Vouloir le mal du mâle - par Florian R

 

Bonjour les LEO,

 

Je sais que j’enchaîne les partages en ce moment, mais je tenais à transmettre au réseau d’autres de mes découvertes récentes liées au domaine scolaire, domaine que j’ai eu l’occasion d’expérimenter en long, en large et en travers, et dont j’ai pu constater l’effet encageant sur la décennie de vécu dont je dispose dans le domaine.

 

Plus exactement, l’ « inspiration » m’est venue en écoutant une chanson de l’artiste belge Stromae, Te Quiero, qui est en apparence censée décrire les affres des relations d’amour-haine au sein d’un couple, ce qui est traduit ironiquement par le titre signifiant « Je t’aime » en espagnol, lequel contraste notamment avec le refrain disant : « Je l’aime à mort », que la langue des oisons retranscrit aussi en « Je l’ai, ma mort » voire « Je l’aime, ma mort » (serais-je masochiste ?). Cela a l’air sans rapport, mais en réalité, j’ai compris que la relation d’amour-haine décrite par le chanteur dans son tube… reflétait exactement ma relation avec mes études, notamment les sciences, celles dites dures, qui elles-mêmes me ramènent systématiquement à une forme de haine du cerveau gauche linéaire-cartésien-buté borné-méchant opposé au cerveau droit créatif-global-ouvert d’esprit-gentil.

 

J’ai fini par relier cette chanson à un autre fait m’étant arrivé il y a peu de temps. Confiné chez mes parents en raison de la crise sanitaire du COVID-19, je passe le plus clair (tiens donc !) de mon temps dans ma chambre à lire le blog du réseau, à regarder les vidéos de la chaîne de Sand & Jenaël, ainsi qu’à « dévorer » d’autres ouvrages pour les besoins de mon en-quête personnelle : j’ai notamment pu relire Philippe Guillemant, Giuliana Conforto et Mauro Biglino qui attendaient depuis un moment que j’ose. Je dispose d’un tableau noir sur un des murs de ma chambre que j’ai voulu effacer pour pouvoir consigner les résultats de mes recherches et une image est apparue « mystérieusement » sur le tableau une fois séché. J’ai voulu vous la transmettre mais « comme par hasard », la prédation s’en est mêlé et a tout fait pour que mon transfert du fichier tourne dans le vide. Je me suis envoyé le fichier par trois fois, sur deux adresses différentes, mais rien à faire : le mail ne vient pas, preuve que quelque chose dans mon futur — ou passé, c’est pareil — résiste fortement.

 

Très sincèrement, j’ai du mal à croire à une simple paréidolie comme avec les nuages, vu l’évidence avec laquelle je me suis dit : « C’est forcément une des reptiliennes généticiennes ! ». C’est ainsi que j’en suis venu à me rappeler des propos de Jenaël concernant les Amasutum, les mères généticiennes de lignée reptilienne qui ont doté l’homme (l’Adam originel) de la capacité à s’extirper de la prédation archontique en insérant en lui le kiristos, la particule permettant la reliance — au sens d’être relié, ce n’est pas un anglicisme — avec le Soi. La suite m’a heurté avec une soudaineté que je ne me suis jamais connue : j’ai tout de suite su que j’avais des comptes à régler, depuis la nuit des temps mais que j’avais laissé traîné, avec le patriarcat, avec l’archétype même du Mâle/Mal.

 

Le lien avec ma propre histoire m’est apparu évident lorsqu’une autre intuition m’a signalé que je passais plus de temps avec ma mère qu’avec mon père, que pendant toute une période de ma vie, j’en avais mis « plein la gueule » à mon « c** de paternel », allant jusqu’à le provoquer et le faire se soulever pour me gifler avec une forme de « satisfaction perverse » qui s’exprimait à travers moi. En parallèle, ma mère, elle, reflétait la manie de toujours se battre dans la vie : « Il ne faut rien lâcher », « Dans la vie, il faut se battre », « Il faut rien leur céder », « Je ne me laisserai pas faire », « Je n’ai jamais baissé les bras ! » (j’ai écrit « baisé » spontanément comme dans l’expression « C’est baisé ! ». La plus grande crainte de mon alter féminin réprimé et anti-homme ?) une idéologie avec laquelle je n’ai jamais été d’accord mais que l’on me répétait en boucle pour une raison qui ne pouvait pas tenir du hasard. Ma mère passe symboliquement son temps à com-battre l’homme, notamment mon père lorsque tous deux s’envoient des piques lors des dîners familiaux. L’une d’elle pour mon père consiste à dire : « Attention ! Paulette s’exprime, si vous comprenez, traduisez-moi » (surtout quand ma mère fait une blague qui tombe à plat ou que peu de gens comprennent) ou encore sur un ton de (fausse ?) dérision : « Je ne parle pas le Paulette ». Moi-même, ayant voulu plaire à mon père à une époque (le syndrome Papaoutai), j’ai fait dans la surenchère vis-à-vis de ma mère. Je me confortais à l’époque avec l’idée que ce n’était « que pour rire », que c’était une boutade, mais en réalité, j’étais surtout inconscient du jeu de rôles qui se tramait en arrière-plan dans la quatrième dimension investie par la prédation.

