Accepter ma feuille de route - par David et Christelle

 

Ce texte retrace le cheminement impulsé par une profonde remise en question de mon existence. J’y évoque mon parcours après mon départ du Réseau LEO en 2017 et les prises de conscience qui ont mené à mon retour. Sont aussi relatés les découvertes et le processus de transformation initiés au sein de la tribu LEO.

 

Jusqu’à présent, j’avais reporté ce bilan et mis de côté l’importance de le partager. Conduit à lever un voile de plus sur mes parts d’ombre, je conscientisais davantage le jugement que je leur portais et que celui-ci freinait la récapitulation de mon vécu en entretenant le manque d’amour envers moi-même.

Fort de cet enseignement et encouragé par Christelle ma contrepartie féminine, j’entrepris d’écrire sur cette période pour boucler mon passé et laisser place au nouveau.

 

 

La rencontre

 

Pendant de nombreuses années, je cherchais dans les milieux alternatifs des réponses à mon besoin de spiritualité et à tisser des liens plus conscients. Pourtant, les relations que je nouais, y compris celles de couple, demeuraient superficielles. Arriva un moment où je ressentis une grande lassitude liée à cet état de fait.

 

Il me fallut un choc pour acter le changement. Une chute d’échafaudage, où par "miracle" j’évitai le pire, fut le signe m’enjoignant à reprendre ma quête avec sincérité.

Je "demandai alors à l’Univers" de m’aider à contacter ma nature profonde et des personnes prêtes à échanger de manière authentique. La réponse ne tarda pas à se manifester.

Ainsi, je rencontrai Hélène qui devint ma compagne et me joignis au petit groupe formé autour de Sand et Jenaël, qui partageaient leur cheminement et les enseignements des Dialogues avec notre Ange. Constatant comment chacun était amené à tirer leçons de son vécu et à prendre des décisions parfois radicales, je compris intimement que mon vœu avait été exaucé. Cependant, j’étais fortement perturbé par cette approche impliquant d’acter mes prises de conscience au quotidien, puisque cela me poussait à sortir de la superficialité dans laquelle je baignais jusque-là.

 

Quelque temps après, la découverte de la prédation transdimensionnelle nous menait plus loin dans la voie que nous suivions. Rapidement, devant l’exigence du travail sur soi, nous n’étions plus que quatre !

 

Pendant les mois suivants, un flot d’informations vint nous éclairer sur la réalité hyperdimensionnelle et ses lois. Sand et Jenaël créèrent alors le Réseau LEO. De mon côté, je traînais la patte : appliquer les compréhensions auxquelles nous accédions m’était difficile. Progressivement, je me sentais acculé dans mes retranchements et effrayé de devoir lâcher ce qui pourtant me torturait.

Mes blessures de rejet et d’injustice, la rébellion, la dévalorisation ou l’orgueil, faisaient barrage aux remises en question. D’autant plus que des fractales d’âme à forte polarité SDS (l’inquisiteur, le prédateur sexuel, le programmateur psychique), que je n’étais pas du tout désireux de reconnaître, toquaient à ma porte. En effet, je n’étais déjà pas prêt à regarder en face mes comportements malhonnêtes et manipulateurs dans cette vie présente, me demandant de dépasser culpabilité et honte. Alors qu’allais-je faire de ces autres moi surgissant d’autres mondes ?!

 

La prédation transdimensionnelle disposait donc de nombreux curseurs pour piloter ma psyché. Malgré l’insistance de mes coéquipiers sur la nécessité incontournable de prendre en compte mes émotions et d’analyser objectivement mes agissements, je fuyais le retour sur moi pour ne pas voir le prédateur qui me manipulait. Le tyran qui avait pris place en moi, ne supportant aucune contradiction, trouvait toujours une façon de justifier son comportement, généralement en désignant une cause extérieure. Si bien qu’au paroxysme de la situation, mon attitude manifestait une forme de psychopathie.

 

Le climat invivable qui en résultait se solda par la rupture avec Hélène et bien qu’ayant le sentiment d’être incompris et rejeté, d’être face à un échec, je ressentis un grand soulagement lorsqu’un terme fut mis à cette situation. Je partis alors avec le camion que nous avions aménagé, qui devint ma nouvelle " maison " et m’éloignais également du groupe.

 

 

Le face-à-face

 

Mon départ agit comme une secousse. Je pris d’abord conscience de la confusion qui régnait en moi et du fait que je n’étais plus aux "commandes" depuis longtemps. L’état de possession et l’hypnose où me plongeaient mes comportements répétitifs étaient si forts, que de toute évidence je m’étais coupé de moi-même sans m’en apercevoir.

 

Durant un bref instant, j’eus d’ailleurs la vision de ma conscience prisonnière d’une petite cage de verre, située un peu au-dessus et à gauche de mon cœur. La voyant recroquevillée et figée comme une momie, je devinais l’emprise du prédateur sur elle.

