Quand les prêtresses aspirent au contrôle - par Amélie N

 

Salut l’équipe des Léos,

 

Je vous écris direct après un tsunami... pour formuler, pour voir, peut-être un peu parce que mon prédateur est en panique par rapport à ce que je viens de faire et qu’il croit tellement qu’il va se retrouver seul, qu’il cherche des compères compréhensifs…

Cela fait 7 ans que je connais Hayet Hayad, une « chaman » de votre coin d’Aude.

 

Au départ, je participais au processus qu’elle propose, à savoir ISMA : Identité Solaire Magnétique de L’Amour, qui consiste en une séance pendant laquelle elle chante et transmet des codes qui reprogramment l’ADN afin que la personne qui les reçoit recontacte son essence.

C’est quelqu’un qui a fait quelques directs parlant de la prédation (une analyse de votre part serait éclairante je pense, du coup).

Je n’ai plus refait de séance avec elle depuis 5 ans, mais nous sommes restés en contact, surtout moi, regardant ses directs.

 

Pendant ma période très sensible où j’ai côtoyé les chrétiens évangélique, ce qui passait dans ses directs m’étaient insupportables et je ne pouvais continuer à regarder (je sais maintenant que je sentais la prédation)

Je suis partie, fin août, faire une retraite en pleine nature avec elle et le groupe, et j’y ai vécu des choses assez extraordinaire, je dirais maintenant hypnotiques…

 

Quand je suis arrivée, toutes les tentes étaient disposées en cercle quasi-fermé, et j’ai eu envie de me poser à l’entrée, face à la tente d’Hayet entre 2 arbres.

Elle m’a invitée à me décalée un peu, devant un des deux arbres, disant que ce serait un passage pour nous qu’il ne fallait pas obstrué. Chose que je n’ai pas senti, mais je n’ai rien dit (lui remettant à ce moment mon pouvoir par le non dit).

Personne durant la retraite n'emprunta ce "passage"..

 

J’ai très mal dormi pendant le séjour et le dernier jour, au matin, je me suis assise entre les deux arbres, et j’ai ressenti/perçu que ma tente se trouvait sur une veine d’eau active et que c’était la raison de mes insomnies.

J’ai ensuite posé mon regard à l’endroit où je souhaitais installer ma tente, et je perçus le calme.

Je ressenti de la tristesse de ne pas avoir affirmé ma perception en début de stage.

Je ne dis quand même rien jusqu’à la fin..

 

Au moment de se dire au revoir, Hayet nous invita à nous retrouver en rond, autour de l’arbre central, et ce qu’elle fit me choqua : elle demanda à un participant de prendre une grosse pierre qui se trouvait derrière l’emplacement de ma tente (pierre que j’avais sentie de relever, spontanément, choses que je fais naturellement dans la nature quand j’y sens la justesse, comme prendre un élément de la nature qui m’attire et le posé qqpart. Je fais cela et je remarque que cela apporte une certaine harmonie, seulement si c’est spontané et fluide, non laborieux). 

Elle demanda à ce qu’il la place à côté de l’arbre du centre.

La pierre ne trouva pas vraiment sa place et il n’y eu pas d’égard pour le trou laissé avec tous ses occupants à l’air libre.

Je fut choquée mais ne dit rien…

 

Et les courbettes des participants envers Hayet m’exaspéraient mais je ne disais rien...

Un groupe whatsapp fut créé ensuite et je me permis dans une vidéo, d’exposer mon ressenti sur l'épisode de la tente et de la pierre, en toute transparence.

Je m’attendais à avoir des retours, tout du moins, d’Hayet mais rien..

Une séance Skype fut organisée il y a 5 jours à peu près, je me sentie très mal avant et pendant, n’ayant eu aucun retour. 

Quand vint mon tour de parler, je demandais si les personnes avaient vu ma vidéo, n’ayant eu aucun retour..les participants baragoinèrent que non et Hayet dit oui mais ne formula aucun retour…

 

Je ressenti un malaise profond et ne lui en demandais pas son retour, m’évertuant à essayer de raconter mon expérience avec la  prise de conscience de la prédation, ect.. 

Je réussi à la fin, à dire que la prédation se servait du non dit pour nous manipuler..

