au même endroit, lequel n’est plus exactement le même puisque vous serez plus riche de ce que vous aurez expérimenté. « Plus vous grandirez, plus le questionnement s’affinera, plus l’aptitude à repérer vos blocages augmentera et plus vous serez en mesure d’agir. Vous resterez alors en éveil pour vous ouvrir toujours davantage à vous-même. »
Partie 1 : Qui est-ce qui pilote et pour aller où ?
1. Changer (ch-Angers) de cap et acter ou perpétuer (tuer à perpétuité) ailleurs ? 2. Rester ou partir était-ce vraiment la question à se poser finalement ?
3. Le handicap non conscientisé : seul frein à la mobilité
4- Cap sur l’Irlande : une escale qui s’impose et se pose
5- Cap sur les Pyrénées : feuille de route entre les mains de l’en-je
14 février 2019 : je commence ce texte qui remet bout à bout mes différents écrits sur le même sujet : Rester ou partir ? Où est ma place ? Un plan m’est apparu intuitivement, ce qui me permet de recoller les morceaux et voir que cette question est bien plus vaste qu’il n’y paraît. Il ne s’agit pas de décider entre rester ou partir mais de préférer écouter les messages de ma conscience supérieure qui me pousse à sortir de mes gonds, au sens de me libérer de mes imitations (coquille intéressante, je voulais écrire limitations), ces limitations qui m’enferment sur place, et qui m’enfermeraient aussi ailleurs. Il n’est pas question ici de déménager (pour le moment du moins) mais d’aller au bout des leçons, à cet endroit précis où je vis maintenant, au-delà de mes handicaps. Mon Aude est là, à Angers, pour le moment.
https://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/gond :
Gond n.m. : pièce d'appui sur laquelle pivote un battant de fenêtre ou de porte
Sortir de ses gonds : perdre son contrôle, être très énervé
Langage imagé : comme une porte peut sortir de ses gonds, une personne peut sortir de son cadre habituel
Pour moi se serait : lâcher toujours plus le connu pour laisser passer la lumière-information, doucement, mais directement.
1.Changer (ch-Angers) de cap et acter ou perpétuer (tuer à perpétuité) ailleurs ?
J’ai eu la sensation d’avoir vécu une attaque psychique transdimentionnelle les 25-26 janvier dernier (ne l’ayant pas perçu à ce moment là comme une salutation et une invitation au changement). Car la peur qui est montée en moi et le bavardage émotionnel qui l’a provoquée se sont intensifiés après la lecture d’un texte du réseau qui, lui-même, a fait suite à un film parlant du même sujet : suivre sa voie (la voie SDA pour moi) en quittant tout. Or, à la relecture de ce texte mi février je vois bien que ce qui m’a fait réagir ce jour là n’est pas ce que j’ai cru y lire au premier abord. Je m’explique :
Edit du 16 février : j’ai découvert hier (quelle synchronicité !) que Sand et l’équipe leo ont aussi traversé une attaque/salutation sur leur chemin de vie à cette période et qu’Albières a été coupé d’internet (même période de coupure internet pour moi). Voir « Quand le kingu manœuvre - par Sand et Jénaël » publié le 15 février.
Extraits :
Sand : Donc, peu après notre entrevue, un individu a subtilisé mes codes CB pour faire des transactions frauduleuses (pour info « CB » figure sur la plaque d'immatriculation de notre voiture, symbolique de notre chemin de vie ! Quelqu’un aurait-il subtilisé des codes de notre chemin de vie pour servir son petit soi ?)
Ce vol s’est réalisé le 25 janv.
La ligne Orange est donc hors-service depuis le 22 janvier. Plus de communication internet ou téléphone possible, hormis par intermittence avec le smartphone, avec un très faible débit.
Cela fait plus de 10 jours maintenant que la ligne internet est coupée et c’est tout le village qui en pâtit. Le téléphone portable s’y est mis aussi... De ce fait, impossible de charger la prochaine vidéo sur You tube, du débit est nécessaire ! (Ce qui signifierait que plus d’énergie dans le groupe est nécessaire !)
Ces prédateurs hyperdimensionnels agissent pour tenter de nous diviser, mais aussi pour pointer ce que nous devons changer dans nos croyances et dans nos comportements. Ils sont là pour nous pointer les bugs dans la matrice du groupe.
Guidés par « l’Ange », rien n’est impossible !
Mais tant que notre esprit calculateur est parasité par multiples pensées de bien, de mal, de doute, de peur, de je dois faire ceci pour obtenir cela... (pensées propres au corpus prédateur), nous demeurons sous contrôle !
Au lieu d’aller « droit au but » (voie directe qui nous procure joie et liberté), notre voie se courbe et se rallonge : COURBEVOIE !
Cette voie nous subtilise l’énergie qui freine le groupe, pour aller droit au but !
Le 5 février 2019 LA MAGIE :
Le lendemain matin, je recevais un email de Sandrine, ma conseillère Oney, qui m'informait je cite :
« Après analyse de votre dossier, nous avons le plaisir de vous informer que nous prenons en charge le montant des achats effectués à votre insu. »
Internet fut rétabli dans la foulée et c'est tout le village et d'autres environnant, qui ont enfin pu reprendre leur communication !
Ce qui m’est arrivé en parallèle :
Le contexte : le 25 janvier c’est 2 jours après l’envoi au réseau leo de mon deuxième partage, qui sera publié le 31. Et c’est aussi le jour où nous partons en vacances à la neige dans les Alpes, en Savoie (sa voie / vois ça) jusqu’au 4 février. Contrairement à ce que nous avions prévu, arrivés sur place le lendemain, nous n’arrivons pas à nous connecter pour payer une semaine de wi-fi. Même le wi-fi gratuit ne fonctionne pas, où qu’on essaie dans la station. Je me retrouve alors avec très peu de possibilité de passer du temps sur le réseau leo pendant tout le séjour, juste de quoi télécharger quelques textes avec mon petit forfait 3G pour les lire hors connexion. Retour à la normale le lendemain de notre retour le 5 février.
Le 25 janvier , pendant la route, on croise trois camions contenant TRANS dans leur nom commercial. Donc, jusque là tout va bien car j’y vois : transmutation de vieux programmes ou résidus karmiques, transfert de nouveaux codes génétiques, transformation en profondeur. Je trouve tout ça très lié, entre autre, au texte que je viens d’envoyer au réseau.
Comme à notre habitude quand nous traversons la France, nous nous arrêtons toujours dans le même hôtel à Clermont-Ferrand pour faire le voyage en deux temps, à l’aller comme au retour. Je découvre alors, sans y avoir fait attention avant, que l’hôtel se trouve dans la zone industrielle Gerzat Ladoux (gère ça la douceur / justement ce qui est le plus d’actualité pour moi avec la souplesse, voir mon 2eme partage).
