9. Pas de panique, c'est karmique !

 

Cette enquête fait état de l'importance de découvrir ce que renferment encore mes mémoires et de m’acquitter de mes dettes !

 

Vous ne pouvez pas plus échapper aux Lois les plus fondamentales de l'Existence quant à votre pensée et à vos sentiments – « Semer et Récolter », que vous ne pouvez échapper aux lois de l'électromagnétisme dans votre monde matériel, car l'électromagnétisme EST l'IMPULSION qui produit la Loi suivant laquelle « on récolte ce que l’on a semé » tout comme il produit la forme dans le domaine fondamental des particules d'énergie.

Le Christ revient – Il dit Sa Vérité p. 66

 

Dans mon passé, j'avais expérimenté un schéma de façon récurrente : les triangles amoureux. Absolument toutes mes relations avaient été marquées par la trahison, le rejet et l'humiliation, générant ainsi beaucoup d'émotionnel, de quoi sustenter mon prédateur !

Par conséquent, au cours de ce processus de récapitulation dans lequel je suis engagée et que nous menons en groupe, plusieurs remontées de mémoires firent ressurgir cette problématique et son lot de "doux leurres", pour que je m'en libère.

Sachant que mon émotionnel provenait de karma non résolus et découlait de programmations au Service de Soi (SDS), j'avais conscience que personne n’était à blâmer ; pourtant, j'avais de la colère envers ceux que je considérais comme mes bourreaux. Ces "je", des "moi du passé" particulièrement coriaces, envahirent donc ma psyché et indirectement, me poussèrent à enquêter pour identifier les failles par lesquelles ils s’immisçaient.

 

Appelée à remonter le temps pour retourner à l'origine de ma problématique, ce jeu de piste débuta par un zoom sur mon rapport à la gent masculine, en commençant par mon père.

 

Enfant, j'avais très mal vécu son absence, non pas physique car il vivait avec nous, mais "affective". Du point de vue de la psychologie, c'est ainsi que serait née ma peur viscérale de l'abandon, ma forte tendance à la possessivité et à la jalousie, de la mésestime de soi bref, une grande insécurité, dès qu'il s'agissait d'être en couple. Bien que sensée du point de vue de ma conscience de 3ème densité, cette analyse n'en reste pas moins limitée et incomplète.

https://fr.aleteia.org/2017/08/07/relation-pere-fille-un-lien-essentiel-pour-bien-grandir/

http://www.psychologue-metz.com/psychologie-du-couple/index.html

Aujourd'hui, pour ma part, j'ai été amenée à comprendre que ma relation avec mon père et le triangle que nous formions avec ma mère, relevaient avant tout de programmes/mémoires/croyances inconscients vibrant dans nos champs d'énergie respectifs.

Mon "rapport au masculin" se construisit inévitablement au travers de ma programmation au Service de Soi - puisque c'est le propre de cette matrice école. Ce qui sous entend que mon père, lui aussi "victime" de cette même programmation séculaire, n'était quelque part pour rien ni dans mon manque affectif, ni dans mes déboires sentimentaux ! Autrement dit et pour être clair, je suis seule responsable de mon karma !

 

Autant blessé que je l'étais, mon partenaire se complaisait dans la séduction à outrance, me faisant vivre le package "insécurité" inscrit dans mes champs énergétiques, et ce, à chaque relation. Ainsi, par manque de Connaissance, c'est-à-dire, en étant confrontée à mes miroirs sans jamais en prendre conscience, mes expériences ne pouvaient que se répéter à l'identique, à l'infini, de manière cyclique !

Prisonnière de mes mémoires, je vivais donc constamment le même film (voir à ce sujet le Dialogue 28 dont le lien se trouve ci-dessous), reproduisant la seule chose que mon inconscient semblait connaître : le rôle de la victime, complètement désabusée.

 

Supposez que votre vie est un film provenant d'une cassette vidéo projetée à travers un projecteur sur un écran. Que contient donc la cassette ?