 

Un jour où je revis Hélène, je sentis pendant notre échange une sorte de casque chapeautant ma tête et faisant barrage aux informations qu’elle me donnait. Recevoir le message me demandait un effort de concentration intense d’autant plus qu’alors le brouillage s’amplifiait. Je perçus aussi que mon corps était emprisonné par une camisole énergétique. C’est ainsi que je découvris l’une des stratégies de contrôle des opérateurs SDS.

 

Me retrouver seul me mettait face à moi-même, je me sentais perdu. Pour autant, faire machine arrière, retrouver mon ancienne vie "plus tranquille" m’était impossible.

Dès lors, je commençais à voir à quel point j’étais sous l’influence de mes blessures. Plus je refusais les expériences qui les révélaient, plus elles s’étaient retrouvées à vif, et plus le corpus SDS m’avait contrôlé. Le résultat était que je réagissais de manière quasi permanente, d’un côté en fuyant, en me repliant sur moi ou en me défendant, et de l’autre en cherchant la reconnaissance.

 

Comment sortir de ce cercle infernal ? Comment contacter mes émotions ?

 

Face à ces questions, je me trouvais d’abord complètement démuni. Mais quelque chose me poussait à me les poser et à trouver de vraies réponses : cette flamme intérieure me rappelant que la vie m’avait déjà parlé à travers des synchronicités et permis de surmonter des épreuves en me dévoilant leur sens profond.

 

Revenait avec insistance que TOUT EST LÀ : le monde est mon reflet et pointe la réponse qui se trouve en moi. Et celle-ci est parfois juste sous mon nez ! Comme ce jour, où désespéré de voir ma carapace défensive toujours présente, une intuition me poussa à fouiller le camion. J’en extirpai un petit livre donné par Hélène, Le Chevalier à l’armure rouillée de Robert Fisher, dont j’avais oublié l’existence. L’ouvrage relate l’histoire d’un chevalier tellement épris de son armure qu’elle devient sa prison. Le désarroi finissant par l’accabler le poussa à rechercher une solution pour s’en débarrasser. Ses compréhensions et l’expression de ses émotions, notamment en pleurant, l’amèneront à se délivrer de son carcan.

Ce récit me remotiva, je réalisais de quoi était faite mon armure et ce qui l’avait rendue si épaisse : le non-amour de moi-même et la souffrance due au jugement que je me portais inconsciemment.

 

Le processus pour briser ce carcan me demandait de redevenir présent à moi, c’est par le corps qu’il passa. Je m’aidais d’une technique que je connaissais consistant à faire circuler l’énergie le long d’un trajet, appelé orbite microcosmique par les taoïstes. En voyageant ainsi dans mon corps, je posais mon attention sur certaines sensations, souvent en lien avec mon émotionnel, et en découvrais d’autres complètement enfouies. Dans cette intimité avec moi-même, j’appris à ressentir mes émotions, à les nommer et les relier à ce que je vivais.

Finalement c’était simple : je devais accueillir totalement la peur, la colère, la tristesse ou la pulsion de domination qui me traversaient. En acceptant mes émotions, j’utilisais leur force pour aller voir les programmes qui m’habitaient et commencer à m’en libérer.

Travailler ainsi ma concentration et la présence à moi, me permit de déceler peu à peu la fréquence des entités parasites faisant intrusion dans ma psyché, des consciences obsédées par le fait de soutirer de l’énergie et de garder leur proie sous contrôle.

 

 

La quête de l’information et son intégration

 

Accepter d’intégrer les données propices à ma transformation fut un autre défi. Être ébranlé dans mes fonctionnements et la vision de moi-même, me demanda de faire plier mon ego et de ne surtout pas céder à ses réflexes, tels que nier et rejeter la faute sur les autres.

Cela supposait également de me mettre en quête de l’information. C’est-à-dire suivre les indices me menant plus loin dans mes compréhensions, mais aussi appliquer ces dernières pour aller au bout de leur intégration. Sans un de ces éléments, mon processus cessait d’être nourri.

Par exemple, je fus conduit à lire Alexandre Lebreton qui dissèque la réalité du contrôle mental, ou Laura Knight-Jadczyk qui parle de la psychopathie et des influences transdimensionnelles, et ceci m’aida à mieux discerner ce qui m’habitait puisque ces lectures, bien que souvent perturbantes, résonnèrent fortement avec mon vécu.

 

En lisant le Tome 4 de L’Onde écrit par Laura Knight-Jadczyk, je pris conscience que sortir de la possession signifiait retrouver, établir et cultiver d’autres circuits neuronaux et psychiques que ceux égotiques façonnés par le Service de soi ; les circuits de l’écoute, de la coopération et de la transformation, en phase avec un principe immanent d’unité.

 

"[…] toutes les forces des ténèbres cherchent à tromper et à dissimuler comme jamais, dans le but de détourner, désorienter, déconcentrer et neutraliser les facultés de ceux qui pourraient être porteurs des « circuits de changement » destinés à l’humanité entière."