Et on nous attribue la chambre 101 ! Or le nombre de mon chemin de vie est le 11, Julien est né un 11, Lisa est née dans le 91, le numéro de mon principal bus est le 11 et sur notre plaque d’immatriculation (voiture conduite uniquement par Julien) figure le nombre 110, sans compter que pour passer de la région parisienne, notre ancien lieu de vie en commun, à Angers, notre nouveau lieu de vie, nous devons passer par l’autoroute A11 qui passe par Angers. On nous attribue d’ailleurs régulièrement des chambres 101 ou 111 ou 201 (2 101) ou 211 dans les hôtels.
A ce moment là de la journée, je fais tout de suite ce rapprochement et je suis très ouverte à ce que pourrait me dire mon en-je et ce qui pourrait se passer dans cette chambre. Mais j’ouvre sans doute un peu trop la porte, sans vigilance. Et j’oublie l’équilibre par la douceur.
Il y a aussi un restaurant presque au pied de l’hôtel où nous avons l’habitude d’aller pour ne pas avoir à traverser toute la ville. Il s’appelle « le vulcain » (nous sommes dans la chaîne des volcans d’Auvergne : évocation du feu. Et du kingu rouge ? Je ne sais pas).
Ce soir c'est jour d'inauguration, sans changement de propriétaire. Il a remplacé la formule « service à table » par la formule « buffet à volonté ». Le patron nous accueille et nous invite à entrer chaleureusement : "Il y a plein de petites choses à manger. C'est gratuit. Vous êtes les bienvenus. Vous pouvez faire le tour, vous installer à table. C'est vous qui voyez. Si vous décidez de repartir, tant pis pour vous". Tout ça avec le sourire.
Je dis alors à Julien : tu vois il faut savoir accepter les cadeaux de l'univers quand il t'en fait. Le matin, parti acheter des lunettes de skis et autres matériels de dernière minute pour Lisa qui a grandit, il y avait eu une erreur de caisse en sa faveur, par un caissier appelé Julien comme lui. Il était retourné pour le signaler et s’était vu facturer 2 fois le même article cette fois ! Il y est encore retourné pour réclamer du coup. Je m’étais dit quand il me l’a raconté que cette double facturation était peut-être arrivée parce qu’il avait refusé le cadeau initial ? Je veux bien un éclairage là-dessus du réseau car j’ai encore un doute. N’étais-ce pas plutôt le miroir d’un vol ? Le caissier aurait d’abord volé le magasin en se trompant en faveur de Julien puis volé Julien en lui facturant deux fois le même article, alors qu’il venait de rendre le premier « cadeau » non dû ? Tout ça s’est passé le même jour que le vol de carte bleu de Sand donc c’est troublant. Il y a forcément un parallèle mais n’étant pas sûre de nos identités transdimentionnelles je ne saisi pas tout.
De retour à l’hôtel, dans la fameuse chambre, ça commence à se gâter pour moi. On regarde le téléfilm « Je sais tomber » sur Arte. Ensuite, je commence à ne plus me sentir très bien. Des questions du genre « est-ce que je suis vraiment sur mon chemin de vie ? » « Ne devrais-je pas tout quitter pour partir dans l’Aude sans Julien et Lisa ? » etc etc me hantent.
Le film :
Dans la campagne picarde, un jeune homme qui cherche sa voie s'éprend d’une artiste de cirque... Avec cet attachant portrait d’une jeunesse en mal de repères, Alain Tasma cisèle une jolie fable autour de la persévérance. Histoire d’amour initiatique, Je sais tomber se donne pour axe central un jeune homme qui rêve d’une autre vie, sans savoir quelle forme donner à ses aspirations. L’équitation acrobatique, qu'Alain Tasma traite sans emphase spectaculaire, se fait métaphore d'une recherche d’équilibre, apprentissage fait de tâtonnements et de chutes. Entre candeur et détermination, Benjamin Voisin compose un héros attachant, rêveur en quête de sens qui trace des lignes droites sur sa moto, et décide un beau jour de mettre pied à terre pour courir après un cheval.
Trouvé ailleurs : Ainsi, à Julius (un miroir de Julien ?)– géniale Aloïse Sauvage – qui lui fait remarquer qu’il est fou de vouloir devenir voltigeur, qu’il ne sait pas monter, il rétorque : « Oui, mais je sais tomber. Il faut que je m’entraîne, c’est tout. »
A la fin du film le personnage part en Australie pour suivre sa propre voie, après avoir été abandonné par sa copine qui a choisi de rester dans un schéma de vie connu (mais par laquelle il a découvert ce qu’il se serait cru incapable de faire avant sa rencontre). Il vole/emprunte (en l’avertissant qu’il la remboursera) 1000€ à la grand-mère de la jeune fille pour entreprendre le voyage et repartir à 0.
Julien et Lisa se couchent. Ayant le wifi dans la chambre d’hôtel, j’entreprends alors la lecture, sur mon téléphone, du témoignage de Karine et Philippe qui vient d’être publié le jour-même 397 - KarPhil - Appel de l’Au-delà Et il me retourne complètement le mental au point de mal dormir, je suis tombée dans l’émotionnel et n’arrive plus à me centrer.
Extraits :
Karine : Nous avons réellement compris pourquoi nous ne pouvons faire ce travail pour aller en voie SDA qu’en étant « à temps plein » sur place. En effet, en revenant dans notre quotidien SDS, il nous est apparu vraiment difficile « d’être » ! Comme nous savons qu’il faut d’abord « être » avant de « faire », notre conviction de nous installer dans l’Aude n’a fait que se renforcer pour se transformer en évidence.
A ce moment, je ne lis qu’une chose : mon travail ne pourra pas être efficace, si je ne rejoins pas le groupe dans l’Aude. Mon prédateur me fait croire qu’il n’y a qu’une seule solution à mon « salut » : celle-là.
La vidéo 2 à Albière m’apprend aujourd’hui, le 27 février, qu’il a alors joué avec ma/sa peur de l’échec. Mais il ne se préoccupe pas de savoir si le groupe serait d’accord, ni si c’est le bon timing. Il y va au forcing. Ne serait-ce pas lui qui a peur de sa hiérarchie et qui veut fuir en allant chercher du réconfort ?
Karine : J’allais oublier quelque chose de très important. En effet, J’ai acté une nouvelle étape, impensable pour moi il y a encore peu, au vu de mon programme « Famille » et c’est la preuve que les prises de conscience peuvent se faire rapidement : j’ai retiré mon alliance ! (Philippe l’avait fait depuis quelques temps déjà sans me le dire) Des larmes ont suivi bien sûr...
