Sortir du moule transgénérationnel et transdimensionnel - Partie 1 - par David

 

Je tire sur le fil de la pelote SDS

 

 

Il y a quelques jours j’ai rencontré l’équipe Léo. L’échange fut riche a bien des titres. Il s’insère d’ailleurs dans une série d’événements et de signes hautement significatifs. Mais avant d’aborder mon vécu de cette expérience, ce qui émergea dans la période le précédant et après, il me semble important de livrer quelques éléments de mon parcours afin de resituer ce vécu.

 

J’ai été présent au sein du RL à ses débuts. L’équipe était alors constituée de Sandrine, Jenaël, Hélène et moi. J’ai été aussi un des premiers à quitter le navire. Mes programmes/mémoires d’auto-exclusion et de rébellion furent à l’origine de ce départ. Ce que les prédateurs transdimensionnels, activant ces programmes, tout en dissimulant leur présence, m’empêchaient de réaliser. Ils furent pourtant pris "la main dans le sac" à plusieurs reprises. En effet, cet état de fait était régulièrement mis en évidence par le groupe au travers de l’intégrité de son positionnement. D’un autre coté je pense que nous étions en pleine découverte d’un nouveau pan du système de contrôle – enfin surtout les autres, car vous l’aurez compris, pour moi c’est venu plus tard –, système qui cherchait alors à contrer la formation de cette équipe bien décidée à le démasquer pour sa propre survie et son évolution.

Il est intéressant d’observer (notamment pour la suite de ce texte) que ce sont ces mêmes programmes et manipulations – avec certaines variantes bien sur –, qui induiront le départ d’autres candidats à la Connaissance, s’étant investis dans le projet Léo.

 

La situation devint insupportable pour tous, à partir de l’expérience de l’enregistrement vidéo à Mas Cabardès, chez Nina.

 

Nous verrons plus loin quel rôle joue aujourd’hui Nina dans mon processus d’ouverture, alors que nous sommes à la date anniversaire de mon départ du RL et de cet enregistrement. Et qu’en mai cela fera deux ans que Nina parlait pour la première fois de son cancer sur le RL. Quasiment le jour de l’anniversaire d’Hélène. Mon ego n’a bien entendu rien choisi dans ce qui se révèle être un timing supraconscient des plus frappants. Cela est valable pour toute la flopée d’indices dont il sera question au cours de ce récit.

 

Un changement est alors vital. Le groupe s’aligne sur cette nécessité. Je décide de m’éloigner. Hélène et moi, rompons la relation de couple que nous avons. D’un autre coté, j’ai la nette impression que mon âme orchestre tout cela – comme elle le fait aujourd’hui pour "organiser" mon retour – afin que je me retrouve face à moi-même et que les interférences dont je fais l’objet s’amenuisent drastiquement. De façon à ce que j’aie la possibilité de refaire surface. Car ces interférences sont majorées au contact des autres membres de l’équipe. L’objectif du Service de soi étant entre autre, de se servir de moi comme canal de perturbation et de soutirage énergétique. De plus, au sortir de plusieurs mois à ce régime-là, mon énergie est au plus bas. Je suis une vraie lavette. Je dois trouver le moyen de remonter tous les curseurs conditionnant ma sortie de l’emprise prédatrice. Je comprends aussi que cette mise à zéro complète est une chance me permettant de reprendre le chemin de l’éveil, puisqu’elle peut me replacer sur le "bon carrefour".

 

Pendant cette période, mon cheminement me conduit à surmonter une hyper sensibilité et une hyper réactivité entravant la vision objective de mon monde intérieur et de ce qui se passe autour de moi. Je me recentre alors sur divers programmes s’ajoutant à ceux énoncés plus haut, et sur lesquels le film extérieur n’a de cesse d’appuyer vigoureusement : blessures d’injustice, de rejet, peur du manque, schémas de bourreau et de victime, etc. J’accepte peu à peu de voir l’ascendance que le prédateur a sur moi et les différents jeux de rôles entre lesquels il a divisé ma personnalité. Cause de la répétition de nombreux scénarios.

 

Je commence à rassembler les pièces du puzzle et effectuer une réelle alchimie personnelle.

