Sa majesté aux commandes - par Frans et Eli

 

À nouveau dans ce partage, nous mettons en lumière certains comportements répétitifs du Service de Soi (SDS), provenant de notre passé. Étant donné que les programmes déclenchant ces agissements sont encore actifs dans notre ADN, nous les rejouons inévitablement dans notre présent. Ils font ainsi partie de notre karma non-résolu. À ce propos, voici ce que nous pouvons lire dans la définition du miroir quantique offerte par le LEO Dico :

 

« Nos expériences d’incarnation non résolues, toujours inscrites dans notre génétique, se manifestent encore à l’heure actuelle au travers de nos champs énergétiques. Elles s’expriment essentiellement dans le quotidien, par nos comportements inconscients et souvent répétitifs. »

https://www.reseauleo.com/2017/01/14/miroir-quantique/

 

Nous vous invitons donc à découvrir cette enquête au sujet de mémoires/programmes de royauté qui demandaient à être vus, pour que Frans s’en libère. Plusieurs indices le mirent sur la piste du personnage de François 1er, roi de France de 1515 à 1547. C’est parti !

 

Frans raconte :

 

J’ai tout d’abord remarqué que le mot « roi » apparaissait de façon insistante dans ma bulle de perception, à travers le voisin, des rencontres, etc. Tandis qu’à la maison, mes colocataires me pointaient un alter pacha. (Le mot pacha, était sous l'Empire ottoman, un titre de noblesse de haut rang (..))

 

Ensuite, je me suis rappelé qu’une medium/numérologue rencontrée il y a 2 ans, m'avait informé que dans mes vies « passées », j’avais très probablement été une homme de pouvoir. Elle m’avait même indiqué, mais pas en ces termes, l’existence d’un alter roi.

Cependant, le tout premier indice provient évidemment de mon prénom. Celui-ci m’a été donné par la sage-femme au moment même de ma naissance, car mes parents, ne s’attendant pas à avoir de jumeaux, n’avaient pas encore choisi de prénom pour moi. Ma mère m’a raconté qu’en me sortant du ventre, la sage-femme m’avait soulevé et avait dit : « Il a une tête à s’appeler François ! ». 

 

François 1er, comme son nom l’indique, était le numéro 1. Cela me parle beaucoup car petit, je cherchais toujours à être le premier, le plus fort, surtout dans les domaines dit physiques. Souvent en compétition avec mon jumeau, j’étais en joie à l’idée de devoir réfléchir à comment gagner la partie dans un jeu quelconque.

Et qui dit compétition dit rivalité ! Ainsi, sous prétexte de jeux en tous genres, la rivalité, par ailleurs « inscrite » dans notre patronyme, Rivalan, planait constamment dans notre quotidien. Les programmes-vaincre, gagner, conquérir, avoir de l’ambition, posséder... alimentaient donc habilement et insidieusement mes alter, sous couvert de plaisir et de divertissements anodins.

 

Enfant au tempérament plutôt timide, j’avais par ailleurs été diagnostiqué dyslexique. Comprenant aujourd’hui que ces traits cachent en réalité des alter, je peux enfin les voir comme tels, et ainsi prendre un peu de distance lorsqu’ils se présentent. Ceux-ci se déclenchaient dans des situations bien particulières, puis, prirent de plus en plus de place, jusqu’à finir par faire partie intégrante de ma « personnalité ».

 

Appuyant sur une blessure de dévalorisation, ces alter avaient fait naître en moi le besoin de compenser, et de prouver que j’étais néanmoins capable de devenir quelqu’un. C’est ainsi qu’à l’âge de 15 ans, j’ai choisi de faire le tour de France chez les Compagnons du devoir, pour acquérir une formation d’élite et devenir un talentueux charpentier.

 

En effet, ayant depuis petit de grandes facilités pour les travaux manuels, ce métier m’avait fortement attiré. Cela s’expliquerait, je le comprends maintenant, par les mémoires de cagot que je porte, et auxquelles je dois un goût prononcé pour la construction, mais probablement aussi, au vu du rejet et du mépris qu’ont subi les cagots, une bonne dose de dévalorisation.