J’ai perdu mon alliance il y a quelques années, à un moment où la prédation (à l’époque je croyais encore que c’était moi) me faisait m’interroger de nouveau sur la potentialité de quitter Julien. Je ne l’ai jamais retrouvée. Je n’ai pas voulu la remplacer, consciente alors, de l’enchaînement que ça symbolise. Lui a toujours la sienne. Aujourd’hui je constate que ce passage du texte a ravivé (parce qu’il reste une faille) les pensées du prédateur me poussant à quitter Julien et Lisa. Pas en accord avec ça, je sens bien que ce n’est pas ce que veut mon soi supérieur, je me suis débattue toute la nuit à essayer de comprendre pourquoi cette idée revient régulièrement me tourmenter, au lieu de repérer l’attaque et la stopper. Car ce n’est plus l’attachement 3D qui nous lie (en tout cas pour moi), mais mon prédateur tente encore régulièrement de me faire croire qu’ils me retardent et que j’irais plus vite sans eux, ce qui est faux.
A la lecture du témoignage de Karine et Philippe donc, je suis submergée par l’idée qu’il faut que j’aille dans l’Aude si je veux continuer efficacement sur la voie SDA et être apaisée, quitte à quitter Julien et Lisa pour ça, puisqu’ils ne sont pas en recherche apparente comme moi. Je dois couper tout attachement familial. En plus, on va passer du temps dans les Alpes, pas dans les Pyrénées, je me trompe de montagne et bla bla bla et bla bla bla. Tout sauf la neutralité ou l’équilibre de la voie du milieu ! Le matin je me suis réveillée (ayant peu dormi) de mauvaise humeur, pleine de reproches et de peurs, pas du tout centrée. La prédation a récupéré mes bonnes intentions de m’ouvrir au groupe, en transparence, par son perfectionnisme et jugement de valeur : pour lui je ne fais pas assez bien, assez vite et Julien et Lisa me freinent. Or, c’est totalement faux. Si je me freine, je me freine toute seule. Eux, au contraire, me permettent de faire ce travail puisqu’ils ne m’en empêchent pas. Ce soir là, s’il y avait bien un buffet à volonté, c’était pour la prédation !
Le lendemain, 26 janvier, au petit déjeuner, vidée de mon énergie, je parle de mes prises de conscience de la veille sur les cadeaux de l’univers. Lisa ne veux pas que je parle " de tous mes trucs bizarres ". Mon prédateur s’énerve. Mais, en fait, était-ce vraiment des cadeaux ou un message pour me rappeler que je me laissais voler mon énergie en acceptant n’importe quoi ?
Dès la sortie de l'hôtel, en trajet pour la montagne, après un bon moment de mutisme, mon prédateur entame une discussion avec Julien : Il lui parle de sa contrariété d'hier soir, suite à la lecture d’un texte du réseau, et le fait que la plupart de ceux qui sont réellement sur une voie SDA cherchent à déménager dans l'Aude après avoir vus Sand et Jenael. Du coup, il a peur de les contacter car il ne se sent pas accompagné et pourrait devoir partir seul là-bas après les avoir rencontré...
A ce stade il est clair que je suis toujours prédatée, j’ai perdu toute confiance. Julien ne comprend pas que je puisse les quitter. A la rigueur, il ne parle pas vraiment de lui mais de Lisa "parce qu'on a des liens très forts". Je lui dis que ces liens très forts sont aussi souvent des liens de soutirage d'énergie. Il est prêt à aller en vacances dans l'Aude au printemps pour que je puisse voir l’équipe, que c'est normal, qu'on a toujours tout fait ensemble. Je lui dis que ça ne change rien, puisqu'on serait chacun de notre côté. Je lui dis que je commence à croire que je ne serai pas totalement autonome tant que je ne me mettrai pas à conduire une voiture. Sinon certains vont les voir en train (ou avion) + taxi. Il me dit alors que j'ai le choix entre aller les rencontrer seule ou pendant des vacances avec eux au printemps. Je rajoute qu'il vient de me donner enfin une réponse. Que c'est tout le « problème » de ma vie d'être seule même parmi les autres. (Une émotion arrive alors avec un nœud dans la gorge, pas libératrice, une plainte du prédateur qui se sent seul, entre deux voies). Mais c’est cette phrase, que je viens de prononcer, qui me permet de sortir de l’hypnose dans laquelle j’étais depuis la veille, parce que je sais que je ne suis pas seule, ce n’est donc pas moi qui parle. Je n’ai qu’une chose à faire : me responsabiliser pour que mon prédateur comprenne que lui non plus n’est pas seul.
Arrivés sur place, à la montagne, j’apprends (vers 18h) que mon père a fait un malaise vers 11h le matin, justement pendant cette discussion-monologue de mon prédateur, et qu’il a été transporté à l’hôpital. Il y restera toute la semaine. Suffisamment détachée, je comprends que ça ne me concerne pas, que la prédation ne me rattrapera pas par là. J’ai enfin fermé la porte.
- Attaque psychique le 25 janvier dans la chambre 101 pour mettre le « tort » de mon immobilisme sur Julien et Lisa et me détourner du chemin que nous suivons ensemble, malgré tout,
- plusieurs allusions à des vols, emprunts ou cadeaux dans la journée du 25
- Malaise de mon père à 11h le 26 pour tenter de me détourner encore de mon chemin de vie, lorsque je l’apprends à l’arrivée sur notre lieu de vacances.
- Impossibilité, dans la foulée, de me connecter à internet avant le soir du 4 février,
j’y verrai le 15 février un parallèle avec l’expérience de l’équipe leo vécue ces mêmes jours.
Mais, dès le 27 janvier au réveil, j’ai réussi à me recentrer durablement et compris que je venais de vivre une « attaque » piqûre de rappel. Je ne me suis pas préoccupée non plus de mon 2eme partage envoyé avant de partir, et qui m’avait demandé un certain courage. J’ai juste constaté qu’il n’était pas publié, chaque jour, en me connectant quelques minutes à mon petit forfait 3G pour voir s’il y avait des textes à lire sur la leo News. À la place, j’ai profité de cette semaine en pleine nature, sans m’interroger sur l’état de santé de mon père. J’avais des nouvelles, mais ne les demandais pas. Et j’ai oublié totalement mon angoisse de ne pas être au rendez-vous. Je sentais que j’y serais au moment opportun. A la place, je me suis remise à dessiner et ai fait des balades dans la neige car je ne skie pas. Décidément, la vitesse ce n’est pas pour moi. Je ne sais pas glisser en surface, j’approfondis. Me remettre à dessiner devant une page blanche (et devant un paysage de neige) n’était pas anodin non plus (voir mon texte suivant – deuxième partie de celui-ci).
Il s’avère que nous étions en vacances dans la station « Les Coches » appartenant au domaine de La Plagne. Avec le recul, je peux dire que, m’étant ressaisie à temps, j’ai pu franchir un cap et redevenir maître à bord, à la place du prédateur, pendant toute cette semaine où je n’ai pas écouté ses « pensées de bien, de mal, de doute, de peur, de je dois faire ceci pour obtenir cela... (pensées propres au corpus prédateur) », comme le dit si bien Sand. Je n’ai pas raté le coche.