 

Récemment, des choix actant la confiance dans ce processus et dans la guidance de l’Ange SDA, ont abouti à un tournant majeur, avec des répercutions importantes dans la matière. J’éprouve une libération. Un allègement. Mais les attaques essuyées depuis, les nouvelles étapes de conscientisation plus profondes que je pressens désormais accessibles, les multiples fonctionnements qui restent autant de leviers de contrôle possibles pour les opérateurs SDS, requièrent plus que jamais mon attention et ma vigilance. On ne quitte pas le service de soi si facilement !

En fait, l’impression qui m’est donnée, est que le voile qui se lève, doit me permettre de mieux appréhender ceux qui occultent toujours ma vision. Car ce nouveau départ s’accompagne visiblement d’un surcroît de lucidité et d’une marge de manœuvre plus grande pour déjouer les interférences transdimensionnelles. Je pressens notamment que la suite du chemin est d’aller plus loin dans la transparence avec moi-même afin que la brèche immiscée dans l’armure émotionnelle, qui me sépare des autres et de moi-même, puisse s’agrandir.

 

Pendant un temps, l’intuition qui paraît avoir inspiré mes efforts, et à laquelle cette étape de libération offre la possibilité de prendre corps complètement, est encore présente à demi-mot. Mais tous les indices disposés par ma supraconscience, jalonnant mes dernières expériences, orientent ma compréhension vers une évidence qu’une multitudes de petites leçons éclairent : il est temps de sortir de mon isolement ou je peux tourner en rond et perdre un temps précieux. Et cette évidence a son corollaire. Le fait que la providence m’ait déjà mis en contact avec l’aventure Léo et que celle-ci soit synonyme d’un niveau de cohérence toujours positionné au maximum. Chose que je n’observe nulle part ailleurs. Le signe significatif en est d’ailleurs les prédateurs freinant des quatre fers quand il est question d’avancer dans cette direction, ce qui n’est pas le cas pour les autres propositions dont j’ai connaissance, et qui se placent aussi sur le terrain de l’éveil spirituel. Sans doute parce que d’une manière ou d’une autre, ces dernières privilégient l’objectif, le résultat, au détriment de l’intégrité de la démarche.

 

Je peux dire que l’Ange m’a littéralement sonné les cloches pour que j’admette cette évidence ouvertement et que je passe à l’acte. Je parle plus haut d’un véritable timing se révélant par une suite d’embranchements (matérialisés par des synchronicités et des choix) engageant ma conscience vers un nouveau futur. C’est vraiment ça.

Ce timing incorpora une phase de détachement, car je sentais la nécessité de prendre du recul vis à vis de mes attentes et de mes projections quant à un éventuel retour au sein du réseau. C’est à dire au final, d’être en mesure de distinguer les différents angles de vue, selon lesquels le prédateur voulait que je regarde les choses et grâce auxquels il pouvait égarer ma conscience en m’influençant dans sens ou dans l’autre. Ce qui correspondait en gros, soit au fait de négliger l’enjeu que représentait la prise de contact et d’en abandonner l’idée, soit de mettre celle-ci sous contrôle de programmes non vus, comme la fois précédente où j’avais vu les Léos. Ce qui dans un cas comme dans l’autre, était une manière de me faire tourner en rond comme je le disais.

 

J’ai senti tout de suite le gain en motivation que me procurait la rencontre avec l’équipe Léo. Autrement dit, à quel point cela m’aidait à régler ma fréquence de connexion.

Cependant, il n’empêche que chaque jour, je doive continuer de me secouer pour ne pas être dévié de mon axe ni me faire rendormir. Et peut-être même plus que d’habitude.

 

Suite à la rencontre, le processus qui émergea ratissa plus large que ce à quoi s’attendait l’ego. Car comme souvent, ce dernier escomptait boucler l’affaire le plus rapidement possible, en récupérant mon besoin profond d’avancer et en le transformant en précipitation.

Je suis contraint de faire des ajustements réguliers car, outre la teneur peu "reluisante" de ce que je découvre quant à ma programmation – selon les filtres SDS, mais en réalité un de ces voiles désormais accessibles –, sur lequel je bute ou dont je suis tenté de me détourner, les prédateurs font rejaillir de vieux blocages inscrits dans mon subconscient. Ceux-ci se manifestent par un manque de confiance et des états de confusion intenses. Je me sens sur la sellette face à la possibilité de partager mon vécu par écrit ou de vive voix. Je revis des impressions éprouvées lors d’examens universitaires par exemple. Par moment je n’arrive plus à écrire, les mots devenant des briques vide de sens, qui semblent pouvoir se juxtaposer sans distinction. Le fait que je me confronte à des tabous pendant l’écriture de certains passages, déclenche également des doutes sur le bien fondé de mon témoignage.