Elle comporte une bande qui contient toutes les séquences d'un film. Ces séquences sont des programmes (informations) que votre ADN recèle, puis projette tel un projecteur dans votre vie quotidienne. Les programmes (informations) que contient l'ADN, sont les "mémoires" engrammées par votre émotionnel lors de toutes vos incarnations (le karma). (…)

 

Il (l'homme) est invité à prendre conscience du fonctionnement quantique du monde de dualité. C'est-à-dire accepter qu'il est lui-même le Dieu créateur de son quotidien et comprendre que par le biais de ses incarnations, il visionne en boucle le film dont il est le réalisateur.

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2014-dialogue-28/

 

"Heureusement", ma dernière expérience fut si douloureuse qu'elle me réveilla : c'en était fini de souffrir de la sorte ! Distinguant enfin la réalité électromagnétique dans laquelle nous baignons, je décidai qu'à moins de modifier ma fréquence vibratoire, je ne voulais plus "magnétiser" aucun compagnon ! Probablement qu'en faisant ce choix, un nouveau potentiel s'ouvrait, puisque quelque temps plus tard, je fus amenée à découvrir le site internet du Réseau LEO ! J'entamai alors mon travail sur ma propre conscience et commençai très progressivement à changer de l'intérieur. Ce qui me propulsa littéralement vers l'inconnu !

 

Trois mois après avoir rejoint les LEO dans les Pyrénées, à nouveau, une opportunité de changer radicalement ma réalité se présenta, lorsque ma route croisa inopinément celle de Frans.

 

Tandis que je me baladais tranquillement dans le village, deux grands chiens blancs sautèrent soudainement par-dessus leur clôture et se précipitèrent vers moi. Surprise et surtout apeurée, j'eus le réflexe de faire demi-tour et, par chance, vis arriver deux voitures en ma direction. Comme j'agitai frénétiquement les bras en signe de détresse, les conducteurs s'arrêtèrent pour me venir en aide, c'était Frans et son père ! Se rendant dans sa maison pour y poursuivre les travaux, ils me proposèrent tout naturellement de les accompagner pour me la faire découvrir.

Plusieurs semaines plus tard, nous décidâmes d'un rendez-vous pour faire plus ample connaissance ! Or, le jour même de ce tête-à-tête, voilà que Frans eut un accident de la route ; la voiture arrivant en sens inverse se déporta et vint stopper net sa progression ! Privé de véhicule, il m'annonça donc que notre rendez-vous tenait toujours, à condition que je vienne le chercher. J'allais l'embarquer dans mon chemin de vie !

 

Les signes étaient on ne peut plus clairs, quant à mon intuition, elle me disait de m'ouvrir. Évidemment que je le connaissais d'ailleurs ! De mémoires passées, certes, mais probablement aussi futures ! Sauf qu'à l'idée de me retrouver en couple/binôme, l’angoisse de revivre ce que j’avais toujours connu, refit surface et me fit douter de mes ressentis.

N'était-ce pas là le mode opératoire de la prédation au travers de ma psyché : jouer sur les peurs issues de mon passé, jusqu'à me faire oublier que j'ai la capacité de les dépasser ?

Sachant que j'étais à présent portée par le travail de libération de mon âme, impliquant un changement progressif de ma conscience, le groupe me rappela que Frans et moi nous étions retrouvés non plus pour former un couple et en souffrir, mais pour nous libérer de nos mémoires/programmes respectifs, en binôme ! Ce qui bien évidemment, demande de les retraverser. Autrement dit, je ne pouvais échapper à l'expérience ! Une nouvelle aventure débuta, et avec elle, le réveil de ma polarité féminine.

 

Un beau jour, Frans déboula dans la chambre débordant de culpabilité : il souhaitait demander un soin énergétique à Layla et moi, mais l’idée que nous nous retrouvions toutes les deux, les mains apposées sur lui, le mettait extrêmement mal à l’aise. Sans compter m'avoua-t-il non sans difficulté, qu'il éprouvait une attirance à son égard.