Coche : toute voiture tirée par des chevaux (ça me fait penser au film vu à l’hôtel)
Fig. Manquer le coche; louper, rater le coche (fam.). Échouer pour avoir laissé passer l'occasion.
Pas de slalom (voie courbée) à ski non plus, j’ai marché droit devant moi dans la neige.
Le 3 février, retour de montagne en deux temps. Sur une aire d’autoroute je vois deux corneilles ou des corbeaux (mais c’est le mot corneille qui me vient à l’esprit quand je les vois) et ça m’intrigue. J’en reverrai le lendemain et le surlendemain sur un panneau d’affichage, puis à la télé, ainsi que le 10 février en allant au cinéma (voir partie 2 ci-dessous).
https://www.luminessens.org/single-post/2016/06/10/La-corneille :
Dans diverses mythologies d'Asie et d'Afrique du Nord, le corbeau était associé au soleil ; dans certaines traditions, on croyait même qu'il habitait le soleil, illustrant ainsi sa qualité d'éclaireur, de "porteur de lumière". Certaines tribus amérindiennes affirment que depuis les entrailles d'une nuit éternelle, l'astucieuse et intrépide corneille et son cousin le corbeau ont, du bout de leurs ailes, apporté la lumière au monde.
Laissez ces mystérieux oiseaux éclairer toute situation obscure, confuse ou désespérée de votre vie. S'il s'agit de votre totem, vous communiquerez avec de puissants esprits. Ils peuvent néanmoins renfermer beaucoup de sens différents, c'est pourquoi vous devez considérer les interprétations avec soin. Par exemple, la corneille n'est pas toujours de mauvais augure : elle peut représenter l'ombre ou l'âme. Le corbeau peut aussi être malin, vous menant à la recherche d'un brillant trésor. Quel que soit le rôle que le corbeau ou la corneille joueront dans votre vie, une choses est sûre : vous serez forcément éclairé.
Ce qu’en dit l’alchimie (Patrick Burensteinas)
Premier œuvre
On décompose la matière première et lorsqu’on la décompose elle devient noire. Ce sera le premier œuvre, l’œuvre au noir ou le corbeau. Pourquoi utilise-t-on le symbole du corbeau? c’est parce que dès qu’on décompose la matière, on la volatilise, et quand elle se volatilise elle devient noire comme le corbeau qui est un volatil noir.
Pas très longtemps après avoir vu ces corneilles/corbeaux, le voyant « niveau de carburant faible » s’allume. On s’arrête sur l'aire la plus proche pour recharger la voiture (notre chemin de vie) en énergie. Nous entrons sur l’aire des volcans d'Auvergne (encore le feu), accueillis par un panneau de chantier triangulaire qui clignote aux 3 angles.
Au moment où on redémarre pour reprendre notre route, une camionnette fourgon (four gond) blanche passe devant nous avec écrit SEMI sur le côté : SEM en noir, I en vert. En voyant le fourgon j'ai un temps d'arrêt, un choc, si bien que je ne réagis pas à temps pour prendre une photo. Me vient alors l'idée qu'il faut que je creuse du côté du feu, du vert et de la génétique sémite.
Le matin même, justement, j'ai été attirée à prendre le dépliant du parc vulcania et en repassant devant le restaurant le vulcain (le dieu du feu), un mot m’a subitement traversé l’esprit : Feneu (feu nœud), ville, au nord d’Angers, où vivaient mes parents quand je suis née, et où j’ai vécu 3 mois avant qu’ils ne déménagent en Bretagne.
Peu de temps après on passe devant le panneau : Fin des travaux en 2021 merci de votre compréhension. Ça m'a bien fait sourire. Et oui, un peu de patience ! Tout ne peut pas se régler en même temps ! Cette enquête sur le feu et le vert, je la garde au chaud (c’est le cas de le dire), ne nous éparpillons pas trop, trop vite, non plus.
Interruption flash info sur la radio de l’autoroute : un obstacle sur la route tombé d'un camion en direction de Sochaux. 11h00, nouveau Flash info : les obstacles dans le doux au niveau de Sochaux (so chaud / si chaud) ont été enlevés.
J’en conclue que mon travail est en cours, qu’il ne se fera pas en un jour, dans une seule direction, que je retourne bien à l’origine si je suis à l’écoute de ma conscience supérieure qui passe parfois par la prédation, si je continue à apprendre et que je transmute régulièrement par le feu intérieur.
2. Rester ou partir était-ce vraiment la question à se poser finalement ?
10 février 2019 : Étant sur plusieurs enquêtes en même temps, le matin je demande à mon en-je de me donner quelques signes pour m’indiquer dans quelle direction doit aller le prochain texte à partager sur le réseau.
L’après-midi nous décidons d’aller au cinéma pour utiliser nos places reçues en cadeau début janvier (voir mon 2eme partage). Nous allons voir le film « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ? ».
Il s’avère que la question centrale du film pour les 4 filles et leurs gendres (ce sont les gendres qui sont à l’origine de la question) est : soit rester en France (à Paris) soit partir vivre à l’étranger (chacune dans le pays d’origine de son mari). Pour, à la fin, tous se retrouver sur le lieu d’origine de la famille des filles : en Touraine. La Touraine est aussi le lieu de naissance de Julien et il y a vécu plusieurs années. C’est là que vit une partie de sa famille. C’est là que j’ai failli m’installer avant d’être poussée vers la région parisienne où j’ai vécu 9 ans et où je l’ai rencontré. Angers est mon lieu de naissance et Julien m’y a ramené, en y trouvant un travail avec une facilité déconcertante, pile au moment où j’avais lâché prise sur l’idée d’y revenir un jour alors que, jusque là, je m’y accrochais dans un attachement idéalisé. C’est peu de dire qu’à ce moment là toutes les portes se sont ouvertes pour que nous emménagions en Anjou.
Arrivés au cinéma, aucune place de libre en extérieur pour se garer dans les parkings gratuits. Pour ne pas tourner en rond, en vain, nous allons dans le parking souterrain. Il affiche 235 places libres et, au même moment, le temps de prendre le ticket d’entrée, je vois cette pub qui affiche 235 € d’économie. En récupérant la photo dans l’appareil pour la mettre ici le « on l’a écrit en gros pour que ça se voie de loin » m’a fait sourire. Avez-vous remarqué aussi la faute d’orthographe sur l’affiche ? voie au lieu de voit.
Dans le film : les parents des 4 filles prennent un taxi pour rentrer chez eux car il y a une grève de train. Le compteur affiche 435 € au moment où le père décide de s’arrêter pour admirer «l’herbe verte de son pays qu’il retrouve». Ils viennent de parcourir le monde pour rencontrer les familles de leurs gendres. La mère lui dit : « dépêche-toi Claude, le compteur tourne ! ». Et le chauffeur du taxi rajoute : « ah ça pour tourner, il tourne ! ».