 

Je perçois que ces scénarios duels sont la signature du Service de soi, mais aussi qu’ils traduisent la lutte interne suscitée par l’émergence d’une conscience SDA qui reprend ses droits. Tout cela me demande d’appliquer les leçons au plus prêt, maintenir ma volonté en phase avec le message à exprimer, accepter la situation et faire fréquemment un état des lieux de celle-ci me permettant de retrouver ma clarté d’esprit, et de poursuivre l’écriture. Ce qui m’amène à prendre conscience, qu’au travers de cette expérience, l’Ange me donne l’occasion de transcender des blocages engrammés et la pression intérieure qu’ils impliquent.

 

Le lendemain de l’échange, d’énormes paquets d’émotions sortent au sujet de l’auto-exclusion. Une grande tristesse me traverse. Je n’avais pas pleuré comme ça depuis longtemps et le surlendemain je passais quasiment la journée à dormir, accueillant une phase de régénération qui succédait au lâchage émotionnel et à celui de nombreuses résistances.

Au milieu des émotions, je m’aperçois que la vitre de mon poêle à bois s’est fendue. Étrangement je n’en suis pas affecté, mais ressens plutôt un soulagement, comme une confirmation de ce que je vis et de l’importance de ce vécu, c’est à dire que la brèche dans l’armure émotionnelle s’est ouverte de manière nette. "Ça y est, me dis-je, je suis fêlé, je laisse passer la lumière !"

 

Pendant la conversation avec le groupe j’avais évoqué que l’information de la mort de Nina (voir les écrits de Nina), apprise tout récemment, et le parallèle que j’étais parvenu à faire entre son parcours, dicté au final par la rébellion et le fait de s’exclure soi-même, et le mien, avaient été parmi les signaux déclenchant l’acte de reprendre contact. J’avais visualisé alors ce cercle infernal où la colère amène à l’auto-exclusion, puis à l’aveuglement, puis au repli sur soi, et en fin de compte à la mort de mon(notre) élan intérieur. Sur un plan symbolique, mais pas seulement, car cette auto-destruction/auto-punition peut conduire à la mort physique.

D’une manière ou d’une autre, le fait de ne pas prendre conscience d’un tel enfermement, renforce inéluctablement des boucles qui conditionnent le passé et le futur d’un grand nombre de moi fractales. Conditions agissant comme un trou noir pouvant aspirer de nombreuses lignes, notamment au potentiel évolutif.

 

C’est le fait d’avoir exprimé cela devant le groupe, moment où les émotions pointaient déjà le bout de leur nez, et celui de continuer à le faire devant ma caméra, alors que je souhaitais enregistrer les compréhensions qui avaient fait surface entre temps, qui ont provoqué l’irruption du flot de larmes et les spasmes physiques qui vinrent ébranler la carapace défensive.

 

Pendant ma rencontre avec les Léos, j’avais évoqué également le lien que je faisais entre Nina et M., une youtubeuse dont je venais de découvrir la chaîne et avec qui j’avais pris contact, puisqu’à mes yeux, leurs profils sont très similaires (jusqu’à la coloration de peau). M. allait jouer sans le savoir, un rôle important dans cet accouchement et la cascade de prises de conscience qui en découleraient.

Le matin suivant l’échange avec les Léos (donc les instants précédant l’irruption des émotions), j’écoutais d’autres vidéos de la chaîne de M en attendant le skype que nous avions convenu (qui n’eut pas lieu). Petit à petit une image vint, me glaçant le sang : je la vis au fond d’un puits obscur murée dans l’auto-exclusion et la colère dont elle aussi est prisonnière, et que certains de ses personnages lui dissimulent. Je voyais que cette dissimulation se faisait au travers même de la notion de partage à laquelle adhère sa chaîne. Aspect manifestant la bonne foi de M., mais cachant aussi autre chose dont je prenais conscience. Car il était valable pour moi avec ma propre chaîne. Et pour beaucoup de chercheurs de vérité, dont l’intention première n’est généralement pas à remettre en cause, mais dont la vision est voilée par les opérateurs SDS qui les conduisent à ne prendre en compte qu’une partie des raisons qui motivent leur démarche.