S'ensuivit une vague voire une tempête émotionnelle lors de laquelle, en larmes, je me retrouvai projetée dans mon passé, profondément en colère et blessée.

De suite, nous comprenions d’où pouvaient provenir nos émotionnels : une mémoire de triangulaire amoureuse remontait à nos consciences, nous offrant l'opportunité de la résoudre. Pour ce faire, il nous fallait simplement mettre le sujet sur la table et exprimer nos états d'âme en groupe ; ce que nous fîmes.

 

Au fil des mois, plusieurs remontées de mémoires impliquant Frans et d'autres femmes de la tribu, me firent prendre conscience de blessures encore vives. Tout en versant des litres de larmes, j'identifiai une part de moi semblable à une toxicomane, le manque et la dépendance étant révélateurs du profond mal être qui la caractérisait. Cet alter "accro" à l'autre, avait grand besoin d'être rassuré. Tenace et obstiné, il me donna du fil à retordre !

Ceci dit, il devait me manquer des éléments de compréhension car, bien qu'ayant posé ma conscience sur cette entité et dialogué avec elle à maintes reprises, les situations inconfortables toujours liées à cette même problématique, revenaient ponctuellement.

 

Jusqu'au jour où, enquêtant au sujet d'un corps étranger coincé dans la cornée de mon œil gauche, j'eus un éclair de conscience : en lisant la symbolique de la cornée/corne, je mis le doigt sur la honte monumentale de m'être faite cocufiée par mes anciens partenaires. Or, cette honte jusque-là inconsciente, m'empêchait d'accueillir ma part blessée.

Pleurer et me livrer au groupe me libéra, au propre comme au figuré, de ce corps "étranger" ; c'est-à-dire que je pus rapatrier l'alter, qui jusqu'ici "errait dans l'étrange", et accepter sans me juger d'avoir été cocue ! Car, "cocue" signifie aussi "chanceuse" ! Et oui, pour plus d'objectivité, j'étais donc invitée à ne pas me focaliser sur un seul aspect, mais à regarder le tableau sous différents angles !

 

Alors, vu que malgré nos "efforts" quelque chose de dissonant perdurait entre Layla et moi, quel autre aspect venant probablement d'ailleurs, n'avais-je pas encore découvert ?

Si la 3ème densité n'est que le prolongement de la 4ème densité SDS, ne devais-je pas élargir mon point de vue au-delà de ce plan de réalité-ci ?

 

Tandis que mon travail intérieur continuait de déverrouiller le souvenir de mes origines hyperdimensionnelles, un nouveau jeu se mit en place.

 

Au détour d'une conversation, Frans m'apprit qu'en blaguant, il avait proposé à Layla de dormir sur son canapé et qu’aussitôt, cette dernière lui avait proposé son lit !

En entendant cela, je ressentis de nouveau énormément de colère envers eux et la situation qui, à première vue, se répétait. Toutefois, à ce moment précis, l'enquêtrice en moi prit le dessus sur mon émotionnel ! Qu’avais-je à apprendre de mon film cette fois ?

Ma possessivité étant mise en exergue, la première leçon portait inévitablement sur le détachement. Intérieurement, il s'agissait de couper le lien qui nous enfermait dans le "couple", de sorte qu'un ré-équilibrage énergétique puisse s'opérer. Détachement ne signifiait donc nullement éloignement, chose que certains de mes alter ne comprenaient absolument pas !

De ce fait, dès que nécessaire, je dialoguais avec moi-même pour leur donner l'information, ne pas tomber dans leur lamentation/victimisation et poursuivre l'enquête !

 

Car constatant à nouveau ce jeu entre Frans et Layla, nous nous interrogions : quel lien pouvait-il exister entre eux, au-delà des mémoires de 3ème densité remontées auparavant ?

