Témoignage 502 - Geneviève M - Verrues... Verrous... Vers où...?

 

Verrues

Depuis quelques semaines, apparaissent sur mon corps et mon visage, différentes types de verrues.

Celles sur le visage sont particulièrement inesthétiques, tant par leur volume que par leur couleur très foncée.

Encore très attachée à mon apparence, je me suis demandée comment les faire disparaître.

Me rappelant que l'origine des verrues est un virus, j'ai commencé par les humecter d'huile essentielle de Tea Tree, vite remplacée par celle de Ravintsara, ressentie intuitivement plus efficace.

Mais si le volume a semblé diminuer, je n'étais pas encore complètement satisfaite : j'ai eu l'idée de les badigeonner matin et soir avec du gel d'Aloé Vera.

Et là, fantastique, très rapidement, le volume a considérablement décru, et j'ai eu la joie hier soir de voir tomber les verrues comme de petits raisins secs tout fripés !

 

Verrous

Si sur le plan physique, le problème semble résolu, bien évidemment sur le plan psychique, je ne pouvais faire l'économie d'une recherche de sens à cette apparition soudaine et musclée de verrues.

Je me suis bien rappelée tout ce qui a été écrit dans différents textes du site : les verrues sont déclenchées par un virus, lui-même porteur d'informations.

L'information qui m'est apparue immédiatement me fut donnée par la proximité phonique des mots "verrue et verrou".

 

Cela m'a permis de bien conscientiser l'important verrou au fond de moi concernant la communication : depuis le lancement du projet ECOLEO, je constate que j'ai beaucoup de mal à accepter l'idée de "Groupe", et dès que j'entends le mot "Tribu", j'observe en moi des peurs liées non seulement à des souvenirs lointains de violences, de cris, de tueries, mais aussi à une difficulté actuelle à composer avec les Autres.

 

Mes résistances sont fortes et je fuis depuis des années toute confrontation avec les Autres, par peur de m'affirmer, d'affronter des tensions, peur d'avoir tort (parfois !) et d'être ainsi en position de vulnérabilit, d'insécurité.

Je prends conscience que pendant des années j'ai offert un visage souriant et affable alors que derrière cette couche d'amabilité, s'érige un mur de béton que peu de mes semblables ont pu franchir.

 

Peu à peu, à force de conscientisation et d'acceptation de qui je suis, ce mur se lézarde et, à terme sans doute, cette protection vitale que j'ai construite n'aura plus de raison d'être.

Mais je n'en suis pas encore là...l e travail continue inlassablement et en même temps que l'Equipe Leo fait tomber les murs de la maison forestière, je pioche également pas à pas le mur de béton qui me verrouille et m'enferme.

 

Vers où ?

Dans ce travail de conscientisation et d'acceptation du Groupe et de moi-même, beaucoup de communications publiées sur le Réseau Leo m'ont considérablement aidée.

Je tiens à citer notamment :

- la Brève de Layla n°4 (Résistances, Territoire, Peurs, Vulnérabilité du Prédateur) ; ce texte m'a déculpabilisée de ressentir tant de résistances au contact des Autres.

- le texte de Da'Margi "L'appel de la forêt" m'a procuré un grand apaisement dans ma confrontation quotidienne avec mes résistances.

- les textes du Journal de Bord (qu'est-ce qu'une unité tribale?) et du Leo Dico (l'unité tribale) me permettent de mieux comprendre le processus des "antennes protéiques", qui à la première lecture, m'ont paru d'une grande évidence ! 

Tout ceci me motive et m'aide à faire tomber le mur.

 

Régulièrement, chaque jour, et plusieurs fois par jour, dès que, en conscience, je me branche sur mon Ange, telle une sangsue accrochée à sa source de Vie !, je me questionne sur la direction que je veux réellement prendre.

Je constate alors souvent que je reste attachée à des valeurs matérielles (bonne chère, bons vins, beaux vêtements....), même si je me suis largement détachée de certains comportements compulsifs vis à vis de la nourriture, des achats (grande diminution du sucre, pratique du jeune intermittent...).

 

Je constate également mon dilettantisme : la tentation est grande alors de m'enfoncer dans la culpabilisation, en considérant que je suis encore loin de la perfection.

Mais même si j'observe encore des attitudes très ancrées dans la 3ème densité, je sais aussi avec assurance que le germe de l'évolution est solidement implanté en moi et je le cultive avec ténacité chaque jour, afin de contrebalancer la tendance à l'hésitation, au doute et au désespoir.

Même si j'ai encore parfois l'impression d'être assise "le cul entre deux chaises", une petite voix intérieure m'exhorte à rester sur le chemin car tout retour en arrière est désormais impossible.

Alors je poursuis ma route avec détermination, parfois avec quelques haltes, quelques hésitations ou quelques pas de côté.

Je reste convaincue au fond de moi que je suis bien en chemin et rien ne m'arrêtera désormais.

 

GèneVieEve (56)

Écrire commentaire

Commentaires: 0