Après le film, nous retournons au parking qui annonce qu’il reste 35 places de libre ! Tous ces 35, ça ne peut pas être du hasard. Je me dépêche alors de prendre la photo de la pub,
alors qu’une voiture qui retire son ticket et plusieurs autres qui arrivent derrière me gênent. Je me sens poussée à appuyer sur le bouton tout en marchant. C’est pour ça qu’il manque un bout du cinq. Pendant ce temps Julien paie le temps passé au cinéma (3,40 €). On n’est pas loin de 35.
A ce moment là, avant de reprendre notre voiture, cette répétition de 35 me fait me dire qu’il faut que je me dépêche de trouver ma place et je repense à mes journées du 25-26 janvier dernier. Mais c’est un leurre. Je ne dois me dépêcher à rien du tout et retourner le miroir sur le pourquoi de cette envie de fuite en avant, à moins que ce soit Julien qui ait encore quelque chose à vivre ici ?
Enquête :
J’ai eu 35 ans en 2007, une année charnière pour moi (concernant mon rôle de mère). Et nous avions déménagé un an auparavant de Poissy à Trélazé, près d’Angers (où a vécu ma mère plusieurs années). Nous avons loué à Trélazé car c’est là que nous avions trouvé le seul logement disponible à l’époque. Julien avait obtenu son travail si vite et devait commencer si vite que c’est le logement qui s’est présenté à nous. Il m’a permis, à moi, une certaine autonomie mais, sombre et humide, une vrai grotte, Julien, lui, y a traversé une époque plus sombre. Il y a fait une première bouffée délirante en août 2008 à 35 ans, 15 jours après notre retour de vacances des Hautes-Pyrénées où nous avions visité plusieurs grottes).
Fin 2008 également : achat d’une maison à Angers. Je pense que Julien aussi a un lien karmique avec Angers, mais il est plus caché. Le n° de notre maison actuelle est un indice aussi. J’en parlerai dans un autre partage.
En rajoutant ce passage sur la première bouffée délirante de Julien, une émotion est montée en moi et j’ai compris pourquoi cette syllabe bou apparaît partout dans mon texte. Il n’est pas encore temps de partager sur ce point mais je vois qu’il y a là un bout de fil sur lequel tirer afin de faire remonter les nœuds de cette pelote qui, pour l’instant encore, pour une partie du moins, me restent cachés.
Edit du 27 février, « par hasard », je lis sur ce site : http://secretsdutarot.blogspot.com/search/label/07- %20LE%20CHARIOT
Le point tournant est la 35ème année.
C'est approximativement le moment où le Moi essentiel de l'être humain devrait commencer à agir. Cet âge correspond souvent à quelque décision ou démarche particulière (intérieure, extérieure ou les deux) tout à fait nouvelle.
Avant l'âge de 35 ans (7 x 5) l'être humain essaie de bâtir sa vie sur la base de ce que l'hérédité, l'éducation et l'environnement lui ont apporté. Pendant cette période, les problèmes qui se posent sont en relation avec les illusions de la jeunesse, la maîtrise des images parentales et le dépassement d'obstacles professionnels ou conjugaux.
Je terminerai par cette citation : "L'homme rencontre constamment son passé, quand il a dépassé le mi-point de sa vie. Ce qu'il fait de cette confrontation conditionne à son tour, soit sa vie future (si l'on accepte l'idée de la réincarnation) ou son état post mortem (si l'on croit à l'immortalité personnelle dans des royaumes transcendantaux)..."
Edit du 10 mars, le texte de Christine et Stéphane publié le 7 mars Transcription de la conférence « Naissance et Renaissance » de Patrick Burensteinas (Suneva) me donne une indication complémentaire :
7e étape : Rassembler tout ce qui est épars. C’est le symbole. C’est la couleur noire. C’est le chaos. Mauvais coté, c’est fractionner, c’est le diabol. Cela change tous les 7 ans dans notre vie :
35 ans : la violence, la colère. Si je n’ai rien réglé avant, toutes les colères vont sortir.
Le soir du 10 février, après le film, j’entends la musique d’une pub : « Should I stay or should I go ? » Décidément, je(on) tourne peut-être encore en rond. Mais je sens, qu’à ce stade, partir serait une fuite et rester doit conduire à acter. Mais quoi ?
Rester n’est pas synonyme de s’enfermer dans le déni ou de s’isoler et partir n’est pas obligatoirement synonyme de sauter non plus. Ma conscience supérieure m’a bien fait comprendre que partir maintenant, serait une fuite et partir sans Julien et Lisa, un contre-sens. Il y a bien un envers à l’endroit où je vis, encore à découvrir. Mais ce n’est pas tout : il y a aussi des freins à une mobilité fluide... qui me handicapent.
Comme je le disais dans mon texte 2, ce que mon âme m’a poussée à traverser récemment c’est la douceur. Et sur ce point, je n’ai pas encore tout intégré. A cet instant je pense au vers de Nicolas Boileau :
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage.
Or Angers est réputée pour sa douceur, la fameuse DOUCEUR ANGEVINE La douceur angevine est une expression souvent employée en Anjou, aujourd'hui encore ancrée dans la mémoire collective. Au fil du temps cette expression s'est inscrite dans l'identité culturelle angevine. Il semble que son origine remonte au XVI e siècle, sous la plume de Joachim Du Bellay avec son poème « les regrets » qui commence par « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage » et qui se termine par « Et plus que l'air marin la douceur angevine. ».
Et sur le blason d’Angers figure une CLÉ et deux lys. En langage des oiseaux : il me faut lire au moins deux fois la clé. On peut y voir aussi les deux faces de la ville, les deux lys en miroir de chaque côté de la clé. Quelque chose me dit, qu’il y a un côté sombre aussi à recontacter ici.
J’ai vécu à Feneu (au nord d’Angers) bébé, comme dit plus haut, avant de suivre mes parents en Bretagne. C’est aussi le lieu de vie d’une partie de ma famille maternelle. Puis, à partir de la majorité, je suis allée là où mon âme me poussait. En revenant ici je suis revenu au point de départ, à l’origine de cette vie-ci. Feneu par Angers (en-je) (le feu est empêché par un NOEUD mais le feu peut aussi dénouer le nœud en passant par mon ange/en-je)
L’alchimie et le feu
L’alchimie est une œuvre spirituelle qui étudie la matière qui se transmute. Le feu fait partie intégrante de l’alchimie, car il sert d’accélérateur aux changements, aux transmutations des métaux. Plus symboliquement le passage de l’homme d’un état d’inconscience à celui de la conscience de ce qui l’entoure. Dans la recherche de la pierre philosophale, l’homme cherche en fait à mieux se connaître, à mieux se comprendre. https://lesavoirperdudesanciens.com/2017/01/la-symbolique-du-feu/
D’après la formatrice d’un stage new age sur le clair ressenti (méthode de Yann Lipnick) que j’ai fait en deux temps fin 2016 puis début 2017 (poussée par mon en-je, j’en reparlerai), dans une autre vie j’aurais mis le feu au château d’Angers. Or le logis royal du château a pris feu le 10 01 2009, nous venions de signer un compromis de vente pour habiter à Angers et avons emménagé 2 mois plus tard.