Cette manipulation n’est donc pas incompatible avec le fait que les contenus de la chaîne de M sont très pertinents, et que l’on perçoit le désir "d’incorruptibilité" et la rigueur qu’elle allie à son travail, comme je pense le faire également. Bien au contraire. La manipulation se passe ici à un niveau subtil. La tromperie est très perverse, c’est ce que j’ai compris très intimement ce jour-là. La conséquence de tout cela est que sous l’influence transdimensionnelle SDS, la force de nos qualités peut devenir notre prison. Je capte à quel point cela est vrai pour moi et que ce constat est présent autour de moi au travers du jeu des fractales.

 

Ce matin-là je pris soudain conscience, que je voulais faire avec M ce que je n’avais pas pu faire avec Nina. Je comprenais que je regrettais de n’avoir pu sauver Nina et c’est en exprimant cette compréhension devant l’objectif que l’émotion contenue dans de multiples couches de programme sortit.

Alors c’est comme si les pleurs me rendait mon objectivité totale : je pleurais le fait de ne pas avoir pu empêché le "suicide" de Nina, mais c’est aussi sur le caractère suicidaire de mon attitude que je pleurais.

Je pleurais sur notre sort à tous les deux et sur le fait que l’attachement à vouloir sauver Nina – scénario tellement inscrit en moi et reproduit systématiquement dans cette vie et dans d’autres – , n’apportait aucune solution à ce sort, mais occultait plutôt la vraie solution : que c’était moi que je devais sauver.

Chose que je ne pouvais faire, ou de manière très incomplète, si je persévérais dans le scénario du sauveur inconscient. Me sauver moi-même est le seul exemple à donner et à partir duquel tout est envisageable.

 

Je pleurais aussi sur l’absurdité de la situation et parce que je me sentais déchiré intérieurement. Je sentais comme si une vraie césure physique me divisait (ce que pouvait symboliser aussi la fêlure de la vitre). Me rendre compte de la dimension absurde de ce mécanisme d’auto-exclusion et de celui du sauveur auquel je m’enchaînais (et donc de l’attachement que cela sous-entendait), est peut-être au fond ce qui me bouleversa le plus. Car je percevais clairement au travers de celle-ci la mesure de de mon enfermement. J’avais d’ailleurs commencé à être touché par le caractère d’absurdité imprégnant mes propres comportements d’isolement, en prenant connaissance du scénario "Gégé" (lien lettre aux participants de l’Eco-léo), dans lequel nombre de mes alter se reflétaient. Ce sketch piloté par la prédation transdimensionnelle, mettait effectivement devant mon nez, le paradoxe dans lequel j’avais été, de ne pouvoir entendre, de ne pouvoir recevoir l’information dont j’avais besoin, et que quelque part j’étais venu chercher, et de surcroît, dans celui de dénigrer ceux qui sentant l’appel de mon âme, se démenaient pour trouver une façon de m’éveiller à mes contradictions.

 

Pendant la période récente, les signes renvoyant à Nina et à son parcours ont été si étrangement insistants, que j’ai la sensation qu’elle voulait me passer le "relais". Comme si elle savait que j’étais mûr pour dépasser la programmation qui nous affectait tous les deux. Un peu comme cela se produit au sein d’un arbre généalogique entre deux membres d’une lignée, éloignés par le temps et les possibilités de compréhensions face à un problème récurrent qui concerne toute la famille. Chose que la technique des constellations familiales peut rendre perceptible et favorise.

 

Tout cela m’a amené à voir apparaître une dimension gémellaire qui a pris ensuite une grande place dans mes prises de conscience. Cette dimension est présente autant dans les similitudes existant entre mes positionnements et ceux de Nina, que dans certains aspects qu’eut notre relation. Des indices liés à d’autres personnes, soulignent aussi cette question de la gémellité comme nous allons le voir. Il faut que je précise ici, bien qu’il en sera question plus loin dans le texte, que j’ai une sœur jumelle.