 

Quand je suis entré en classe préparatoire en 2010 à Bordeaux, le thème sur lequel nous devions travailler en français-philosophie était, comme par hasard… le mal, homophone du mâle. D’ailleurs, notre professeur de mathématiques nous avait demandé un jour ce que nous étudiions en cours de français. L’un des élèves lui avait répondu : « Le mal », ce à quoi il avait répondu : « Le mâle ? Avec un accent ?! ». Cela m’avait fait beaucoup rire à l’époque mais je n’avais pas perçu le reflet avec mon propre intérieur. Je ne comprenais pas la portée de cette parole tout sauf anodine qui me ramenait une fois de plus — « one more time », comme la chanson des Daft Punk… celle que l’on écoutait tous les Premier de l’An chez les amis de mes parents où nous fêtions ce jour sinistre — à une forme de fuite inconsciente que j’entretenais vis-à-vis de ce mâle indélicat, belliqueux, destructeur, intolérant et irrespectueux de tout.

Je me souviens combien j’avais du mal à réfléchir sur ce sujet, combien mes notes en dissertation ne décollaient pas et combien mon cerveau était lent à acquérir le sens de ce que je lisais, butant sur tous les mots comme un caillou ballotté par des eaux noires heurtant chaque rocher qu’il croise. Là encore (cf. Mon article Une entité interfère avec mes processus mentaux), ce n’est que très récemment que j’ai compris combien la prédation coupait mes capacités mentales à la source pour que je ne parvienne jamais à relier ce sujet avec mon intériorité, avec la résonance de mes mémoires karmiques, notamment liées à la création — ou plutôt altération — génétique des premiers humains, idée dont je n’ai pris conscience qu’en lisant La bible comme vous ne l’avez jamais lue de Mauro Biglino.

 

Un autre fait arrivé en prépa fut ce moment étrange où j’ai eu une conversation « bizarre » avec un des élèves de ma classe en sortant des toilettes. Je me souviens avoir ouvertement dit que je n’appréciais pas la chanson de Cheryl Cole Fight for this love (attention au titre !) que je trouvais trop « fifille » (girly). Le camarade qui est sorti, Pierre, m’a dit tout innocemment : « Ben moi, j’aime bien cette chanson ». Sur le coup, la prédation est vite intervenue pour que je ferme les yeux sur cet événement… qui m’est revenu lorsqu’en 2013, je suis allé étudier l’anglais et les langues en licence à Poitiers (le « poids des tiers ») et que « je » me suis mis à écouter cette chanson en boucle, croyant que c’était pour « le rythme », alors que ce sont surtout les paroles et la « vibration » qui sont en cause, et pour cause : Cheryl y répète beaucoup le verbe « fight », notamment le refrain « We gotta fight fight fight fight fight for this love » (trois répétitions, trois étant le chiffre de la magie, avec cinq fois « fight », le chiffre du démon en version négative) suivi de « If it’s worth having, it’s worth fighting for » qui montre bien la possessivité de celui qui combat « pour » l’amour — mais en réalité nourrit la prédation sans s’en rendre compte par jeu de dualité et retour karmique. Étrangement, Cheryl en langue des oiseaux, c’est « Cher IL », soit dans le sens « Toi, le Mâle, cet IL, tu vas prendre cher » donc la guerre ouverte sans réconciliation à l'horizon, soit dans le sens de chérir, d’aimer inconditionnellement et de respecter le masculin autant que le féminin pour intégrer les deux polarités.