Laura Knight-Jadcyk, Dans un miroir obscur, p 38.

 

Juste après mon départ, une série de vidéos-partage fut tournée à Vicdessos par les membres du Réseau LEO. Les circonstances de mon départ y furent évoquées par Sand, Jenaël et Hélène faisant un compte rendu sans détour de ce qu’ils avaient vécu à mes côtés. Ils précisaient qu’en refusant de me responsabiliser, j’étais devenu un canal pour les forces SDS cherchant à contrecarrer la dynamique du groupe en orientation SDA.

Lors du visionnage des vidéos, ma blessure de rejet et le sentiment d’être incompris rejaillirent avec force. Ce fut une véritable initiation, celle d’accepter que mes fonctionnements SDS et mon prédateur soient mis à nu devant la caméra.

 

À ce moment-là, j’ai certainement inauguré un nouveau circuit neuropsychique, car lorsqu’une situation me touchait, je pris le pli de décrypter mes réactions et celles des autres, afin de découvrir les messages qui m’étaient adressés.

 

 

L’illusion de l’impasse

 

Un autre défi concerna mes expériences en lien avec un appartement que je mettais en location. Elles représentèrent une sorte de jauge de mon avancée, tout au long de ces deux ans où je me confrontais à moi-même et aux parasites psychiques.

 

Ce logement se situait dans un immeuble acquis avec un ami, Octavio, qui y possédait deux appartements. J’avais décidé de vendre, pour me libérer d’une situation où perdurait un lien karmique avec mon copropriétaire.

En vue de la vente, nous devions installer des compteurs électriques dans chaque logement. Travailler avec mon associé m’angoissait, mais je devais faire face à ce que je fuyais depuis longtemps.

 

Les travaux se déroulèrent dans des circonstances éprouvantes. Octavio logeait ses locataires dans des taudis et nous avions droit quotidiennement au spectacle de la déliquescence humaine : alcoolisme, trafics, altercations, vandalisme, règlements de compte, odeurs pestilentielles, aboiements, détresse psychique et physique. Octavio me promettait qu’il arrangerait les choses, mais n’avait apparemment aucune intention de changer quoi que ce soit à son "business".

 

Ce tableau me montrait ce que je jugeais en moi, ce que je vivais inconsciemment comme une sorte de punition et de fatalité en réponse au manque d’honnêteté et à la violence dont j’avais fait preuve par le passé. Aussi, je craignais qu’en exprimant ma colère, je sois submergé par la violence que je contenais encore. Je redoutais également qu’Octavio se braque et que le contexte empire, croyant que cela m’obligerait à brader l’appartement. Ces peurs me plaçaient dans une relation de soumission vis-à-vis de mon associé. Mais cette absence d’échanges francs ne cachait-elle pas autre chose ? Une mémoire ?

 

Un lien semblait en effet transparaître de ce scénario : celui d’un duo arnaquant les autres et s’arnaquant mutuellement. D’ailleurs, j’avais rapidement fait un parallèle entre l’atmosphère glauque entourant notre association et l’affaire de Rennes-le-Château et de son abbé Saunière, rimant elle aussi avec escroqueries et manipulations.

Il faut dire que les indices s’accumulaient. La précédente propriétaire de l’immeuble s’appelait Saunière comme le fameux curé. De même, le nom d’Octavio était Boudet, celui d’un autre prêtre, également présent dans l’intrigue de Rennes-le-Château. Sur le compteur électrique que nous allions enlever, je remarquai que ma date de naissance figurait sous forme codée. Enfin, Mme Saunière avait acquis ce bien la veille de ma naissance et je reçus l’argent de la vente, la veille de mes cinquante ans !

Très vite, j’eus aussi l’impression qu’un pacte nous liait Octavio et moi sur un autre plan : un "pacte signé avec le Diable" à qui nous aurions vendu nos âmes pour de l’argent facile. Cet aspect m’amena à faire un autre lien avec Rennes-le-Château, les revenus mystérieux de l’abbé Saunière étant parfois qualifiés "d'or du Diable".

 

Un jour, n’en pouvant plus, je décidai de sortir de ma culpabilité à couper le lien avec Octavio, et m’affirmai face à lui, lâchant prise sur la forme que prendrait ma libération. Les évènements s’enchaînèrent et alors que deux années s’étaient écoulées sans visite, je vendis l’appartement en quelques jours.

L’énergie libérée venait nourrir un nouveau cycle et un changement de vie : j’emménageai dans un village près d’Albières. Au final, les innombrables obstacles placés sur ma route jusqu’au "dernier acte", furent des opportunités de contacter ma foi et déployer ma force.

 

Parallèlement, l’idée de rejoindre l’équipe LEO, bien qu’empreinte d’appréhensions, s’imposait peu à peu à moi. Et comme "par hasard", j’étais prêt à faire le saut au moment où une nouvelle dynamique émergeait dans l’équipe qui s’agrandissait.

