Témoignage 529 - Florian R - Consentement par défaut

 

Suite à la question 133 de Toscane : Quelle différence entre le NON et le je ne veux pas ?

 

Bonjour,

 

Je souhaite remercier Toscane pour son partage sur cette question d'apparence simple mais pourtant compliquée quant à sa réalisation, surtout quand la prédation s'en mêle. À titre personnel, j'éprouve beaucoup de difficultés à exprimer le refus de mon âme, ayant été habitué par plusieurs de mes vies - notamment en tant qu'esclave, bien ou maltraité - à dire OUI à tout par défaut (le "consentement par défaut", dont je parle dans un de mes partages La soumission à l'autorité). J'en étais même venu il y a quelques années à dire qu'il est "normal de tout accepter", "normal que tout prendre pour/sur soi", que je n'avais pas le choix et que j'étais un "robot programmable attendant ses ordres d'autrui" [sic !]

 

Il n'est pas toujours facile pour moi de savoir quand l'expérience doit prendre fin, sans compter que la prédation fait tout pour qu'elle dure. Il m'arrive même qu'elle m'exhorte à l'écourter mais en général, c'est qu'elle a trouvé un autre piège dans lequel elle sait que j'ai de fortes chances de tomber.

 

Par exemple, je sais que la famille est un relais prédateur que le corpus SDS manipule notamment pour me jouer la partition des "beaux sentiments", du pseudo-amour inconditionnel avec les violons, à plus forte raison que je suis né avec un "handicap" (syndrome d'Asperger). En ce moment, je suis coincé chez mes parents (ou plutôt "géniteurs") à cause de la crise sanitaire (COVID-19 ou plutôt "convide/vidé 19") et la prédation est ravie de me voir en colère intérieure face à cet environnement SDS que je condamne, auquel je balance des NON à longueur de journée : je suis la poupée de Polnareff... mais littéralement ! Mes NON sont ceux de mon égo, celui qui méprise les SDS car ils ne sont pas sur une quête spirituelle, qui ne comprend pas - ou ne veut pas comprendre ? - qu'ils sont sur un chemin d'évolution par défaut, qui ne prend pas de risque, et que c'est tout à fait acceptable de leur côté. Parfois, le prédateur "me la fait à l'envers" en mode : "Vas-y ! Vas-y !

Accepte ton entourage SDS, intègre-toi chez eux, tu vas voir combien ça fait mal et tu reviendras en rampant chez les SDA" [sic pour le ton !]

 

Le terme "attaques de doute" de Galline me rappelle également combien la prédation joue sur ce mécanisme psychique. J'en ai parlé dans Une entité interfère avec mes processus mentaux mais il n'y a pas que l'hébétation qui entre en jeu. La prédation m'instille aussi le doute quand je n'en ai pas besoin et me l'étouffe quand j'en ai besoin.

 

Quand j'étais en prépa, j'aurais dû me douter que la prédation refusait que je continue : la violence du système était telle que j'aurais forcément fini par remarquer que quelque chose clochait dans la société. Mais elle a tout fait pour me faire choisir des distractions pour fuir et oublier que j'allais à l'abattoir, le sien. A contrario, une fois entré à l'université, j'ai toujours su que je devais partir tant que je le pouvais car je ne faisais que moisir dans ce milieu scolaire hypocrite mais la prédation me bombardait d'excuses auxquelles je ne parviens pas à résister encore aujourd'hui.

 

Voilà pour tout ce que m'inspire cette question et les commentaires de Toscane et Galline. Désolé d'être aussi bavard et encore merci aux LEO de permettre ces riches enquêtes et partages,

 

Florian R (33)

 

 

Complément à l'article : je sais que ma tendance à ce "consentement par défaut" est issu d'une, voire plusieurs, expérience traumatique en rapport avec une autorité qui a réussi à me mater alors que j'expérimentais des vies de victime, lesquelles étaient fortes en intensité - assez pour que je finisse par m'agenouiller, trop terrorisé pour riposter ou m'enfuir, alors que j'aurais dû comprendre que les mécanismes de la prédation voulaient justement que je cède pour me servir ensuite la soupe de la dualité bête et méchante (problème/réaction/solution... tout en marinant dans le domaine limité du prédateur)

 

Exprimer le refus m'est d'autant plus difficile que je sais avoir vécu les conséquences d'un refus, notamment par le biais d'un alter au cours de la Seconde Guerre Mondiale où, mû par mes valeurs de justice (l'honnêteté et la justice font partie de mes valeurs les plus chères !), j'ai dû refuser d'exécuter des ordres au point d'en finir déporté, voire tué tout bonnement. Ce que je sais d'intuition, c'est que moi et un de mes amis de l'époque - je sais que nous étions deux, je n'ai pas agi seul - avions caché des Juifs mais avons été balancés par notre propre entourage (famille compris !) aux services de renseignement, lesquels ne se sont pas fait prier pour relayer aux nazis. La suite, on la connaît malheureusement...

 

Le problème est que pour avoir osé braver l'autorité, j'ai encouru la mort, qui plus est pour un peuple sur lequel on s'acharnait et avec lequel j'avais déjà du mal à composer... ayant été moi-même juif persécuté à travers les âges et ayant fini, "malgré moi", par céder au jeu de dénigrement de la prédation au point de haïr mon propre peuple. Inutile de dire que le peu d'initiative pour me réconcilier avec mon "peuple racine" s'est évanoui avec cette condamnation à mort, au point de raviver une forme de rancœur que la prédation avale goulument, de générer une fuite face aux gens d'origine juive, d'être repoussé par l'hébreu, etc. J'ai ainsi mis longtemps pour lire La bible comme vous ne l'avez jamais lue de Mauro Biglino, pourtant bien utile pour mon en-quête, mais interdite

en raison de mon karma compliqué avec le peuple juif.