 

Sinon autre chanson qui décrit tout le mal que ma partie féminine (Amasutum) souhaite à ma partie masculine (Anunnuaki) : Pas assez de toi de Mano Negra, chantée par Manu Chao et dont j’ai aussi « abusé » quand j’étais en études de langues. D’ailleurs, pour elle, c’est surtout Manu Chaos, Manu me ramenant à Emmanuel Macron (cf. Mon partage sur La soumission à l’autorité), l’autorité patriarcale jupitérienne qui créé le chaos, au moins intérieur et Mano Negra, c’est « la main noire » en espagnol (une langue qu’elle n’aime pas. Pourquoi ?), celle de cet « infâme » patriarcat Anunnuaki qui sert les ténèbres (et n’est pas « foutu » de se tourner vers la lumière). Le titre veut aussi tout dire : « (Me) passer de toi » ou « pas assez de toi ». Ma partie féminine, qui hait sa moitié masculine comme une FEMEN — je pense qu’on en est à ce niveau-là d’exécration —, voudrait que seule la première interprétation existe alors que la clé libératrice se trouve aussi dans la seconde, le fait d’oser reconnaître le manque de sa partie masculine qu’on a éclipsée par orgueil des blessures infectées avec le temps et les épreuves « mal digérées ». Les paroles en sont très claires : il s’agit de toutes les petites mesquineries, voire vengeances, que le chanteur est prêt à commettre pour faire de la peine à sa chérie, sauf que dans mon cas, j’ai tout de suite « Intuité » qu’il fallait prendre les choses à l’envers. C’est ici ma partie féminine qui combat sa partie masculine qu’elle rejette catégoriquement et qu’elle se refuse à intégrer. Elle ne veut que continuer de faire la guerre à l’infâme patriarcat, lui faire payer au centuple ce qu’elle a subi pendant des ères. Elle ne se doute pas un instant que la prédation récupère cette énergie du com-bat et la maintient dans une forme de dualité mortifère, la distrayant de la voie de sortie qui se trouve pourtant juste sous son nez.

 

La haine du cerveau gauche — et de tout ce qui y est associé : réflexion, analyse, linéarité — qui s’exprime à travers moi ne se contente pas de détester en boucle tout ce qui est masculin mais souhaite ardemment sa marginalisation, pour ne pas dire son annihilation (« An(u) nihil », réduire à rien ce patriarcat reptilien) pure et dure. C’est ainsi qu’aujourd’hui, je me « paie » une incapacité totale de me remettre aux mathématiques, laquelle se traduit par un trouble de l’attention tellement sévère que retenir même une lettre de ce qu’écrit l’enseignant est tout bonnement impossible. L’Amasutum en moi a beau être « féminine », elle fait la guerre à tout ce qu’elle considère représenter l’essence masculine. Les sciences ne sont alors plus une manière de comprendre la prédation : elles deviennent alors exclusivement la dictature du chiffre, des lignes et des courbes, voire des bits informatique pour ses applications, et doivent être fuies À TOUT PRIX. Le fait que la prédation me rappelle sans cesse que c’est la science qui a causé la perte de l’Atlantide n’a rien de gratuit : le but n’est pas tant d’intégrer cette information que de générer une crainte de cette discipline, doublée d’une forme de haine et de rêve de revanche viscérale. Le fait que je fasse « grève des sciences », que je sois en mode « Gilet Jaune anti-scientifique » lui plaît certes mais cela me fait stagner, m’empêche de progresser et me fait boucler sur la même énergie qui veut que « Vous les hommes, vous êtes tous des salauds, des fils de nazis ! »

 

Voilà pour mes recherches des derniers jours, lesquelles sont de plus en plus éprouvantes mais aussi de plus en plus libératrices potentiellement. Je vous dis un grand MERCI pour me permettre de partager autant ces expériences spirituelles les LEO.

 

Florian R

 

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Rebonjour les LEO,

 

Désolé d’enchaîner les messages mais je suis enfin parvenu à télécharger l’image que je voulais ajouter à mon dernier partage Vouloir le mal du mâle donc je vous la transmets pour que vous puissiez l’y ajouter. Elle n’est pas de superbe qualité : mon portable est assez vieux mais l’on distingue les contours d’une silhouette à tête aplatie sur la partie droite du tableau. C’est ce dont je parle en lien avec les Amasutum, dont vous parlez longuement dans vos articles et e-books : j’ai l’impression que c’est vraiment ce genre de silhouette mais je peux me tromper. Il n’empêche que j’ai beaucoup senti la résonance de la haine du masculin en moi pendant un moment, au point d’empêcher tout transfert de photos sur mon ordi (mail et Google Drive !). Ce n’est que lorsque j’ai osé ressentir en moi une pensée « J’accepte » que tout s’est « miraculeusement » débloqué.

 

Encore merci de me permettre de partager mes découvertes et expériences sur votre site,

 

Florian R (33)

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