 

Clins d’œil d’une précision mathématique :

Alors que j’abordais ce passage sur Nina et les liens gémellaires, je fis une pause pour me faire une omelette. Je cassais deux œufs. Chacun des œufs comportait deux jaunes ! Je n’ai pas souvenir que cela me soit déjà arrivé, et je suis un gros mangeur d’œufs. Bon, vous me direz que ce clin d’œil arriva quelques jours après Pâques, mais ça vient plutôt étayer cette preuve confondante de plus, que le supralangage de l’Ange fait fi de toute temporalité, et que le tissage intrinsèque de l’espace-temps traduit un dialogue, un sens qui doit être signifié. D’autre part, les jumeaux sont souvent du même œuf biologique et en tout cas, très certainement du même œuf cosmique (Chapitre V, 2ème partie - Les enjeux insoupçonnés de l’œuf).

Allez encore un petit ! Juste après l’omelette, je me rassois devant mon ordinateur et je tombe directement sur la bande annonce du film Gemini Man qui raconte l’histoire d’un tueur à gage au prise avec son double ! Eh oui, c’est bien d’avoir un double, mais encore faut-il savoir auquel on a affaire. L’ange ou le prédateur ? La polarité avec laquelle on a fait la paix et avec laquelle on construit, ou bien celle contre laquelle on lutte et qui nous emmène en enfer ? Bien que comme nous le savons, dans le deuxième cas aussi, la confrontation peut être source d’enseignement. Tout dépend de l’approche.

 

Preuve de ce jeu de résonances multiples, mes rapports avec Nina avaient au début une tendance conflictuelle, comme cela fut le cas pendant longtemps avec ma sœur. D’autre part la plus grande "histoire d’amour" de Nina, tel que je le perçus à travers ce qu’elle en disait, s’était nouée avec un homme nommé David (c’est mon prénom). Elle avait eu le désir de vivre une sorte de gémellité consciente avec cette personne. Même si ce n’est pas les mots qu’elle employa, cela s’y apparentait, puisqu’elle avait souhaité établir avec lui un véritable échange ouvrant à une évolution commune. Chose qu’elle ne put obtenir.

J’ai trouvé quelques informations au sujet de la symbolique des jumeaux en Afrique (Nina est d’originaire de République centrafricaine) qui traduit une vision oscillant entre crainte et adoration. De sorte que certaines de ces représentations peuvent inciter à l’élimination d’un des jumeaux à la naissance, voir des deux. Cela participa a éclairer ma lanterne :

https://www.afrik.com/symbolisme-des-jumeaux-entre-adoration-et-crainte

 

D’où vient ce programme de sauveur ? En tout cas comment se réinstalle-t-il dans ma ligne temporelle actuelle ? Et qu’est ce qu’il a à voir avec l’histoire de la gémellité ? Qu’est-ce que cela m’enseigne sur mon enfermement et la façon d’en sortir ? D’autres résonances karmiques, elles-aussi orchestrées par l’Ange SDA – ma conscience dans un futur évolutif –, allaient me permettre de dérouler le fil conducteur esquissé par les prises de conscience précédentes.

 

Mais tout d’abord quelques mots sur l’histoire de mes rapports avec ma sœur, qui traduisent également un lien karmique. On peut dire que dès notre naissance j’adoptais une attitude de protection vis à vis d’elle, car elle présentait un problème de santé grave, qui dans une moindre mesure, la contraint encore aujourd’hui. Les conditions étaient donc réunies pour que le schéma du sauveur se mette en place. Lors d’une sorte de séance d’hypnose, je revécus la sortie de corps qui m’avait amené à retrouver la couveuse, où on l’avait placée quelques minutes après sa venue au monde… Toujours est-il, qu’aussi loin que je m’en souvienne, j’incarnais vis à vis d’elle ce rôle protecteur.

 

Un sauveur déçu de ne pouvoir remplir son rôle en réalité, en voyant que l’état de sœur ne changeait pas vraiment. Mais d’un autre coté, un sauveur tenant à son statut et que le maintien de la situation "arrangeait" par conséquent. Je me vois à certaines occasions défendre ma sœur, et à d’autres la persécuter, sous prétexte de la pousser à sortir de sa position de victime. Ce qui, dirait-on en 3D SDS, partait d’une bonne intention.