Ma demande d’authenticité, formulée quelques années auparavant, trouvait plus d’écho dans ma réalité puisque j’avais grandi en persévérant dans ma quête.

 

 

Une aide précieuse

 

Des événements particuliers accompagnèrent mon retour dans le groupe. Nina, une ancienne membre du Réseau LEO, décédée quelques mois auparavant, se manifesta à moi, attirant mon attention par le biais de signes et d’intuitions. J’eus d’abord l’idée de chercher ce qu’elle était devenue et appris ainsi son décès. Puis des indices se succédèrent de manière insistante : par exemple, des personnes masquant certaines lettres d’une pancarte laissaient apparaître le prénom Nina.

N’ayant jamais vécu une telle expérience, j’étais dérouté mais je finis par accepter la présence que je sentais et fus dès lors prêt à entendre le message. Nina me conduisit à découvrir Les clefs du discernement, la chaîne YouTube d’une personne qui était sa copie conforme. Très vite, je reconnus chez cette dernière mon propre enfermement dans les blessures de rejet, d’injustice et de rébellion envers l’autorité. Je vis cette lutte intérieure qui aurait empêché Nina d’accoucher d’elle-même, et probablement causé sa mort par un cancer du sein. J’aurais pu continuer à m’auto-détruire de la même façon, si je n’avais fait le choix d’accepter les leçons de mes expériences, premier pas vers la véritable autorité que je peux exercer sur mon destin.

Un matin, ébranlé par toutes ces compréhensions, je m’effondrai en pleurs, le corps secoué de spasmes, ce qui ne m’était pas arrivé depuis l’enfance. Je contactais enfin mon enfermement et ma souffrance.

L’autre part du message de Nina serait donc que je devais renouer avec mon féminin et sa force d’accueil inconditionnel me permettant d’accepter ce que je portais.

 

Ainsi, j’ai eu l’impression que la mort peut être suivie d’une véritable prise de conscience dans certains cas. Pour Nina, elle aurait été l’occasion de prendre du recul par rapport à son parcours, ce qui l’aurait conduit naturellement à jouer le messager de mon Soi futur, de par les résonances nous reliant. De la même manière qu’ayant trouvé aujourd’hui des réponses, j’envoie des messages au David du passé (qu’il reçoit peut-être sous forme d’intuitions), celui qui demandait que sa vie change et s’ouvrait à l’information.

Nina, voyant certainement que j’avais entrepris de traiter les programmes que nous avions en commun et décidé de rejoindre le Réseau LEO, était venue m’aider à libérer mes émotions contenues. Aujourd’hui, je sais que ces interactions par-delà le voile de la réalité physique eurent pour rôle de "parfaire" ma préparation à ma nouvelle vie et d’élargir ma conscience.

Par cette expérience, je fermais une autre boucle puisque c’est lors du tournage des vidéos-partage de Mas-Cabardès chez Nina, diffusées sur le Réseau LEO, que mon départ de l’équipe s’était profilé.

 

 

Quand l’effet miroir s’intensifie

 

Le moment de rejoindre les LEO à Albières arriva. La mise en pratique de l’information étant la raison d’être de la tribu LEO, mon travail de déprogrammation s’accéléra : l’effet miroir joué par les autres me révélait davantage mes chaînes intérieures, mais aussi ma capacité à m’en libérer.

Dans les premiers mois, cette force révélatrice était à nouveau très déstabilisante. La culpabilité éprouvée quant à mes alter SDS, la peur d’être jugé, venaient aussi interférer dans mon ouverture. Parfois, être submergé émotionnellement suscita à nouveau le repli sur moi, et l’incapacité de m’exprimer.

 

L’intensité du processus faisait que je ne m’apercevais pas toujours que de nouvelles intégrations se produisaient. Mais en sortant la tête du guidon, je voyais la justesse du travail en cours d’accomplissement. Celui-ci ne pouvait pas se faire en un clin d’œil ! En effet, grâce à la dynamique commune, j’étais amené à voir de nombreuses facettes de moi simultanément. Finalement, plus je me sentais à "ma place en moi" au milieu de toutes mes parts, plus je me sentais à ma place dans le groupe !

 

Un des éléments qui concourut à ébranler mon ancienne personnalité fut de travailler sur le chantier de l’ÉCOLEO. En effet, ce chantier d’un nouveau type me mit d’emblée face à la programmation de l’entrepreneur en bâtiment que j’avais été. Je réalisai qu’auparavant j’avais surtout travaillé dans l’attente d’une reconnaissance, par peur du manque et pour fuir ce qui m’habitait. Inconsciemment, je croyais que mon activité de construction écologique, perçue comme éthique et respectueuse de l’environnement, estompait mes parts d’ombres. Même si cette démarche traduisait également ma recherche de quelque chose de plus essentiel.