À ce moment là, Hayet me coupa pour me dire que « les frères de l’ombre » n’étaient pas que des ennemis. 

Ce n’est pas ce que j’étais en train de dire et en même temps son intervention me coupa le sifflet et je ne trouvais rien d’autre à dire, me sentant désabusée, ayant très mal au ventre..

Mon âme aimant la clarté, je pris l’initiative le soir même, malgré ma peur au ventre, d’envoyer un message à Hayet afin qu’elle me donne son retour.

Elle me proposa un rdv téléphonique, la semaine suivante, aujourd’hui en fait.

 

1h avant, je lui demandais si on pouvait s’appeler par Skype, ce qu’elle refusa.

Je lui proposais Whatsapp en vidéo, je voulais qu’on se voit.

Elle accepta finalement Skype..

Moi je respirais pendant une heure avant rassurant mon prédateur et sentant celui d’Hayet, c’était chaud !

 

Je décidais de rester sur l’expression de mes ressentis et sur mon désir de connaître le sien par rapport à la situation.

Elle m’accueillit avec une froideur que je n’avait pas encore vu en elle..et je sentais mon prédateur qui voulait lui en mettre plein la tronche, mais je réussi à rester bienveillante, restant sur la ligne que je m’étais donnée.

 

Elle ne voulu pas me donner son retour au départ, me disant que tout cela était un jeu de miroir et qu’il fallait que je regarde en moi où cela faisait résonance…

J’acquiesçais, disant que ce travail était en cours et qu’en même temps, afin de reprendre complètement le pouvoir que je lui avais donné, je voulais entendre son ressenti sur la tente et la pierre, n’écoutant plus la peur qu’elle n’ait pas perçu les choses comme moi…

Elle ne me dit rien, alors je me permis de formuler pour elle : « je veux juste savoir Hayet, as-tu ressenti que ta perception en ce qui concerne la tente et la pierre était juste ? Et le sens-tu toujours après mon partage ? »

Elle me répondit : « évidemment !  Et en même temps, je ne vois pas à quoi cela te sert de le savoir, c’est un peu tordu »

Je lui répondis : « juste à reprendre mon pouvoir, je te remercie Hayet. »

Je terminais l’appel, tremblante , satisfaite et en même temps désemparée...je me mis à pleurer à torrent, en fait mon prédateur se mit à pleurer, pleurer sa peur d’être seul et de ne plus être rien du tout, en même temps qu’il perçu qu’autre chose existait.. Je laissais faire, mes cellules intégrèrent l’information et j’eu envie d’écrire…

Voilà pour cet épisode, merci pour cette interface qui me permet de poser les choses, ça me permet d’intégrer encore..

 

À bientôt

Amélie N

 

* * *

Deuxième épisode :

 

Me savoir lue, me donne envie d’écrire..

Hayet a longtemps et jusqu’à peu, représenté pour moi le miroir  de mon « moi » futur, le genre de femme que je serai une fois « accomplie »

Pendant le weekend, on a revécu à 6 (4 femmes, 2 hommes) « les temps des déesses reptiliennes et de leurs esclaves mâle. (C’était exactement le karma que j’expérimentais depuis un mois, avec Daniel, mon partenaire d’alors.)

 

Cela a débuté par une invitation d’Hayet à se connecter à l’ici et maintenant, prenant conscience des éléments, pendant qu’Hayet « offrit » son chant. 

J’expérimentais alors la connexion aux élémentaux, et je reçu l’information (je vais réfléchir à ce qu’elle vaut maintenant ;-)) que les élémentaux travaillaient avec le monde des microbes, virus et bactéries, monde qui ferait le lien entre le physique et l’éthérique.

Je su que si nous prenions conscience de leur existence et que nous communiquions avec eux, ils leur serait plus aisé d’agir sur le corps physique (mais qui m’a soufflé ça à l’oreille.. ? c’est ça la question..)

Je pense que c’est vrai mais encore faut-il être sûr de communiquer à la bonne source... car c’est quand même important de savoir à qui je donne accès à mon corps physique. (je comprends tout ça en l’écrivant, j’adore !!)