 

Le roi de France ne portait pas la couleur (l’écharpe) des Compagnons, mais une armure ornée d’un lion. Le lion, symbole de force et de puissance, et également bien sûr, clin d’oeil à mon identité léonine. Je me souviens que, comme ce souverain, je cherchais à impressionner « l’adversaire » pour me valoriser. Ainsi comme c’est le cas pour beaucoup d’entre nous, un alter en grand besoin de reconnaissance dictait mes choix de vie, la plupart orientés de façon à susciter l’admiration des autres pour me sentir valable et donc, potentiellement « aimable ». (Ré)compensant mes alter blessés à travers tel exploit ou telle possession, je m’épuisais en agissant constamment à l’extérieur au lieu de faire grandir mon Soi, à l’intérieur.

 

À présent, retournons donc à l’intérieur et à cette enquête qui, de part les similitudes qu’elle révéla entre ce personnage et moi-même, me permit d’identifier les alter qui m’habitaient...

 

« Un roi ne devrait pas savoir comment acquérir plus, mais plutôt comment donner davantage ». Cette phrase prononcée dans « Le Roi Lion » m’était restée en tête…et pour cause !

 

François 1er accumulait beaucoup de richesses et dépensait une grande partie de sa fortune dans de nombreuses constructions. Moi, on m'appelait « coffre fort » et le jour où j’ai enfin décidé de casser ma tire-lire, ce fut pour démarrer la construction de ma maison.

L’alter peur du manque cherchait toujours à économiser au maximum et à ne dépenser qu’en cas de grande nécessité. Bâtir ma maison en était une, puisque cela signifiait placer mon argent dans du dur pour sécuriser mes biens et rassurer mes alter peureux !

 

J'ai choisi un terrain non loin de chez mes parents et durant la construction, je suis retourné vivre avec eux. J’étais, c’est vrai, un peu comme un pacha entouré de serviteurs dévoués, qui de surcroît, m’aidaient à construire mon château.

 

Lorsqu’a débuté le chantier, l’opportunité de créer une entreprise en SCOP (société coopérative et participative) s'est offerte à moi, et bien qu’ayant déjà beaucoup de travail, j’ai accepté de me lancer dans cette aventure. J’étais sans conteste sous l’influence de l’alter pour qui « travailler dur » était valorisant et surtout, gage de réussite. Bien sûr, mon prédateur tapi en 4ème densité s’arrangeait ainsi pour que je n’ai ni le temps, ni l’énergie nécessaire, pour réfléchir au véritable sens de la vie, au sens de mes choix ou des événements qui jalonnaient mon existence.

 

Une fois en colocation avec des LEO, le rapport à la possession et à l’argent en particulier, fut mis en exergue grâce à la répartition des charges au sein de la maison. En tant que propriétaire et tel François 1er en son temps, j'ai imposé une taxe à mes colocataires. Celle-ci était à la fois une assurance au cas où nous aurions besoin d’effectuer de grosses réparations, et une manière de soutirer purement et simplement de l’argent, à ceux qui vivaient dans « mon bien ». 

 

Compte tenu de mon système de croyance de l’époque, cela me semblait parfaitement cohérent ! Eh oui ! En cohérence parfaite avec les lois du Service de Soi ! 

J’étais animé d’une part, par la peur qu'ils partent au bout de quelques années me laissant seul avec d’hypothétiques frais de réparations, et d’autre part, je « souffrais » de ne pas toucher de récompense ou de compensation, pour avoir construit la maison. 

 

Avec le recul et davantage de Connaissance, je trouve carrément stupide mon ancienne façon de réfléchir et de fonctionner : j’étais dans la projection, ramenant mes peurs du passé dans mon présent. Bien sûr, pour une conscience de 3ème densité, pilotée par une entité SDS de 4ème densité, c’est un fonctionnement logique. Chercher à se sécuriser, croire que l’argent et les possessions matérielles représentent une quelconque protection, ne pas avoir confiance en sa propre Guidance, tout cela est caractéristique du reptile au Service de Soi, plafonné par de fausses croyances limitantes, qui le font littéralement tourner en boucle. 