Lorsque j’ai saisi FEU dans le moteur de recherche, pour trouver la date exacte de l’incendie du château, les propositions du moteur m’ont ramené : « FEU VERT Angers. ». Feu vert, le magasin pour l’automobile (feu vert pour une mobilité autonome à Angers).
Edit du 10 mars :
Et comme une confirmation au fait que quitter Angers pour l’Aude n’est pas d’actualité et est une question récupérée par la prédation pour me détourner d’une autre enquête en suspens, ici :
après avoir visionné la video de Patrick Burensteinas hier : Conférence intégrale "NAISSANCE & RENAISSANCE" (Suneva 2014) suite à la transcription de Christine et Stéphane du 7 mars :
Si vous habitez à un endroit c’est que quelque part il y a un envers.
Notre quête est la quête de l’envers. Ce qui nous donne une clé qui est la couleur verte. Et cela va dépendre où on va mettre le OU : ver-ou / verrou ou ou-ver / ouvert.
Il me reste encore une partie de l’envers à découvrir ici. Je le sens, je le sais.
D’ailleurs, comme confirmation, dans l’après-midi du 1er mars nous avions croisé un Camion valeo, passé devant Oléo services puis le restaurant la Villa angevine (la vie là, angers/ange/en-je/ vis (voir et vivre) le nœud) et devant les locaux de l'entreprise Valeo au retour. Je suis toujours ébahie par les encouragements / confirmations leo qui me sont donnés régulièrement.
Et concernant le non-sens de quitter mes proches, qui ne m’empêchent pas de cheminer, bien au contraire, voici un extrait du texte 3 d’Anna que j’ai lu lors de mon trajet retour de montagne et qui m’avait bien parlé « travailler à être moi » :
"Les autres, ceux que nous rencontrons, ceux qui vivent près de nous sont un miroir, et quand ce que nous voyons nous fait trop peur pour ouvrir les yeux, bien sûr, nous ne pouvons pas continuer, et plutôt que passer le reste de sa vie à fermer les yeux parce que le choc est trop grand, il vaut mieux s’en détourner et poursuivre le chemin par un autre chemin, plus en douceur. Mais si nous savons que rien n’est impossible, que tout est appelé finalement à pouvoir être regardé en face, que le fait d’arriver à regarder est un premier pas vers la connaissance, qui dit connaissance dit pouvoir de dépasser ce qu’on ne comprend pas, parce qu’il s’agit bien de cela, nous sommes ici pour comprendre, l’avancement se fait dans la compréhension des choses, alors nous pouvons vivre avec n’importe qui, y compris nos prédateurs.
Les êtres les plus évolués ne sont pas ceux qui choisissent de ne vivre qu’avec d’autres êtres évolués, mais ce sont ceux qui ont la connaissance et la compréhension des choses et des êtres et peuvent vivre avec n’importe qui. Or je sais pour l’expérimenter que souvent nous croyons comprendre, mais tant que nous ne vivons pas en complète cohérence avec ce que nous savons, c’est que nous ne savons pas vraiment, c’est que nous n’avons pas encore vraiment compris, et il faut continuer à chercher. "
Et voici la phrase du 1er février sur mon calendrier, découverte à mon retour de vacances :
Il est facile en société de vivre d’après les opinions de tout le monde ; il est facile dans la solitude de vivre d’après les siennes ; mais la personne extraordinaire est celle qui, au milieu de la foule, conserve avec une parfaite douceur l’indépendance de la solitude. Ralph Waldo Emerson 1803-1882
Je ressens cette vérité qui m'a fait discerner le piège de certaines voies que j'ai expérimentées et osé qualifier de jusqu'au boutistes : couper physiquement les liens alors que l'attachement est ailleurs et ne disparaît pas pour autant. Il est plus fort de réussir à évoluer parallèlement à ceux qui n’ont pas conscience du chemin sur lequel ils se trouvent, au risque de devoir bifurquer le moment venu, d’autant que la voie SDA contient une partie de SDS pour un équilibre. Ça me ramène à la problématique du moment : pourquoi partir alors que je ne ressens plus de prises d'énergie de mon entourage proche. Les seules fois où je les ressens c'est quand je n'arrive pas à m'arrêter à temps, souhaitant les emmener avec moi trop vite. Quand je deviens leur bourreau donc et qu’ils résistent. Mais ne pas oublier non plus qu’un homme seul ne peut rien s’il ne se relie pas à sa conscience supérieure, et que plusieurs hommes reliés à leur conscience supérieure peuvent beaucoup, ensemble.
Anna rajoute dans son texte « travailler à être soi » :
"Et je reviens ainsi à ce que je disais au début : les autres, quels qu’ils soient, sont une aide, même nos prédateurs, ils nous font grandir lorsque nous les acceptons, lorsque nous prononçons ce « oui ». D’ailleurs, à chaque fois que nous le prononçons, c’est une programmation qui se libère. Mais si nous les fuyons parce que l’image est trop dure à regarder dans le miroir, qu’elle ne nous permet pas de rester les yeux ouverts, alors nous pouvons bien sûrs nous séparer de ces êtres, sans nous en culpabiliser, parce que les détours ne sont pas un mal, mais il faut savoir, et ça c’est incontournable, que nous rencontrerons d’autres personnes avec ce même visage, jusqu’à ce que nous arrivions à les regarder bien en face et prononcer le « oui ». "
3. Le handicap non conscientisé : seul frein à la mobilité
11 février :
Je lis le témoignage 404 de Jakline dans lequel elle dit qu’en 2000 elle a sauté en quittant Paris pour les Pyrénées, avec sa fille. Le numéro de ce témoignage m’a aussitôt fait pensé à « l’erreur HTTP404 ». Ce chemin, de cette façon, n’est visiblement pas le mien : il ne m’est pas permis d’abandonner Julien en partant seule avec Lisa (qui d’ailleurs n’a aucune envie de partir). Et je comprends là que toutes les fois où cette pensée m’a traversé l’esprit (ça a justement commencé en 2007, année de mes 35 ans quand Lisa avait 2 ans) que c’était une attaque transdimensionnelle pour m’affaiblir et nous affaiblir. Le fameux diviser pour mieux régner. Et nous n’aurions pas pu vivre la grosse épreuve qui s’est présentée en 2015 (Julien a failli mourir suite à une deuxième bouffée délirante) et qui a finalement été ma plus grosse libération. Affaire à suivre : à ce jour je pense que tout n’a pas encore été remonté à la conscience. Mais j’ai eu la très forte sensation que ce n’est pas notre première vie, tous les trois.