Dans le projet de l’ÉCOLEO, il n’était plus question de m’aliéner par le travail, mais d’œuvrer en conscience avec les autres. Observer, puis ajuster mon rapport à la matière et aux autres sur le chantier m’offrait l’occasion de développer échanges et confiance. Le faire cessait d’étouffer mon être pour désormais le servir.

 

Parallèlement, après deux années durant lesquelles le camion fut mon habitat, je passais à la vie sédentaire. Et rapidement, le logement jouxtant le mien fut loué par Philippe, Karine et leur fille, ayant également rejoint le groupe.

 

Au fil de nos interactions, un jeu de rôle émergeait. Philippe incarnait un père auprès duquel je me sentais terrorisé. Par exemple, lorsque nous étions ensemble en voiture, sa conduite nerveuse m’angoissait, ce dont je lui fis part à plusieurs reprises. Philippe minimisant ma peur, je me sentais rabaissé et croyais qu’en persistant à vouloir exprimer mes émotions et donner mon avis, "mon père" allait exploser. Dès lors, pendant les trajets en sa présence, je me prostrais dans le silence.

Même seul chez moi, j’étais investi par cet alter. Je compris par ce biais que des liens transdimensionnels entre personnes peuvent immerger celles-ci dans un champ psychique puissant.

 

Durant mon enfance, j’avais bien subi la violence de mon père ou celle d’un professeur à certaines occasions, mais rien de semblable à ce que j’expérimentais dans ce rôle de fils constamment en insécurité.

 

Cette expérience me montrait que les traumas et blessures de mes alter avaient été le terrain propice au développement de mon versant SDS, en permettant notamment aux fractales SDS –, citées au début du texte, d’investir ma personnalité. Les prédateurs transdimensionnels utilisant celles-ci comme conduits privilégiés pour m’influencer et parfois m’infiltrer directement, avaient alors tout loisir d’amplifier ma colère qui prenait la forme d’une violence envers moi et parfois mon entourage. C’est de cette façon que le virus de la psychopathie a pu s’immiscer dans mon parcours. En se manifestant dans ma vie, cette trame propre à l’univers patriarcal me permettait donc aussi de rentrer en contact avec ces parts astralisées pour les libérer.

Ainsi, les interactions avec Philippe me révélèrent le duo s’étant façonné en moi au cours de cette existence : l’enfant meurtri et le tyran, figure patriarcale. Mon alter tyrannique, héritant de la colère de l’alter-enfant, l’avait protégé par ses réactions défensives mais également bâillonné pour étouffer sa souffrance.

 

Par ailleurs, le fait que mon voisin Philippe portait quasiment le même nom de famille que moi soulignait nos mémoires père/fils et la part transgénérationnelle de la programmation patriarcale. Cette histoire m’invitait donc à grandir, en reconnaissant et en intégrant ces parties de moi blessées, que je pouvais informer et réconforter. Ce processus m’offrait aussi un accès conscient à ma multidimensionnalité et la possibilité de mieux saisir comment celle-ci intervient dans mes échanges avec les autres.

 

Un autre jeu de rôles succéda à celui du père et du fils. Je me retrouvai dans la peau d’une femme violée, percevant Philippe dans celle de son bourreau. Durant cette période, je vivais l’intrusion permanente de son énergie dans tout mon être. J’avais l’impression de n’être plus personne, et à nouveau, j’étais muselé.

Des indices me menèrent à voir dans cet autre duo la sorcière et son tortionnaire inquisiteur. Pendant plusieurs semaines, je rejetais la situation. Comment pouvais-je me sentir une femme alors que j’étais un homme ? Qui plus est, je ne pouvais concevoir être maintenant la victime, alors que j’avais conscientisé le prédateur sexuel que j’avais été dans cette vie et sur un autre plan, des mémoires de viol ayant notamment ressurgi lors de ma relation avec Hélène.

Pendant le travail sur ce texte, une expérience vécue il y a quelques années refit surface. Elle m’apporta un éclairage sur ce qui s’était joué.

À l’époque, je travaillais avec une connaissance, Édouard. Un soir dans un bar, nous abordâmes une femme. D’elle émanait un profond mal-être, et rapidement la tournure des événements me mit mal à l’aise. Elle finit par céder aux manœuvres d’Édouard et accepta de nous emmener chez elle. De mon côté, une pulsion sexuelle avait pris le dessus m’amenant à fermer les yeux sur la gêne que j’éprouvais. Dès que nous nous retrouvâmes dans le lit, mon acolyte se transforma en bête et j’assistais littéralement à un viol. La femme était totalement inerte et ne faisait aucun geste pour le repousser.

Je comprends aujourd’hui qu’elle avait dû se dissocier psychiquement. Plongé également dans un état de sidération, j’avais été incapable d’arrêter l’acte de prédation se déroulant sous mes yeux. Je parvins seulement à prendre la malheureuse dans mes bras, croyant ainsi adoucir ce qu’elle vivait.

