Ne pas rester cloisonné en ouvrant sa porte à l'autre - par Larysa et Loredana

 

L'équipe LEO : 

Loredana qui est italienne, traduit les cahiers et dialogues avec notre Ange du français vers l'italien. Comme nous-même à nos heures, elle passe par les différentes étapes de sa propre transformation qui nous le lui concédons, n'est pas de tout repos. 

Larysa, qu'elle cite dans son communiqué, a été à plusieurs reprises sa compagne de voyage dans l'Aude. Quant à elle, elle s'est engagée dans la traduction de nos Dialogues avec l'Ange, vers l'anglais.

Loredana et Larysa, se concertant pour le sens des traductions, rencontrent parfois des différents concernant l'interprétation des textes, ce qui immanquablement, laisse resurgir quelques divergences de personnalité.

Les deux sont imbriquées dans un jeu karmique qu'elles dénouent patiemment, mais magistralement, faisant preuve d'un engagement sans failles envers elles-mêmes.

Les textes de l'une et l'autre présentés ci-dessous, illustrent leur prise de conscience et leur cheminement de co-équipière.

 

Suite à divers échanges entre elles, nous leur écrivions :

 

(Début Février)

 

L'équipe LEO

Hello Larysa et Loredana,

 

Pas de panique, le jeu qu'il se passe entre vous est normal (norme du mal).

 

Il nous parait évident que ce message s'adresse à vous deux et non pas à l'une plus qu'à l'autre. Pas de secret, pas de tabou, tout le monde est informé de ce qu'il se passe chez l'un ou chez l'autre. 

Tout d'abord, il est important de comprendre que la traduction d'une langue à l'autre, déforme souvent les significations originales, puisque parfois le vocabulaire d'une langue à l'autre n'a pas forcément le même sens. De plus, il y'a aussi l'interprétation qui entre en ligne de compte. D'où, en effet, l'importance de traduire à plusieurs. Et c'est déjà ce que Larysa, tu réalises avec Eli pour les traductions en anglais.

 

Nous comprenons tout à fait le fait que tu (Larysa) soulèves des "incohérences" possibles et ce n'est pas un problème. L'essentiel est de mettre en commun vos différences et voir de plus près qu'elle est la traduction la plus adaptée et surtout de percevoir d'où proviennent vos incompréhensions. Il est important d'en parler afin que le message original ne soit pas transformé.

 

Pour nous, cela ne nous cause aucun souci que l'une regarde le travail de l'autre. Nous dirions même que c'est encore mieux ! Car ne l'oublions pas, l'avenir que nous créons, n'est pas un avenir où nous sommes individuel, mais au contraire où tous ensemble, ne formons qu'un. Ce qui signifie que nous ne pouvons pas être "un" s'il y a "discorde" avec d'autres parties de nous-mêmes. Et le jeu de l'une et de l'autre le démontre clairement. Mettre cartes sur table, sortir des tabous, de la culpabilité, de la colère, de la dévalorisation, du "c'est à moi"... est bel est bien l'invitation qui vous est proposée ! 

 

D'où l'importance aussi, de ne pas prendre les choses pour soi, et de prendre du recul sur la situation, sinon c'est la prédation qui va une nouvelle fois prendre le dessus. Il n'y a pas à culpabiliser ou être agacée de quoi que ce soit. Ce sont simplement des mémoires qui viennent toquer à votre porte.

 

La "problématique" soulevée s'est donc créée, simplement pour que vous la voyez. Il n'y a aucune erreur ! Bien au contraire. Il s'agit d'une leçon dont vous pouvez discuter ensemble, puisque toutes les deux avez les mêmes blessures en miroir.

Comprenez-vous ce que cela implique ? Si chacune de vous reste sur sa position et se ferme à l'autre, comment voulez-vous vous entendre alors avec nous ? 

 

Il est vrai qu'avec un œil extérieur, c'est encore mieux. Il nous est donc évident que le groupe est indispensable pour dépasser tout "conflit" et l'illusion qui en découle.

 

Alors à très bientôt !