 

Quand j’ai réellement pris conscience de mon comportement, j’ai décidé d’y mettre fin ! Concrètement, j’ai choisi de répartir de manière équitable les charges réelles de la maison. Il s’agissait là de la solution la plus adéquate, compte tenu de mes nouveaux choix de vie basés sur la confiance, le partage et la mise en commun de nos énergies et compétences. 

Inutile de vous dire que mes proches n’ont pas du tout compris ce choix qui, pour les individus SDS qui souhaitent rester sur cette voie, n’a absolument aucun sens !

 

Cela dit, bien qu’ayant acté en partageant la maison et ses frais de manière juste, derrière, se dissimulait encore le contrôle d’un alter roi/propriétaire. Et c’est le confinement qui me permit d’aller plus loin dans la mise en lumière de cet alter/programme, puisque les circonstances m’amenèrent à prendre conscience d’une couche supplémentaire d’attachement à la matière et à la propriété/possession. 

 

En quelques lignes, voilà comment l’esprit du propriétaire refit surface et prit possession de mon corps !

Lorsqu’il s’agissait de réfléchir ensemble à la création du potager, mon alter propriétaire ne bronchait pas, nous avions donc tous les quatre l’impression d’être tombés d’accord. Mais une fois venu le moment de se mettre au travail, cet alter ressortait et je me mettais alors à faire ce que bon me semblait, ne tenant absolument plus compte de ce que nous avions décidé tous ensemble. Je gardais ainsi le contrôle sur l’aménagement du jardin, exerçant subtilement une pression sur les autres en imposant mes choix. Choix qui variaient d’un jour à l’autre !

 

Évidemment, ce comportement commença à agacer mes colocataires. C’est alors que Fred, bravant sa culpabilité, sortit des non-dits et osa me dire qu’une part de lui se sentait opprimée et manipulée par un de mes alter. En acceptant l’information que Fred venait de m’offrir, je pus commencer à prendre conscience de ce qui vibrait encore dans mon champ énergétique.

 

Commu-ni-quer nous permit d’observer que mon alter « tout permis » et manipulateur faisait ressortir chez Fred un alter disons, à l’autre extrême, pour lequel il est très difficile de revenir sur une décision. Selon cet alter, si « on avait dit que », alors on doit s’y tenir ! Sauf que là aussi, il s’agit d’un programme dont la rigidité s’avère tout aussi insupportable que mon alter qui change d’avis comme de chemise, sans en parler aux autres ! 

L’attitude adéquate se trouve vraisemblablement quelque part en équilibre entre ces deux extrêmes, sur la fameuse voie du milieu ! 

 

Il fut donc très intéressant d’observer les jeux de rôles des deux « coqs » de la maisonnée, l’un dominant et l’autre dominé, tous deux pilotés par un programme de contrôle qui tout à coup ressortait, pour que nous en prenions conscience. 

 

Suite à ces nouvelles informations, je me devais de prendre mes responsabilités envers moi-même. Je devais arrêter de vouloir tout contrôler, travailler le détachement vis-à-vis de « mon territoire » mais aussi, apprendre à m’exprimer clairement et avec franchise. Tandis que Fred avait pour tâche de conscientiser cette part en lui qui l’opprime, son alter « gendarme-on-avait-dit-que », ainsi qu’une autre part de lui-même à l’opposé : l’alter dominé qui n’ose pas s’affirmer et prendre sa place.

 

Grâce au travail intérieur s’effectuant de part et d’autre, un réajustement énergétique s’opérait. C’est ainsi que chacun acceptant le point de vue de l’autre, gagnait alors en souplesse, en liberté, et en conscience. Un processus en chasse un autre et le travail continue…

La lucidité par rapport à notre travail quotidien de déprogrammation, nous permet de ne pas garder de rancœur les uns envers les autres, puisque nous comprenons véritablement que nous jouons des rôles bien précis, en fonction des programmes dont nous sommes porteurs. Ceux-ci ne sont absolument pas à juger, mais simplement à conscientiser pour pouvoir nous en libérer.