 

Si j’avais rangé ce souvenir dans la case "rien de spécial", je vis en en parlant au groupe, que le poids de ce que j’avais engrammé alors était au contraire énorme et toujours présent : la culpabilité d’avoir fait partie du camp des prédateurs et celle de ne pas être intervenu étaient très fortes. Ce jour-là, je pus libérer l’émotionnel que j’avais enfoui. Je pris alors conscience que dans cette expérience sexuelle, j’avais aussi été dans la peau de la victime. En effet, cette femme que je n’avais pu protéger de l’horreur qu’elle avait vécue faisait écho à cet autre moi s’étant manifesté au contact de Philippe.

 

En récapitulant ces deux histoires m’ayant mis face au féminin abusé, je perçus la colère de cette part que je refusais malgré tout d’écouter vraiment.

Durant le processus de conscientisation qui suivit l’expérience avec Philippe, je rejetais aussi le masculin, vu en moi ou chez les autres membres du groupe, puisque je l’identifiais au prédateur. Toutefois, je saisis plus tard que voir et intégrer ce féminin victime participait au repentir du bourreau, qui, ressentant alors ce qu’il avait fait subir, pouvait commencer à se par-donner. En quelque sorte, "cette descente aux enfers" avait été nécessaire pour que je comprenne. Par l’intensité de ce qui me traversait, mon En-je m’avait obligé encore une fois à lâcher la vision étriquée que j’avais de moi-même, et donc à accepter que j’expérimente intérieurement de fortes dichotomies.

 

 

L’empathie

 

Selon moi, l’empathie peut être définie comme le fait de ressentir les émotions, les sensations corporelles, et parfois d’entendre les pensées d’autrui ou de mes parts intérieures. Je peux en effet avoir de l’auto-empathie, c’est même de cette façon que ma transformation a réellement commencé.

 

Conjointement à l’intégration de ma polarité féminine, mon empathie se développait. Au contact des LEO manifestant cette capacité, je vis qu’en grandissant, j’avais réprimé cette faculté empathique par "protection". Il avait été insoutenable pour l’enfant que j’étais de ressentir l’émotionnel nié de mon entourage et le mien dont je ne savais quoi faire dans un tel contexte.

Favorisant mes prises de conscience, mais en même temps, source de confusion et d’amplification de mon propre émotionnel, l’empathie participa souvent au fait que je me sente perdu. D’autant plus qu’au début, ne saisissant pas ce qu’il m’arrivait, je luttais. Je compris progressivement que l’une des clés était de ne pas prendre pour moi, mais d’accepter les émotions qui me traversaient quelles qu’elles soient. Une autre était de faire confiance à mes ressentis et que cette facette empathe se révèle pour m’accompagner dans ma transformation.

 

Il semble que pendant mes deux années en solo, j’avais appris à "lire" la fréquence émise lorsqu’une émotion émerge et demande à être conscientisée, même si elle est encore contenue et que rien ne la laisse deviner.

Tout naturellement, l’empathie et la compassion développées envers mes parts victimes et bourreaux s’appliquaient donc peu à peu aux autres personnes, mes alter-ego !

Je m’aperçus que si cette lecture empathique pouvait se faire en "direct" (lorsque l’information affleure dans mon présent ou celui d’une personne), elle pouvait aussi être un décryptage du passé ou du futur de la personne ou de mes alter, enregistrés dans le champ informationnel global. Donc, soit être la prémonition d’un événement soit l’excaver du passé. Ce qui concorderait avec le fait que le temps sous sa forme linéaire n’existe pas et que tout nœud émotionnel, passé ou futur, est particulièrement conduit à faire surface là où une possibilité de libération existe.

Dans tous les cas, l’information que je captais était d’abord palpable par l’émotionnel lui étant associé, puis au fur et à mesure que j’apprenais à me faire confiance, des mots accompagnaient ce qui émergeait.

 

Dans la Chronique 15, l’Ange parle de ce phénomène :

"Ces hyperempathes "médiums ou chamanes" n'ont donc pas besoin des sens physiques (vue, ouïe, odorat, etc.) pour s'imprégner de l'émotion et des énergies des autres, puisqu'ils ressentent et intériorisent leurs émotions par leurs capteurs protéiniques génétiques, en étant directement connectés aux fréquences vibratoires du corps émotionnel ou au champ informationnel de l'autre."

 

Une description des échanges entre champs informationnels qui m’a parlé :

https://www.youtube.com/watch?v=U5YJgHUGYts

 

Je compris alors comment ma capacité à ressentir m’avaient souvent incité à vouloir arranger la situation extérieure ou à ne rien dire, par peur d’aviver un émotionnel déjà présent, et donc paradoxalement, à mettre de côté mes ressentis et à me fuir. À d’autres occasions, je vis que l’empathie, au lieu de m’ouvrir à l’autre et contribuer au travail chamanique, suscitait réactions et fermeture de ma part.

Aujourd’hui, je prends conscience de la nécessité d’accepter ma sensibilité et d’en comprendre les rouages.