Erreur HTTP 404 https://fr.wikipedia.org/wiki/Erreur_HTTP_404
En informatique, l’erreur 404 est un code d’erreur du protocole de communication HTTP sur le réseau Internet. Ce code est renvoyé par un serveur HTTP pour indiquer qu'aucune ressource (généralement une page web) n'a été trouvée à l'adresse demandée. Le serveur d'hébergement de site Web génère généralement une page Web "404 Introuvables" lorsqu'un utilisateur tente de suivre un lien rompu ou mort [...]
Signification
Les numéros d’erreur sont définis dans les spécifications (RFC) du protocole de communication HTTP. Le premier 4 indique une erreur dans la requête, ici une mauvaise URL, venant d’une page obsolète ou d’une erreur de saisie d’adresse web de la part du visiteur. Le dernier 4 indique le problème causé par cette erreur : la ressource est introuvable. Ce code peut aussi être détourné de son sens et renvoyé à la suite d'une restriction d’accès à certaines ressources web (par exemple due à une censure).
Edit de fin mars : J’ai déjà sauté en déménageant plusieurs fois (avant ma rencontre avec Julien). Aujourd’hui, sauter pour moi ça ne veut pas dire déménager mais, et j’en suis de plus en plus consciente, couper l’attachement au handicap qui m’amène à une auto-censure. Là est mon plus grand frein. Julien me renvoie d’ailleurs ce reflet en ce moment (depuis le 6 mars), étant « handicapé » dans ses mouvements par les suites d’une intervention chirurgicale. Une infirmière (infirme hier) passe tous les jours à la maison pour refaire le pansement.
14 février : J’en ai pris conscience d’abord après la réponse d’Hélène à la question 141 de Jackline. Cette réponse m’a fait lâcher une grosse émotion par des pleurs. C’est bien ça la solution à ma question pour savoir où est ma place ! Ma conscience supérieure me dit de regarder en face mes propres handicaps, qui m’empêchent d’ÊTRE PLEINEMENT CENTRÉE, LÀ OÙ JE SUIS, AU MOMENT OÙ J’Y SUIS.
Extrait de la réponse d’Hélène :
Comme il n'y a jamais de hasard, ton questionnement sur la tutelle de ton fils me parvient à un moment où je suis en train de traverser des mémoires d'handicapé ! Je vais donc te partager mon expérience personnelle car c'est souvent plus facile de comprendre nos propres impasses en observant les programmes-miroir chez l'autre.
Depuis notre déménagement à Albières (il y a 4 mois), à cause d'une douleur dans les jambes qui va et qui vient, je ne parviens plus à me déplacer librement. Quand elle est à son maximum, il m'a même effleuré l'esprit qu'un fauteuil roulant serait bien plus pratique !
Je ressens clairement que cet alter handicapé a aussi été mon enfant sur d'autres lignes temporelles. Plusieurs fois, j'ai eu à faire un choix entre sa vie et la mienne et par culpabilité, je me suis toujours sacrifiée !
Je me rends bien compte que ces alter – qui pourraient tout aussi bien être des personnes de mon entourage : enfants ou patients par exemple – sont avant tout dans ma bulle de perception pour me donner un enseignement important.
Déjà, il m'ont fait éprouver tout au long de ma vie ce que je pourrais ressentir dans la peau d'un handicapé : une culpabilité intense de porter cette "faiblesse" et de ne pas pouvoir être autonome.
Mais le plus important est que ces alter "diminués" physiquement ou psychologiquement m'enseignent que c'est en coupant tout élan de compassion/culpabilité/pitié vis-à-vis de leur soi-disant faiblesse, que je pourrais enfin me libérer de la prison qu'est l'attachement (car c'est en fait l'attachement à toute une matrice handicapée qui est coupé). De plus, par ce travail sur moi-même, je laisse enfin la liberté à ces alter de suivre le chemin qu'il ont choisi.
Tout cela n'a pas pour but de t'inciter à lâcher la tutelle de ton fils puisqu'il n'y a que toi qui puisse sentir par toi-même ce qui est juste. C'est plutôt pour te permettre de regarder dans une autre direction :
Qui est véritablement handicapé ? Car être handicapé, c'est bien être coupé d'une partie de soi-même.
Alors que nies-tu en voulant absolument t'occuper des "faiblesses" d'autrui plutôt que des tiennes ? Es-tu encore "aide-soi-niante" ?
Car s'il y a bien une manière de guérir sa propre âme, c'est en acceptant de traverser soi-même l'expérience karmique jusqu'à sa résolution. Identifier son propre déni et y remédier est la priorité !
Jusqu’à présent je me suis arrangée avec mes faiblesses et limitations au lieu de les transformer en force d’action libératrice. Je me suis souvent auto-censurée. Suite et première intégration, dans la deuxième partie de ce partage, texte suivant.
4- Cap sur l’Irlande : une escale qui s’impose et se pose
Franchir un cap se traduit aussi pour nous par un déplacement encore plus loin.
le 10 février : l’Irlande est évoquée par un membre de la famille au téléphone. Ce qui me semble vraiment saugrenu car Julien en parle à chaque fois qu’on cherche une destination de voyage, mais cette fois-ci on n’était pas du tout en train de penser à un prochain voyage. Sauf que, cette fois, Julien ne se contente pas de l’entendre, il a prévu d’aller chercher le guide vert sur l’Irlande à la bibliothèque après qu’on soit allé au cinéma. Les jours d’avant et d’après je voyais régulièrement une publicité sur l’Irlande à la TV. Quand je vois ce même jour, dans le programme télé que passera le 15 février un documentaire de la collection « vues d’en haut » dont le sujet est justement les falaises d’Irlande, je comprends que là, il est temps de se pencher sur la question !
La pub « l’Irlande au rythme de vos émotions » ici : https://www.youtube.com/user/TourismeIrlandais
Les jours suivants Julien « étudie » le guide, pour arrêter un trajet possible. Il voulait qu’on parte le 16 juin (cabine de libre sur le ferry). Le temps que je mette le nez sur son document il n’y a plus de place en cabine avant le 19 juin. Une urgence se fait sentir pour une prise de décision. Je dis OK sentant bien que mon en-je aussi est OK pour ce voyage. On réserve le bateau.
Les jours suivants j’étudie le trajet que Julien a prédéterminé, en affinant les temps de trajets entre chaque étape. On réserve des hôtels ou bed and breakfast dans ces villes étapes. En fonction des places disponibles et de mon intuition on est parfois amenés à faire des changements de ville. Au final, en totale confiance, on a tout payé à l’avance alors que la plupart des logements étaient juste réservables en payant 10 % du prix et le reste sur place en juin. Ce qui rend l’ensemble non annulable. Mais pourquoi annuler alors qu’on l’a décidé ?