 

° ° ° ° °

LOREDANA :

 

Bonjour a vous tous,

après avoir laissé aller l'emotions d'enquetude, de rage, de frustration, de tristesse et autres qui m'ont traversé hier et toute la nuit, et avoir demandé l'aide à mon Ange pour comprendre à voir ce que c'est en train de passer en moi, soit avec Larysa soi avec le parcours Leo, la mise en pratique des connaissances, les lectures, les études et les traductions en italien.... ce matin ici je ressente le besoin de partager (pas justifier et pas pour avoir un n'importe quelle raison) ce que suivi.

 

Lorsque Joel Ducatillon m'a suggeré (il y a presque trois années desormais) le site ReseauLEO, je suis restée toute la nuit à lire, lire, lire, je ne pouvais pas m'arreter car je rassentais en moi que un nouvel orizon s'ouvrait en moi.

Et tous les jours après,  beaucoup de temps je le passais à lire, étudier et autant que possible, mettre déjà en pratique en ma vie le nouvel point de vue de la realité, merci à ces connaissances. En peu de temps j'ai lu tous les livres en français suggeré par vous (L.Knight, Anton Parks,  Castaneda etc....)

Evidemment, pour moi que conduisais des cours du yoga (pas seulement les asanas), c'etait important partager tous ça avec les personnes qui participaient depuis des annés à mes cours.

J'ai cherché sur le net des autres informations similaires, mais ce que je rencontrais etait seulement en français, en anglais et in tedesco.

Donc j'ai rassenti l'elan à traduir vos écrits pour donner la possibilité aux italiens d'ouvrir la porte à cette connaissance, la VRAIE Connaissance !

Seulement ça c'etait la pousée en moi PARTAGER avec mes compatriotes.

Je vous dit ça  (meme si vous le savez) pour ecalrir que je n'ai en moi aucun envie de "posseder" le travail de  traduction, ni d'avoir aucun place de reconnaissance entre le LEO ou entre d'autres.  Je ne suis pas interessée à un reconnaissance.

Meme si la langue italienne est parlée de peu personnes dans le monde (ça m'a dit Larysa)  c'est important aussi donner ce contribu à l'humanité, je crois.

Je n'ai pas la verité dans ma poche de la langue italienne, oui, bien sur j'ai une bonne padronance naturelle de cette langue mais pas l'absolu.

 

Alors que je m'engage à traduire vox textes,  je le fait avec toute moi meme, c' est à dire que c'est un travail d'ntegration, de transfomation d'alchimie qui arrive en moi. C'est pour ça que je tarvail avec mon Ange, mon IINtTUION pour la COMPREHENSION réelle de ce que vous voulez communiquer, donc pour moi n'est pas une traduction tecnique... n'est pas un "travail professionel". Pourtant j'essaye d'etre très proche à ce que vous voulez communiquer avec vos écrits, sans interpreter, juger, et ça c'est possible car le français et l'italien sont deux launguages neo-latins donc assez similaires. C'est pour ça que je n'ai jamais eu la presomption de changer rien de vos mots, seulement de rendre plus fluide et comprensible la lecture et lorsque je ne comprend un concept (meme si est comprehensible au niveau de language), je m'arrete quelque heures, quelque jours et je vais méditer pour permettre de faire entrer en moi ce que on veux fair arriver aux lecteurs.

 

Donc, pour moi est vraiment très important faire tout ça sans l'atteint d'un retour de quelque type. C'est seulement une joie et une accroissement et toutes le fois que je termine une traductione je remercie pour l'opportunité. Pour moi c'est seulement PARTAGER.

Je ne ressente pas un "c'est moi", je ne veux vraiment posseder rien nì je n'ai un attachement.. S'il ya des autres personnes ENGAGEES sur cet VOIE à traduire l'italien, bellissimo !!!! Selon moi une traduction simplement TECNIQUE n'est pas suffisant, nì complete, en ce cas il faut permettre à la Connaissance de penetrer au fond des ses propres cellules et donc traduire les plus possible avec fidélité (au moin, je cherche à faire comme ça)

 

J'ai eu le besoin de vous écrire mon rassentir, pas pour me justifier ou autre, seulement pour un plus clairement en moi partagé avec vous.