Je pense que l’alter sauveur et l’alter prédateur intrusif et dominant, réagissent au traumatisme de la perte d’une part de mon identité. Mais ils réagissent aussi par rapport à une culpabilité karmique quant à l’origine de cette perte, découlant de la compromission avec le Service de soi, ayant amené en même temps la souffrance de l’autre, féminin, et la déchirure intérieure que je ressens, la fermeture et la perte de contact avec ma polarité féminine.

Tant que ces programmes ne sont pas vus, ils continuent de générer un cercle vicieux qui au premier abord me rassure inconsciemment, mais qui en réalité, attise ma souffrance et requière sans cesse une forme d’emprise sur l’autre afin d’y échapper. Ce qui engendre d’autres comportements qui viennent couvrir davantage le nœud du problème comme nous le verrons.

 

Bien sur, il y a autre chose, un lien bien plus lointain qui a trait à la gémellité. Et qui renvoie à un potentiel SDA profondément enfoui en moi. Mais il me faut accepter de nettoyer de nombreux aspects, parfois du registre de la psychopathie, avant d’atteindre cette dimension consciente de la gémellité. On est bien loin de la propagande "amour et lumière" qui nous sert le concept de flammes jumelles sur un plateau.

On comprendra mieux, maintenant, pourquoi tout au long de mon échange avec le groupe, j’étais beaucoup touché par l’état d’Hélène, qui se déplace très difficilement et a besoin de béquilles pour cela. Elle est atteinte d’une sorte de paralysie des jambes. Ce que je ressentis à ce moment-là fus un des éléments déclencheurs, le lendemain, du jaillissement des émotions et des compréhensions dont je fais part ici. On retrouve d’ailleurs des traits communs dans le profil d’Hélène et de Nina, comme une volonté incoercible d’avancer qui peux prendre une forme d’entêtement ou d’emprisonnement en tombant sous l’effet de certains programmes.

Nous évoquâmes aussi une maladie singulière que nous avions contracté Hélène et moi dans notre enfance (à une date qui coïncide avec certains événements marquants de ma vie que j’évoque ensuite). Enfin, pour Hélène c’était plutôt à l’adolescence, mais nous sommes encore enfants à cet age-là. Cette évocation était aussi un indice supraconscient destiné à me permettre d’assembler les pièces de mon puzzle. Un indice pointant une ressemblance et une maladie qui est synonyme justement pour moi, d’enfermement. Une maladie se rapportant aussi comme nous allons le voir, à la fracture intérieure dont j’ai commencé à parler.

 

Cette maladie est très rare. À l’époque où elle se déclarait chez moi, un seul cas similaire, avait été recensé en France. Ce mal ne portait encore aucun nom. Ce phénomène de rareté insiste sur le fait que cette maladie apparaît comme un lien au-delà du temps et de l’espace, entre deux personnes reliées par des liens gémellaires.

Pendant que les symptômes se manifestaient, je restais 40 jours seul, dans une chambre où uniquement les médecins pénétraient, harnachés de leur blouses et de leurs masques. La chambre comportait une grande vitre avec un hygiaphone, grâce auquel la famille pouvait communiquer avec moi. La bulle. Ah j’avais trouvé un bon moyen pour que l’on s’intéresse à moi ! Pour tenter aussi de m’extirper du contexte transgénérationnel.

Vous voyez les deux polarités de ce mécanisme de repli sur soi qui tend à se renforcer, mécanisme qui au départ est sans doute une stratégie de survie ? Attirer l’attention à soi et s’exclure. Une voie sans issue en réalité. C’est un cercle vicieux qui s’ajoute à celui décrit plus haut. Je vois dès lors, comment mon subconscient en ayant enregistré ce type de réaction peut le reproduire dans différents contextes, qui pour lui stimule la case donnée, même si de facto, il y aurait des nuances importantes à faire. Ce que montre la situation vécu au sein de l’équipe Léo il y a deux ans, et qui a été traduite en terme de réaction par "je dois partir", "je ne suis pas compris et c’est insupportable pour moi". Dans d’autres circonstances cela est même associé à la souffrance, au "froid" de la solitude et à la mort… Du pain béni pour le système de contrôle transdimensionnel car les traumatismes ne font que s’ajouter et la fragmentation de la psyché – par là même chaque comportement SDS – s’étendre et se durcir.

