Témoignage 618 - Orsula à Battista - Sortir du déni

 

La réception d'un mail envoyé par Battista m'a permis de récapituler mes compréhensions, et ainsi compléter le partage 19. Famille d'âmes. Cette réponse figure ci-dessous, un témoignage de la magie qui agit quand on expose les choses, ce qui m'a permis de sortir du déni.
* * *

 

Salut Battista,

 

J’ai lu ton mail et je vais essayer d’y répondre le plus sincèrement.

Sache d’abord que mon ego s’est lancé à plein régime pour trouver les bonnes réponses à fournir. Résultat : la nausée. Alors pour revenir à l’intérieur et retrouver cette connexion avec mon âme, une séance de relaxation s’est imposée.

Alors que je retrouvais cette présence intérieure, la réponse m’est venu d’elle-même, limpide, simple et plus brève que tous les arguments que mon ego avait trouvé pour convaincre. La voici :

« Au lieu de chercher ce lien à l’extérieur, nourris le lien présent à l’intérieur. »

 

Je m’explique :

Puisque je voulais tellement faire comme les Leos, former une communauté, ce désir dévié par mes filtres (peurs, manques, croyances...) faisait que j’agissais en prédateur à la recherche de proies. Ainsi, j’attendais de trouver une faille chez l’autre par laquelle me faufiler, quitte à l’imaginer ou la provoquer, et le bombarder d’informations et de « bonnes intentions » pour le convaincre. En agissant de la sorte, j’outrepassais l’un des principes du chemin SDA, à savoir ne pas faire d’ingérence.

 

J’ai compris avec le recul que ma propre faille, ce manque qu’on nomme solitude, faisait que je tentais de le combler par l’autre : je prends un bout de l’autre pour me compléter moi. Instinctivement, et heureusement, l’autre prenait ses jambes à son cou. Ainsi, le feed-back élargissait la faille au grand plaisir des entités qui s’en nourrissent, et pour qu’enfin je ne puisse plus l’ignorer.

 

Mon déni était de taille. Toujours à me trouver des justifications pour ne pas faire face à l’ingérence que je faisais subir à l’autre. Je tentais de le « convertir » pour le « salut de son âme ».

Ce n’est qu’au moment où mon égo « qui gère » a été brisé par l’assaut de cette souffrance que je portais, que j’essayais d’éviter, et à laquelle je tentais de trouver une solution extérieure, que les choses se sont mises en route pour initier la transformation.

 

Exposer cette faille sur le réseau a entraîné un retour d’énergie/information, qui m’a permis de m’arracher au déni et de voir le prédateur que je devenais. Ainsi, je sortais de la victimisation et reprenais mes responsabilités.

 

La magie de l’âme a agi, et la faille qu’enfin je voyais sans fards, s’est colmatée. Le basculement qui s’est fait, m’a permis de prendre conscience de ce lien d’âmes, qui n’ont pas besoin de communiquer par des mots pour se transmettre l’information, et a déployé la magnificence d’une réalité qui dépasse tout ce que mon ego aurait pu s’imaginer.

 

Comme précisé dans la capsule 12 :

« Dans le cas d’échange d’âme à âme, il ne s’agit donc pas de répondre en se justifiant auprès d’autrui, mais de décrypter le message vibratoire sous-jacent qui est une demande de l’âme à « traiter » à un niveau supérieur. »

 

Cela court-circuite l’ego qui, en présentant des informations apprises, avec les arguments et les justifications, attend un retour de l’autre : reconnaissance, valorisation...

 

Nous devons donc simplement faire notre travail intérieur, apprendre de chaque expérience qui se présente et nous transformer. L’information sera alors disponible aux âmes qui la cherchent. Et quand nous aurons la maturité et le détachement nécessaires au cheminement en tribu, nous rencontrerons les bonnes personnes qui seront également prêtes pour cette expérience.

 

Bien à toi. 

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