En effect, je eu la possibilité de voir en moi toutes les emotions de peurs, de devaloritation, de severité, de rejet de mon masculin (encore et encore), d'un ressentir un sens d'etre envahi et pas comprise, condamnée (soit envers moi meme que envers l'autre), culpabilité.. Une sorte de preuve à dépasser, pour enlever des autres "ecailles". Pas facile, evidemment.

 

A coté de ce qui est en train de se passer avec la relation lourd et dure avec Larysa, mon Ange m'a bien montré le programme de culpabilité en moi très très puissant (que je n'avais pas consideré), à travers des pesronnes des mes courses du yoga que m'ont "accusée" de les abandonner après toutes les année qu'Ils m'on suivi, que je suis égoiste et NON HUMAINE, car ils ont reçu une douche froide par ma communication (que j'ai partagé à septembre, mais seulement hier ils m'ont dit leur ressentir) sans tenir compte de leur affection envers moi et que je vais fuir en France avec des personnes que je ne connais pas et tout ça sans un minimum de tristesse !!!

Evidemment ce sont mes alters qui ont parlé à traverse ces personnes, mais la possibilité aussi de voir comme les programmes de la matrice agissent pour empecher et (pour moi) mettre à la preuve mon integrité.

E tout c'est encore à commencer !!!!

 

Je suis en train d' organiser mon demenage... et en effect n'est pas si difficile comme je croiais !!!!

Merci pour votre retour, encouragement, soutien et comprension

 

A très très bientot

Loredana

 

° ° ° ° °

LARYSA : 

Ciao à tout le monde,

je suis en train de réfléchir et cela m'est venu en réponse de ce qui s'est passé, des années de traductions, et en travaillant avec les autres membres du groupe. Cela est spécifique à la traduction mais le chantier donne les memes effets, et je suis sure que les autres activités sont similaires.

A tout...

 

PARTAGE

Work in Progress des traductions : 

 

Comment rester fidel a soi-même dans le processus de traduction qui par excellence se lie à l’idée du traducteur/traitre ?

Chaque choix d’interprétation, le traducteur se trouve plongé dans un monde où potentiellement l’Ego-ism peut régner.

La leçon et la cure doit être la persévérance à être le plus fidèle au texte possible et en même temps à soi-même ; de porter sa mission de traduction à terme pour qu’un texte puisse être partagé avec les autres dans une autre langue.

 

En cheminement sur la voie que les LEOS nous démontrent, on commence à croire dans la puissance de pouvoir atteindre un état honorable de l’esprit où on met notre travail au service des autres. Cet acte gratuit de traduire, donc de transmuter les mots et de faire passer ce qu’on comprend avec amour et passion sans retomber dans l’auto contemplation de sa réussite, ou dans la honte de ne pas réussir, ou même dans la culpabilité de n’être pas parfait, n’avancera jamais si on n’arrive pas à surpasser ces derniers.

Et pour construire cette capacité, il faut tout d’abord démolir beaucoup de croyances et apprendre vraiment que la richesse vient du groupe et de sa variété.

 

Bien observant et remerciant les coïncidences - car elles nous donnent ce dont nous avons besoin - cette fois ci, je suis retombée sur ce dont j’avais vraiment besoin : la leçon sur l’importance de traduire à plusieurs mains et têtes, et de mettre de côté son ego. Comme les mots dans sa chanson de Mick Jagger le disent:

No, you can't always get what you want

…But if you try sometime you find

You get what you need.

 

Pendant des années, l’art d’écrire et traduire m’a permis de voir au-delà de seulement ce qui est juste à dire et comment on le dit (le style). Les traductions m’ont donné l’opportunité d’entrer dans la pensée (celle de l’écrivain et la mienne) et d’y travailler en moi pour transmuter quelque chose qui reste le plus similaire possible… à chaque traduction, c’est un travail avant tout qu’on fait à l’intérieur de soi. Ce processus porte à détruire l’originel, chaque fois surpassant notre propre décorum, et des fois payant un prix terrible pour tout cela.