 

J’ai eu deux autres connexions forte avec les élémentaux pendant ce séjour, j’eus l’information que pour « s’ancrer » à la terre, il n’était pas nécessaire de forcer ou de « créer des racines » mais simplement de prendre conscience, que tout ce que l’on utilise sur cette terre ; ce que l’on voit, ce que l’on sent et entend, ce que l’on touche et goûte, vient d’elle.

Et de respirer en prenant conscience que l’oxygène vient des arbres/végétaux, et que le gaz carbonique qu’on rejette est transmuté par eux.

Nous sachant être un « composant » de la terre.

 

L’après midi du samedi, l’invitation était d’aller connecter avec son essence.

Séance dans la yourte de « cérémonie » :

Sans le chant d’Hayet mais avec  des musiques transcendante (je sens la résistance de mon prédateur pendant que j’écris tout ça, j’ai en vie de mentir, ne pas vous dire que c’était de la musique douce, pour que vous me croyez quand je vous raconterai mon voyage vers mon essence !!)

 

Début du voyage, je suis dans une grotte humide entourée de plantes, d’insectes, libellules, et de petits ếtres rampants, marchants, volants et phosphorescents, tout autour de moi.

Du rocher où je suis assise, j’entrevois une faille en hauteur d’où les rayons du soleil passent. Je suis dans la terre, j’aime ce que je vois, ce que je sens, je me sens partie intégrante de ce qui m’entoure, d’autant plus que les petits êtres agissent en syntonie avec mes mouvements corporels et psychiques, comme s’ils étaient un prolongement de mon corps, de ma psyché.

Je n’ai pas envie de monter à la surface, je suis bien dans les profondeurs, tranquille.

Hayet nous propose d’emmener des êtres chers dans notre univers, je n’ai pas envie, je suis bien dans cette unité, je n’ai pas envie qu’elle soit perturbée par l’extérieur. 

J’en pleure à torrents tellement je me sens chez moi et en même temps venue d’ailleurs.

 

Quand je me déplace, je choisis de marcher tellement j’aime le contact direct de mes pieds (d’une texture comme les grenouilles) avec la terre humide, pourtant j’ai des ailes mais je choisis de marcher sur elle, avec elle (la terre).

Hayet nous propose ensuite de nous diriger vers l’endroit qui caractérise le coeur de notre essence.

Je vois comme une fontaine en pierre polie, le pied de la fontaine ressemble à un tronc d’arbre avec les racines dans la terre.

Dans le calice de la fontaine, en suspension, se trouve un diamant à travers lequel passe verticalement de la lumière blanche (avec des reflets arc en ciel), que je reconnais comme étant ma conscience supérieure. 

Nous invitant à lui demander un message, je demande comment ne plus oublier ce sentiment de me sentir vraiment chez moi, à ma place mais à la surface, sur la terre.

« elle » me dit de continuer ce chemin dans l’authenticité, d’aller autant que je peux dans la nature pour m’y reconnecter, de respirer, et de me détendre car je suis en train par cette authenticité, de me dévoiler de plus en plus, et de déceler ce qui parasite l’expression de mon essence.

Je finis ce voyage, décidant de monter à la surface, sachant que je ne peux pas perdre ce que je suis.

J’arrive dans un champ de ce qui servira à faire du foin, sentant le soleil sur ma peau, ma robe flottant dans cet air, caressant ma peau (je suis redevenue humaine), avec le sentiment d’avoir fait le choix de servir, d’accompagner cette terre à la grande transition.

 

Durant tout le weekend, j’observe qu’un des participant agit comme s’il était un esclave d’Hayet, et qu’Hayet agit comme si c’était son esclave (avec « bienveillance » bien sûr).

Ça commence à me sauter aux yeux et je commence à voir les fois où Hayet est guidée par ce que je formulais être son égo (son prédateur finalement), surtout en ce qui concerne ces interventions en rapport avec la nature (on ne peut pas mentir avec elle, en relation avec elle..). 

Nous amenant sur un lieu particulier de l’endroit où nous nous trouvions, l’invitation fut de sentir cet endroit, d’en faire un retour et par notre connexion, de guérir ce lieu.

Hayet nous invita à faire comme une petite construction avec les éléments que nous trouvions autour de nous et d’en raconter une histoire.