Ce voyage nous trotte dans la tête depuis plusieurs années, à l’initiative de Julien. J’ai bien senti que c’était le moment. Alors confiance, pas de parachute en vue. Prévoir juste le nécessaire et laisser nos consciences supérieures nous guider sur place.
Bon, quand même, mon prédateur faisant partie de l’aventure, j’ai commencé à créer une feuille de route, jour par jour, avec des lieux à visiter. Mais, sur place, tout sera ouvert pour suivre l’en-je. Bien consciente que ma/nos conscience/s supérieure/s ne nous pilotent pas que pour du tourisme, ce que nous avons à découvrir se présentera à nous sur place.
On parle de l’Irlande en ces termes : la verte Erin. Or Erin était un prénom que j’aimais quand j’étais adolescente, et que j’aurais bien donné à ma fille si un jour j’en avais une.
Pour la petite histoire : plutôt en deuxième prénom car celui qui me parlait le plus, à l’époque, c’était Hélène ! Quand, un de mes cousins a appelé sa fille Hélène en 1991, j’ai abandonné cette idée à contre- cœur pour ne pas faire doublon. Quand Lisa est née, des années plus tard, j’ai laissé Julien choisir son prénom et j’ai choisi les suivants. Or son deuxième prénom (je m’en suis rendue compte bien après) est issu du prénom Hélène ! Et le 3ème a une consonance commune. Il y a des liens avec Eli aussi ! Mais je ne vais pas dévoiler son état civil ici. Julien m’a fait remarquer, quelques mois après sa naissance, qu’en piochant des lettres dans ses différents prénoms, on pouvait reconstituer le mien.
Quant aux langues celtes (j’ai des origines celtes, bretonnes par mon père et il y a des bretons dans la généalogie de ma mère et dans celle de Julien) je découvre le 12 mars qu’on les classe en 3 groupes dont le gaélique en Irlande. Je découvre par la même occasion que les celtes sont aussi passés par la Galice car le celtibère était parlé en Galice. Source : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/monde/langues_celtiques.htm
Pour cause de temps de trajet trop long, l’une des villes étapes est changée. Ce sera Leenaun à la place de Cong.
Je cherche des photos de la ville et je trouve ceci.
Il se pourrait bien que les leos m’aident à éclaircir quelque chose ces jours-là puisque je découvre, grâce à cette photo d’un touriste, que Leenaun, appelé aussi lenane se dit an Lionan en gaélique.
Et enfin, il s’avère que Julien est déjà allé en Irlande, si on peut dire, quand il était dans le ventre de sa mère. J’ai demandé à mon beau-père où ils avaient séjourné. Il s’avère que nous passerons par là.
Un autre lien visible avec l’Irlande est que Julien est né roux, devenu plus blond avec le temps.
Chez l'être humain, le roux est une couleur de cheveux rare (moins de 1 % de la population mondiale).
On trouve une proportion élevée de roux au Royaume-Uni, Irlande, Scandinavie, ainsi que dans les zones de migration privilégiée de ces populations (Amérique de Nord, Australie). L'occurrence de la rousseur est particulièrement forte chez les populations de langue celte, d'où le nom de « gène celtique » utilisé couramment en dermatologie : l'Écosse est ainsi le pays qui détient le plus fort taux de rousseur au monde avec 13 % de la population rousse, chiffre auquel il faut ajouter celui de 40 % porteuse de ce même gène. L'Irlande vient en seconde place avec une proportion de 10 % de la population rousse et un taux de porteurs du gène équivalent (40 %). En France, le taux de personnes aux cheveux roux est d'environ 5 %. Certains pensent que les mutations causant la rousseur étaient effectivement présentes en plus grande quantité chez les populations celtiques, mais d'autres théories proposent qu'elles aient été déjà fréquentes dans les îles Britanniques avant leur arrivée. En faveur de la première hypothèse, on peut rappeler que les Romains décrivaient les Gaulois du continent, en grande partie Celtes (mais Basques ou de langue basque en Aquitaine et Pyrénées) comme étant un peuple aux cheveux roux et blonds et à la peau couleur de lait. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rousseur
Quelque chose me dit que c’est tout le voyage qui va être source d’informations.
5- Cap sur les Pyrénées : feuille de route entre les mains de l’en-je
passage par l’ecoleo quand je/on (l’équipe leo) sentira le bon timing.
10 février : Plusieurs fois dans le film « qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ? » il est fait allusion à Alfred Tonnelé, tourangeau d’origine qui a été le précurseur du pyrénéisme, terme que je découvre alors. Ça m’interpelle fortement. Le soir je fais des recherches. Ça fait écho à des limitations que j’ai commencé à dépasser en vacances dans les Alpes fin janvier, concernant la voie artistique (voir la deuxième partie de ce partage - texte suivant) mais surtout je comprends que j’ai fait du pyrénéisme dans les Alpes.
Louis Nicolas Alfred Tonnellé, dit Alfred Tonnellé, né le 5 décembre 1831 et mort le 14 octobre 1858 à Tours, est un écrivain, poète et pyrénéiste français. En une seule campagne, l'été 1858, il réalise plusieurs premières et laisse un journal qui est une des œuvres majeures du pyrénéisme.
Si le terme « alpinisme » est devenu synonyme d'exploit sportif, le pyrénéisme, apparu à la fin du XIXe siècle, s'en est démarqué en considérant l'expérience physique de la montagne comme inséparable de l'émotion esthétique et culturelle.
Henri Beraldi, en 1902, donna du pyrénéiste (celui qui pratique le pyrénéisme), la définition suivante :
« L'idéal du pyrénéiste est de savoir à la fois ascensionner, écrire, et sentir. S'il écrit sans monter, il ne peut rien. S'il monte sans écrire, il ne laisse rien. Si, montant, il relate sec, il ne laisse rien qu'un document, qui peut être il est vrai de haut intérêt. Si - chose rare - il monte, écrit et sent, si en un mot il est le peintre d'une nature spéciale, le peintre de la montagne, il laisse un vrai livre, admirable. »
Je trouve cette définition bien plus spirituelle qu’il n’y paraît, et très proche de la démarche leo du partage par l’écrit.
Le 11 mars, je récupère tous les bouts de papier sur lesquels j’ai noté, à partir de mi-février, mes perceptions/intuitions (au moment même où elles me venaient), Je vois alors où elles se placent dans la trame de ce texte.
Sur la note du 13 février figure ceci : Aujourd’hui à la bibliothèque, quand je regarde l’étagère des livres de témoignage, celui de Jacques Chancel me saute aux yeux. (Je l’avais alors pris en photo). Ça avait contribué à ma confusion. Aujourd’hui, je vois que tout se place parfaitement bien.
L’un n’empêche pas l’autre. Chaque chose en son temps.
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