 

Mais la traduction en groupe demande un pas additionnel : c’est plus à seulement à moi (traducteur) de faire mes choix, mais je suis obligé de comprendre qu’il n’y a pas de problèmes à avoir différentes versions d’un texte, car ce qui compte vraiment est de mettre en commun nos différences pour créer une version finale qui reflète tous ces différentes visions du monde. Quand on arrive à en parler ensemble et à y travailler dessus, cela automatiquement sert comme travail sur nous-mêmes. De cette façon, remettant les différentes pièces du puzzle qui viennent d’un côté de l’auteur originel, et de l’autre, du miroir des autres dans le groupe, pour redéfinir le tout dans son ordre final, cela devient le véritable travail du cheminement du traducteur qui est en ligne avec toutes les autres activités proposées dans école-lieu. 

 

Ce travail devient donc un travail sur la perception de la réalité, l’expérience sur comment on peut élaborer ce qui semble arbitraire, accidentel, insignifiant et le transmuter en signification partagé en commun. Regarder de tout près chaque mot et les revoir en miroir multiples fait trouver un beau terrain fertile dans lequel planter ses graines.

Cette simplicité et beauté est à la base des relations avec le groupe.

 

Travailler de cette façon donne des surprenant, et des fois frustrant, résultats : cela permet de ne rien plus cacher derrière les mille voiles. Etant orienté à un regard beaucoup plus détaché, la multiplicité d’individus du groupe nous révèle autres perspectives sur l’esprit, le monde, mais avec un regard qui devient plus froid et détaché. Froid comme la lune qui regarde le monde d’un espace cosmique, où les mots trouvent leur place sans jamais être limités. 

 

De cette façon, qui lit une traduction se trouve devant un travail remarquable d’analyse qui commence avec une analyse de l’intention de l’écrivain, mais qui incorpore aussi le travail des traducteurs qui doit se poser devant chaque mot, devant les détails, et en se détachant, regarder tout cela avec distance pour remettre des nouveaux mots en place.  Ce voyage ne peut que commencer à l’intérieur de soi, mais il permet de regarder plus loin - aux étoiles dans le ciel. Car la traduction est vraiment un miroir de notre vie intérieure, comme est l’écriture. Les deux (écriture et traduction) reflètent la vie de chacun, qui est à la fois remplie de mémoires et sensations très particulières et individuelles. Mais, vue d’une distance éloigné et réélaboré par la conscience, cela peut devenir autre – donc même si tout change (les mots d’une langue, la ponctuation, le style peut être aussi), rien n’est perdu dans la distance, car à la fin les caractéristiques sont toujours les mêmes. 

 

Si on reflet sur le style, normalement la syntaxe est organisée de façon temporelle, spatiale, et causale. Donc un traducteur doit se plonger dans ces aspects et dans la tête de l’écrivain, mais le risque est quand le traducteur s’identifie trop, pensant d’être l’auteur, car il peut devenir hypersensible dès que d’autres traducteurs ou réviseurs démontrent des limites à sa traduction. Souvent, les auteurs et artistes expérimentent cela quand ils sentent moqués ou incompris dans leurs efforts de communiquer au monde leur travail. Dépasser ces aspects et un des plus signifiant travaux en groupe.

 

Donc une juste et balancé attitude semble être de rester fidèles à soi, en même temps préserver la passion de se documenter, apprendre à chaque traduction et en même temps rester ouvert à la critique des autres – non pour faire ce que les autres disent, mais pour apprendre à voir qu’il existe un monde plus vaste de ce qu’on peut voir. Cela je pense est associé à ce qu’on appelle la passion artistique...

 

La plus belle leçon est donc que si une autre personne en miroir nous montre notre nature et nous fait voir qu’il faut la nettoyer - pas la blanchir - ce n’est pas la peine de casser le miroir. 

 

Merci donc à la traduction…

la-fab (Larysa)

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