 

 

L’équilibre des polarités

 

Afin de mieux intégrer le travail collectif, un an après mon retour dans l’équipe, je vins habiter une maison à Albières déjà occupée par d’autres LEO, Gérard, Flo et Christelle.

 

Ce changement me mena à faire plus ample connaissance avec Christelle. Rapidement, un phénomène d’attraction/répulsion était présent dans nos interactions. Nous rejouions des schémas de notre ancienne vie, notamment de couple, mettant en scène blessures et attachements. Des liens transdimensionnels se manifestaient aussi. Une des premières mémoires qui fit surface fut celle de jumeaux. Je vis d’ailleurs ma tendance à reproduire les mêmes programmes qu’avec ma sœur jumelle Laurence : principalement celui du sauveur par lequel je cherchais à me déculpabiliser de l’ascendant que j’avais pu avoir sur le féminin. Reconnaître ces aspects, me fit prendre de la distance à plusieurs reprises, par vigilance mais aussi par peur de revivre des scénarios du passé.

Nous constatâmes d’autres points communs comme le lien à la nature et expérimentions parfois une connexion d’ordre télépathique.

 

Tous ces éléments soulignaient une évidence que le groupe nous aida à voir : une opportunité nous était offerte de nous épauler dans notre volonté de nous libérer. Les jeux duels involutifs se révélaient pour que nous puissions les voir et en mariant nos points de vue, nous désidentifier de ces scénarios dans lesquels l’ego projette ses conflits intérieurs, perpétuant ainsi son enfermement. Voyant qu’une réelle communication avec l’autre nous incitait à communiquer avec des parts de nous-mêmes, nous comprenions que nous étions conduits à dépasser l’illusion de la séparation, pour petit à petit, nous axer sur le lien d’Êtreté et grandir.

 

Quand notre binôme se constitua, des mémoires ou jeux archétypaux continuèrent à émerger. Ils étaient accompagnés par des échanges vibratoires et énergétiques, se produisant en particulier dès que nous avions un contact physique, et pendant lequel je ressentais également de l’électricité. Mon impression était que nos charges électriques corporelles servaient de support aux charges mémorielles et aux champs cherchant à s’équilibrer. À certains moments la circulation se faisait fluidement, à d’autres, les courants paraissaient s’opposer provoquant alors au niveau de ma peau, une sensation désagréable et même parfois douloureuse. Le phénomène était tellement intense que pendant le premier mois où nous partagions le même lit, nous ne pouvions quasiment pas dormir. La tension électrique résultant de l’interaction de nos deux champs énergétiques, autrement dit la somme d’informations à échanger, était-elle trop grande pour être absorbée d’un seul coup ?

À travers la circulation énergétique et la communication, nos âmes/esprits nous poussaient à mettre à zéro notre karma mutuel et personnel, et nous incitaient à nouveau à dépasser les limites de notre personnalité.

 

Le plus prégnant des jeux qui se dévoila fut celui de la mère et du fils, de la créatrice et de sa créature, de l’Amašutum généticienne et de son rejeton l’Homme de Cro-Magnon. Des indices précis se présentèrent à Christelle originaire de la région où fut découvert ce spécimen. En premier lieu, ces informations provoquèrent chez moi pleurs et colère. Puis, c’est à travers mes intuitions, ressentis et l’observation de nos comportements, que je compris la raison de ces émotions et intégrais l’existence de cette mémoire nous reliant : plusieurs fois j’éprouvais le sentiment d’être abandonné par ma mère incarnée par Christelle, qui de son côté était dans le rejet de sa création et de ses travers. Partager nos prises de conscience à ce sujet, permettait de lâcher beaucoup d’émotionnel et d’accéder à l’information objective. Aussi, je perçus clairement qu’au travers de la sexualité, je cherchais à retrouver le lien avec ma créatrice.

 

Cette coopération de nos esprits qui prend forme, facilite la neutralisation des jeux de rôles emprisonnant nos consciences. Une nouvelle étape de collaboration impliquant la confiance avec le féminin, jamais expérimentée jusqu’alors, s’ouvrait à moi. Une étape où je suis maintenant conduit à assumer ma polarité masculine qui désormais peut m’aider à canaliser mon émotivité en s’alliant à ma part féminine qui s’est développée. C’est ce masculin équilibré que j’ai été amené à manifester au sein du binôme formé avec Christelle, au fur et à mesure que je m’acceptais et réunissais mes différentes facettes.

 

 

Me pardonner

 

Durant mon parcours, l’instinct de vie et la conviction d’en sortir grandi m’ont guidé hors de mon enfermement et à comprendre que le cheminement du candidat au Service d’Autrui consiste à accepter, transmuter, acter le nouveau et partager. Pour les parts les plus SDS, il s’apparente à un processus de rédemption. Selon moi, la véritable rédemption ne s’effectue pas par culpabilité ou dictée par une religion. Elle commença quand je conscientisai que je devais prendre en compte les informations me poussant à sortir de ma réalité entropique. Ce qui serait le "rachat" (étymologie de rédemption) au sens SDA. D’ailleurs, le mot rédemption renvoie aussi à l’acte par lequel un esclave rachète sa liberté.