 

Tout ceci expliquerait le rapport catastrophique que j'ai à l'autorité, même lorsqu'elle vient de ma famille - ce qui ne la rend pas légitime pour autant, le domaine familial étant le nid à prédation par excellence dans une majorité de cas ! Malgré cette haine froide et silencieuse de toute institution, mes sous-programmes de "gros soumis" tournent encore en boucle, me faisant courber l'échine comme un courant électrique dans un bras de robot le fait bouger automatiquement. Je ne suis pas fier de cette lâcheté, il m'arrive régulièrement de me mépriser de manquer de courage, mais c'est justement sur cette dualité d'accusation que la prédation fait son beurre.


Voilà pour ces précisions. Encore merci à l'équipe LEO de permettre ces riches partages.

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Commentaires: 2
  • #1

    TOSCANE (vendredi, 27 mars 2020 09:20)

    Bonjour Florian R, moi aussi je te remercie pour tes publications dont je pense qu'elles ne sont ni trop longues ni pas assez je ne sais quoi d'autre, bien au contraire, elles m'éclairent sur moi-même, l'effet-miroir est si puissant que cela a déclenché un retour de confiance, désarmant la prédation bien installée qui m'empêche en tout (pour le dire vite).
    Merci à tous de vos écrits, ceux que je comprends comme ceux que je comprends moins. Le chemin se dessine finalement. A bientôt. Toscane

  • #2

    Florian Robert (vendredi, 27 mars 2020 13:47)

    Complément 2 à l'article : Je voulais aussi rajouter un constat supplémentaire : ce n'est pas parce que l'on combat le système, que l'on se dévoue à une cause en particulier que l'on n'est pas soumis à l'autorité. Au contraire, ce sont souvent les gens les plus révoltés qui cachent la plus grande peur de l'autorité Robocop qu'ils combattent, celle-ci ne faisant que refléter leur terreur inavouée.

    Par exemple, je me souviens avoir répété en boucle à l'époque des manifestations de Gilets Jaunes - mouvement totalement orchestré par le gouvernement car il les aide à mettre en place leur Nouvel Ordre Mondial - des phrases d'une violence inouïe et incontrôlable, par exemple que l'on devrait autoriser les conducteurs de bus et de tram à leur rouler dessus en toute impunité, que lorsqu'il y aurait 30 millions de morts en France, ils arrêteraient peut-être de "faire chier leur monde gratuitement" et de bloquer les centre-ville (oui, oui ! J'ai vraiment dit des choses pareilles !)

    Au fond de moi, je ne voulais me rendre compte qu'en moi se trouvait justement un gilet jaune qui hurlait, que si je croisais justement leur route, c'est bien parce qu'une partie de moi se révoltait en permanence et pestait contre l'ordre établi. Le fait de ne pas croire à la possibilité de changer de ligne temporelle m'emprisonnait dans le destin collectif de cette humanité courant à sa perte sous l'égide du cortège prédateur archontique. Je me sentais impuissant donc furieux à l'idée que les gens d'en-Haut nous imposent toujours les pires mesures, tout comme en ce moment, le fait de ne même plus pouvoir sortir de la maison à cause des caprices des vilains flics-SS-modernes-fils-de-Nazis-robots-humains qui ont décidé de "faire chier leur monde" en édictant des règles à n'en plus finir.

    Même lorsque je lance des piques à mon entourage comme "Bientôt, ils nous diront à quel angle il faut chier dans la cuvette !" ou "Tu verras ! Dans pas longtemps, tu seras confiné dans ta poubelle !", je ne fais en réalité que noyer le poisson sous l'influence de la prédation. Tous ces mouvements d'humeur ne font que brouiller la réalité, me détourner du fait que si aujourd'hui, j'écope du "droit" de vivre dans le 4e Reich Franco-Macronien, qui plus est aux côtés d'une famille de "gros soumis à l'autorité", c'est bien parce que par résonance karmique et surtout adénique, j'ai ces programmes qui continuent de tourner même en arrière-plan que je n'ai pas voulu voir, dont le nom m'a effrayé, au point que je n'ai jamais cliqué sur "Arrêter" (j'allais écrire "Forcer l'arrêt", c'est dire si la révolte m'est "spontanée", ou plutôt est spontanée pour la prédation qui me l'injecte).

    Le souci, c'est que quand comme moi, on a longtemps cru - et croit encore "malgré soi" - à la fable de l'espace-temps strict mitonnée aux petits oignons par la science dogmatique moderne, on ne peut pas se dire qu'il existe un moyen d'échapper à ce destin "par défaut", de crever la bulle du Prisonnier : c'est tout bonnement impensable. Ce n'est que depuis que j'ai commandé deux livres de Philippe Guillemant - que j'ai reçu en janvier -, à savoir La route du temps et La physique de la conscience, que j'essaie d'habituer mon esprit (doucement) à l'idée d'un espace-temps flexible où nous ne sommes plus obligés de subir notre destin - ou plutôt celui que les archontes ont tracé pour nous, et ce, bien avant notre naissance. Mais encore faut-il oser avoir confiance en soi, se dire que oui, on peut infléchir la trajectoire qui était prévue à la base.