 

En me connectant, je sus que ce genre de petites constructions créatives, si elle étaient spontanées (non ritualisées), servaient à faire le pont afin que les éléméntaux puissent agir sur le corps physique de la terre quand celle-ci a vécu, par l’intermédiaire des humains, trop de souffrances.

Je sus qu’il leur étaient parfois impossible de guérir un endroit de terre qui a connu la souffrance humaine, sans la collaboration d’humains conscients et sensibles (parfois juste grâce à leur présence), capables de leur créer un pont entre le corps éthérique et physique de celle-ci afin d’opérer la restructuration de son ADN.

 

En parallèle, nous revivions cette vie de déesses, avec le sentiment de compétition entre femmes et la domination de celle-ci sur l’homme. Lors des partages, je partageais mes ressentis par rapport à cela, et cela se vivait en miroir chez les autres aussi.

Et secrètement, je déplorais la non implication d’Hayet, qui invitait chacun à partager son intimité mais qui elle, ne dévoilait rien de ce qu’elle vivait intérieurement.

Je noyais le poisson en moi, en me disant qu’elle était là pour guider et blablabli et blablabla…

Je n’ai rien partagé sur ces ressentis là, je voyais trop l’admiration des participants, j’avais peur d’être exclue, encore une fois (« comme toujours » dis mon alter..)

Mais c’était sans compter sur ma guidance intérieur, qui m’a fait contacter cette mémoire  en lien avec la constellation d’Orion et des planificateurs originaux, en fin de stage…

Qui m’a fait chercher des infos sur internet et qui m’amena sur le site des Léos, dont je venait de recevoir que « Léo », le père de ma dernière était une clé, de quoi ? Je ne savais pas, mais allais le découvrir…

 

Voilà pour cet épisode, c’est fou ce que je suis prolifique grâce à cet espace et le fait que je sache que les infos que je partage ne sont pas ignorées ;-)

On verra, mais la prochaine fois, je pense parler de Léo pour comprendre mieux.. ça risque de faire beaucoup de tomes cette histoire…

À bientôt

 

Amélie N

* * *

Troisième épisode : 

 

Je capte en relisant le précédant message, les interventions de mon prédateur, qui se sert d’une part de mon âme qui est blessée et qui est liée à une mémoire où je suis en compétition avec Hayet (sacrées déesses !).

Derrière le récit que je vous ai conté, le prédateur se tapit pour instillé la compétition à cette part d’âme qui est mise à jour.

Dans sa blessure, cette part d’âme croit bon de montrer à Hayet, qu’elle n’a pas assurer.

Elle se sent abusée, ayant crue en l’image, qu’elle avait posée sur elle mais qui n’était pas la réalité.

Le prédateur dans son intervention s’exprime ainsi (comme un « souffleur » derrière le rideau, au théatre) :

« Bah ouais meuf, tu la pêtes mais t’as vu, tes intuitions, ça laisse à désirer..hein ? Mais t’inquiète, redescend un peu de ton trône, et observe moi, tu comprendras.. »

Cool non… ?

La merde que ça peut foutre si on ne s’en rend pas compte !!!

Laisse tombé…

 

Mais le plus fou la dedans, c’est que la part d’âme qui se fait torpillée, elle, elle veut juste dire  : « Regarde derrière toi Hayet, t’es pas toute seule !!! Et si tu continues à ne pas le voir, tu vas embarquer beaucoup de gens avec toi !

Pourquoi tu laisses les autres te considérer comme un gourou ? N’est-ce pas à toi de couper le cordon ? 

Tu ne devrais pas vendre ce qui t’est le plus précieux, mais le partager, ou tout du moins, de ne pas le promouvoir comme tu le fais.

Tu ne sauveras pas l’humanité, car tu n’es pas l’élue, nous le sommes tous, pour tous. »

 

Et maintenant, quand je relis ce que vient d’exprimer cette part, je m’aperçois que cela pourrait s’adresser à une autre part de moi, qui se la pète grave ..!

C’est excellent, cet exercice de me dire et de comprendre en écrivant :-)

Bon je vous laisse pour ce soir, j’sais pas combien y’en a à rameuter des partie de mon âme mais... je vais me coucher pour intégrer.

 

À bientôt

Amélie N

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