Pour appuyer ces compréhensions, il est intéressant de préciser que la maladie se caractérisait par une action dissymétrique sur le système nerveux, et donc sur les muscles également. Paralysant partiellement et alternativement les deux cotés du corps selon son axe central. Coté gauche puis coté droit. Coté féminin, coté masculin. Et vice versa. Une espèce d’hémiplégie modérée versatile ! Insistant on ne peut plus, sur la dimension gémellaire de cette histoire.

 

Finalement il semble que les opérateurs SDS en voulant empêcher l’essence créative de la gémellité, en fragmentant, en divisant polarité féminine et polarité masculine, en une dualité apparemment insoluble, mettent en exergue cette gémellité si j’accepte de lire en moi et dans le livre de ma vie. La dualité n’étant en fait que le reflet de la gémellité dans le miroir SDS.

 

Chose significative, j’ai eu deux autres relations avec des Hélène. Je découvrais, après être devenu son compagnon, que l’une d’elle avait la même date anniversaire que la mienne !

Le prénom semble véhiculer les résonances transgénérationnelles et transdimensionnelles. Un peu comme il arrive dans certaines séries TV, où le même rôle et donc le même prénom, peut être repris par un acteur différent au cours de la diffusion des épisodes. Mais la personne adoptera bien entendu, avec quelques différences, les mêmes traits de caractères et les mêmes comportements. Ce phénomène est bien connu au sein des familles, où l’on peut hériter du prénom d’un ascendant en même temps que de son fardeau et/ou de son potentiel de résolution. Le prénom paraît donc avoir une fonction indépendante, ou supplémentaire, à celle du karma de la fractale d’âme (de l’acteur dans le cas de la série), c’est à dire que cela n’empêche pas la fractale d’avoir un rapport avec la résonance (la programmation) soulignée par le prénom, alors même que ce dernier n’est pas présent sur d’autres lignes.

J’ai rencontré deux personnes ayant la même date anniversaire que la mienne et portant le même prénom que ma sœur, chez qui je pouvais voir des similitudes avec ma sœur ou pas. Mais une part du signal était là. Et il semble qu’en général, différentes "ondes porteuses" transportant le même signal ou des signaux complémentaires, s’entrecroisent.

 

La gémellité semble respecter un principe d’intrication. Et en vertu de ce principe, il me semble clair aujourd’hui que je doive abandonner le rôle du sauveur. Car cela est la voie qui me permettra de me recentrer sur mon propre processus de transformation et de partage, tout en laissant la possibilité à ma sœur, à Hélène, et à d’autres personnes, de restaurer, ou de continuer à restaurer leur souveraineté, en transcendant elles aussi, leurs alter-programmes.

Pour reprendre l’exemple de la connexion avec M. (avec qui j’ai fini par avoir un échange skype), M. souffre d’un programme de victimisation avec le sentiment d’être incomprise et de ce que j’interprète comme des mémoires d’un non-amour et d’une non-reconnaissance de la part de l’autorité, de la figure patriarcale, et certainement aussi de mémoires de viol. Elle est complètement verrouillée sur cette programmation. Elle est donc en rébellion et en colère. Elle cherche la cause de tout cela à l’extérieur et tente de contenir son émotionnel par une analyse intellectuelle de ce qu’elle vit (et quelques rituels de protection cherchant à exorciser sa douleur). Je me vois deux ans en arrière et encore maintenant (les rituels en moins), dans la façon dont mes programmes peuvent m’empêcher de voir la vérité et d’aller au cœur du problème.

M. fait donc office de miroir presque trop parfait pour moi, c’est à dire pour certains de mes alter. Miroir dynamique dans lequel il me semble que me sont reflétés à tour de rôle, le bourreau – facette faisant écho au programme de femme victime du patriarcat et aux mémoires d’abus sexuels que porte M. –, la victime et le sauveur (présent je pense dans notre démarche de diffusion d’information), pour encore une fois le résumer d’une manière très synthétique. Dès lors il est très dur pour moi, justement, de ne pas agir en sauveur avec elle. Et fuir une nouvelle fois ma part d’ombre. Par conséquent cette interaction m’enseigne énormément.

 

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