En relevant les indices - leurs allusions récurrentes à la sexualité - nous comprimes qu'ils avaient, comme la plupart des féminins-masculins du groupe, des mémoires de Mère-fils, généticienne Amasutum-rejeton. Supposant que ces dernières travaillaient certainement à plusieurs sur un même "spécimen", le rejeton se retrouvait – ma foi, c'est tout à fait logique ! – avec plusieurs mères, également chargées de l'initier à la sexualité. (Voir à ce sujet la série des Chroniques de Girkù d'Anton Parks).

 

Une fois cette mémoire mise en lumière, non seulement mon attachement envers Frans me sauta une fois de plus au visage, mais les rivalités jusque-là dissimulées, se révélèrent avec force. Mon ego, mes émotions et leur emprise étaient comme décuplés, ne laissant planer aucun doute : j'étais bien projetée sur une ligne temporelle passée de 4ème densité SDS ! Dissociée, percevant le monde à travers la psyché de mon entité, j'avais peur de perdre Frans, je voulais conserver l'exclusivité de notre lien et le garder sous ma protection.

Sans compter que "Radio Prédation", 95 % de mes pensées !, me baladait en me faisant croire que j'étais une usurpatrice qui avait volé la place d'une autre ! Ces moments-là étaient de parfaites occasions pour apprendre à maîtriser l'art de mettre une barrière mentale !

 

Être dans la peau de mon alter à écailles, ressentir son contrôle et le conflit avec l'autre Amasutum, était vraiment horrible à vivre, tout simplement parce que ce n'était ni moi, ni ma réalité présente ! Mais, cela me permit de voir la mère/amante possessive, attachée à "son petit", que cette part de moi est ! Et il n'y avait rien à juger, juste me laisser traverser par le processus et ne pas valider les pensées qui, de toute évidence, n'étaient pas les miennes !!

 

D'autre part, les choses étant toujours bien faites, en parallèle Layla m'avait demandé de l'aide pour finaliser la rédaction de son témoignage intitulé : "Lâcher la main du fils" !

Le miroir quantique n'est-il pas tout simplement "ma-thématique" !?

 

Poursuivons alors ! Simultanément et donc, en lien avec ce qui se jouait, je reçus une notification des impôts belges pour 2018 - année où je suis arrivée en France/Frans ? - notification rédigée par une certaine Mme Tournai. "Tournai" étant la ville dont je suis originaire, l'univers me demandait de m'acquitter de mes dettes en rapport avec les origines et Frans !

Or, qui dit "dette" dit "karma", je répondis donc à cette inspectrice en l'assurant que j'étais tout à fait d'accord de payer ce que je devais, et qu’il en serait comme il se doit.

 

Cette affaire de dette me donnant un indice supplémentaire, l'enquête progressait. Et elle se précisa encore, lorsqu'une nuit, d'autres informations me parvinrent.

Je fus subitement réveillée par la douleur, comme si j'avais reçu un coup de poignard dans le ventre. En argot, "niard" signifie "enfant" ! Aussi, ce sérieux mal de ventre causé par le "poids de l'enfant" me ramena illico au conflit que j’avais eu dans mon passé, avec une certaine Charlotte.

Au petit matin, je me sentais terriblement mal, littéralement attaquée jusque dans mon corps physique par une entité hyper virulente, remplie de jalousie et de haine à mon égard.

Je passai la journée entière à pleurer, implorant de comprendre : "Qu'est-ce que je lui ai fait pour qu'elle me déteste autant ??" Le soir venu, me voilà "liquide", la seule chose à faire et que je fis, était de pratiquer un auto-soin LEO et demander l'aide de mon Soi supérieur pour saisir ce qui "m'arrivait". En guise de réponse, mon histoire avec Charlotte me revint en mémoire.

 

En 2015, l'idée de créer ma propre pièce de danse-théâtre, germa dans mon esprit. Ma création porterait sur, devinez quoi, l'enfantement ! Fallait-il vraiment devenir mère ? Quel sens cela avait-il ? Soutenue dans ma démarche, j’obtins les subventions nécessaires et c'était parti pour une longue période dite "de création", échelonnée sur environ deux ans. Étant à l'origine du projet, j'en portais toute la responsabilité, aussi, c'était à moi de constituer l'équipe artistique qui allait m'aider dans l'élaboration de la pièce, de son intention jusqu'à son esthétique finale.