 

Enfin, et je terminerai sur cet aspect, j’appris que François 1er avait choisi la salamandre comme emblème. Cette dernière me renvoie instinctivement à la représentation de l’entité reptilienne prédatrice qui parasite ma psyché, en m’envoyant ses pensées. 

Mais la salamandre, connue pour sa capacité à se régénérer, est également un symbole de transformation. Et c’est exactement ce que la prédation nous permet de faire, nous transformer ! À l’instar des virus, elle est un moteur pour l’évolution, un vecteur de changement pour celui qui accepte d’être enseigné !

  

La salamandre
La salamandre

 

« Nutrisco et extingo » signifie « Je nourris (le bon feu) et j’éteins (le mauvais) »  ce qui me ramène à « nourrir le bon loup » de la légende amérindienne. (Voir à ce sujet le texte de Yakout et Fred)

 

Être enseignable signifierait accepter l’enseignement provenant de notre Conscience supérieure, être capable de recevoir l’Information – c’est-à-dire l’Amour – malgré les parts en nous qui elles, luttent contre, certainement par peur de l’inconnu. Elles représentent le « mauvais feu », celui qui n’aime pas être bousculé et préfère se conforter dans ses anciens schémas.

 

Or, nous avons confiance en la guidance de notre Soi supérieur et foi en son enseignement, du coup, nous consentons à être bousculés car nous savons que le jeu en vaut la peine. Nous savons que nous en ressortirons grandis et libérés de ces anciens schémas justement ! Donc, plutôt que de jouer le jeu de la prédation qui nous pousse à nous renfermer, nourrissant ainsi le mauvais loup, nous nous ouvrons à l’information que nous offre l’En-Je au travers de la prédation et donc parfois, de la manière la plus indélicate qui soit (selon notre perception du bien et du mal propre à notre cerveau reptilien limité et limitant !)

 

Sachant que nous attirons à nous ce que nous vibrons et dont nous n’avons pas conscience, eh bien, que se passe-t-il ? Pourquoi l’autre me dit-il ça ? Qu’est-ce que cela provoque en moi ? Par exemple, pourquoi est-ce que ça m’énerve ? D’ailleurs, qui en moi est énervé ? Quel programme, traumatisme ou blessure la situation vient-elle raviver ? Etc.

 

Répondre à ce genre de questions nous permet de contacter quelqu’un en nous, un alter, que nous sommes alors amenés à reconnaître, accueillir et ainsi libérer du poids de son programme SDS, devenu une véritable souffrance pour l’âme arrivée en fin de cycle au Service de Soi. 

Ce processus exige donc de se mettre à dialoguer à la fois avec l’extérieur et avec les parts de nous-mêmes « à l’intérieur ». Car une fois l’alter bien identifié, nous parvenons plus facilement à reprendre nos esprits et à ne plus le laisser nous mener par le bout du nez !

 

Terminons alors sur ces quelques lignes de l’Ange qui résument parfaitement notre travail, ce pour quoi nous sommes ici : NOUS LIBÉRER !

 

« Pour accéder à cette porte de sortie et pour pouvoir la franchir, nous n'avons absolument plus besoin de nous battre contre nos bourreaux, ni de manifester ou de dénoncer nos persécuteurs. 

Car elle ne s'ouvre qu'à ceux qui, en se lançant à la Queste du Graal, cherchent à acquérir la Connaissance. Et c'est parce qu'elle est la seule clé capable d'ouvrir ce vortex dimensionnel, que cette véritable Connaissance a toujours été dissimulée à la conscience humaine.

Ce grand retournement ne se réalisera donc jamais lorsque nous nous tournons vers le monde extérieur, mais a lieu dans l'intimité même de nos cellules lorsque nous nous serons libérés de tous nos implants-mémoires-programmes du prédateur qui manifestent et nous lient à la Matrice de 3ème densité SDS. »

Extrait du Dialogue avec notre Ange n°45

 

 

Frans et Eli

Écrire commentaire

Commentaires: 0