 

Ce travail de récapitulation m’a permis de toucher ce qu’est l’amour : faire circuler l’information. Le manque d’amour envers moi, entretenu par les intrusions psychiques, m’empêchait de m’ouvrir aux autres et de comprendre que tout échange d’informations éprouvées consciemment est profitable à tous. J’avais donc à apprendre à faire circuler l’information en moi, avant de participer plus largement à sa circulation.

Pour y parvenir il n’y avait pas 36 solutions : je devais accueillir la souffrance de mes alter et ce qu’ils avaient à me communiquer, et leur(me) transmettre une vision de plus en plus objective de la réalité. Reprendre les rênes de ma vie me conduisit à renouer avec mon essence autonome et créatrice, et à en ressentir une plus grande facilité à m’aimer.

 

Accepter le bourreau en moi, sous ses formes masculines, m’a ouvert à mon versant féminin figurant tout d’abord, sur ce chemin d’unification, la victime. Et réciproquement, la connexion à mon féminin devint une aide supplémentaire pour intégrer ma polarité masculine. Ma sensibilité assumée me permettait, souvent par les pleurs, de me libérer de la culpabilité et du jugement porté à mes parts SDS. Aussi, mettre sur mon chemin des personnes jouant mon bourreau, fut une autre manière pour mon âme de m’inciter à accomplir ce processus.

 

Plus globalement, mes émotions me connectaient aux différentes parties de mon âme et me permettaient d’en ressentir l’unicité.

 

"Vous êtes reliés aux aspects multidimensionnels du soi par l'entremise de vos sentiments et émotions, et c'est principalement dans vos sentiments que vous vous retrouvez coincés. Acceptez le fait que des problèmes d'ordre émotionnel font surface pour une raison ou l'autre. Beaucoup parmi vous aimeraient enterrer leurs problèmes personnels et les jeter à la poubelle comme s'il s'agissait de quelque chose d'affreux n'ayant rien à voir avec ce que vous êtes. Ces problèmes personnels se retrouvent dans la partie obscure de votre identité avec laquelle vous n'aimez pas avoir affaire ou que vous ne pouvez accepter. […] Toutes ces "histoires" comme vous dites — vos problèmes — sont les trésors de votre vie. C'est grâce à eux que vous apprenez."

Les Messagers de l’Aube, Barbara Marciniak

 

Me donner la possibilité de m’accepter complètement, entendre à l’intérieur la voix de la victime et la culpabilité du bourreau était donc m’accorder le véritable par-don et m’élever au-dessus de la dualité. Ainsi, à travers le pardon je répondais à nouveau à l’appel de la vie qui est don total permanent. Par le biais du travail de groupe, je pus effectivement voir que ce chemin résonnait bien au-delà de ma propre histoire.

 

* * *

 

Pendant la finalisation de ce texte, ma situation financière tangente me poussait à franchir un nouveau palier concernant la peur du manque. La langue des oisons m’aida à voir ce qui se cachait derrière ma problématique d’argent : il était temps que je reconnaisse l’art des gens acquis durant mon parcours et d’avoir confiance qu’en exprimant ce qui m’anime au plus profond, la Vie pourvoit à tous mes besoins. À ce titre, les informations qui m’étaient retournées par les LEOs m’incitaient à conscientiser que mon camion ne roulant quasiment plus symbolisait un chemin de vie "stationnant". Tout comme je l’avais initié pour l’appartement, je devais me détacher davantage d’une illusion de sécurité et de liberté. Je décidai donc de vendre mon véhicule.

Durant le processus qui aboutit à la vente, je pris conscience que je devais assumer mon art. Il serait l’art du pardon, ou art du don, qui commence donc par le don à soi.

 

Lors de ma phase solo, le face-à-face confrontant mais crucial avec moi-même, m’a permis de déployer la force intérieure nécessaire pour suivre la feuille de route concoctée par mon Soi supérieur. Guidé à réintégrer l’équipe LEO, je développe alors l’empathie et redécouvre les mondes invisibles, mais surtout je recontacte chaque jour la joie et la créativité liées à ma nature profonde !

 

David & Christelle

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Martine Masson (samedi, 18 février 2023 19:31)

    Cher David, ayant suivi avec grand intérêt tes pérégrinations avec Sand, Jénael et Hélène, je suis ravie de te revoir avec des écrits magnifiques qui me touchent profondément! Je te suis reconnaissante d'avoir écrit et partagé tout ce cheminement vers une conscience plus accrue et super intéressante! Merci donc pour ta sincérité et le travail fait sur toi-même...Au plaisir de te voir un jour ainsi que tous ceux d'Albières...que je ne veux pas lacher, même si pour l'instant , notre rencontre n'a pas encore eu lieu...Bonne continuation, David, dans ta recherche de la connaissance.