 

C'est lors d'une formation appelée "Start" (= commencement), visant à aider les artistes en début de carrière à acquérir une méthode de travail, que je fis la connaissance de Charlotte, comédienne de profession. Après cette semaine passée ensemble et vu nos affinités, je lui fis part de mon projet en cours et lui proposai de monter à bord, en devenant co-créatrice ; chose qu'elle accepta avec beaucoup de bonheur et d'enthousiasme.

 

Au fur et à mesure, comme dans tout processus de création, le propos de la pièce évolua : de l’enfantement, au lien au père, puis du choix d’enfanter à celui de naître !

Voilà ce qui à présent me parlait : accoucher de soi-même ! Ainsi, au cours de l'année 2016, je veillai à ce que la pièce prenne une nouvelle dimension, nettement plus spirituelle.

C'est environ à cette époque que les rapports entre Charlotte et moi commencèrent à se détériorer, rendant le processus de création toujours plus laborieux. De toute évidence, nous étions de moins en moins sur la même longueur d'onde, à tel point qu'un jour, je pris la décision mûrement réfléchie de mettre fin à notre collaboration.

Je pris mon courage à deux mains pour produire un seule-en-scène, ressentant l'urgence de dire tout ce que j'avais à dire, sans la moindre censure ou interférence et sans avoir à faire de compromis. Car non seulement nos points de vue, mais "nous-mêmes" étions devenues incompatibles ! D'une certaine manière, en rompant l'engagement initial que j'avais envers ma co-créatrice, je me suis choisie "moi". Malgré ou grâce à cet acte, je ressentis un énorme soulagement.

 

Après cette séparation, je me retrouvai seule en studio pendant encore quelques semaines, pour retravailler. Un jour en pleine répétition, ressentant soudainement l'effet d'un coup de poignard dans l'abdomen, je dus rentrer chez moi. Là, en ouvrant ma boite aux lettres, je découvris avec stupéfaction un courrier dans lequel Charlotte avait déversée toute sa rancœur, et compris aussitôt le lien avec mon mal de ventre ! Elle y précisait notamment son intention de me poursuivre en justice, pour réclamer des droits sur le matériel (textes, images...) qu'elle avait apporté durant le processus créatif, ainsi qu'un dédommagement pour rupture de contrat. Ce qu'elle fit, mais en vain.

De mon côté, loin de moi l'intention d'utiliser ce qui lui appartenait, je n'avais qu'une idée en tête : parvenir à exprimer sur scène les informations qui étaient en train d'apparaître à ma conscience. - Fin du récit

 

Ainsi, suite à l’auto-soin et à ma demande, me revint à l'esprit un élément essentiel que j’avais pourtant jusqu’ici balayé sous le tapis : la souffrance que ma décision avait générée chez Charlotte. Celle-ci s'était sentie déposséder de "son bébé", m'avait-elle dit, comme si je l'avais empêchée d'accoucher. Chose que j'avais complètement minimisé !

Bourreau malgré moi, il m'était aujourd'hui demandé de reconnaître le tort que je lui avais causé, et ainsi, reprendre ma part de responsabilité dans cette affaire. La voilà ma dette ! À nouveau en larmes, je m'adressai à présent à l’esprit/âme de Charlotte et lui exprimai avoir enfin vu le coup que je lui avais infligé.

 

Le parallèle était donc frappant ! Dans mon histoire avec Layla, comme dans celle avec Charlotte, il s’agirait de deux "Mères créatrices" travaillant à l'élaboration d'une "projet-niture", dont l'une se retrouva privée en raison de la décision de l'autre. Voilà donc probablement l'origine transdimensionnelle du conflit entre Layla et moi.

 

Comprendre me mit en joie ! Je pleurais de gratitude pour toute l'Information/Amour qu’il m’était donnée de recevoir et pour la libération que cela occasionnait.

Le lendemain matin, confirmant cette résolution, je reçus un mail de l’inspectrice des impôts : "Au vu des informations que vous m'avez fournies, vous pouvez considérer ma notification comme nulle et non avenue". Merveilleux !! Ma dette était effacée !

 

Cependant, bien qu'ayant fait part à Layla de mes compréhensions, la communication entre nous manquait toujours de fluidité, signe qu'un nuage subsistait au-dessus de nos têtes. Jusqu'au jour où j’en eus plus qu'assez de cette situation ! À croire que j'avais oublié mon libre arbitre et ma responsabilité dans le fait d'entretenir ou pas, un jeu de prédation transdimensionnel ! C’était à moi de dire "stop" à mon entité et de décider de nourrir le bon loup, chez moi, comme chez l’autre. Décision à réitérer autant de fois que nécessaire.

Retrouvant alors une sœur, la voyant progressivement telle qu’elle est et non plus, à travers le prisme de mes mémoires du passé, j’apportai ma pierre à l’édifice d’un futur que nous créons aujourd'hui ensemble !

 

En ces temps de révélations, cette mémoire karmique de 4ème densité SDS plausiblement à l'origine de mes problématiques de triangulaires en 3ème densité, a donc pu m'être dévoilée grâce aux jeux qu'ont joués Layla et Frans ! Désormais libérée, une autre réalité pouvait se manifester dès lors qu'ayant appris mes leçons, il n'était plus utile que je réitère l'expérience !

Dans ce nouveau monde, les triangulaires du passé, trios égotiques servant le soi et nourrissant la dualité, laisseraient alors place à l'énergie du Trois, source de créativité, de mouvement et de Vie, telle que décrite dans la Chronique de l'Ange n°17 et le témoignage de Clem.

 

Alors que j'achevais la rédaction de cet écrit, une scène entre Frans et moi, vint mettre un point final à cette épopée et confirmer la progression de notre travail chamanique.

 

En dépit de tout ce que j'avais dit, compris et même couché sur papier, ce soir-là, une rancune envers "le masculin" et la sensation de quelque chose d'inabouti montèrent en moi.

J'exprimai alors à Frans qu'il ne me semblait pas concerné par les jeux de victime et de bourreau que nous avions joués l'un envers l'autre ; un peu comme s'il n'avait pas réellement posé sa conscience dessus. Au départ, mes propos sonnaient clairement comme des reproches puisque j'avais de la rancune ; l'ambiance était donc électrique ! Puis, à mesure que je lui partageais le fond de ma pensée, à savoir qu'il s'agissait tout simplement du fait de reprendre sa part pour se libérer soi !, le ton redescendit.

 

Dans ce retour au calme, chacun récapitulant intérieurement ce qui venait de se dire, l'information put faire son petit bout de chemin et une autre fréquence vibratoire se fit ressentir. Je lui adressai alors un "ça va ?", déclenchant d'un seul coup en lui, les fameux pleurs de libération émotionnelle !

En effet, Frans étant porteur de certains codes spécifiquement en adéquation avec les miens, la transformation génétique de l'un induirait automatiquement celle de l'autre. Ainsi, ayant bouclé ma boucle, ce sempiternel jeu duel (bourreau-victime) n'avait plus lieu d'être ; Frans pouvait donc enfin, lui aussi, se libérer de cette programmation !

Pleurant intensément dans les bras l'un de l'autre, j'éprouvais la joie de retrouver un être cher mêlée à celle de vivre la fin de mon film !

Ainsi, en définitive, cette extraordinaire aventure en binôme et en groupe, me permit d'effectuer mon travail de déprogrammation jusqu'au bout, c'est-à-dire, jusqu'à trouver le bouton "stop" et éjecter cette satanée cassette !!

 

Eli & Frans

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